Cours 3 Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux approches privilégiés afin de trouver les causes du terrorisme et ainsi, pouvoir le prévenir?

A
  1. Établissement d’un profil-type du terroriste à partir d’une analyse de ces traits.
  2. Isoler et analyser les causes macro-structurelles du terrorisme.
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2
Q

Quels ont été les résultats en ce qui concerne les deux approches utilisées?

A

Absence de résultats probants, hormis la confirmation de l’absence de profil-type et impossibilité d’identifier des causes précises dû à la définition trop large du terrorisme.

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3
Q

Les débats liés aux cause du terrorisme ont été progressivement abandonné pour se diriger vers une compréhension processuelle du terrorisme. Comment se nomme cette compréhension processuelle?

A

Radicalisation.

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4
Q

Est-ce que tous les radicaux sont des terroristes?

A

Non.

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5
Q

Expliquer la définition et le processus de Borum en ce qui concerne la radicalisation.

A

La radicalisation peut survenir de manière violente ou non-violente. La violente mène au terrorisme, et la non-violente non. C’est ce qui explique la distinction importante entre les radicaux violents et les non-violents.

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6
Q

Quelles sont les trois principales approches concernant la radicalisation?

A
  1. Psychologie individuelle et processus de conversion. (cible l’individu).
  2. Les apports de la psychologie sociale. (Relation entre les groupes).
  3. Les apports de la théorie des mouvements sociaux. (Formation des groupes, engagement des membres, etc.)
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7
Q

Quels sont les trois mécanismes cognitifs et sociaux principalement identifiés dans la littérature scientifique?

A
  1. Développement de l’antipathie pour un groupe identifié comme un ennemi.
  2. Mise sur pied d’un système de justification légitimant le recours à la violence.
  3. Élimination des barrières sociales et psychologiques qui pourraient inhiber le passage à la violence.
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8
Q

Quelles sont les quatre étapes du cheminement psychologique de Borum? À quoi correspond son modèle?

A
  1. Condition personnelle indésirable.
  2. Inégalité perçue comme illégitime et injuste.
  3. Accusation du groupe opposé.
  4. Légitimation de la violence.
    Il correspond à une radicalisation cognitive et idéologique.
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9
Q

Quelles sont les quatre étapes de l’escalier de Moghaddam? À quoi correspond son modèle?

A
  1. Sensation de privations objectives ou subjectives.
    - Combat
  2. Déplacement de l’agression
    - Moyens radicaux
  3. Justification morale
    - Isolation
  4. Association
    Il correspond à l’adoption d’un cadre cognitif visant un ennemi On met la faute sur les autres.
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10
Q

En quoi l’isolation joue un rôle important dans l’escalier de Moghaddam?

A

Plus un groupe est isolé du reste de la société, plus un sentiment identitaire se renforce. Cela peut apporter les individus à se conforter dans leur croyance et mener à un acte terroriste.

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11
Q

Est-il possible de sauter des marches dans l’escalier de Moghaddam?

A

Oui. On peut passer de la première marche à la quatrième en un coup.

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12
Q

Expliquer les quatre volets de Sageman.

A

Ces volets correspondent à un facteur situationnel et 3 facteurs cognitifs. Voici les trois facteurs cognitifs :

  1. Sensation d’outrage moral (événement perçu comme outran)
  2. Cadre utilisé pour compléter le monde. (conditionne le sens donné à certains événements)
  3. Résonance avec des expériences personnelles. (situation d’un individu en perte de repères).
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13
Q

Quel est le point faible du modèle de Sageman?

A

Il ne permet pas de distinguer les deux radicalismes (idéologique et violent)

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14
Q

Quels sont les quatre processus impliqués dans le modèle de Wiktorowicz? Expliquer le modèle.

A
Processus : 
1. Ouverture cognitive
2. Recherche religieuse
3. Alignement avec le cadre
4. Socialisation
Explication : 4 processus permettant ou augmentant les chances d'agir de manière violente.
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15
Q

Quel est le point faible du modèle de Wiktorowicz?

A

Il ne se base que sur un seul type de terrorisme (celui de Al-Muhajiroun).

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16
Q

Quelle est la principale faiblesse des modèles mettant l’accent sur les groupes dans le processus de radicalisation?

A

C’est qu’ils ne peuvent expliquer le phénomène des Loups-solitaires.

17
Q

Le modèle proposé par Borum est différent de celui des autres sur un point. Quel est-il?

A

Il n’y a pas l’idée selon laquelle les groupes servent d’incubateurs de radicalisation.

18
Q

Quels sont les deux caractéristiques importantes qui reviennent dans l’ensemble des modèles reliés à la radicalisation?

A
  1. Privation relative ( sentiment subjectif, personnel, mais qui joue un rôle important sur les émotions, les motifs).
  2. Questions identitaires et cadres cognitifs (Crise personnelle, injustice envers les systèmes de croyances dominants).
19
Q

Quelles sont les trois grandes difficultés posées par les modèles théoriques sur la radicalisation?

A
  1. Sont trop mécaniques et linéaires (contextes pas pris en compte, pourtant très différent).
  2. Ne permettent pas de saisir l’articulation de dimensions psychologiques, organisationnelles, contextuelle et structurelles.
  3. Le rôle des émotions, la pression des pairs, l’excitation, le sens de l’aventure, etc. pas pris en compte.
20
Q

McCauley et Moskalenko distingue, dans leur approche, plusieurs mécanismes de radicalisation et trois niveaux qui y sont associés. Quels sont-ils?

A
  1. Individus
  2. Groupes
  3. Communautés
21
Q

Quel est le problème posé par le modèle de McCauley et Moskalenko?

A

Il ne permet pas de prendre en compte l’engagement sous contrainte.

22
Q

Les approches sociologiques, tels que celle mise de l’avant par Xavier Crettiez, semblent les plus prometteuses puisqu’elles se concentrent sur la multiplicité des facteurs. Quels sont les principaux mentionnés dans les recherches? (8)

A
  1. Disponibilités individuelles
  2. Mécanismes cognitifs
  3. Motivations ou facteurs facilitateurs
  4. Porte d’entrée via un réseau interpersonnel
  5. Rôle de la dynamique de groupe
  6. Rôle des croyances
  7. Importance des éléments structurels, comme la marginalisation politique et des significations données par les acteurs.
    8 Importance du contexte.
23
Q

Quels sont les trois articulations présentées dans la vidéo de Benjamin Ducol en ce qui concerne la radicalisation et Internet?

A
  1. Cyberterrorisme (offensif)
  2. Internet comme moyen de coordination (Financement, préparation, etc.)
  3. Réseaux numériques comme recrutement (Mobilisation).
24
Q

Quels sont les trois ruptures présentées dans la vidéo de Benjamin Ducol en ce qui concerne les Réseaux numériques comme recrutement?

A
  1. Globalisation des contenus par internet (Permet d’être au courant de tout ce qui se passe dans le monde)
  2. Décentralisation de la construction de la propagande par internet. (citoyens relaient le discours)
  3. Montée en puissance des réseaux sociaux. (Nouveaux espaces permettant la diffusion - réseaux sociaux).
25
Q

Le lien unissant la radicalisation et l’internet semble assez fort dans les discours officiels. Mais, en est-ce que cela est vrai?

A

Plus ou moins. L’utilisation de matériel provenant d’internet peut effectivement joué un rôle, mais autant que les autres facteurs, tels que la présence des pairs. Il n’y a donc pas seulement ce facteur, mais une multitude qui jouent des rôles importants.