Cours 3 Flashcards
Comment est-ce que se construisent nos perceptions?
C’est à travers l’activité des neurones constituant notre système nerveux que se constituent nos perceptions.
Qu’est-ce que la perception?
C’est notre représentation de l’environnement.
Comment se caractérise l’activité neurale, compte tenu du traitement de l’information qui s’effectue par le système nerveux? Comment est-ce que cela s’effectue?
Elle doit avoir une correspondance avec les propriétés de l’environnement qu’elle représente. À travers les étapes de traitement, l’information sensorielle est analysée et transformée afin de fournir une forme de représentation qui soit utile pour l’organisme.
Qu’est-ce qu’une transformation en représentation utile permet?
D’avoir un comportement adapté
Où est-ce que la communication entre les neurones s’effectue?
Au niveau des synapses.
Quelles sont les propriétés des synapses qui contribuent au traitement de l’information?
La convergence et l’inhibition.
Qu’est-ce que la convergence?
C’est lorsque plusieurs fibres de différents neurones présynaptiques finissent/se rendent sur un neurone post synaptique commun.
Qu’est-ce que l’inhition?
La conduction de l’influx nerveux à travers un synapse peut soit stimuler ou ralentir l’activité de la région post synaptique. Si l’effet est inhibiteur, il n’y a pas de potentiel d’action qui est généré dans la région post synaptique.
Par quel type de synapse l’inhibition se produit?
Par les synapses inhibitrices.
Quelle est la fonction de l’inhibition?
C’est l’accentuation des contraste, facilitant ainsi la détection.
Quel est le rôle de la convergence et de l’inhibition?
Nous allons voir comment ils permettent à un circuit neuronal d’extraire une information significative quant aux propriétés de stimulus qui active les récepteurs.
Qu’est-ce qu’un circuit neuronal?
C’est un ensemble de neurones qui sont interconnectés par des synapses.
Quels sont les types de circuit?
Linéaire, avec convergence et excitation seulement et le circuit avec convergence, excitation et inhibition. REVOIR IMAGES
Comment pourrions-nous décrire le niveau de convergence dans la rétine?
On constate un degré important de convergence dans l’organisation rétinienne. Notamment, chaque oeil compte environ 126 M de photorécepteurs mais 1,25M de fibres dans son nerf optique. L’organisation anatomique de la rétine témoigne donc de cette forte convergence.
Quelles sont les 5 couches cellulaires de la rétine?
Les photorécepteurs, les cellules horizontales, les cellules bipolaires, les cellules amacrines et les cellules ganglionnaires.
Quels sont les types de cellules bipolaires?
Diffuses et midget.
Quel niveau de convergence est plus élevé entre celui des photorécepteurs/cellules ganglionnaires vs bâtonnets/cônes.
Celui des photorécepteurs et cellules ganglionnaires.
Illustrez le niveau de convergence des bâtonnets.
On retrouve 120 photorécepteurs qui se rendent sur une cellule ganglionnaire via les cellules bipolaires diffuses.
Illustrez le niveau de convergence des cônes.
On retrouve 6 photorécepteurs qui se rendent sur une cellule ganglionnaire via les cellules bipolaires diffuses.
Illustrez le niveau de convergence de la fovéa.
La correspondance peut aller jusqu’à 1–>1 via les cellules bipolaires midget.
Qu’est-ce que la différence entre le niveau de convergence des cônes et des bâtonnets permet d’expliquer?
Les différences fonctionnelles entre ces différentes classes de photorécepteurs.
Quelles sont les différences fonctionnelles des cônes et des bâtonnets expliquées par la différence de convergence?
- Meilleure sensibilité des bâtonnets à l’énergie lumineuse (après l’adaptation à l’obscurité).
- Meilleure acuité visuelle (perception des détails) pour les cônes que les bâtonnets.
Comment est-ce que le niveau de convergence permet d’expliquer la sensibilité à la lumière plus haute pour les bâtonnets que pour les cônes?
La sommation spatiale. Fait en sorte que la cellule ganglionnaire activée par les bâtonnets recoit plus de synapses excitatrices que celle activées par les cônes.
Qu’est-ce que la sommation spatiale?
C’est une addition de l’activité des neurones ayant des champs récepteurs spatialement distincts. Ce processus est produit par des circuits neuronaux convergents.
Comment mesurons nous l’acuité visuelle?
Une manière d’établir l’acuité est de mesurer la distance minimale nécessaire entre deux points pour que nous puissions les discriminer.
Qu’est-ce qui influence la variation de l’acuité visuelle?
Notre acuité visuelle varie en fonction de la région rétinienne stimulée.
Quelle est la région rétinienne offrant l’acuité maximale? Explique.
La fovéa, ce qui signifie que plus on s’éloigne de la fovéa, plus l’acuité visuelle est réduite.
Comment est-ce que la densité explique la variation de l’Acuité?
Cette variation de l’acuité selon la position dans le champs visuel dépend en partie de la variation de la densité des photorécepteurs en fonction de la localisation rétinienne.
Chez quel animal pouvons-nous étudier l’inhibition? Pourquoi?
Chez la limule. Parce la structure particulière de leur oeil permet la stimulation de photorécepteurs individuels.
Qu’est-ce qu’une inhibition latérale?
L’inhibition est transmise par des connections latérales (chez le limule, au niveau du plexus latéral).
Chez l’humain, comment pouvons-nous mettre en lumière l’inhibition latérale?
Elle produit à travers les cellules horizontales et amacrines de la rétine.
Quel est le rôle de l’inhibition latérale dans la perception des contrastes?
On peut voir le rôle de l’inhibition latérale dans la détection de contraste avec l’illusion produite par la grille de Hermann. La perception des cercles aux intersections tient au fait qu’une plus forte inhibition latérale est reçue par ces régions que pour les « corridors ».