cours 2 Flashcards
Combien nomme-t-on de principes de l’intervention efficace ?
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Dans le modèle RBR, que signifie les lettres ?
Risque (intervenir auprès de QUI), besoins (évaluer et intervenir auprès de QUOI), réceptivité (intervenir COMMENT)
Vrai ou faux : il faut adapter l’intensité de l’intervention selon le niveau de risque et de besoins des personnes.
Vrai.
À qui doit-on allouer en priorité les ressources de surveillance, d’intervention et de programmes ?
Aux personnes ayant un niveau de risque élevé.
Quel est la base du principe du risque ?
Il faut disposer d’une évaluation valide du risque de récidive pour adapter l’intensité de la prise en charge selon le niveau de risque des personnes.
Quel est le principe fondamental du principe du risque ?
Disposer d’outils valides d’évaluation du risque de récidive, car cela joue un rôle dans les modalités de prise en charge
Vrai ou faux : on ne peut pas intervenir sur des besoins non-criminogènes.
Faux. Lorsque nécessaire ou pertinent, cela peut favoriser le travail sur les besoins criminogènes. Il faut seulement s’assurer de prioriser les bons besoins.
Dans le principe des besoins, sur quoi doit-on intervenir en priorité ?
Sur les aspects les plus liés à la récidive selon la littérature scientifique.
Qu’est-ce qu’une méta-analyse et que permet-elle ?
- Recension de plusieurs études indépendantes menées sur un problème
- Fonde ses analyses sur les résultats fournies par les études
- Permet de tirer des conclusions à partir d’échantillons pouvant aller jusqu’à des milliers de participants
Vrai ou faux : le modèle RBR est considéré comme le plus efficace
Vrai.
- Utilisé depuis 30 ans
- Littérature exhaustive
- Stratégies analytiques rigoureuses et valides
Quels sont les facteurs les plus liés à la récidive ?
- attitudes antisociales
- faible contrôle de soi
- pairs antisociaux
- famille et couple
- éducation et emploi
- abus de substances
Donne des exemples de besoins non-criminogènes
- Crainte d’une peine
- Détresse personnelle
- Activité physique
- Désir de se conformer
Quels sont les deux besoins criminogènes le plus liés à la récidive en délinquance sexuelle ?
- Présence d’un intérêt sexuel déviant
- Préoccupations sexuelles envahissantes
En quoi consiste le principe de réceptivité générale ?
Utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et propres à l’apprentissage social
En quoi consiste le principe de réceptivité spécifique ?
Adapter les stratégies et modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles / démographiques de la personne.
Quels sont les modes de pensées courant chez les personnes délinquantes selon le modèle de réceptivité générale ?
- Distorsions cognitives
- Externalisent le blâme
- Schémas de dominance
- Position de victime
- Biais d’attribution hostile
Selon les interventions cognitivo-comportementales, que représente le passage à l’acte ?
Un comportement acquis résultant d’une interaction dysfonctionnelle entre comportements, pensées et émotions
Quel est l’objectif des interventions cognitivo-comportementales ?
Accompagner les personnes dans la modification de leurs réponses comportementales lorsqu’elles sont inadaptées.
Quelles sont les techniques possibles pour assurer l’objectif des interventions cognitivo-comportementales ?
- Analyse fonctionnelle
- Restructuration cognitive
- Jeux de rôle
- Analyse des coûts et bénéfices
- Auto-observation
- Psychoéducation
À quoi faut-il s’attarder pour qu’une intervention soit bonne ?
- Au niveau de psychopathie
- Motivation au changement
- Genre
- Culture
- Personnalité
- Troubles mentaux
- Capacité d’évoluer en groupe
- Styles d’apprentissage
Pourquoi, selon Andrews et coll., est-il important de prendre en compte les besoins non-criminogènes ?
- Élaboration d’une alliance
- Susceptibles d’être des facteurs de réceptivité spécifique
Vrai ou faux : plus on respecte de principes RBR, plus les interventions sont efficaces pour réduire la récidive
Vrai, et ce, peu importe le type de délinquance.
Vrai ou faux : les programmes en milieu fermé sont plus efficaces que ceux en communauté
Faux. Les programmes en communauté sont plus efficaces.
Quelles sont les deux techniques spécifiques dans le modèle de réceptivité spécifique ?
- L’entretien de type motivationnel
- Le modèle du changement