Cours 2 Flashcards
En quelle année ont commencé les premières études sur le terrorisme? Quels sont les trois principaux problèmes rencontrés lors de l’élaboration de la théorie sur le terrorisme?
Elles datent des années 1970.
Les trois problèmes rencontrés sont les suivants :
1. Multiple études, mais aucun consensus sur comment définir le terrorisme.
2. Champs qui peine à mûrir (on est pas capable de définir l’objet).
3. Objet scientifique marginalisé (peu d’études faites sur le sujet à l’époque).
En quelle année a lieu le second souffle en ce qui concerne l’étude sur le terrorisme? Quelles sont les difficultés alors rencontrées? (3)
Elles ont lieu en 1990.
Les principales difficultés sont les suivantes :
1. Aucune définition n’émerge encore.
2. Certaine maturation de la recherche (Centre de recherche sur le terrorisme, revues spécialisées, etc.) malgré un éclatement encore important sur le champs d’étude.
3. Absence de grande recherche inter-disciplinaire sur ce sujet. Cloisonnement entre les disciplines.
Quelles sont les six grandes difficultés associées à la recherche sur le terrorisme actuellement?
- Débat sans fin en ce qui concerne le définition du terrorisme.
- De forts clivages interdisciplinaires.
- Des clivages géographiques importants (États-Unis et Royaume-Uni ont beaucoup de recherche. Le reste du monde très peu).
- Un éclatement des approches.
- Un manque de continuité. (beaucoup de personne parlant du terrorisme ne sont pas des experts..alors plein de choses différentes).
- Tension entre la recherche scientifique et la politique. (financement vient de la politique, donc parfois orienté).
Quelles sont les principales difficultés rencontrées en ce qui concerne la création d’une définition du terrorisme? (7)
- Confusion du langage (Politisation du terme, utilisé n’importe comment et quand).
- Multiplicité des contextes (utiliser en temps de guerre, de paix, dans un régime démocratique ou totalitaire, etc.)
- Pluralité d’acteurs (juste infra-étatique ou étatique aussi..?)
- Glissements sémantiques importants amenant le chercheur à une très grande variété de situation.
- Connotation négative associée au terrorisme.
- Chercheur pas toujours neutre. Recherche teintée alors.
- Grand cloisonnement disciplinaire.
Quelle est la relation qui unie le terrorisme et les médias? Expliquer (2).
Il y a une relation indirecte en ce qui concerne l’utilisation des médias par les groupes terroristes.
- Caisse de résonance de l’attentat.
- Faire connaitre une cause.
Le contexte culturel et historique est particulièrement important dans l’étude de tous phénomènes politiques. En quoi est-il important en ce qui concerne le terrorisme? (4)
- Question de moralité (Immoral ou immoral sous quelles normes?)
- Distinction entre violence légitime et violence illégitime (Souvent considéré comme illégitime).
- Problématique des analyses occidentalo-centrées. (connotation importante - guerre propre VS guerre sale).
- Rôle des médias.
Quels sont les principaux biais méthodologiques en ce qui concerne l’étude sur le terrorisme? (6)
- Usage des sources secondaires. (souvent orienté et faible)
- Traitement journalistique.
- Fiabilité des matériaux empiriques.
- Coûts d’apprentissage linguistique et de maîtrise du contexte culturel (experts en groupe utilisant le terrorisme, mais pas en terrorisme).
- Danger et difficulté d’une recherche de terrain.
- Relation ambivalente avec les États (Le chercheur ne peut rencontrer un terroriste, puisque c’est un criminel).
Quelles sont les quatre postures possibles pour les chercheurs en ce qui concerne le problème de la définition du terrorisme?
- Proposer leur propre définition
- Prendre une définition institutionnelle sans la discuter (exemple celle du FBI).
- Chercher des points de convergence entre les définitions
- Ne mentionne pas la définition du terrorisme.
La définition mise en place par Alex P. Schmid a tenté de chercher des points de convergence entre les différentes définitions. Quels sont les deux termes les plus utilisés dans la recherche pour définir le terrorisme?
- Violence ou force
2. Politique
La définition créée par Alex P. Schmid a-t-elle permis d’atteindre un consensus au sein du milieu académique?
Aucunement. La définition proposée par Schmid est tout simplement trop large.
Quelles sont les deux catégories idéales-typiques de la définition du terrorisme?
- Le terrorisme comme moyen (Violence politique, stratégie, etc.)
- Le terrorisme comme finalité de l’action violente (poursuite de la politique et de la guerre par d’autres moyens).
Quels sont les trois points importants qui orienteront notre définition de travail sur le terrorisme?
- Choix pragmatique de se concentrer sur le terrorisme non étatique.
- Le terrorisme est utilisé à des fins de contestation de l’ordre établi.
- Relation au politique, ou au pouvoir, centrale.
Quelles sont les trois types de situations conflictuelles où le terrorisme peut être utilisé?
- Conflit asymétrique où le terrorisme est perçu comme moyen de faire la guerre. (logique militaire)
- Terrorisme comme méthode parallèle à d’autres répertoires d’action politique (logique nationaliste)
- Terrorisme comme moyen d’intimidation entre États.
Quelle est la définition de travail utilisée dans ce cours en ce qui concerne le terrorisme?
Le terrorisme comme déploiement asymétrique de menaces et de violences, qui implique le recours à des moyens d’actions qui sortent des formes routinisées de la lutte politique dans un contexte donné visant à atteindre une dimension psychologique (Cibles directes : population et cibles indirectes : État, gouvernement, etc) et une dimension symbolique (acte démesuré par rapport à lui-même).
À quelle approche correspond cette théorie et quelles sont les cinq logiques (catégories idéales-typiques) reliées à cette définition?
Approche : relationnelle (tient en compte les évolutions et les logiques) Logiques : 1. Propagande par l'action. 2. Intimidation. 3. Provocation. 4. Stratégie du chaos. 5. Stratégie d'usure.
