Cours 3 - Anatomie et physiologie Flashcards
À travers quelle activité se construit nos perceptions
Activité des neurones constituant notre système nerveux
Circuit neuronal
Ensemble de neurones qui sont interconnectés par des synapses
Comment s’effectue le traitement de l’info dans le système nerveux
Par la communication entre les neurones, donc au niveau de la synapse.
Quelles sont les deux propriétés qui contribuent au traitement de l’info
-La convergence
-L’inhibition
Quelles sont les couches cellulaires de la rétine
-Photorécepteurs
-Cellules horizontales
-Cellules bipolaires (diffuses et midget)
-Cellules amacrines
-Cellules ganglionnaires
Photorécepteurs de la rétine
-La première couche
-Les autres couches sont situées par dessus
-Situé au fond de l’oeil
-Cônes et les bâtonnets
-La lumière qui entre dans l’oeil traverse toutes les couches avant de se rendre aux segments externes des photorécepteurs
Cellules horizontales
-Interconnectent les photorécepteurs les uns avec les autres
-Font en sorte que ce qui se passe à un endroit peut affecter la réponse d’un neurone à un autre endroit de la rétine
-Sur le même étage
Cellules bipolaires
Le corps cellulaire se trouve au milieu de deux fibres (dendrites) qui sont éloignées du corps cellulaire
Cellules amacrines
-Similaire avec les cellules horizontales sur le plan de la structure
-Vont créer des connections avec des cellules voisines mais d’une extrémité à une autre du circuit neuronal (pas sur le même étage)
Cellules ganglionnaires
-Recoivent le produit du traitement de l’info qui est réalisé par le circuit neuronal
-Véhicule le signal par les axones qui forment le nerfs optiques
-Sort de l’oeil
-Projete l’info vers le CGL
Convergence dans les bâtonnets
120 photorécepteurs pour 1 cellule ganglionnaires
-Via les cellules bipolaires diffuses
Convergence pour les cônes
6 photorécepteurs pour 1 cellule ganglionnaire
-Via les cellules bipolaires diffuses
Convergence dans la fovea
1 pour 1
-Via les cellules bipolaires midget
Quelles sont les différences fonctionnelles entre les cônes et les bâtonnets qui expliquent la différence du taux de convergence
-Meilleure sensibilité des bâtonnets à l’énergie lumineuse (après adaptation à l’obscurité)
-Meilleure acuité visuelle pour les cônes que pour les bâtonnets
Sensibilité relative des bâtonnets et des cônes
-Moins d’énergie lumineuse est requise pour stimuler un bâtonnet qu’un cône
Sommation spatiale
Addition de l’activité de neurones ayant des champs récepteurs spatiallement distincts.
-Produit par des circuits neuronaux convergents
-Étant donné la sommation spatiale, la cellule ganglionnaire activée par les bâtonnets reçoit plus de synapses excitatrices que celle activée par les cônes
Acuité perceptive
Résolution spatiale du système perceptif
-Une meilleure acuité permet de distinguer de plus petit détails
Manière d’établir l’acuité
Mesurer la distance minimale nécessaire entre deux points pour que nous puissions les discriminer
De quoi dépend la variation de l’acuité selon la position d’un stimulus dans le champ visuel
-La variation de la densité des récepteurs en fonction de la localisation rétinienne
-Des différences entre les cônes et les bâtonnets au niveau de la sommation spatiale
Région de l’oeil qui offre l’acuité maximale
La fovéa
-Centre du champ visuel
-Plus on s’éloigne de la fovéa, plus l’acuité visuelle est réduite
Chez qui le rôle de l’inhibition a été étudié
La limule
Comment explique-t-on l’inhibition latérale
-Plus la stimulation concurrente en B ets forte, plus la réponse en A est diminuée
-Le site A reçoit donc une inhibition en provenance de B
-Puisque l’inhibition est transmise par des connexions latérales, on appelle cela de l’inhibition latérale
Quel est le rôle de l’inhibition sur le rôle fonctionnel
L’accentuation des contrastes
Qu’est-ce qu’accentue l’inhibition latérale
L’impression de contraste au niveau de la frontière entre une région claire et une région foncé
Qu’est ce qu’un champ récepteur
Portion de la rétine qui, lorsqu’elle est stimulée, affecte l’activité du neurone
-L’effet peut être excitateur ou inhibiteur
Dans quoi se manifeste le rôle de la convergence et de l’inhibition dans les circuits neurones
-Phénomènes de sensibilité
-L’acuité
-Perception des contraste
-Responsable des propriétés des champs récepteurs des neurones du système visuel
Zone excitatrice
La présentation d’une stimulation lumineuse dans cette portion du champ récepteur augmente la fréquence de l’influx nerveux
Zone inhibitrice
La présentation d’une stimulation lumineuse dans cette portion du champ récepteur réduit la fréquence d’influx nerveux et peut même en bloquer la production.
Réponse off
Le retrait de la stimulation lumineuse dans la zone inhibitrice est accompagnée d’une augmentation transitoire de la fréquence de l’influx nerveux
Comment sont déterminé les champs récepteurs de neurones individuels
Par l’enregistrement de leur activité avec l’aide de microélectrodes en réponse à la stimulation qui est projetée sur la rétine
Chiasma optique
-Point où les nerfs optiques de chaque oeil se croisent
-C’est à ce niveau que se produit la décussation optique
Corps genouillé latéral
-Noyau thalamique
-Lieu de synapse reliant le nerf optique et le cortex visuel
Radiations optiques
Voie de projection entre le corps genouillé latéral et le cortex visuel primaire
Décussation optique
Les fibres correspondant aux hémirétines droites de chaque oeil projettent vers le corps genouillé latéral droit et l’hémisphère cérébral droit et vice versa.
Cortez visuel primaire
Premier site cortical recevant une info visuelle.
-Situé dans le pôle occipital, souvent appelé cortex strié ou V1.
-Envoie des projections en direction d’autres aires corticales, appelées extra-striées.
Collicule supérieur
-Structure sous-corticale
-Cible de la voie de projection retino-tectale quo est parallèle à la voie rétine-corticale.
-Reçoit environ 10% des fibres ganglionnaires et est notamment impliqué dans le contrôle des mouvements oculaires.
Quel est le stimulus optimal pour les neurones du cortex visuel primaire
-Barre possédant une orientation particulière
-Rayure avec une largeur/orientation particulière
Comment est la structure des champs récepteurs au niveau du CGL ?
Structure identique à celle retrouvée pour les cellules ganglionnaires
Les trois types de champs récepteurs des cellules du cortex strié
-Simple
-Complexe
-Hypercomplexe
Cellules simples
-Ont un champ récepteur ayant la forme d’une barre orientée
-Champ récepteur est constitué de 2-3 bandes juxtaposées se distinguant par leur polarité (distinction entre zones inhibitrices et excitatrices)
-Sélective à l’orientation
-La stimulation par des points lumineux produit une réponse
Sur quoi repose la configuration des champs récepteurs des cellules simples
Semble reposer en majeure partie sur la convergence d’une collection de neurones avec des champs récepteurs concentriques (CGL) vers des neurones individuels de l’aire V1
Cellules complexes
-Sélectif à l’orientation
-La réponse est indépendante de la localisation du stimulus dans le champ récepteur
-Le stimulus doit être en mouvement (avec sélectivité occasionnelle pour la direction du mouvement)
-La présentation de points lumineux n’évoque pas de réponse
Cellules hypercomplexes
-Champs récepteurs activés par des lignes d’une longueur spécifique
-Sélectivité à la direction du mouvement
-Les mêmes priorités que les cellules complexes
Que retrouve-t-on grâce à la progression en termes de complexité et d’abstraction qui se poursuit au niveau des aires extra-striées
On peut retrouver des champs récepteurs sélectifs au mouvement global ou encore à des formes complexes
Effet consécutif
Modification du fonctionnement perceptif suite à l’exposition prolongée à une stimulation
Adaptation sélective
Exposition continu
-Pendant une certaine période de temps à un stimulus comportant une propriété spécifique
-L’effet de l’adaptation sélective se manifeste par un effet consécutif sélectif, qui lui même est causé par une fatigue cellulaire sélective
Quelle est la méthode pour évaluer l’effet consécutif
Comparer la sensibilité au contraste avant et après la période d’adaptation sélective
Sensibilité au contraste
Niveau de contraste minimal requis pour détecter l’alternance entre les barres pâles et foncées constituant un réseau
-Les réseaux constituent un outil important pour l’étude de la vision parce qu’ils correspondent au type d’info qui est représenté par les neurones de l’aire V1
Qu’est-ce qu’on constate après l’adaptation sélective à un réseau vertical
Une réduction sélective de sensibilité au contraste pour cette orientation
-C’est l’effet consécutif sélectif à l’orientation
Quelle est l’échelle de mesure pour la fréquence spatiale
Le nombre de cycles du réseau par degré d’angle visuel