COURS 3 Flashcards

1
Q

Peur?

A

réponse adaptative à des situations menaçantes, à des stresseurs.
Réponse normale qui a permis la survie
S’exprime entre autre via l’activation la composante sympathique du système nerveux autonome.
certaines sont innées

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2
Q

nom et % peur des serpents et araignées

A

~1/3 de la population a une profonde aversion pour les serpents (ophiophobie)

~5% pour les araignées (arachnophobie).

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3
Q

Pourquoi étude possible de la peur avec la pupillométrie?

A

dilatation de la pupille est associée à la composante sympathique du système nerveux autonome (via des neurones post-ganglionnaires noradrénergiques).

Réponse physiologique associée au stress, à la peur, en particulier et elle est naturelle

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4
Q

étude pupillométrie images araignées et serpents et 2 sortes dimages contrôles
résultats?

A

Neutre et “stressant” diffèrent à partir d’environ 2 s ou 2,5 s—les zones grises.

Réponse relativement lente.

Donc les enfants de 6 mois ressentent de la peur quand ils voient des araignées et des serpents.

Suggère qu’il y a un mécanisme inné de la peur pour les araignées et les serpents. Et pas un mécanisme visuel grossier (images contrôles)

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5
Q

expérience de la falaise visuelle
-étude pour voir si perception de la profondeur est innée ou apprise

A

. Des mères demandaient à leur bébé de venir les rejoindre de l’autre côté de la “falaise”. La plupart des bébés refusent ou hésitent.

Suggère que la perception des profondeurs est innée mais aussi que la peur des hauteurs est innée…

On peut apprendre à ne plus avoir peur des araignées ou des hauteurs /les peurs peuvent aussi être apprises

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6
Q

% américains qui souffrent à chaque année dau moins une des formes de troubles anxieux

+ fréquent chez quel sexe? exception?

A

15%
> les femmes sauf pour TOC

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7
Q

anxiété généralisée?

A

anxiété persistante et excessive pendant au moins 6 mois.
Au Canada, 3% de la population en souffre à chaque année.

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8
Q

Phobies spécifiques
les 2 plus fréquentes?

A

anxiété significative sur le plan clinique provoquée par une frayeur liée à un objet ou une situation spécifique, conduisant souvent à une réaction de fuite.

ophiophobie et arachnophobie

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9
Q

phobie sociale

A

-peur marquée et persistante des situations sociales (e.g. réunions, repas de groupe, etc.) ou de performance (e.g., exposésoraux, entrevues d’embauche, enseignement, etc.) durant lesquelles la personne est en contact avec des gens non familiers et/ou est exposée à l’observation d’autrui.
-personne craint alors d’agir de façon embarrassante ou humiliante et est préoccupée par le jugement des autres
-phobie sociale est l’un des troubles anxieux les plus fréquents : 7% de la population en souffre à chaque année.
> femmes

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10
Q

Attaques de panique

A

sensations soudaines de terreur intense qui surviennent sans avertissement

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11
Q

principaux sx d’attaques de panique

A

palpitations, transpiration anormale, tremblements, respiration courte, douleurs thoraciques, nausée, sensation de vertige, picotement, pâleur ou rougissement selon les cas.

La plupart des sujets ressentent une peur insurmontable, pensent qu’ils sont en train de mourir ou de devenir fou, et ils fuient pour chercher de l’aide d’urgence y compris de l’aide médical.

d’une durée de moins de 30 min. / Peuvent survenir en réponse à un stimulus ou pas
-trouble panique est un état où des attaques de panique surviennent spontanément, sans raison apparente et de façon récurrente avec une crainte quasi permanente que ces crises d’angoisse puissent survenir (pendant au moins 1 mois).

Concerne environ 2% de la population chaque année; les femmes sont 2 fois plus à risque que les hommes.

Se déclenche en général juste après l’adolescence mais rarement après 50 ans.

50% des individus qui ont un trouble panique ont également une dépression majeure et 25% deviennent alcooliques ou développent une forme ou une autre d’addiction.

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12
Q

agoraphobie

A

d’anxiété sévère développé dans des situations où l’individu à la sensation qu’il aurait du mal à s’extraire si nécessaire, en général au milieu de la foule.

Agoraphobie vient du grec “peur de l’agora”, c’est-à-dire d’une grande place publique.

Résulte en des comportements d’évitement de situations irrationnellement considérées comme effrayantes (e.g. hors de chez soi—pensez au personnage de Sheila (Joan Cusack) dans la série Shameless—dans une voiture, dans l’avion, sur un pont, dans un tunnel, dans un ascenceur).

Touche ~1% de la population à chaque année selon Statistique Canada (le 5% de Bear est nettement exagéré)

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13
Q

Syndrome de stress post-traumatique (PTSD)

A

suite à un événement choquant, caractérisé par une anxiété accrue, des souvenirs intrusifs, des rêves ou des flashbacks de l’expérience traumatique, une irritabilité et une sorte de torpeur émotionnelle.

Environ 3.5% de la population au É-U.. Environ 2 fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes

11% chez les soldats canadiens…

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14
Q

TOC / troubles obsessivocompulsifs

A

: les obsessions sont des idées récurrentes ou des impulsions qui sont perçues comme inappropriées, grotesques, voire interdites par les personnes souffrant de TOC.

Les plus fréquentes: l’idée de la contamination par des germes ou des sécrétions corporelles; l’idée que le patient a fait mal à quelqu’un de son entourage sans le vouloir; des pulsions violentes ou sexuelles.

Pensées considérées externes au sujet et la cause de souffrances, évoquant une forte anxiété.

Les activités compulsives constituent des comportements ou des pensées répétitives qui interviennent afin de réduire l’anxiété causée par les obsessions. E.g. le sujet se lave les mains de façon répétitive et rituelle; compte et recompte sans arrêt pour se rassurer; vérifie inlassablement certaines choses comme le fait que la lumière soit éteinte, que la porte soit bien verrouillée

Environ 2% de la population. Aussi fréquent chez hommes que chez femmes.

Se manifeste généralement au début de l’âge adulte.

Symptômes varient en fonction du niveau de stress.; plus de stress, plus de sx de TOC

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15
Q

bases biologiques des comportements anxieux
-réponses au stress?

A

Possible composante ou prédisposition génétique mais incertain.
Troubles anxieux surtout liés aux événements stressants de la vie.
Stimulus effrayant, ce qu’on nomme aussi un stresseur, provoque la peur qui est une réponse normale de l’organisme.

Cette réponse peut être exacerbée (e.g. le petit Albert) ou, au contraire, diminuée par l’expérience (e.g. l’acrobate Yann Arnaud).

Réponse au stress :
*une réaction d’évitement,
*une vigilance ou un éveil accru,
*une activation de la composante sympathique du système nerveux autonome (e.g. dilatation de la pupille),
*une sécrétion de cortisol à partir des glandes surrénales.

L’hypothalamus joue un rôle central en orchestrant les différentes composantes hormonales, viscéromotrice et somatomotrice de cette réponse de peur.

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16
Q

hypothalamus
-endroit?
-si destruction, effet?
-2 fonctions générales?

A

-sous le thalamus le long du 3e ventricule
-lié à l’hypophyse par la tige pituitaire
-1% masse du cerveau
-destruction même restreinte au niveau de l’hypothalamus peut provoquer une désorganisation drastique, parfois fatale, d’une ou plusieurs fonctions vitales de l’organisme. C’est que l’hypothalamus intervient pour intégrer les réponses motrices, viscérales et somatiques en fonction des besoins du cerveau.
-homéostasie:maintien des conditions internes constantes malgré des conditions externes variables. Régulation extrêmement précise du volume sanguin, de sa pression, de sa salinité, de son acidité, de son taux oxygénation, de sa glycémie (taux de glucose).

Aussi la thermorégulation. Les réactions biochimiques de plusieurs cellules du corps nécessitent une température de 37°C.

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17
Q

thermorégulation
effet de l’hypothalamus quand il fait froid?
quand il fait chaud?

A

Quand il fait froid : ordonne des frissons (pour générer de la chaleur dans les muscles), l’aspect de chair de poule de la peau (tentative futile de faire dresser sur la peau la fourrure) et la couleur bleue de la peau (le sang se retire de la périphérie glacée pour maintenir la chaleur intérieure du corps).

Quand il fait chaud : fait rougir le visage (sang ramené à la périphérie pour que la chaleur irradie à l’extérieur) et active la transpiration (pour rafraîchir la peau par l’évaporation).

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18
Q

3 parties de l’hypothalamus?

A

latérale, médiane et périventriculaire

La partie latérale et médiane forment un réseau extensif de connexions avec le tronc cérébral.

La partie périventriculaire reçoit majoritairement des afférences de ces deux autres régions.

La partie périventriculaire s’appelle ainsi parce qu’elle est disposée autour des parois du 3ième ventricule.

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19
Q

noyau suprachiasmatique

A

-au dessus du chiasme optique
-Les cellules de ce noyau sont directement innervées par les cellules de la rétine et jouent un rôle dans la synchronisation des rythmes circadiens jour-nuit. La lumière n’est pas détectée par les cônes ou les bâtonnets mais par des cellules ganglionnaires spéciales sensibles à la lumière (contenant de la mélanopsine).

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20
Q

groupe de neurones de la partie périventriculaire de l’hypothalamus fonction?

A

contrôle le système nerveux autonome et régule les effets de l’innervation sympathique et parasympathique des organes viscéraux

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21
Q

un groupe de neurones de l’hypothalamus, axones des neurones sécrétoires chemin?

A

descendent plus ou moins le long de la tige pituitaire vers l’hypophyse

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22
Q

Porte-voix de l’hypothalamus?

A

hypophyse/glande pituitaire

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23
Q

Lobe postérieur de l’hypophyse
-2 hormones libérées dans cette partie par l’hypothalamus

A

les plus grosses cellules sécrétoires de l’hypothalamus, les neurones sécrétoires magnocellulaires : axones s’étendent autour du chiasme optique -> descendent vers la tige pituitaire -> aboutissent dans le lobe postérieur de l’hypophyse.

-ces neurones libèrent des neurohormones ds les vaisseaux capillaires du lobe postérieur de l’hypophyse: ocytocine et vasopressine (peptides)

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24
Q

ocytocine

A

l’hormone de l’amour» parce qu’elle augmente la réceptivité sexuelle et facilite les relations sociales. Aussi libérée au moment de l’accouchement, provoque la contraction de l’utérus et facilite la délivrance de l’enfant. Stimule aussi la montée de lait venant des glandes mammaires.

E.g. La mère voit un bébé, entend le cri d’un bébé, ou perçoit une succion d’un mamelon -> thalamus -> cortex cérébral -> hypothalamus -> ocytocine.
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25
Q

vasopressine

A

appelée hormone antidiurétique ou par son acronyme anglais ADH

contrôle le volume du sang et sa concentration saline

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26
Q

stress hormones libérées? chemin

A

stress -> hypothalamus -> CRH (hormone corticolibérine) -> hypophyse -> ACTH (hormone adrénocorticotrope) -> glande surrénale -> cortisol

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27
Q

différence en lobe postérieur et antérieur de lhypophyse?

A

Contrairement au lobe postérieur de l’hypophyse, qui représente une partie du cerveau, le lobe antérieur de l’hypophyse constitue véritablement une glande. Les cellules de l’hypophyse antérieure sécrètent des hormones qui contrôlent la sécrétion d’autres glandes de l’organisme (c’est ce qui constitue le système endocrinien

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28
Q

glande principale du système endocrinien?

A

hypothalamus
-car contrôle l’hypophyse antérieure
*cellules de la région périventriculaire, les neurones neurosécrétoires parvocellulaires qui contrôlent

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29
Q

hormones hypophysaires agissent sur quoi? (antérieures)

A

les gonades (hormones lutéotrope—LH) et folliculostimulante—FSH), la
glande thyroïde (hormone thyréostimuline—TSH), les glandes mammaires (hormone prolactine).

Ils libèrent aussi l’hormone de croissance (GH) qui agit sur tous les organes.

Finalement, il libère l’hormone adrénocorticotrope—ACTH qui agit sur les glandes surrénales

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30
Q

mécanisme système porte hypothalamo-hypophysaire

A

les neurones neurosécrétoires parvocellulaires ne projettent pas dans le lobe antérieur mais ils atteignent leur cible par une sécrétion qui s’effectue dans la circulation sanguine via des hormones hypophysiotropes.

Les minuscules vaisseaux sanguins descendent le long de la tige pituitaire et se ramifient dans le lobe antérieur—système porte hypothalamo-hypophysaire.

Se fixent ensuite à des récepteurs spécifiques localisés à la surface des cellules de l’hypophyse. Déclenchent ou inhibent la sécrétion d’hormones dans la circulation générale.

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31
Q

2 parties des glandes surrénales

A

sorte de coquille, la corticosurrénale

le centre, la médullosurrénale (sécrète adrénaline)

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32
Q

rôle corticosurrénale

A

corticosurrénale sécrète une hormone stéroïdienne, le cortisol, qui a pour effet de mobiliser les réserves d’énergie dans le corps, de réduire l’action immunitaire et qui nous conditionne en général pour faire face à toute situations de stress.

33
Q

quels neurones déterminent s’il s’agit d’un stimulus stressant ou pas en fonction entre autre de la quantité de cortisol?

A

neurones sécrétoires parvocellulaires

34
Q

axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope

A

Neurones sécrétoires parvocellulaires :
-> libèrent la CRH dans le système porte hypothalamo-hypophysaire
-> 15 s plus tard stimule la sécrétion de l’hormone adrénocorticotrope (ACTH) qui passe dans la circulation sanguine et atteint la corticosurrénale où en quelques minutes elle stimule la libération de cortisol.

Le cortisol agit sur l’hypothalamus mais aussi sur beaucoup d’autres neurones en dehors de l’hypothalamus (il est lipophile donc traverse facilement la barrière hématoencéphalique).

Il existe des mécanismes de régulation du niveau de cortisol. Il y a des récepteurs spécifiques qui conduisent à la diminution de sécrétion de la corticotropin-releasing hormone (CRH) par l’hypothalamus et donc ultimement du cortisol.

Quand le CRH est surexprimée chez une souris par manipulation génétique, l’animal exprime une sensibilité accrue aux stimuli anxiogènes.

À l’inverse, lorsque les récepteurs aux CRH sont génétiquement supprimés, la souris présente alors une moindre propension aux comportements anxieux.

Plus globalement, on parle de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope.

35
Q

point de départ de la réaction au stress et aux troubles anxieux?

A

neurones à CRH de l’hypothalamus

36
Q

l’activité des neurones CRH est régulée par 2 structures?
*régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire

A

-amygdale et hippocampe

*ds tr anxieux, activation anormalement élevée de l’amygdale

37
Q

Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope par l’amygdale?

A

thalamus -> L’info senso -> basolatérale de l’amydgale -> noyau central de l’amygdale -> réponse au stress

Le noyau central de l’amygdale -> substance gris périaqueducale dans le tronc cérébral -> réponse comportementale d’évitement via le système moteur somatique
noyau central -> vers les systèmes modulateurs diffus -> vigilance accrue

L’expérience émotionelle dépendrait plutôt de projections vers le cortex cérébral (sans passer par le noyau central). = amygdale région basale -> cortex cérébral -> expérience émotionnelle

noyau central de l’amygdale projette INDIRECTEMENT des axones vers l’hypothalamus (réponses du système nerveux autonome et réponse de l’axe hypothalamihypophysaire corticotrope)…

38
Q

Endroit où le conditionnement à la peur modifierait les connexions neuronales?

A

noyau central de l’amygdale

39
Q

Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope par l’amygdale
suite
amygdale vers hypothalamus fait synapse où?

A

dans le noyau du lit de la strie terminale (bed nuclei of the stria terminalis)

-innerve les neurones CRH de l’hypothalamus directement
-active l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope.

40
Q

Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope par l’hippocampe

A

L’effet de l’hippocampe est davantage un effet inhibiteur sur la sécrétion de CRH.

L’hippocampe exprime de nombreux récepteurs au cortisol sécrété par la glande corticosurrénale.

Donc hippocampe fait partie d’une boucle de contrôle.

41
Q

exposition continue au cortisol effet sur l’hippocampe?

A

peut mener à une dégénérescence des neurones hippocampiques. Hippocampe joue moins son role et plus de cortisol libéré = cercle viscieux

42
Q

étude Bremner sur volume hippocampique chez victimes de maltraitance pendant enfance et ceux avec PTSD + victimes de maltraitance pendant enfance

A

une réduction du volume hippocampique droit visible au moyen de l’IRM chez les victimes de maltraitance pendant l’enfance
» chez les individus souffrant du syndrome de stress post-traumatique également victimes de maltraitance pendant l’enfance.

43
Q

origine des troubles anxieux? activation amygdale/hippocampe?

A

Troubles anxieux peuvent originer d’une suractivation de l’amygdale ou d’une sous-activation de l’hippocampe ou des deux.

Mais le cortex cérébral joue aussi un rôle; notamment le cortex préfrontal ventromédian qui inhibe l’amygdale. (autre boucle de contrôle de l’axe hypothalamo-hypophysaire)

44
Q

étude stress post-traumatique

A

(a) Sujets ayant un syndrome de stress post-traumatique vs. (b) sujets contrôle ayant aussi eu un traumatisme mais sans stress post-traumatique

CS+ était associé à un choc électrique léger et CS- (neutre) ne l’était pas.

Après la phase d’extinction, (b) ont des réponses galvaniques (SCR, composante sympathique du SNA) équivalentes pour CS+ et CS-.

Cependant, (a) continuent à répondre par la peur à CS+ (notez qu’ils ont une réponse “normale” pour CS- donc pas explicable par une SCR anormale).

Donc, par rapport à (b), (a) ont de la difficulté avec l’extinction d’un conditionnement de la peur

le cortex préfrontal ventromédian (tache bleue) de (a) était moins activée que celui de (b) pendant le test d’extinction; alors que c’était l’inverse pour l’amygdale (tache jaune).

PTSD:Suractivation amygdale et sous activation du cortex prefrontal ventromédian

45
Q

traitements des troubles anxieux?

A

-psychothérapie
-médicaments anxiolitiques

46
Q

Psychothérapie?

A

forte composante apprise dans les troubles anxieux donc souvent efficace, entre autre pour les phobies. -une désensibilisation systématique est utilisée

Extinction… Mais pas évident dans certains cas comme celui du stress post-traumatique.

Réalité virtuelle pour mieux contrôler l’environnement

neurofeedback pour activer certain circuits associés à la phobie sous le seuil de la conscience

47
Q

médicaments anxiolitiques
-deux classes?

A

1.benzodiazépines
2.inhibiteurs de la recapture de la sérotonine

48
Q

Benzodiazépines?

A

Valium (diazépam)

GABA est un des neurotransmetteurs inhibiteurs majeurs du système nerveux central, incluant l’amygdale et l’hypothalamus. Trop de GABA et c’est le coma; pas assez et c’est une crise d’épilepsie.

Les récepteurs GABAa sont des canaux chlore sensibles au GABA qui sont à l’origine des potentiels post-synaptiques inhibiteurs (PPSI) rapides.

les récepteurs GABAa présentent un certain nombre de sites où des substances sont susceptibles d’agir pour moduler l’efficacité de la conductance ionique du récepteur.

Les benzodiazépines se fixent à l’un de ces sites modulateurs et potentialisent l’effet du GABA.

L’éthanol potentialise aussi le GABA. Il est donc anxiolitique. Ce qui explique au moins en partie pourquoi abus d’alcool et troubles anxieux vont souvent ensemble.

49
Q

Réduction de la fixation des benzodiazépines dans le trouble panique

A

images TEP
-bcp moins de fixation de benzodiazépines radioactives = moins de récepteurs GABAa

50
Q

inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

A

-fluoxétine (Prozac)
-traiter troubles de l’humeur
-certains tr anxieux comme TOC
-système sérotoninergique des noyaux de Raphé
-Les effets cellulaires de la sérotonine sont relayés par des récepteurs couplés aux protéines G et l’action du neurotransmetteur dans la fente synaptique est stoppée par un mécanisme d’inactivation extrêmement efficace.

Ce mécanisme élimine sélectivement et rapidement le neurotransmetteur entre autre en le transportant dans les terminaisons nerveuses pré-synaptiques qui ont sécrétées la sérotonine

Les ISRS prolongent l’action de la sérotonine dans l’espace synaptique en réduisant cette recapture.

L’effet anxiolytique des ISRS n’est pas immédiat. Les effets thérapeutiques prennent des semaines à se faire sentir. Implique que pas directement anxiolytique. On pense qu’ils sont le résultat d’une adaptation du cerveau à ces nouveaux taux de sérotonine, notamment d’une neurogenèse hippocampique.

51
Q

tr de l’humeur le plus fréquent?
+description

A

dépression majeure 6%
-détresse psychologique et une perte d’intérêt pour toutes les activités.

Présent au moins 2 semaines, sans rapport immédiat avec un événement grave de la vie—e.g. un deuil.

Autres symptômes : perte d’appétit (ou au contraire comportement boulimique); insomnie (ou au contraire hypersomnie); fatigue générale; perte de confiance en soi et sentiment d’inutilité; faculté à se concentrer très fortement réduite; et pensées récurrentes de mort.

Épisodes durent habituellement moins de 2 ans.

maladie chronique 17%

Sans traitement, récidive est d’environ 50%; après 3 épisodes, récidive augmente à 90%.

Au moins 2 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.

Principale cause des suicides.

52
Q

troubles bipolaires

A

par des épisodes répétés de manie ou des épisodes alternés de manie et de dépression.

La manie (dérivé du mot français “maniaque” qui veut dire “dérangé” ou “délirant”) est un état d’excitation et d’irritabilité anormalement élevé.

Comportements avec les signes suivants :
surestimation de soi;
des besoins en sommeil fortement diminués;
une loquacité considérablement augmentée;
des idées qui fusent;
une expérience subjective exacerbée;
un défaut de concentration et une grande distraction;
une propension à se donner des objectifs au-dessus de ses moyens;
comportements très déshinibés;
et, parfois, des erreurs de jugements.

53
Q

2 types de troubles bipolaires

A

Type I : caractérisé par des épisodes de manies avec ou sans dépression majeure.
Touche 1% de la population—autant les hommes que les femmes.

Type II : caractérisé par des épisodes d’hypomanies, c’est-à-dire une forme de manie sans les erreurs de jugement, avec dépression majeure.
0.6% de la population

*30 fois plus dartistes en présentent un que la popu générale (souvent de type 2)

54
Q

cyclothymie

A

Si les périodes d’hypomanies alternent avec des épisodes dépressifs qui ne sont pas suffisant pour être qualifiés de dépression majeure

55
Q

bases biologiques des troubles de l’humeur
-hypothèse monoaminergique

A

-les systèmes modulateurs diffus monoaminergiques (sérotonine et noradrénaline) pourraient jouer un rôle dans la dépression (1960)

Il existerait une corrélation négative entre présence de dépression et l’activité de ces systèmes.

3 évidences:
1- La réserpine, un médicament introduit pour lutter contre l’hypertension artérielle, était en fait à l’origine d’états dépressifs chez environ 20% des patients traités.
la réserpine provoque une forte déplétion en catécholamines (dont la noradrénaline) et en sérotonine en interférant avec les mécanismes de remplissage de vésicules synaptiques en neurotransmetteurs.

2- des médicaments utilisés pour le traitement de la turberculose entraînaient au contraire une amélioration de l’humeur des patients. On sait aujourd’hui que ces drogues—e.g. la phénelzine—inhibent l’enzyme monoamine oxydase (MAO) qui dégrade les noradrénaline et la sérotonine dans la fente synaptique.

3- Finalement, l’imipramine, un médicament introduit comme antidépresseur et dont il s’est avéré que l’effet antidépresseur était d’inhiber la recapture synaptique de la sérotonine et de la noradrénaline.

56
Q

bases biologiques des troubles de l’humeur
-hypothèse monoaminergique
évidence contre

A

Cependant,

1- Il y a un délai de plusieurs semaines entre l’administration et l’action thérapeutique. Donc il ne s’agit pas d’effets directs.

[[[2- Qui plus est, les amphétamines qui inhibent la recapture de noradrénaline (et de la dopamine) n’ont aucun effet antidépresseur.]]]

Aujourd’hui on pense que l’administration chronique de ces médicaments a pour effet d’être à l’origine de processus adaptatifs de la communication intercellulaire à long terme qui seraient en fait responsible des effets antidépresseurs.

Parmi ces processus adaptatifs, il semble que des adaptations puissent intervenir au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope qui lui aussi a été impliqué dans la genèse de certaines formes de dépression.

57
Q

bases biologiques des tr de l’humeur
-L’hypothèse stress-diathèse des troubles de l’humeur

A

Il existe des évidences d’une forme familiale de dépression -> prédisposition génétique aux troubles de l’humeur
Prédisposition génétique = diathèse.

Autres facteurs de risque comme la maltraitance pendant l’enfance ou à des situations stressantes répétitives chez l’adulte. Or on a vu comment ceci influençait l’hippocampe plus tôt.

L’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope serait le site principal de convergence des influences génétiques et environnementales à l’origine des troubles de l’humeur.

Il existe d’ailleurs une comorbidité importante en troubles anxieux et dépression.

Chez le dépressif, Hyperactivité de cet axe dans la dépression.

les taux de cortisol sanguin et de CRH dans le liquide céphalorachidien sont plus élevés chez les patients souffrant de dépression.

Mais est-ce que à même de causer la dépression? Semble que oui : injections de CRH intracérébrale produisent des effets comportementaux caractéristiques de la dépression : insomnie, diminution de la prise alimentaire, désintérêt pour les activités sexuelles et une anxiété exacerbée.

La boucle inhibitrice de l’hippocampe fonctionnerait moins bien chez les personnes déprimées. À cause d’une réduction du nombre de récepteurs au cortisol.

58
Q

Comment est régulé le nombre de récepteurs au cortisol dans l’hippocampe?

A

Les gènes, les monoamines et l’expérience précoce au cours du développement. (les 3 facteurs pouvant changer le nb de récepteurs)

59
Q

rôle du cortex cingulaire antérieur

A

augmentation de l’activité dans le cortex cingulaire antérieur chez les patients déprimés.

Cette région est un “noeud” (hub, en anglais) dans un réseau incluant
le cortex préfrontal,
l’hippocampe,
l’amygdale,
l’hypothalamus
et certaines régions du tronc cérébral.

Le cortex cingulaire antérieur est activé par le rappel de souvenirs autobiographiques tristes et son activation diminue après un traitement aux antidépresseurs.

Considéré comme un lien entre l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope et l’état émotionnel.

60
Q

Traitements des tr de l’humeur (3)

A

-électrothérapie convulsive (ECT)
-psychothérapie
-médicaments antidépresseurs

61
Q

-électrothérapie convulsive (ECT)

A

une décharge électrique est appliquée entre deux électrodes placées sur le scalpe (au niveau des lobes temporaux).
-déclencher des convulsions mais le patients est placé sous anesthésie et reçoit des myorelaxants
-D’abord utilisée dans les années 1930 pour soigner la schizophrénie
-Mais s’est avérée efficace contre la dépression.

-les bienfaits sont ressenties rapidement, souvent après le premier traitement. Rôle important pour prévenir le suicide.

-mais produit des pertes de mémoire. Surtout amnésie rétrograde, généralement de moins de 6 mois avant le traitement; mais parfois aussi amnésie antérograde.

Pourrait être dû à son effet sur l’hippocampe.

62
Q

psychothérapie
-objectif principal?

A

peut fonctionner dans les formes légères et modérées.
L’objectif principal est d’aider le patient à surmonter l’opinion négative que le patient a de lui-même et de son avenir.

Mécanismes inconnus mais probable que l’effet bénéfique passe par la reprise de contrôle sur le plan cognitif de l’activité des circuits affectés dans la dépression.

63
Q

4 sortes de médicaments antidépresseurs

A

-les composés tricycliques comme l’imipramine qui bloquent la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine

-les inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine comme la venlafaxine

-les ISRS comme la fluoxétine (Prozac) qui inhibent sélectivement la recapture de la sérotonine, tr anxieux

-inhibiteurs de l’enzyme monoamine oxydase (MAO) comme la phénelzine qui réduisent la dégradation enzymatique de sérotonine et de noradrénaline dans le fente synaptique.

64
Q

effets des médicaments antidépresseurs

A

réduisent l’(hyper)activité de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope et du cortex cingulaire antérieur.

Les études chez les animaux = dû à l’augmentation du nombre de récepteurs au cortisol dans l’hippocampe.

L’administration chronique de ISRS aurait pour effet de stimuler la neurogenèse— la prolifération de nouveaux neurones—dans l’hippocampe

65
Q

Chez un certain nombre de patients l’ECT, les antidépresseurs et la psychothérapie sont inefficaces. D’autres traitements sont donc nécessaires.
2 autres méthodes?

A

chirurgie fonctionnelle et implantation dune électrode intracrânienne

stimulation magnétique transcrânienne répétitive

66
Q

chirurgie fonctionnelle et l’implantation d’une électrode intracrânienne

A

-Helen Mayberg
-2003
-stimulation du cortex cingulaire antérieur améliorait immédiatement lÉtat du patient (système désactivé avec des neurones inhibiteurs)
-effets bénéfiques pendant plusieurs années

dépressif = augmentation débit sanguin ds partie subcallosale du cortex cingulaire antérieur (TEP)

IRM de diffusion pr localiser la région idéale

IRM structurale pendant l’intervention pr vérifier la localisation

radiographie après l’intervention qui montre les électrodes ds chaque hémisphère

67
Q

Stimulation Magnétique Transcrânienne répétitive (rTMS en anglais).

A

moins invasive
-1 Hz pendant une 10 de minutes
-effets durent plusieurs heures, jours
-accepté par Santé Canada comme traitement de la dépression
-stimulation du cortex préfrontal dorsolatéral gauche

68
Q

Lithium et les tr bipolaires

A

la difficulté à solubiliser l’acide urique (pensait que c’était l’ingrédient actif) pour l’injecter.
À ajouter du lithium à l’acide urique pour en faire de l’urate de lithium parce ce sel est beaucoup plus soluble (et parce que le lithium était disponible dans sa pharmacie).

De façon inattendue, un effet tranquilisant sur ses cobayes, alors qu’il pensait obtenir l’effet opposé.

Comme d’autres sels de lithium avaient le même effet, a conclu que le lithium, et non l’acide urique, provoquait cet effet comportemental.

Le lithium est extrêmement efficace pour stabiliser les patients bipolaires mais nous ne savons pas pourquoi (même si nous connaissons plusieurs de ses effets physiologiques).

69
Q

comparaison schizophrénie avec tr anxieux et dépressifs

A

Les troubles anxieux et les troubles de l’humeur présentent des extrêmes de comportements normaux.

Ce n’est pas le cas pour la schizophrénie où les patients présentent des distorsions de leur pensées et de leur perceptions a un niveau tel qu’il est difficilement imaginable.

Trouble mental grave, chronique et très complexe.

70
Q

schizophrénie

A

Touche 1% de la population.

Forte composante génétique. Si un jumeau monozygote est schizophrène, l’autre a une probabilité de ~50% de l’être. Cette probabilité chute a 17% pour les jumeaux dizygotes.

Donc les gènes prédisposent seulement; hypothèse d’une diathèse encore une fois. Interaction entre gènes et environnement.

En fait, tous les gènes impliqués jouent un rôle dans la transmission synaptique, dans les processus liés à la neuroplasticité et à la maturation synaptique.

Causes environnementales possibles : infection virale chez le foetus ou au cours du développement post-natal précoce; problèmes de malnutrition de la mère; exposition à des facteurs stressants tout au long de la vie; la consommation de marijuana pendant l’adolescence.

La schizophrénie se traduit par une perte de contacte avec la réalité et une rupture par rapport à la norme au niveau du raisonnement, de la pensée, de la perception, de l’humeur et même des mouvements.

Comprend plusieurs formes différentes. Peut-être plusieurs maladies mentales différentes.(catégorie et non une maladie)

Les symptômes sont de deux types : positifs et négatifs.

71
Q

sx positifs schizophrénie

A

production de pensées délirantes; hallucinations; incohérence des propos; comportement général désorganisé.

Ont souvent des délires organisés autour de thèmes généraux : e.g. des extraterrestres tentent de les contrôler.

Ces pensées incohérentes sont souvent accompagnées d’hallucinations surtout auditives.

72
Q

sx négatifs schizophrénie

A

expression réduite voire inexistante de l’émotion; discours considérablement appauvri; difficultés à initier des comportements volontaires (catatonie); troubles de la mémoire.

Parfois des troubles du mouvements volontaires pouvant aller jusqu’à la catatonie, des postures bizarres, des grimaces.

73
Q

bases biologiques de la schizophrénie

A

associée a des changements complexes au niveau de la structure du cerveau.

coupe coronale du cerveau imagé en IRM de 2 jumeaux monozygotes, l’un avec une schizophrénie (en bas), l’autre sans (en haut).

la dilatation des ventricules latéraux, traduisant un rétrécissement du tissu environnant, chez le schizophrène.

les schizophrènes présentent des différences au niveau de la structure fine des aires corticales et de leurs connexions ->paraissent avoir des troubles de la myélinisation des axones du cortex cérébral.

l’organisation cérébrale où les neurones sont regroupés en amas—résultant d’un problème de migration des neurones au cours du développement.

74
Q

pertes schizophrénie
cortex?
parties précises (3)?
pertes annuelles (%)?

A

Ceci conduit à un défaut d’organisation des couches corticales et à un cortex cérébral globalement moins épais que chez les sujets témoin.

IRM anatomique. Plusieurs schizophrènes et contrôles entre 13 et 18 ans.

des pertes allant jusqu’à 5% annuellement sont observés dans le cortex pariétal, le cortex moteur et le cortex temporal antérieur.

l’étude des synapses et des neurotransmetteurs ont mis en évidence quelques anomalies en rapport avec la schizophrénie.

C’est dans ce contexte qu’ont été avancé les hypothèses dopaminergique et glutamatergique de la schizophrénie

75
Q

Hypothèse dopaminergique de la schizophrénie

A

Elle est présente notamment dans le système dopaminergique mésocortcolimbique qui prend son origine dans l’aire tegmentale ventrale (l’autre le système dopaminergique nigrostriatal est plutôt impliqué dans le movement; origine ds substance noire).

Un lien a été établi entre schizophrénie et ce système sur la base de deux observations :

1- les effets des amphétamines (e.g. Adderall) qui sont des agonistes des catécholamines (noradrénaline et dopamine) : elles bloquent la recapture de DA et de la NA et stimuleraient probablement la libération de DA.
Effets diffèrent habituellement des symptômes de la schizophrénie.
Cependant, les consommateurs d’amphétamines qui deviennent dépendant (~5%) du produit à cause de ses propriétés addictives et prennent de plus en plus de risque. Parfois en prennent tellement qu’il y a “overdose” qui se traduit par un épisode psychotique avec expression de symptômes positifs qui sont extrêmement similaires à ceux de la schizophrénie.

2- Dans les années 1950, antihistaminique—la chlorpromazine—était efficace pour réduire les symptômes positifs de la schizophrénie.

Il s’est avéré que cette drogue et d’autres types d’antipsychotiques = neuroleptiques ont la propriété de bloquer efficacement le sous-type D2 des récepteurs dopaminergiques.

corrélation entre les doses efficaces pour traiter la schizophrénie (i.e. seuils—plus ce seuil est bas, le plus efficace est le neuroleptique) des différents neuroleptiques et leur affinité pour les récepteurs D2.

neuroleptiques sont efficaces pour traiter les psychoses induites par les amphétamines (et la cocaïne).

plus qu’une simple hyperactivité du système dopaminergique.

Par exemple, les antipsychotiques de nouvelle génération n’ont que peu d’affinité pour les récepteurs D2. On les appelle neuroleptiques atypiques.

76
Q

Hypothèse glutamatergique de la schizophrénie

A

l’observation des effets comportementaux de la phéncyclidine (PCP) et de la kétamine—une “drogue du viol”.

Ces agents ont été introduits en médecine comme anasthésiques dans les années 1950. Rapidement cessé d’être parce qu’un certain nombre de patients présentaient des effets secondaires après l’anesthésie incluant des épisodes de paranoïa et d’hallucinations.

En fait, l’intoxications à ces deux drogues comportent des symptômes similaires à ceux de la schizophrénie, tant positifs que négatifs.

Or ces drogues affectent les synapses glutamatergiques.

Ceci a mené à l’hypothèse glutamatergique de la schizophrénie.

Le glutamate est l’un des neurotransmetteurs majeurs de la signalisation excitatrice rapide du système nerveux agissant notamment sur les récepteurs NMDA—des canaux sodiques et calciques dépendant du glutamate.

Le PCP et la kétamine bloquent les canaux des récepteurs NMDA! Mécanisme inhabituel. Habituellement, ce sont les sites de fixation du neurotransmetteur qui sont bloqués.

77
Q

Pour étudier la biologie de la schizophrénie, les biologistes utilisent aujourd’hui principalement deux modèles animaux de la maladie. ?

A

1- De faibles doses de PCP administrées chroniquement à des rats induisent des changements comportementaux qui se rapprochent de certains signes cliniques de patients schizophrènes.

2- Un autre modèle animal est fondé sur une forte réduction d’expression des récepteurs NMDA chez des souris transgéniques.

78
Q

traitements schizophrénie

A

fondé sur l’administration de neuroleptiques et sur une intervention psychosociale.

Les neuroleptiques conventionnels comme la chlorpromazine ou l’halopéridol agissent via les récepteurs D2. Efficaces pour réduire les symptômes positifs

des effets secondaires importants en rapport avec l’action de la dopamine issue des neurones de la pars compacta de la substance noire (système nigrostriatal). Des effets semblables à ceux du Parkinson =rigidité, difficulté à initier des mouvements et un tremblement.

À long terme, il peut aussi y avoir des mouvements anormaux au niveau de la bouche = dyskinésies tardives

Ces effets secondaires = atténués par les neuroleptiques atypiques comme la clozapine ou la rispéridone et ont un effet sur les symptômes négatifs aussi.