cours 3 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : l’évaluation de la personne est au coeur des initiatives les plus efficaces

A

Vrai

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2
Q

Une bonne évaluation doit permettre de documenter quels aspects / facteurs ?

A
  • Les facteurs les plus liés à la récidive
  • Les facteurs de risque statiques et dynamiques
  • Les besoins non-criminogènes
  • Les forces de la personne / ses facteurs de protection
  • Les aspects liés à la réceptivité spécifique
  • Les éléments contextuels et environnementaux
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3
Q

Quelles sont les trois familles de méthodes ?

A
  • Jugement professionnel non structuré
  • Guide de jugement professionnel structuré
  • Évaluation actuarielle
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4
Q

Quels sont les avantages et les limites du guide de jugement professionnel structuré ?

A
  • Demande de très bonnes conditions
  • Demande une formation clinique particulière
  • Requiert une formation spécialisée
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Q

Quels sont les avantages et les limites de l’approche actuarielle ?

A
  • Offre une méthode explicite de combinaisons de facteurs de risque
  • Permet la critique de l’évaluation
  • Augmente l’accord inter juge
  • Plus facile à assimiler
  • Permet de préciser ce dont on parle
  • Permet une estimation de probabilités explicites au score
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6
Q

Quelles sont les 4 générations de stratégies d’évaluation ?

A
  • Jugement professionnel non structuré (1ere)
  • Évaluation actuarielle facteurs statiques (2e)
  • Évaluation actuarielle facteurs statiques et dynamiques (3e)
  • RBR (4e)
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7
Q

Vrai ou faux : le jugement professionnel non structuré est basé sur la recherche scientifique

A

Faux

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8
Q

En quoi consiste le jugement professionnel non structuré ?

A
  • Le jugement est subjectif et intuitif, basé sur le feeling du professionnel
  • On se base sur la perception du professionnel
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9
Q

Pourquoi on migre vers des stratégies plus structurées ?

A
  • Les professionnels arrivent difficilement à prévenir ce qui va advenir d’une personne
  • Les approches structurées avec outils sont plus précises
  • Il est difficile de faire une synthèse lorsque ce n’est pas structuré
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10
Q

Vrai ou faux : la prédiction doit être comprise dans toute prise de décisions

A

Vrai

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11
Q

Sur quoi est basée l’évaluation actuarielle de 2e génération ?

A

Sur des facteurs statiques et historiques

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12
Q

Quels facteurs ont été étudiés par Burgess ?

A
  • Nature du délit
  • Nationalité du père du délinquant
  • La taille de la communauté
  • Type de voisinage
  • Diagnostics psychiatriques
    Etc
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13
Q

Les outils ISR, VRAG et Statique-99 font partis de quelle génération d’évaluation ?

A

2e génération

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14
Q

Quels sont les avantages d’une évaluation basée sur les facteurs statiques ?

A
  • Rapide
  • Fiable
  • Ne nécessite pas de compétences professionnelles spécifiques
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15
Q

Quelles sont les limites d’une évaluation basée sur les facteurs statiques ?

A
  • Ne nous renseigne pas sur les besoins criminogènes
  • Ne nous renseigne pas sur l’évolution du cas avec le temps
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16
Q

Que sont des facteurs dynamiques stables ?

A
  • Personnalité, attitude …
17
Q

Que sont des facteurs dynamiques aigus ?

A
  • Perte d’emploi, toxicomanie …
18
Q

Vrai ou faux : les facteurs dynamiques permettent d’évaluer l’évolution de changement dans le temps

A

Vrai

19
Q

Pour quelle raison y a-t-il une 4e génération d’évaluation ?

A

Pour orienter l’intervention

20
Q

En quoi consiste l’évaluation intégrée du risque et des besoins (RBR 4e génération) ?

A
  • Permet l’évaluation du risque et des besoins criminogènes
  • Prend en compte les autres problèmes du contrevenant
  • Prend en compte les facteurs de réceptivité spécifique
  • Permet la dérogation clinique
  • Permet une meilleure intervention intégrée basée sur les 8 grands besoins criminogènes
21
Q

Vrai ou faux : les méthodes de dernière génération sont plus efficaces pour discriminer les personnes à haut risque des personnes à faible risque

A

Vrai

22
Q

Qu’est-ce que l’évaluation du risque et des besoins ?

A

C’est l’évaluation du risque d’un comportement violent / sexuel futur chez les délinquants avec des antécédents de délinquance / maladie mentale / violence

23
Q

Quels sont les objectifs de l’évaluation du risque et des besoins ?

A
  • Prévenir les délits
  • Offrir des pistes d’intervention
  • Structurer les discussions et favoriser la cohérence du processus décisionnel
  • Stimuler la communication
  • Protéger les droits des personnes
24
Q

Quelle est la limite de l’évaluation du risque et des besoins ?

A

Aucune certitude n’est possible

25
Q

À quoi s’intéresse la fiabilité ?

A

Au caractère reproductible de la mesure des individus

26
Q

À quels moments se pose la fiabilité ?

A

Lorsqu’on …
- administre le même instrument à différentes occasions
- administre un ensemble différent d’items jugés équivalents
- administre le test sous différentes conditions

27
Q

Qu’est-ce que la fiabilité (fidélité) ?

A

C’est la précision et la constance des résultats fournis par un instrument de mesure

28
Q

Quels sont les quatre moyens pour estimer la fidélité ?

A
  • Stabilité temporelle (constance des réponses lors de prises répétées dans les mêmes conditions, mais avec d’autres personnes)
  • Cohérence interne (homogénéité des énoncés, lien de chaque énoncé avec l’échelle)
  • Équivalence (degré de corrélation entre deux formes parallèles / deux versions d’instruments)
  • Accord inter juges (degré de concordance avec les réponses des évaluateurs)
29
Q

Qu’est-ce que la validité ?

A

La capacité d’un instrument à mesurer ce qu’il prétend mesurer

30
Q

Quelles sont les familles de validité ?

A
  • de contenu (représentativité de l’échantillon)
  • de construit (degré de concordance entre le concept abstrait et la définition opérationnelle du concept)
    -de critère (degré de concordance entre la mesure générée par l’instrument et un critère externe)
31
Q

Quels sont les deux types de validité de critère ?

A
  • Concourante (les mesures sont administrées au même moment)
  • Prédictive (le test est administré avant la mesure du critère)
32
Q

Quelles sont les deux techniques statistiques pour estimer la validité prédictive ?

A
  • Corrélation
  • L’aire sous la courbe ROC
33
Q

Quelle est la technique statistique la plus courante pour estimer la validité prédictive ?

A

La courbe ROC

34
Q

Quelles sont les quatre possibilités suite aux prédictions de la récidive ?

A
  • La personne est récidiviste et clinicien a prédit risque élevé
  • La personne récidiviste et clinicien a prédit non récidiviste
  • La personne n’est pas récidiviste et clinicien a prédit risque élevé
  • La personne n’est pas récidiviste et clinicien a prédit risque faible
35
Q

Vrai ou faux : un bon instrument produit plus de vrais que de faux

A

Vrai

36
Q

Que représente la sensibilité ?

A

Capacité du test à détecter les récidivistes

37
Q

Que représente la spécificité ?

A

Capacité du test à détecter les non-récidivistes

38
Q

Que veut dire un seuil bas ? Et un seul élevé ?

A

Seuil bas = plus de détections réussies, plus de fausses alarmes
Seuil élevé = moins de fausses alarmes, moins de détections réussies

39
Q

Pourquoi est utilisée la courbe ROC ?

A

Pour étudier la performance générale d’un test