Cours 3-6 Flashcards
Qu’est-ce que la résolution spatiale VS temporelle?
SPATIALE: précision du volume cérébrale sur laquelle on obtient une mesure distincte
TEMPORALE : fréquence dans le temps avec laquelle on reçoit une mesure distincte des autres
*NOTE : toujours un compromis entre résolution spatiale et temporelle (si un est bon, l’autre l’est moins) - sauf si on cible une très petite région : les 2 peuvent être bon
Quel est le principe de l’EEG (électroencéphalographie)?
Enregistrement DIRECT de l’activité électrique du cerveau à la surface du cuir chevelu. Le signal peut être obtenu par :
- Oscillations cérébrales endogènes (dans différentes bandes de fréquences)
- Potentiels évoqués cognitifs (ou sensoriels)
Permet la localisation de sources
Quels sont les avantages de l’EEG (4)?
- Excellente résolution temporelle (ms)
- Non invasif
- Mobile
- Peu coûteux à l’achat et à l’utilisation
Quels sont les inconvénients de l’EEG (4)?
- Pauvre résolution spatiale
- Mesure mal l’activité sous-corticale
- Signal fort bruité
- Temps d’installation
Quelle est l’origine du signal en EEG?
Que représente les “ondes cérébrales” captées par le EEG?
Que représente les “potentiels évoqués sensoriels ou cognitifs” captées par le EEG?
Comment fonctionne la technique de EEG invasive?
Au lieu d’être des électrodes posées sur le crânes/cuir chevelu (comme le EEG normal), ce sont des électrodes posés directement sur le cerveau OU un placement d’électrodes plus profonde.
NOTE : Amélioration de la résolution spatiale. Une électrode profonde améliore la résolution spatiale puisqu’on sait d’où vient le signal et la région est plus petite.
Quel est le principe de la magnétoencéphalographie (MEG)?
C’est une détection de l’induction magnétique liée à l’activité électrique du cerveau.
On mesure les champs magnétiques (courants électriques post-synaptique et neurones pyramidaux). Par contre, pour capter signal on a besoin de senseurs précis puisque l’activité magnétique du cerveau est extrêmement faible (il faut la protéger des influences du signal magnétique de l’environnement : faut pas que ça soit contaminé par signaux magnétiques externes : l’humain lui-même émet des signaux magnétiques qui viennent confondent le signal du champs magnétique cérébral).
Mesures qui sont DIRECTEment lié à activité cérébral (magné).
Quels sont les avantages de a MEG (2)?
- Pas de distortion du signal par crâne, cuir chevelu, air, etc. (signal moins bruité*)
- Capacité à faire une meilleure localisation de source
- Bonne résolution temporelle
*on peut obtenir un signal au niveau du cuir chevelu qui vient des régions sous-corticales
Quels sont les inconvénients de a MEG (2)?
- Cher
- Peu accessible
- Mauvais résolution spatiale (native ou de surface) [mais on arrive à reconstruire une meilleure réso spatiale par après avec la reconstruction des sources donc : meilleure que EEG]
Quelle méthode d’imagerie à une meilleure localisation de sources : MEG ou EEG?
MEG
Quel est le concept de “reconstruction des sources” possible avec la MEG?
Dans le MEG : résolution spatiale native (de surface) = pas bonne, c’est sur le cuir chevelu qu’on sait pas d’ou sa vient MAIS on peut reconstruire une réso spatiale meilleure après (complexe)
La reconstruction de sources est un objectif complexe:
- Problème direct: des sources au potentiel électrique détecté sur le scalp, des solutions
numériques sont possibles.
- Problème inverse: du potentiel électrique détecté sur le scalp aux sources, le problème est mal conditionné et il est nécessaire d’ajouter des hypothèses.
Quel est le principe de la tomographie par émission de positrons (TEP ou PET)?
L’imagerie PET dépend de l’injection d’un isotope radioactif généré par un cyclotron.
Un traceur caractéristique d’une fonction physiologique (par exemple oxygène ou glucose) est marqué par un isotope radioactif (courte demi-vie). Après injection, les radio-isotopes se désintègrent et émettent des positons qui entrent en collision avec des électrons, ces collisions produisent des rayons gamma opposés qui sont captés par les détecteurs de coïncidence de la PET.
Quand le cerveau travail, il a besoin d’oxygène et glucose –> émission de rayons gamma nous permet de retracer l’origine rayon et de cibler la région cérébrale active lors de X tâche. C’est donc une mesure INDIRECTE de l’activité cérébrale.
Quels sont les avantages de a TEP (3)?
- Relativement « bonne » résolution spatiale (~4mm) [meilleure que EEG et MEG]
- Permet d’étudier les processus physiologiques (perfusion, métabolisme) puisque c’est une mesure indirecte de l’activité cérébrale reliée au débit sanguin (H215O) et au métabolisme du glucose
- Permet d’étudier les systèmes de neurotransmetteurs (sérotonine, GABA, dopamine)
Quels sont les inconvénients de a TEP (3)?
- Très invasif
- La pire résolution temporelle (>1min) (bien que nouveaux développements qui l’améliorent)
- Coûteux
Comment faire pour comparer les différents résultats du TEP de plusieurs patients pour en tirer des conclusions?
Quels sont les types d’imagerie par résonance magnétique - IRM (3)?
- IRM structurelle/anatomique
- IRM de diffusion
- IRM fonctionnelle
Quels sont les avantages de l’IRM structurelle (4) ?
- Très bonne réso spatiale (mm)
- Non invasif
- Multimodal
- Largement disponible
- N’a pas de réso temporelle —> on s’intéresse à la structure
Quels sont les avantages de l’IRMf (5) ?
- « très » bonne résolution spatiale (~1mm)
- Bonne résolution temporelle (~1s) - mais il y a des délais (inconvénients)
- Non invasif
- Multimodal
- Largement disponible
Quels sont les inconvénients de l’IRMf (3) ?
- Mesure indirecte**
- Résolution temporelle (délai de plusieurs secondes entre signaux neuronal et hémodynamique)
- Coûteux
**IRMf on s’intéresse au signal hémodynamique (arrive quelques secondes après de l’activité du neurone avec délais variables d’un ind à l’autre, d’une région à l’autre) (à retenir = signal INDIRECT donc délai)
Quel est le fonctionnement de la spectroscopie proche infrarouge fonctionnelle (SPIRf) ?
C’est une mesure de l’OXYGÉNATION LOCALE du cerveau informée par la lumière dans la gamme du proche infrarouge (700-900nm). Les tissus humains sont transparents à cette lumière et les SPECTRES ABSORPTION/DIFFUSION sont différents pour l’oxyhémoglobine et la désoxyhémoglobine.
On examine donc quelles zones de spectres d’absorption/diffusion d’oxy et de désoxy sont différents et qu’elle est cette différence.
Quels sont les avantages de la SPIRf (5) ?
[par rapport à l’IRMf]
1. Bonne résolution temporelle (~1s, + délai)
2. Moins bruité (dans l’IRMf les gens bougent, icic ça limite les effets néfastes du mouv sur le signal)
3. Moins de contraintes
4. Meilleure portabilité
5. Coûts moindre (10x).
Quels sont les inconvénients de la SPIRf (2) ?
- Mesure LOCALE corticale (pas cerveau entier) : couvre pas tt le cerveau (on s’intéresse juste à activation, pas connectivité) et capte juste le signal à la surface (donc pas activité sous-cortical)
- Légèrement moindre résolution spatiale qu’IRMf (>1cm, calcul chemin optique imparfait)
Nomme-moi un enjeu contemporain actuel sur les méthodes d’imagerie cérébrales et une proposition pour régler le problème.
ENJEU = La reproductibilité des résultats: mauvaises pratiques, petits échantillons, données massives (aggrégations rétrospective et prospective), etc. Y’a bcq de variations entre chaque individu au niveau de sa connectivité fonctionnelle.
SOLUTIONS =
1) Pour venir contrer le fait que les études ont souvents des petits échantillons et qu’on une reproductibilité faible –> on peut mettre ensemble des données de différentes études dans des MÉTA- et MÉGA-analyses (3 types - voir autre question sur les 3 types)
Comment fonctionne l’IRM (en général)?
L’IRM produit une image sur bases des propriétés magnétiques (protons d’hydrogène) des différents tissus biologiques.
Le champs magnétique produit par l’IRM affecte la direction des protons d’hydrogène en les excitants artificiellement ET on mesure après leur propriété de relaxation (retour à état de base) qui va varier selon les tissus.
Comment fonctionne l’IRM anatomique/structurelle plus précisément (3 manières de faire) ?
On peut faire une volumétrie manuelle, une morphométrie basée sur les voxels (VBM) et des algorithmes basés sur la surface (épaisseur corticale et aire de surface)
1) Volumétrie manuelle: expertise en anatomie pour segmenter manuellement des régions d’intérêt (par exemple, hippocampe), petits jeux de données, remplacé par des algorithmes de segmentation automatique. on est dans de la ségrégation ici puisqu’on s’intéresse aux structures
2) Morphométrie basée sur les voxels - VBM (2000): quantification de la densité locale de matière grise au niveau de l’ensemble des voxels du cerveau. Ici, au lieu de segmenter les régions, on y va au niveau des voxels (voir image)
3) Épaisseur corticale et aire de surface: les surfaces intérieur et l’extérieur du cortex sont extraites. L’épaisseur corticale résulte de la distance entre les 2. L’aire est calculée sur l’une ou l’autre surface.
Comment on parvient à faire de la morphométrie basée sur les voxels dans l’IRM anatomique (4 points)?
- Par la normalisation : vu que tout les cerveau sont différents alors on les normalise pour pouvoir les comparer (on déforme les cerveaux pour les mettre dans un espace commun)
- Segmentation
- Lissage spatial : on est suposé avoir une certaine corrélation avec des voxels adjacent (voxels proches ont souvent les même processus) : le lissage s’assure de la continutié spatiale, donc le voxel de départ sera impacté par les voxels adjacent. La mesure est bruitée à une réso spatiale donnée, donc on lisse le signal pour le faire ressembler au voisin pour un voxel donné.
- Statistiques
Comment fonctionne l’IRM de diffusion?
La mesure de séquences d’acquisition spécifiques qui permettent la tractographie des fibres de matière blanche.
Ça fonctionne par une technique sensible aux mouvements thermaux aléatoires (browniens) des molécules d’eau, contraints par la microstructure des tissus. Dans la matière blanche (architecture en faisceaux et gaines de myéline), la diffusion est anisotropique (elle est plus marquée parallèlement que perpendiculairement aux axones - voir image du haut).
Ensuite : il faut faire modélisation du signal (voir image du bas).
(structurel puisqu’on voit pas la direction du signal, juste les fibres)
Que signifie le signal BOLD, et dans quelle méthode d’imagerie on l’utilise?
BOLD = blood-oxygen-level-dependent = un contraste basé sur l’oxygénation du sang
On l’utilise dans l’IRMf
Comment fonctionne l’IRMf ?
Utilise le signal BOLD qui est basé sur l’oxygénation du sang pour créer une mesure 4D INDIRECTE (3D + temporelle).
Étapes:
1. L’hémoglobine (protéine qui apporte l’oxygène aux cellules) montre un signal différent selon si elle est porteuse ou non d’oxygène:
- oxyhémoglobine (signal T2 +) quand elle est porteuse d’oxygène
- déoxyhémoglobine (signal T2 -) quand elle n’a pas d’oxygène
- Quand cellules s’activent –> besoin oxygène –> signal T2 plus élevé
- On crée la mesure 4D : volumes 3D avec les coordonnées des voxels (XYZ) et T points temporels (fréquence d’échantillonnage ~1s)
voir image
Est-ce que l’IRMf est une mesure d’activation ou de connectivité?
Les deux : c’est le même signal et le même prétraitement spatial—> ce qui distingue c’est comment on analyse après (ou le contexte de comment on l’acquiert)
CONNECTIVITÉ : les paradigmes de tâche vs. de repos sont tous les deux adaptés à l’étude de la connectivité cérébrale fonctionnelle (2 régions ont des activités corrélées, sans nécessairement être relié par une structure)
ACTIVATION : étude du fonctionnement cérébral au travers des processus de ségrégation. Lien du corrélat hémodynamique avec l’activité neuronale sujet à une étude intense. Délai du début et du pic de la réponse hémodynamique (fonction canonique).
Quels sont les 2 paradigmes de la mesure d’ACTIVATION en IRMf?
1) Paradigme en bloc : modèle linéaire qu’on fait des corrélations multiples. On demande au participant de faire rien pendant moment, faire la tache ensuitre, rien, tache, rien… On voit le signal monter et descendre. On estime pour chaque variable de paramètre et représente le tout en couleur, courbes sur cerveau :
significativité statitsique des effets. (image du haut-gauche)
Modèle linéaire général : c’est des stats univariées de masse : on fait le test pour un voxel à la fois, mais on le test pour des dizaine de millier de voxels. Pour déterminer si le voxel répond ou pas à la tâche : on doit signaler au model le signal attendu du voxel. Par la matrice on détermine par quel mesure on explique les variations du signal. DONC : quand fait des études classiques d’activation on pose un apriori ce qui est attendu (modélisation) : le tests stats va nous dire si oui on non. (image du haut-droit)
2) Paradigme événementiel : à chaque essai directement ou on active (image du bas)
[bonne réso temporelle pcq mesure à chaque seconde (mais avec un délai)]
Qu’est-ce qui est activé dans l’IRMf d’activation?
(selon l’impact de la modélisation et de la puissance statistique)
Pour conclure si une région est activée ou pas : on dit ce qu’on attend comme réponse dans le modèle et il va dire si oui on non ça concorde (impact de la modélisation)
2ème impact à considérer = puissance statistique (signal bruité dans IRMf et signal faible : peut être dur d’aller détecter des trucs) : capacité à détecter effet signi, donc à quel pt on a bcq de données. Si on avait suffisamment de données et assez flexible sur réponse hémodyna : conclurait tt ltemps que tt est activé (faut aller au-delà de ce qui a dans la littérature et comprendre que c tt une question de modélisation et puissance stats). On peut conclure que y’a 2 régions qui agit similairement, mais qu’en réalité ils agissent différemment (ont des écarts) : on peut pas juste dire si une région s’active ou pas, mais cmt elle s’active et si elles s’activent de manières similaires.
Que représente l’analyse en composantes indépendantes (ACI – ICA) de McKeown dans l’étude de la CO-ACTIVATION en IRMf?
- On prend tt les voxels ensemble sans dire à priori le résultat attendu (donc PAS comme les analyses stats univariées de masse / modélisation).
- Le signal varie au niveau du temps et des voxels.
- On cherche à résumé tt infos dedans dans un nb restreintes de composante qui expliquent tt les variations (chaque composante à une structure spatiale et temporelle associée)
- ENSUITE : Analyse de groupe: régression duale (mixte) pour partir de composante identifées de manières communes pour tt le groupe et de ramener ça à un niveau individuel de sorte à pouvoir faire des comparaisons
Quel est le concept des stats MULTIVARIÉES dans l’analyse IRMf [en comparaison à univariées]?
Multivariate pattern analysis (MVPA)
Stats univariées de masse = on fait le test pour un voxel à la fois, mais on le test pour des dizaine de millier de voxels. Pour déterminer si le voxel répond ou pas à la tâche : on doit signaler au model le signal attendu du voxel.
DONC : tâche –> changement de l’activité céré –> on analyse les données
Stats MULTIVARIÉES = on regarde tt les voxels dans leur ensemble au lieu de voxel par voxel. On utilise un décodage (inférence inverse) plutôt que décodage (inférence « d’avance »). DONC : À partir de l’activité céré –> certaines prédictions sur cmt elle était la personne et ce qu’elle pensait (pendant la tâche).
C’est donc + de l’apprentissage machine qui va construire un algorithme qui permet de prédire ce qui s’est passé en ayant les données d’imagerie céré.
Nommes 2 méthodes d’études utilisées pour l’étude de la CONNECTIVITÉ avec l’IRMf ?
1) On peut étudier la personne avec l’aide d’un paradigme de tâches : mettre les gens dans un exp et après voir effet
2) On peut étudier l’état de repos
Qu’est-ce que l’étude la connectivité cérébrale?
= étude du fonctionnement cérébral au travers des processus d’intégration
(comment les structures travaillent ensemble)
Qu’est-ce qu’on conclut avec l’étude de la connectivité avec l’IRMf en état de repos?
Dans l’état de repos : y’a un ensemble de régions qui semblent être coactivées
Un ensemble de réseaux intrinsèque (à l’état de repos) qui récapitule assez bien ce qu’on voit dans la littérature d’activation : y’a un répertoire de réseaux neurocognitifs qui sont à l’état dormant qui ne demandent qu’à être activés par un état cognitif
On voit aussi une correspondance importante des patrons de connectivité à l’état de repos et des patrons d’activité défini par la co-activation –> y’a donc une correspondance en activation, co-activation et connectivité
Qu’est-ce que le “mode par défaut” dans l’IRMf?
définition = un mode mis de l’avant sur base d’études d’activation (DMN désactivé)
explication = peu importe la tâche cognitive, y’a tjrs un certain nb de région qui semblent diminuer leur activité quand les autres l’augmente (qd on fait qqc, ça se désengage et quand on fait rien ça s’active +)
Qu’est-ce que le connectôme fonctionnel dans l’IRMf?
Le fait de quantifier les effets de connectivé au niveaux des RÉGIONS (plutôt que voxels pcq sinon c’est un nb astronomique)
Quel est le concept de l’approche basé sur les graphes dans l’IRMf?
= mesure les propriétés topologiques des réseaux
noeud = région
lien = connextion fonctionnelle significative
–> on peut extraine des dizaine de métriques à partir de ça (on résume tt l’info d’un système à travers d’un graphe)
Quels sont les 3 types de méta/méga-analyse en imagerie cérébrles?
- IBMA (image-based): repose sur partage des images de contrastes (rarement le cas).
- CBMA (coordinate-based): Identifier les aires cérébrales activées de manière consistantes au travers des études en reposant sur les coordonnées stéréotaxiques (x, y, z):
« kernel-based » vs. « model-based ».Avec le prétraitement des données (même cadre, coordonnée pour chaque voxel x-y-z) ça fait qu’on peut comparer les données entres elles à travers les études puisque on met tt le monde sur le meme template équivalent) - LBMA (label-based): les études de connectivité reposent sur méthodes variées, à des niveaux de granularité spatiale variable, beaucoup ne rapportent pas de coordonnées stéréotaxiques et se focalisent sur un sous-ensemble de régions cérébrales. Analyse du texte (extraction de labels décrivant les effets) pourrait être automatisée (traitement automatique du langage).
Quelle est la différence principale au niveau des données recueillies lors d’études d’activation VS de connectivité ?
activation = cerveau entier (irmf), alors les études d’activation rapporte souvent des coordonnées (ai niveau des voxels)
études de connectivité : méthodes variées, donc plusieurs données possibles, pas de coordonnées précises comme en activation
Quels CR (champs récepteurs) entre ceux de surface ou les profonds sont les plus grands? Lesquels captent de l’information plus sensibles?
Les CR de surface sont plus PETITS et captent donc l’info plus sensible.
Quels sont les deux types d’adaptation des récepteurs?
Adaptation lente VS rapide.
1. Lente (toniques) = émettent une décharge continue en présence d’un stimulus durable. Décharge tt au long de la stimulation
- Rapide (phasique) = déchargent dès l’application du stimulus, mais s’adaptent rapidement et cessent de décharger même si le stimulus est toujours actif. Si maintient pression sur la peau vont ne pas continuer de décharger (décharge juste qd on met et reitre la stimulation)
***capsule du récepteur est importante : si on enlève la capsule, on peut voir le comportement changer (ex: vont devenir des recepteur à adapt lente)
Quels sont les types de récepteurs tactiles?
SURFACE : Messner & Merkel
PROFOND : Pacini & Ruffini
RAPIDE : Messner & Pacini
LENTE : Merklel & Ruffini
Récepteurs proprioceptifs (voir réponse)
Quels sont les types de fibres?
Quels sont les types de récepteurs somesthésiques?
1) recepteurs tactiles
2) recepteurs proprioceptifs
3) recepteurs nociceptifs (douleur)
Quels sont les types de récepteurs nociceptifs + infos ?
1) Fibre Aδ (type III)
- Réagissent aux pression susceptibles de porter atteinte aux tissus
- Sensible aux variations de température
2) Fibre C (type IV)
- Sensibles aux stimulis mécaniques, thermiques et chimiques
Les fibres nociceptives ont des terminaisons nerveuses libres, donc pas de capsule pour renseigner sur les spécificités du signal douloureux. Elles comportent plusieurs canaux TRP qui permettent de moduler le signal selon les caractéristiques physiques du stimulus
- TRPV1: Hautes températures, la capsaïcine du piment et les irritants volatiles
- TRPM8: Basses températures et menthol
- ASIC3 – sensible aux changements de pH lors de l’ischémie
Pour avoir une spécificité du signal (chaleur, froid, pressions), le syst nociceptif, au lieu d’avoir des capsule diff pour les diff récepteur, on va avoir des canaux sur la membranes des fibres là —> c’est canaux, dépendant du stimulus, vont s’ouvrir ou rester fermé
AUTRES RÉCEPTEURS NOCICEPTIFS
1) Canaux Na+ résistants à la tetrodotoxine SNC9a
- Mutation du gène avec inactivation des canaux SCN9a = absence congénitale de la perception de la douleur
- Une autre mutation des canaux SCN9a = désordre de douleur sévère paroxysmale
2) Récepteurs purinergiques PTX3 = Sensibles à l’ATP relâché après dommage tissulaire
Quelles fibres somesthésiques décussent où?
1) fibres tactiles + proprioceptives = chemine de manière IPSILATÉRAL (même côté) et décusse dans le BULBE RACHIDIEN
3) fibres nociceptives (douleur) = décusse dans la MOELLE EPINIERE
Quelles FIBRES vont sur quelles couches de la moelle épinière?
- 2 premières couche de moelle épinière : output des fibres nociceptive Aδ et C
- 3-4-5 fibres toucher
- V(5) : comprend des neurones à large gamme dynamique qui répondent à des stimuli mécaniques légers, à des sensations provenant des viscères et à des stimuli nociceptifs - convergence de ses stimuli dans la couche V est responsable des douleurs référées
- 6 : fibres proprioceptives, input des fibres proprioceptive se trouve proche du output moteur
Quelles FONCTION ont chacune des couches de la moelle épinière?
COUCHE 1 (zone marginale) :
- Inputs nociceptifs (Aδ, C)
- Neurones spécifiques (NS) pour la douleur (projections au thalamus)
- Neurones à large spectre dynamique (WDR, wide dynamic range) = convergence Aβ (toucher léger) + douleur
COUCHE 2 (substance gélatineuse) :
- Inputs nociceptifs + Aβ (nociceptifs + quelques input tactiles (mais généralement nociception))
- Interneurones excitateurs et inhibiteurs (traitement local des informations dans la moelle)
- Surtout neurones NS (neurones spécifique à la douleur)
COUCHE 3 et 4
- Surtout inputs toucher
- Projections vers les centres supérieurs + traitement local de l’information (bcq d’interneurones)
COUCHE 5
- Neurones WDR (wide-dynamique-range) et NSpécifique
- Convergence entre la douleur somatique et viscérale
- Projections vers le tronc cérébral et le thalamus
COUCHE 6
- input proprio (terminaisons des afférences groupe Ia, Ib, II (propriocepteurs))
- Lieu du réflexe nociceptif de flexion (activité RÉFLEX)
COUCHE 7 et 8
- traitement de la douleur (champs récepteurs bilatéraux : pas spécifique à un côté du corps)
- Contribuent à la qualité diffuse de plusieurs troubles de douleur
Qu’est-ce qui se passe avec la spécificité spatiale du signal entre la moelle et le parcours jusqu’aux aires associatives du cerveau?
Quand arrive dans thalamus et cortex somesthésique : + en + de convergence et de - en - de spécificité spatiale
Qd on arrive dans les aires associatives, l’endroit où la stimulation est sur le corps va être moins importante, mais notre manière de interpréter les stimulations qui va prendre le dessus
Quel est le principe d’inhibition latérale (dans les voies ascendantes)? Quels sont les 3 mécanismes?
Mécanisme qui s’opère à chaque relais (synapse) (des voies ascendantes) et qui permet à une cellule nerveuse de réduire l’activité des cellules avoisinantes afin de délimiter des zones claires d’activité et d’inhibition.
Elle permet ainsi d’éviter la surcharge d’information et d’optimiser l’acuité spatiale d’un signal sensoriel.
1) Pro-inhibition
2) Rétro-inhibition
3) Modulation ascendante
Quelles sont les différentes afférences qui aboutissent dans le thalamus (et elles vont dans quelles structures?)
1) Afférence sensori discriminative –> complexe ventro-postérieur
- Afférences du corps: Noyau ventro-postéro-latéral
- Afférences du visage et du crâne: Noyau ventro-postéro-médian
- Somatotopie et petits champs récepteurs
encore une bonne cartographie du corps ici
2) Afférences affectives –> noyaux intralaminaires autres noyaux de la ligne médiane : pas de rep. somatopique du corps (bilatérale) et grands CR (cartographie moins précises?)
Comment se passe l’organisation des régions du corps dans le Thalamus?
C’est organisé somatotopiquement : on retrouve une cartographie complète du corps
Le thalamus se projette (dans le traitement des infos sensorimotrices et de proprioception)?
Vers le cortex somesthésique (situé dans le gyrus postcentral)
–> Aire primaire: Cortex somesthésique primaire (SI)
–> Aires associatives: Cortex somesthésique secondaire (SII) (ventral-temporal) et cortex pariétal postérieur (CPP) (dorsal-pariétal)
Quelle est l’aire principales d’entrée des afférences thalamiques?
Cortex somesthésique primaire (principalement aire 3b)