Cours 3 Flashcards
Définitions du consentement sexuel
« Le consentement sexuel est l’accord qu’une personne donne à son partenaire au moment de participer à une activité sexuelle. Ce consentement doit d’abord être donné de façon volontaire, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un choix libre et éclairé. Si le choix n’est pas libre et éclairé, le consentement n’est pas valide. Si une personne refuse de participer à une activité sexuelle avec une autre personne, qu’elle est forcée de le faire ou qu’elle n’a pas les capacités requises pour donner son accord, il n’y a alors aucun consentement de sa part. Ensuite, le consentement doit être clair et doit être donné personnellement par la personne qui participe à l’activité sexuelle par ses paroles, son comportement ou les deux. »
3 critères liées au consentement valide
- Libre
(J’ai la possibilité et les aptitudes pour accepter ou refuser) - Éclairé
(Je sais à quoi je consens) - Enthousiaste
(J’en ai envie)
Facteurs qui font en sorte que le consentement n’est pas LIBRE
Menaces, force
Personne en situation d’autorité ou de confiance pour les moins de 18 ans
Situation de dépendance pour les personnes ayant une déficience mentale ou physique (ex: situation de handicap)
État de conscience altéré (drogues, alcool, sommeil, inconscience)
Âge
Facteurs qui font en sorte que le consentement n’est pas ÉCLAIRÉ
Manipulation
Mensonges graves (fausse identité)
ITSS non dévoilée (VIH) et/ou connaître les antécédents sexuels de la personne
Stealthing ou condom percé (de façon volontaire, non accidentelle)
Revenge porn ou autre partage d’images intimes (sextorsion)
Traitements médicaux ou thérapeutiques (ex: psychologue, sexologue etc.
Type de pratique (vanille vs. BDSM)
Âge
Facteurs qui font en sorte que le consentement n’est pas ENTHOUSIASTE
Pression et arguments
(la personne pourrait dire oui après avoir subit de la pression et des arguments, donc elle n’est pas vraiment enthousiaste.)
Âge
Au Canada, selon le Code criminel, l’âge minimal pour consentir à une activité sexuelle est de
16 ans
** Mais exceptions
Lorsque le plus jeune des partenaires a…
12 ou 13 ans, il peut consentir avec une personne
de moins de 2 ans son aîné
Lorsque le plus jeune des partenaires a…
14 ou 15 ans, il peut consentir avec une personne
de moins de 5 ans son aîné
Est-ce que les moins de 12 ans peuvent consentir à avoir des relations sexuelle
NON (au yeux de a lois)
Avant l’âge de 18 ans, le consentement n’est pas valide dans les situations suivantes:
La personne est en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis du jeune
Le jeune est en situation de dépendance à l’égard de la personne
La personne est dans une relation où elle exploite le jeune (ex: porno, travail du sexe)
S’il y a un mensonge par rapport à l’âge: La personne (plus vieille (?)) doit prendre les mesures raisonnables pour savoir l’âge de la personne.
L’âge du consentement peut dépendre:
des cultures
des époques
Une personne inconsciente peut ne pas consentir à une activité sexuelle. Par exemple:
Une personne endormie
Perte de conscience liée à l’asphyxie érotique
Une personne dont les facultés sont trop affaiblies par l’alcool ou la drogue
Lorsqu’une personne séropositive ne divulgue pas son statut, le consentement sexuel n’est pas vicié par fraude si:
La personne a une charge virale de moins de 200 copies par ml de sang OU
Un condom est utilisé
Si aucune de ces conditions n’est remplie = agression sexuelle grave
Si l’ITSS n’est pas déclarée le consentement n’est pas ÉCLAIRÉ
Quels sont les changements majeurs en 1983$
On ne parle plus de viol ni d’attentat à la pudeur, mais d’agression sexuelle (Qu’il y ai ou non pénétration) Au sens de la loi, le terme viol n’existe plus vraiment, mais il reste dans notre vocabulaire.
Reconnaissance de l’agression sexuelle entre conjoints et conjointes
Les femmes et les hommes peuvent subir et perpétrer une agression sexuelle (avant, pénétration du pénis dans le vagin de la victime)
Autre changements majeurs au niveau de la ‘loi’
Passé sexuel des victimes est inadmissible comme preuve (avant 1983 on questionnait les habitudes sexuelles et la plainte de la victime peut être invalidée)
La corroboration et la plainte spontanée ne sont plus nécessaires (plus besoin de le faire dans les jours qui suivent l’agression, comme avant)