Cours 3 Flashcards

1
Q

expliquer l’épigénétique en santé mentale

A
  • Épigénétique : étude de l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes
  • On parle plus d’épigénétique que de génétique traditionnelle dans les troubles mentaux graves (TMG)
  • On cherche les gènes (ou combinaisons/séquences de gènes) qui seraient responsables de l’expression de certains sx des TMG
  • Des gènes qui pourraient être présents chez certains sans s’exprimer

il n’y a pas qu’un seul gène responsable, c’est une combinaison

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2
Q

Comment savons-nous que la génétique est pertinente dans la compréhension de l’étiologie des TMG?

A
  • Le facteur le plus reconnu en terme de risque de développer un TMG est l’histoire familiale – quoique certaines études mentionnent la présence d’une histoire familiale dans seulement 30% des cas.
  • Multiples études familiales, de jumeaux, et d’adoption.
  • Études récentes suggèrent que les gènes augmentent la vulnérabilité à développer un TMG.
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3
Q

définir l’eugénisme

A

Eugénisme: technique pour discriminer ceux qui ont des TMG pour diminuer leur décendance qui a eu lieu à l’époque. USA 20e siècle.

Vidéo: elle se fait faire signer un formulaire qui accorde le fait qu’elle se faire stériliser. Elle se fait enlever son bébé par la suite.

Ils étaient en accord que les bébés devaient être en bonne santé et issus de personne qui étaient en bonne santé mentale et physique.

C’et une science qui vient d’Europe. La sélection naturelle est biaisé: le renouvellement de la pop est majoritairement issus de la classe inférieur que la classe supp. Donc on crée l’eugénisme: la classe des bonnes naissances. C’était positif dans le temps, on veut augmenter le pouvoir: médecins, dentistes etc.

C’est l’hygiène raciale: on met des bâtons dans les roues des pauvres (faibles) pour qu’ils ne se reproduisent pas. Ils les considèrent trop stupides pour participer à la société.

C’est aux usa que les 1eres lois de stérilisation. C’est rendu un laboratoire qui fait de la recherche en génétique et molécules. Le but initial était de faire des recherches sur les traits familiaux.

Ils cherchaient des familles qui étaient «dysfonctionnelles» soit alcoolisme, TSM, faibles d’esprit, prostitution etc. et ils faisaient des entrevues et posaient des questions sur l’histoire familiale.

Ils stérilisent les familles qu’ils considéraient comme «inaptes» à la société donc ceux qui coutent à la société et inapes à participer à l’,économie. Ça commence en 1905

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4
Q

expliquer le but des études sur les jumeaux

A
  • But : comparer le pourcentage de concordance de TMG entre les jumeaux MZ et DZ.
  • Si la transmission du trouble est entièrement génétique, le pourcentage de concordance serait de 100% pour MZ et 50% pour DZ.
  • Quand on voit une grande concordance, c’est qu’on peut considérer que la génétique a une part dans le trouble. Surtout en voyant les pourcentages avec les jumeaux MZ
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5
Q

expliquer études d’adoption (2 principaux types)

A

1-les études d’adoptés
Le but est de comparer le pourcentage d’un TMG auprès des ENFANTS adoptés dont on sait qu’au moins un parent biologique avait un TMG, et ceux dont les parents biologiques n’avaient pas de TMG.

On regarde qui a développer un TMG, pcq meme si les jumeaux vivent dans le meme environnement, ils ne vivent pas cet environnement de la même manière.

les études de familles d’adoptés (2)
Le but est de regarder de manière prospective les PARENTS biologiques et adoptifs des adoptés ayant développé un TMG.

On veut départager l’environnement et la génétique. Ce ne sont pas tous des enfants avec des tmg et on regarde selon les parents

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6
Q

définir héritabilité et environnementalité

A

Héritabilité - la fraction de la variabilité d’un trait (d’une population) qui est causée par des différences génétiques.

Environnementalité - la fraction de la variabilité d’un trait (d’une population) qui est causée par des différences environnementales.

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7
Q

qu’‘est ce que les études disent à propos de l’héritabilité/environnementalité

A

-Les gènes contribuent de manière importante à l’étiologie des TMG, MAIS ne causent pas les TMG à eux seuls.
L’environnement contribue aussi de manière importante.

DONC:
TMG= gènes + environnement

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8
Q

expliquer ce qu’il faut comprendre des facteurs de risque génétiques

A
  • Gènes qui contribuent aux TMG sont des gènes de SUSCEPTIBILITÉ ou de PRÉDISPOSITION (vulnérabilité), PAS de causalité.
  • Ce fait, ainsi que l’hétérogénéité des TMG, rendent difficile l’identification des gènes.

-Si on a le gène, on est plus vulnérable, mais ne veut pas dire qu’on va nécessairement le développer ou que ces gènes vont s’exprimer.
Chaque trouble est différent, donc on ne peut pas vraiment émettre de pourcentage précis sur l’influence des gènes sur un trouble de santé mentale, car chacun va avoir un pourcentage différent.

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9
Q

Ce qu’il faut comprendre des études de Linkage

A

-Études de ‘linkage’ : régions du chromosome qui ont tendance à être transmises ensemble, avec la maladie, d’une génération à l’autre.
-Pas de conclusions importantes à ce jour… ceci serait dû au fait que
plusieurs facteurs génétiques (hétérogénéité génétique) sont liés au même phénotype (symptômes de Sz)

Pléiotropie : un même gène pourrait être responsable de plusieurs phénotypes (ex. : plusieurs symptômes dans la Sz) – une mutation dans un gène touchant à plusieurs phénotypes peut donner des symptômes de la Sz chez certains (alors que chez d’autres ce serait des gènes transmis).

Pénétrance incomplète : que plusieurs personnes peuvent être porteurs des gènes sans avoir les phénotypes (pas de Sz)

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10
Q

expliquer les études d’association

A
  • Les études d’association : la fréquence des mutations dans les gènes potentiellement « candidats » sont testés dans des populations cibles et contrôles.
  • Les études ont tenté de mettre en lien certains gènes avec des protéines qui seraient impliquées par exemple dans le codage de certains récepteurs (sérotonine ou de dopamine).

On regarde les gènes qui influencent le trouble

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11
Q

expliquer les Théories génétiques de l’évolution des TMG

A

Paradoxe – TMG devraient ne plus exister selon la théorie de la sélection naturelle
Keller et Miller (2006) suggèrent que les TMG persistent à travers le temps par sélection-mutation polygénique
-Ce qui expliquerait le maintien des TMG malgré un taux de fertilité plus bas et que les TMG sont non-adaptés à notre société moderne
-Soutenu par les études sur le trauma, la comorbidité, la consanguinité et l’âge paternel…

Selon la théorie de darwin, les + forts devraient survivre. Donc techniquement les TMG persistent pas.
On voit que c’est sur plusieurs gènes et ces mutations peuvent expliquer pourquoi il y a un maintien des % des TMG dans le temps.

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12
Q

parler de la méta-analyse des études génétiques

A

Métanalyse: par calculs scientifiques; on dit ce qui en ressort.
Elles ne permettent pas de conclure que c’est directement lié/ la cause du trouble.

À ce jour, il y a environ 150 études d’associations génétiques publiées par année – pourtant, il n’y a pas un seul gène ou une seule variation de gène qui est systématiquement associé à la schizophrénie.
Une méta-analyse de 1000 études (Allen et al., 2008, Nature Genetics) et de 118 méta-analyses suggère que 24 variantes génétiques de 16 différents gènes ) seraient associées à la Sz.

On retrouve plusieurs « régions-cibles » selon les études et les méthodologies utilisées, avec peu de recoupements

On voit que les genes peuvent autant influencer la pré synaptique, synapse, le pos synaptique et autre. Donc il y a interraction de genes à plusieurs niveaux.

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13
Q

Expliquer les gènes des TMG (glutamate vs dopamine)

A

On réalise que les 4 gènes potentiellement liés à la schizophrénie semblent influencer les neurotransmetteurs de glutamate via les récepteurs NMDA

Niveau anormal de glutamate dans le liquide rachidien dans la Sz
Les autopsies révèlent une anormalité au niveau des récepteurs glutaminergiques (binding)
PCP et la kétamine (drogues qui donnent sx psychotiques) agissent sur les récepteurs NMDA.
Les études animales impliquent aussi des récepteurs NMDA

Glutamate= un neurotransmetteur. Mais on se rend compte que bcp de genes dans les TMG qui touchent au glutamate. On remarque son niveau anormal. NMDA serait lié à la schizo

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14
Q

Hétérogénéité, sauf 22q11

expliquer le deletion syndrome ( syndrome vélo-cardio-facial

A
  • Cest un syndrome qui a des particularités.
  • Cest pas de la schizo en tant que tel, mais il constitue un grand facteur de risque.

Traits :

1) Prononciation nasale/palais anormal
2) Traits du visage typiques
3) Difficultés d’apprentissage/retard mental
4) Problèmes cardiaques
5) Hypocalcémie (débalancement des électrolytes du sang – Ca trop bas)
6) D’autres désordres congénitaux
7) 30X plus de schizophrénie

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15
Q

Quand doit-on considérer un syndrome génétique?

A

-Lorsque la personne présente plusieurs anomalies touchant à plusieurs systèmes
Ex. : anomalies du palais et problème de santé mentale dans le 22q11 DS.

-La personne présente une combinaison bizarre de problèmes
Ex. : diabète, perte ouïe, non-réactivité de la pupille à la lumière et problème de santé mentale dans le Syndrome Wolfram.

Important de bien reconnaitre les signes.

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16
Q

que sait on des gènes des TMG

A
  • La composante familiale dans les troubles mentaux graves est indéniable.
  • On parle d’étiologie polygénique multifactorielle
  • On retrouve plusieurs ‘régions-cibles’ selon les études et les méthodologies utilisées, avec peu de recoupements. Selon une méta-analyse sur les études de linkage, les régions sur les chromosomes 8p, 13q et 22q sembleraient les plus prometteuses.
  • Les gènes candidats semblent avoir peu d’influence sur les symptômes de la Sz (à ce jour…)
  • 3 immenses études, utilisant le génôme complet, ont seulement trouvé un seul lien (une seule étude) – SNP (single nucleotide polymorphism – polymorphisme nucléotidique) sur 6p … assez décourageant 