cours 2 Flashcards

1
Q

Combien nomme-t-on de principes de l’intervention efficace ?

A

18

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2
Q

Dans le modèle RBR, que signifie les lettres ?

A

Risque (intervenir auprès de QUI), besoins (évaluer et intervenir auprès de QUOI), réceptivité (intervenir COMMENT)

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3
Q

Vrai ou faux : il faut adapter l’intensité de l’intervention selon le niveau de risque et de besoins des personnes.

A

Vrai.

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4
Q

À qui doit-on allouer en priorité les ressources de surveillance, d’intervention et de programmes ?

A

Aux personnes ayant un niveau de risque élevé.

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5
Q

Quel est la base du principe du risque ?

A

Il faut disposer d’une évaluation valide du risque de récidive pour adapter l’intensité de la prise en charge selon le niveau de risque des personnes.

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6
Q

Quel est le principe fondamental du principe du risque ?

A

Disposer d’outils valides d’évaluation du risque de récidive, car cela joue un rôle dans les modalités de prise en charge

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7
Q

Vrai ou faux : on ne peut pas intervenir sur des besoins non-criminogènes.

A

Faux. Lorsque nécessaire ou pertinent, cela peut favoriser le travail sur les besoins criminogènes. Il faut seulement s’assurer de prioriser les bons besoins.

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8
Q

Dans le principe des besoins, sur quoi doit-on intervenir en priorité ?

A

Sur les aspects les plus liés à la récidive selon la littérature scientifique.

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9
Q

Qu’est-ce qu’une méta-analyse et que permet-elle ?

A
  • Recension de plusieurs études indépendantes menées sur un problème
  • Fonde ses analyses sur les résultats fournies par les études
  • Permet de tirer des conclusions à partir d’échantillons pouvant aller jusqu’à des milliers de participants
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10
Q

Vrai ou faux : le modèle RBR est considéré comme le plus efficace

A

Vrai.
- Utilisé depuis 30 ans
- Littérature exhaustive
- Stratégies analytiques rigoureuses et valides

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11
Q

Quels sont les facteurs les plus liés à la récidive ?

A
  • attitudes antisociales
  • faible contrôle de soi
  • pairs antisociaux
  • famille et couple
  • éducation et emploi
  • abus de substances
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12
Q

Donne des exemples de besoins non-criminogènes

A
  • Crainte d’une peine
  • Détresse personnelle
  • Activité physique
  • Désir de se conformer
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13
Q

Quels sont les deux besoins criminogènes le plus liés à la récidive en délinquance sexuelle ?

A
  • Présence d’un intérêt sexuel déviant
  • Préoccupations sexuelles envahissantes
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14
Q

En quoi consiste le principe de réceptivité générale ?

A

Utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et propres à l’apprentissage social

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15
Q

En quoi consiste le principe de réceptivité spécifique ?

A

Adapter les stratégies et modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles / démographiques de la personne.

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16
Q

Quels sont les modes de pensées courant chez les personnes délinquantes selon le modèle de réceptivité générale ?

A
  • Distorsions cognitives
  • Externalisent le blâme
  • Schémas de dominance
  • Position de victime
  • Biais d’attribution hostile
17
Q

Selon les interventions cognitivo-comportementales, que représente le passage à l’acte ?

A

Un comportement acquis résultant d’une interaction dysfonctionnelle entre comportements, pensées et émotions

18
Q

Quel est l’objectif des interventions cognitivo-comportementales ?

A

Accompagner les personnes dans la modification de leurs réponses comportementales lorsqu’elles sont inadaptées.

19
Q

Quelles sont les techniques possibles pour assurer l’objectif des interventions cognitivo-comportementales ?

A
  • Analyse fonctionnelle
  • Restructuration cognitive
  • Jeux de rôle
  • Analyse des coûts et bénéfices
  • Auto-observation
  • Psychoéducation
20
Q

À quoi faut-il s’attarder pour qu’une intervention soit bonne ?

A
  • Au niveau de psychopathie
  • Motivation au changement
  • Genre
  • Culture
  • Personnalité
  • Troubles mentaux
  • Capacité d’évoluer en groupe
  • Styles d’apprentissage
21
Q

Pourquoi, selon Andrews et coll., est-il important de prendre en compte les besoins non-criminogènes ?

A
  • Élaboration d’une alliance
  • Susceptibles d’être des facteurs de réceptivité spécifique
22
Q

Vrai ou faux : plus on respecte de principes RBR, plus les interventions sont efficaces pour réduire la récidive

A

Vrai, et ce, peu importe le type de délinquance.

23
Q

Vrai ou faux : les programmes en milieu fermé sont plus efficaces que ceux en communauté

A

Faux. Les programmes en communauté sont plus efficaces.

24
Q

Quelles sont les deux techniques spécifiques dans le modèle de réceptivité spécifique ?

A
  • L’entretien de type motivationnel
  • Le modèle du changement
25
Q

Que permet le modèle RBR ?

A
  • Évaluer les principaux besoins en matière d’intervention pour allouer de manière optimale les ressources professionnelles
  • Identifier les personnes qui ont des risques et besoins plus élevés et ceux qui ont des risques et besoins plus faibles (pour leur allouer une libération)
  • Uniformiser les pratiques d’évaluation
26
Q

Que signifie une évaluation fiable ?

A

Que deux évaluateurs arrivent à la même conclusion sur le risque et les besoins

27
Q

Que signifie une évaluation valide ?

A

Que l’évaluation permet de prédire la récidive et de bien orienter l’intervention

28
Q

Que sont des heuristiques de jugement ? Quand sont-ils utilisés ?

A

Des opérations mentales automatiques, intuitives et rapides qui peuvent être statiques ou non statiques.

Ils sont utilisés par les individus afin de simplifier leurs opérations mentales pour répondre aux exigences de l’environnement

29
Q

Vrai ou faux : on observe dans la prédiction clinique une prévalence de faux positifs

A

Vrai.

30
Q

Que représentent les faux positifs ?

A

C’est lorsque l’on identifie faussement des personnes comme étant à haut risque de récidive

31
Q

Comment expliquer la prévalence de faux positifs ?

A

Les professionnels, dans leur mécanisme de prédiction, usent de divers biais cognitifs (heuristiques de jugement).
Ils ignorent les taux de base faibles de récidive et voient chez leurs clients un risque élevé de violence.

32
Q

Que représentent les théories illusoires ? Donne un exemple

A
  • Théories personnelles à propos des personnes / comportements délinquants, basés sur ce que l’on voit
  • Association de deux éléments sans que la corrélation soit réelle

Ex : troubles mentaux = violence

33
Q

Que représente l’ancrage ?

A

C’est lorsque le point de vue initial du professionnel teinte son interprétation des informations obtenues plus tard.
C’est lorsque le professionnel se fait une idée trop tôt

34
Q

Vrai ou faux : les préjugés peuvent influencer l’attribution d’un poids aux critères de prédiction

A

Vrai.

35
Q

Que visent les approches idiographiques ?

A

À connaitre en profondeur la personne

36
Q

Que visent les approches nomothétiques ?

A

À connaitre un nombre restreint d’éléments communs

37
Q

Vrai ou faux : les approches idiographiques ont des performances supérieures aux approches nomothétiques ?

A

Faux. Les approches idiographiques ont des performances inférieures.

38
Q

Pour bien prédire un comportement, sur quoi est-il préférable de se fier ?

A

Sur un petit nombre de critères fiables