Cours 2 - Structure tertiaire acides nucléiques Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la structure primaire d’une molécule d’ARN ?

A

→ La structure primaire correspond à la liste des nucléotides liés de façon covalente de l’extrémité 5’ à l’extrémité 3’.

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Q

Quelle est la définition de la structure secondaire de l’ARN ?

A

→ La structure secondaire correspond à l’organisation structurale de l’ARN par la formation de paires de bases canoniques.

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3
Q

Comment est définie la structure tertiaire de l’ARN ?

A

→ C’est la liste d’interactions entre les éléments de structure secondaire.

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4
Q

Quelles sont les différentes façons de représenter la structure secondaire d’une molécule d’ARN ?

A
  • Graphe planaire
  • Diagramme en forme d’arc
  • Chaînes de caractères
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Q

Comment est définie la structure tertiaire de l’ARN ?

A

→ La structure tertiaire est définie comme l’arrangement tridimensionnel de motifs d’ARN, incluant la double hélice et d’autres motifs.

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6
Q

Qu’est-ce qui se forme lorsque les motifs d’ARN s’assemblent ?

A

→ Ils forment des interactions tertiaires.

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7
Q

Quand est-ce que les interactions tertiaires apparaissent dans un diagramme en forme d’arc ?

A

→ Elles apparaissent lorsque deux lignes se croisent.

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8
Q

Quelle est la forme générale de l’ARN selon la diapositive ?

A

→ La forme globale de l’ARN ressemble à une galette.
→ Son épaisseur correspond à une ou plusieurs doubles hélices.

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9
Q

Quelles sont les deux forces principales qui jouent un rôle dans la stabilisation des structures secondaires de l’ARN ?

A

→ Les liaisons hydrogènes et l’empilement des bases.

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10
Q

Pourquoi les structures secondaires de l’ARN sont-elles généralement stables ?

A

→ Parce qu’elles sont stabilisées par la formation des doubles hélices.

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11
Q

Quels éléments stabilisent les structures tertiaires de l’ARN ? (3)

A

→ La structure des régions non appariées,

→ L’empilement coaxial (empilement de bases bout-à-bout de doubles hélices),

→ D’autres interactions tertiaires pour empaqueter les hélices.

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12
Q

Comment se compare la stabilité des interactions tertiaires par rapport aux structures secondaires ?

A

→ Les interactions tertiaires sont généralement moins stables que les structures secondaires.

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13
Q

Où se retrouvent généralement les charges négatives des phosphates dans une double hélice d’ARN ?

A

→ Elles se retrouvent à l’extérieur, en contact avec le milieu aqueux.

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14
Q

Pourquoi le rapprochement de domaines hélicaux chargés négativement est-il un défi pour la structure tertiaire de l’ARN ?

A

→ Parce que les charges négatives ont tendance à se repousser, ce qui peut déstabiliser la structure.

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15
Q

Quel rôle jouent les ions métalliques dans la stabilisation des structures tertiaires de l’ARN ?

A

→ Ils neutralisent les interactions de répulsion entre charges négatives, facilitant ainsi le repliement de l’ARN.

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16
Q

Quel ion métallique est généralement impliqué dans la stabilisation des structures tertiaires de l’ARN ?

A

→ Le magnésium (Mg²⁺).

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17
Q

Quelles sont les deux interactions essentielles au repliement de l’ARN mentionnées en note ?

A

→ L’empilement des bases et les interactions électrostatiques.

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18
Q

Qu’est-ce qu’une double hélice d’ARN ?

A

→ C’est une hélice à deux brins, avec des paires de bases Watson-Crick et G-U (Type A).

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19
Q

Le type B d’hélice est-il observé chez l’ARN ?

A

→ Non, le type B n’a jamais été observé chez les ARN (il est spécifique à l’ADN).

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20
Q

Dans quelles conditions observe-t-on une hélice d’ARN de type Z ?

A

→ Lorsqu’il y a des séquences rCrG sous de très hautes concentrations en sel (ex : 6 M NaClO₄).

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21
Q

Où retrouve-t-on les motifs structuraux d’ARN ?

A

→ Dans les régions non-appariées de l’ARN.

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22
Q

Quels sont les cinq types de structures trouvées dans les régions non-appariées de l’ARN ?

A

1) Simples brins
2) Extrémités des hélices (régulières, 5’ ou 3’ libre)
3) Boucles terminales (dans les épingles à cheveux)
4) Boucles internes (incluant renflements, boucles symétriques et asymétriques)
5) Jonctions (à 2, 3, 4 tiges, etc.)

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23
Q

Dans quelles conditions les bases de l’ARN s’empilent-elles plus efficacement ?

A

→ À basse température et à de hautes concentrations en sels.

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24
Q

Quelle conformation adoptent les riboses lorsque les bases s’empilent ?

A

→ Conformation C3’-endo.

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25
Q

Comment la forme hélicoïdale de l’ARN est-elle orientée lorsque les bases s’empilent ?

A

→ Elle est orientée vers la droite.

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26
Q

Que se passe-t-il lorsque la température augmente et que la concentration en sels diminue ?

A

→ L’empilement des bases devient moins important.

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27
Q

Pourquoi l’augmentation de température et la baisse de sel ne provoquent-elles pas de transitions abruptes ?

A

→ Parce qu’il y a peu de coopérativité dans ce processus.

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28
Q

Quel est l’ordre de tendance à l’empilement des bases nucléiques ?

A

→ A, G > C > U.

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29
Q

Quel est l’effet des prolongements simple brin sur les duplexes d’ARN ?

A

→ Ils stabilisent les duplexes.

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30
Q

Quelle extrémité des hélices est thermodynamiquement plus stable ?

A

→ L’extrémité 3’ est plus stable que l’extrémité 5’.

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31
Q

Entre purines et pyrimidines, lesquelles stabilisent davantage les hélices ?

A

→ Les purines stabilisent généralement plus que les pyrimidines.

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32
Q

Quel est le premier motif de boucle terminale identifié ?

A

→ Le motif U-Turn.

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33
Q

Où trouve-t-on principalement le motif U-Turn ?

A

→ Il est commun dans les boucles anticodon et TΨC des ARNt, ainsi que chez l’ARNr et plusieurs autres ARN.

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34
Q

Quelle est la séquence consensus du motif U-Turn ?

A

→ UNR, où N est n’importe quel nucléotide et R est une purine.

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35
Q

Quelles sont les trois caractéristiques structurales du motif U-Turn ?

A

1) Pont hydrogène entre U1 H3 et R3 3’PO₄

2) Pont hydrogène entre U1 2’OH et R3 N7

3) Angles particuliers du squelette entre U1 et N2.

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36
Q

Que sont les tétra-boucles ?

A

→ Ce sont des boucles terminales à 4 nucléotides.

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37
Q

Quelles sont les trois classes importantes de tétra-boucles identifiées dans les ARN ribosomaux ?

A

→ GNRA, UNCG, CUYG.

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38
Q

Que signifient les lettres dans les séquences de tétra-boucles ?

A

→ N = n’importe quel nucléotide (A, G, C ou U)
→ Y = une pyrimidine
→ R = une purine

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39
Q

Où retrouve-t-on souvent les boucles terminales UNCG et GNRA ?

A

→ Chez plusieurs autres ARN en plus des ARN ribosomaux.

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40
Q

Comment peut-on décrire la structure des tétra-boucles ?

A

→ Elles forment des structures compactes, relativement rigides et stabilisantes.

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41
Q

Quel est le nucléotide le plus variable dans une tétra-boucle ?

A

→ N dans GNRA,
→ N dans UNCG,
→ Y dans CUYG,

  • ce qui les rend plus flexibles.
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42
Q

Comment la structure des boucles GNRA a-t-elle été caractérisée ?

A

→ Par RMN (résonance magnétique nucléaire) et cristallographie.

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43
Q

Quelle paire de bases est caractéristique des boucles GNRA ?

A

→ G-A (trans G sillon mineur / A Hoogsteen ou sheared G-A).

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44
Q

Quel est le rôle de l’empilement dans les boucles GNRA ?

A

→ L’empilement des bases NRA améliore la stabilité, surtout si N est une purine (R).

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45
Q

Quel autre motif ARN est similaire à la boucle GNRA ?

A

→ Le motif U-turn.

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46
Q

Quels sont les deux rôles principaux des boucles GNRA ?

A

→ Elles jouent un rôle important dans la reconnaissance de l’ARN et la reconnaissance des protéines.

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47
Q

Dans quel type d’ARN trouve-t-on les boucles GNRA interagissant avec la face Watson-Crick du sillon majeur ?

A

→ Dans les introns du Groupe I.

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48
Q

Quelle est la particularité des boucles GNRA dans la reconnaissance des protéines ?

A

→ Elles adoptent une conformation unique du sillon mineur, comme observé dans l’interaction avec la protéine N du phage λ.

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49
Q

Quelle est la différence entre la reconnaissance via le sillon majeur et le sillon mineur dans les boucles GNRA ?

A
  • Sillon majeur : Interaction avec les introns du Groupe I, utilisant la face Watson-Crick.
  • Sillon mineur : Conformation spécifique permettant la liaison à des protéines, comme la protéine N du phage λ.
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50
Q

Par quelle paire de bases la boucle CUYG est-elle généralement fermée ?

A

→ Une paire de base G-C.

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51
Q

Quelle est la séquence consensus des boucles CUYG ?

A

→ G₁C₂U₃Y₄G₅C₆.

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52
Q

Quelle paire de bases Watson-Crick est présente dans des boucles CUYG ?

A

→ C2-G5.

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53
Q

Pourquoi dit-on que la boucle CUYG est une boucle à deux nucléotides ?

A

→ Parce que la paire de base C2-G5 Watson-Crick définit une boucle avec deux nucléotides non appariés.

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54
Q

Quelle est la principale caractéristique des boucles UNCG ?

A

→ Elles sont exceptionnellement stables.

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55
Q

Quel facteur renforce la stabilité des boucles UNCG ?

A

→ Une paire de base C-G qui ferme la boucle.

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56
Q

Quelle boucle peut être remplacée par une boucle UNCG sans affecter la fonction de l’ARN ?

A

→ La boucle GNRA.

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57
Q

En quoi la structure des boucles UNCG est-elle différente de celle des boucles GNRA ?

A

→ Elles présentent une organisation totalement différente, notamment avec G4 en conformation syn et un empilement distinct.

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58
Q

Qu’est-ce qu’une protubérance (bulge) dans une structure d’ARN ?

A

→ C’est une boucle interne contenant un ou plusieurs nucléotides non appariés sur un des deux brins.

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59
Q

Que peut faire une base non appariée dans une protubérance à un nucléotide ?

A

→ Elle peut s’intercaler dans l’hélice ou se retourner vers l’extérieur, selon le type de base, le contexte séquentiel et les facteurs externes.

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60
Q

Quelle différence observe-t-on entre l’ARN TAR libre et l’ARN TAR en complexe avec l’argininamide ?

A

→ Dans l’ARN TAR libre, la protubérance est non liée,

→ Dans l’ARN TAR en complexe, elle interagit avec l’argininamide.

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61
Q

Vrai ou faux : Les boucles internes à 2 nucléotides forment souvent des paires de bases canoniques.

A

Faux. Les boucles internes à 2 nucléotides forment des paires de bases non-canoniques.

62
Q

Quel effet les paires de bases non-canoniques ont-elles sur les hélices d’ARN ?

A

→ Ces paires de bases déstabilisent les hélices d’ARN.

→ Elles créent des distorsions dans l’hélice de type A qui deviennent des sites potentiels pour des ligands (métaux divalents, protéines, etc.).

63
Q

Quel type de boucles internes forme des paires de bases non-canoniques et peut stabiliser ou déstabiliser les hélices d’ARN ?

A

→ Les boucles internes symétriques à 4 nucléotides forment des paires de bases non-canoniques

→ Peuvent stabiliser ou déstabiliser les hélices d’ARN.

64
Q

Parmi les paires de bases non-canoniques, lesquelles sont considérées comme les plus stables ?

A

→ Les empilements de purine inter-brins sont parmi les plus stables.

65
Q

Vrai ou faux : L’empilement de purine inter-brins se fait à l’intérieur du même brin.

A

→ Faux. L’empilement se fait entre les brins opposés, et non à l’intérieur du même brin.

66
Q

Quel est l’ordre d’empilement des bases dans un empilement A/A inter-brin ?

A

→ Dans un empilement A/A inter-brin, A s’empile sur A, et non pas sur G.

67
Q

Quelles sont les paires de bases formées dans un empilement G/G inter-brin ?

A

→ Dans un empilement G/G inter-brin, il y a deux paires G-U (wobble) et deux paires G-A (sheared) dans une hélice de type A.

68
Q

Vrai ou faux : Dans un empilement G/G inter-brin, A s’empile avec G.

A

→ Faux. Dans un empilement G/G inter-brin, G s’empile avec G, pas A avec G.

69
Q

Quelles paires de bases forment un empilement G/G inter-brin ?

A

→ Dans un empilement G/G inter-brin, il y a deux G-U (wobble) et deux G-A (sheared) dans une hélice de type A.

70
Q

Vrai ou faux : Toutes les boucles internes asymétriques forment des structures stables.

A

→ Faux. Certaines boucles internes asymétriques forment des structures stables,

→ tandis que d’autres sont flexibles et peuvent se replier en présence de ligands.

71
Q

Quelles structures sont souvent retrouvées dans les boucles internes asymétriques ?

A

→ Les boucles internes asymétriques contiennent souvent des paires de bases non-canoniques.

72
Q

Vrai ou faux : Le motif boucle E est une boucle interne symétrique de 9 nucléotides.

A

→ Faux. Le motif boucle E est une boucle interne asymétrique de 9 nucléotides.

73
Q

Quel est le motif à bulge associé à la boucle E ?

A

→ Le motif à bulge associé à la boucle E est le motif bulged-G (N=G).

74
Q

Où retrouve-t-on généralement le motif boucle E dans les ARN des eucaryotes ?

A

→ Le motif boucle E est très conservé chez l’ARN 5S des eucaryotes et dans l’ARNr 23S/28S (boucle sarcin/ricin).

75
Q

Quels sont les empilements caractéristiques dans la structure du motif boucle E ?

A

→ L’empilement inter-brin dans le motif boucle E se fait entre deux A.

76
Q

Quel est le rôle du G non conservé dans le motif boucle E ?

A

→ Le G non conservé est libre dans la structure du motif boucle E.

77
Q

Quel type de déformation est observé dans le squelette ribose-phosphate de l’ARNr 5S ?

A

→ Le squelette ribose-phosphate est sévèrement déformé et dirigé dans la direction opposée pour un résidu formant un tour S.

78
Q

Où se trouve la paire de base A-A dans le motif boucle E ?

A

→ La paire de base A-A se trouve entre des brins parallèles dans le motif boucle E.

79
Q

Vrai ou faux : Les jonctions sont des régions où les tiges des doubles hélices interconnectées ne se retrouvent jamais.

A

→ Faux. Les jonctions sont des régions où les tiges des doubles hélices interconnectées se retrouvent.

80
Q

Quelles sont les caractéristiques des jonctions dans les molécules d’ARN ?

A

→ Les jonctions peuvent être parfaitement appariées ou contenir des paires de bases non canoniques, des bases non appariées, ou d’autres motifs d’ARN.

81
Q

Quel rôle jouent les jonctions dans les molécules d’ARN ?

A

→ Rôle important dans le positionnement des domaines hélicaux à des angles spécifiques

→ Déterminent la conformation globale des molécules d’ARN.

82
Q

Comment l’empilement coaxial stabilise-t-il les jonctions ?

A

→ L’empilement coaxial entre deux hélices stabilise les jonctions.

83
Q

Pourquoi retrouve-t-on souvent des sites de liaison des métaux divalents dans les jonctions ?

A

→ En raison de la densité des groupes phosphates, on retrouve souvent des sites de liaison des métaux divalents dans les jonctions.

84
Q

Vrai ou faux : La prédiction de la structure secondaire d’un ARN repose uniquement sur des calculs thermodynamiques.

A

→ Faux. Il existe trois méthodes principales :

  • Les calculs thermodynamiques,
  • L’analyse comparative de séquences
  • Les méthodes basées sur la connaissance.
85
Q

Quel est l’objectif des calculs thermodynamiques pour prédire la structure secondaire ?

A

→ Déterminent la structure des régions complémentaires qui sont énergétiquement stables.

86
Q

Que prend en compte l’analyse comparative de séquences pour prédire la structure secondaire ?

A

→ L’analyse comparative de séquences prend en compte les patrons de paires de base conservées durant l’évolution.

87
Q

Comment fonctionne la méthode basée sur la connaissance pour prédire la structure secondaire ?

A

→ La méthode basée sur la connaissance repose sur des informations provenant de structures déjà connues et observées pour prédire la structure secondaire.

88
Q

Vrai ou faux : Les études de dénaturation à la chaleur avec des oligoribonucléotides n’aident pas à comprendre les énergies impliquées dans la formation des structures d’ARN.

A

→ Faux. Ces études permettent de mieux comprendre les énergies impliquées dans la formation des structures d’ARN.

89
Q

Quelles sont les deux principales utilités des études de dénaturation à la chaleur avec des oligoribonucléotides ?

A

→ Elles permettent de mieux comprendre les énergies impliquées dans la formation des structures d’ARN

→ Aident à la prédiction de la structure.

90
Q

Vrai ou faux : Le modèle à deux états permet de déduire la température de fusion (Tf) mais pas les paramètres thermodynamiques comme ΔG, ΔH et ΔS.

A

→ Faux. Le modèle à deux états permet de déduire la température de fusion (Tf) ainsi que les paramètres thermodynamiques ΔG, ΔH et ΔS.

91
Q

Que permet de déduire le modèle à deux états dans le cadre de la thermodynamique de l’ARN ?

A

Le modèle à deux états permet de déduire la température de fusion (Tf), ainsi que les paramètres thermodynamiques ΔG, ΔH et ΔS.

92
Q

Vrai ou faux : La comparaison de valeurs thermodynamiques (ΔG) de plusieurs séquences d’ARN n’a pas permis de dériver différents types d’énergie.

A

→ Faux. La comparaison des valeurs thermodynamiques (ΔG) a permis de dériver quatre types d’énergie.

93
Q

Quels sont les quatre types d’énergie considérés dans les calculs thermodynamiques des ARN ?

A

1) Énergie d’empilement des paires de bases
2) Énergie des boucles terminales
3) Énergie des boucles internes et des bulges
4) Énergie des jonctions et des bases libres

94
Q

À quelle température et avec quelle concentration de NaCl les paramètres d’énergie libre sont rapportés dans les tableaux de données ?

A

→ Les paramètres d’énergie libre sont rapportés à 37°C et en présence de 1 M NaCl.

95
Q

Vrai ou faux : Les règles d’énergie ont été dérivées uniquement pour les régions à simple brin dans les hélices ARN.

A

→ Faux. Les règles d’énergie ont été dérivées pour les régions double brin (ou tiges) contenant des paires de base canoniques comme Watson-Crick (WC) ou G-U wobble.

96
Q

Qu’est-ce qui détermine l’énergie totale dans les régions double brin d’ARN ?

A

→ L’énergie totale est donnée par la somme des énergies d’empilement (ou enthalpies d’empilement), une pour chaque paire de base adjacente.

→ C’est le modèle du plus proche voisin de Tinoco.

97
Q

Quels types de contributions énergétiques sont prises en compte dans les énergies d’empilement ?

A

→ Les énergies d’empilement comprennent les contributions énergétiques de l’empilement des bases et des liaisons hydrogène entre les bases.

98
Q

Quelle énergie est ajoutée pour les hélices intermoléculaires ?

A

→ Pour les hélices intermoléculaires, une énergie libre d’initiation intermoléculaire de +4.10 kcal/mol est ajoutée.

99
Q

Vrai ou faux : Le modèle du plus proche voisin de Tinoco est efficace pour toutes les paires de bases, y compris les paires non-canoniques et les G-U consécutives.

A

→ Faux. Le modèle du plus proche voisin de Tinoco fonctionne bien pour les paires de bases Watson-Crick et les paires G-U isolées,

→ mais il est moins efficace pour les paires de bases non-canoniques et les G-U consécutives.

100
Q

Quel est l’impact de la présence de boucles internes, boucles terminales ou bulges sur le repliement des ARN ?

A

→ La présence de boucles internes, boucles terminales ou bulges n’est généralement pas favorable au repliement et augmente le ΔG de repliement.

101
Q

Quelles boucles terminales sont moins déstabilisantes que d’autres ?

A

→ Certaines boucles terminales, comme GNRA et UNCG, sont moins déstabilisantes que d’autres.

102
Q

Vrai ou faux : Le logiciel Mfold peut prédire la structure d’ARN mais pas celle de l’ADN.

A

→ Faux. Le logiciel Mfold utilise ces tableaux pour prédire des structures d’ARN et d’ADN pour une séquence donnée.

103
Q

Pourquoi les calculs effectués par Mfold ne permettent-ils pas de prédire la structure en toute confiance ?

A

→ Les calculs ne permettent pas de prédire la structure en toute confiance

→ car toutes les contributions énergétiques ne sont pas incluses, comme l’effet du sel ou la stabilisation dans certaines séquences de boucles.

104
Q

Que sont nécessaires pour vérifier la structure prédite par Mfold ?

A

→ Des données expérimentales sont nécessaires pour vérifier la structure prédite.

105
Q

Vrai ou faux : L’analyse comparative de séquences consiste à collecter et comparer des séquences similaires pour trouver des structures communes.

106
Q

Quel est le principe de base de l’analyse comparative de séquences ?

A

→ L’architecture structurale évolue moins rapidement que les séquences non essentielles à la fonction.

107
Q

Pourquoi cette méthode est-elle utile dans la prédiction de structures secondaires d’ARN ?

A

→ Elle est utile car la relation entre séquence et structure secondaire est plus explicite pour l’ARN que pour les protéines.

108
Q

Quels sont les étapes lors d’une analyse comparative de séquences? (3)

A

1) Collection et alignement des séquences
2) Analyse
des covariations
3) Modèle de Structure Secondaire

109
Q

Quelle est la première étape dans la collection des séquences apparentées ?

A

→ Aligner les blocs de séquences conservées.

110
Q

Quels types de paires de base sont pris en compte dans l’analyse des covariations ?

A

Les paires de base Watson-Crick et G-U.

111
Q

Que permet de prédire un modèle de structure secondaire établi à partir de l’analyse comparative ?

A

→ Un modèle de structure secondaire, pouvant inclure des informations sur la structure tertiaire.

112
Q

D’où proviennent les séquences dans l’analyse comparative ? (2)

A

→ Elles proviennent des produits de la sélection naturelle

→Des mutants fonctionnels produits in vitro.

113
Q

Pourquoi la quantité et la diversité des séquences sont-elles importantes ?

A

→ Elles sont cruciales pour le succès de l’approche.

114
Q

Quelle est l’hypothèse principale dans la collecte de séquences ?

A

→ L’hypothèse est que toutes les séquences collectées sont fonctionnelles.

115
Q

Quel est le rôle principal de l’ACS (Analyse Comparative de Séquence) dans l’étude des ARN ?

A

→ Elle fournit un bon modèle de la structure secondaire des ARN.

116
Q

Pour quel type d’ARN l’ACS est-elle particulièrement utile ?

A

→ Les gros ARN.

117
Q

En dehors de la structure secondaire des ARN, à quoi l’ACS peut-elle aussi servir ?

A

→ À la classification des espèces.

118
Q

Sur quoi est basé l’arbre phylogénétique dans cette analyse ?

A

→ Sur l’analyse quantitative des différences de séquences d’ARN de diverses espèces (ARNr 16S).

119
Q

Quels sont les deux apports majeurs de l’analyse phylogénétique ?

A

1) Elle soutient une charpente évolutionnaire.
2) Elle définit un nouveau domaine du vivant : les archées, en plus des bactéries et des eucaryotes.

120
Q

Sur quoi sont basées les méthodes biochimiques pour sonder la structure de l’ARN ?

A

→ Sur la réaction spécifique de certains composés chimiques et enzymes avec l’ARN.

121
Q

À quel type d’ARN ces méthodes sont-elles applicables ?

A

→ Elles sont applicables à l’ARN libre ou lié (associé à des protéines, ions métalliques et autres ligands).

122
Q

Quel est l’objectif des conditions de réaction dans ces méthodes biochimiques pour Sonder la Structure de l’ARN ?

A

→ Elles sont optimisées pour permettre une seule coupure ou une modification par molécule d’ARN.

123
Q

Quel est le rôle principal des nucléases ?

A

→ Elles coupent le squelette ribose phosphate de l’ARN.

124
Q

Où les nucléases coupent-elles généralement l’ARN ?

A

→ À des positions spécifiques des régions simple brin.

125
Q

Quelle ribonucléase est spécifique aux structures en double brin hélicoïdales ?

A

→ RNase VI du venin de Cobra.

126
Q

Quels sont les produits typiques générés par les ribonucléases après coupure ?

A

→ 3’-phosphate et 5’-OH.
→ Via un intermédiaire 2’,3’-cyclique phosphate.

127
Q

Pourquoi certaines nucléases comme T1, U2 et PhyM sont-elles utiles pour le séquençage de l’ARN ? (2)

A

→ Parce qu’elles sont actives dans des conditions dénaturantes (5 M urée)

→ Permettent ainsi de couper l’ARN de manière contrôlée.

128
Q

Quelle est l’utilité des enzymes spécifiques aux régions simple ou double brin ?

A

→ Elles permettent de déterminer la structure secondaire de l’ARN.

129
Q

Pourquoi les conditions semi-dénaturantes posent-elles un problème pour l’étude de la structure tertiaire ?

A

→ Parce qu’elles empêchent la formation de la structure tertiaire, notamment en absence d’ions magnésium.

130
Q

Quel est l’inconvénient majeur lié à la taille des nucléases ?

A

→ Leur grosse taille entraîne un encombrement stérique, ce qui ne permet pas la détermination des structures tertiaires des ARN repliés.

131
Q

Quels types de composés chimiques ciblent l’ARN ?

A

→ Des composés réactifs de petites tailles.

132
Q

Quel est l’effet de certains de ces composés chimiques sur l’ARN ?

A

→ Certains provoquent une coupure, d’autres entraînent une modification de l’ARN.

133
Q

Comment détecte-t-on l’effet de ces composés sur l’ARN ?

A

→ Par la détection spécifique des coupures ou des modifications.

134
Q

Quel est le rôle des réactifs des bases dans l’analyse de l’ARN ?

A

→ Ils permettent de distinguer les nucléotides appariés de ceux qui ne le sont pas (via les faces Watson-Crick ou Hoogsteen).

135
Q

Pourquoi les réactifs du squelette ribose phosphate ne sont-ils pas sensibles à la structure primaire ou secondaire de l’ARN ?

A

→ Parce qu’ils dépendent plutôt de l’accessibilité du squelette, et non de l’appariement des bases.

136
Q

Quelles informations permettent de cartographier les réactifs du squelette ribose phosphate ?

A

→ Les sites accessibles et enfouis chez les gros ARN repliés
→ Les surfaces d’interaction dans les complexes ARN-métaux, ARN-ligands, ARN-protéines

137
Q

Que sont les agents de pontage et à quoi servent-ils ?

A

→ Ce sont des composés chimiques réagissant avec deux cibles rapprochées, permettant l’identification des interactions tertiaires.

138
Q

Quelles sont les deux méthodes de détection utilisées pour analyser l’attaque de l’ARN par des composés chimiques ?

A

→ Détection du clivage du squelette ribose-phosphate d’un ARN marqué au P32 en 5’ ou 3’.
→ Détection d’une modification chimique qui ne cause pas le clivage du squelette.

139
Q

Quelle enzyme est utilisée pour produire l’ADN complémentaire (cDNA) ?

A

→ La transcriptase inverse.

140
Q

Comment les produits de cDNA sont-ils analysés après l’extension d’amorce ?

A

→ Ils sont analysés par électrophorèse sur gel dénaturant.

141
Q

Sur quelles expériences est basée l’étude de la structure secondaire du lncRNA SRA ?

A

→ Sur des expériences utilisant le DMS et la RNase V1.

142
Q

Quelle est l’une des principales utilités des méthodes biochimiques pour sonder la structure de l’ARN ?

A

→ Elles sont utiles pour le séquençage de l’ARN.

143
Q

Comment ces méthodes permettent-elles d’obtenir un bon modèle de structure secondaire ?

A

→ En affinant le modèle avec des données complémentaires obtenues par d’autres approches,

→ comme les calculs thermodynamiques et les analyses comparatives de séquence.

144
Q

Quelles structures spécifiques peuvent être identifiées grâce à ces méthodes ?

A

→ Certains éléments de structures tertiaires (ex : interactions boucle-boucle) et des motifs structuraux.

145
Q

En quoi ces méthodes sont-elles utiles pour l’étude de la conformation de l’ARN ? (3)

A

→ Étudier le repliement de l’ARN
→ Suivre les changements de conformations
→ Mutations

146
Q

Quel est le principe de la méthode SHAPE ?

A

→ Elle repose sur l’acyclation des groupes 2’-OH des riboses.

147
Q

Que permet d’identifier la méthode SHAPE ?

A

→ Elle permet de dériver la structure secondaire de l’ARN.

148
Q

Pourquoi cette méthode SHAPE est-elle particulièrement utile ?

A

→ Parce qu’elle cible les riboses qui présentent une plus grande flexibilité, ce qui permet d’obtenir des informations structurales précises.

149
Q

Quel est l’avantage des composés chimiques comme le DMS dans l’étude des ARN ?

A

→ Ils peuvent traverser la membrane cellulaire et permettre l’étude de la structure des ARN in vivo.

150
Q

Quelle est la différence entre une étude in vitro et in vivo des ARN ?

A

→ In vitro se fait en dehors de la cellule dans des conditions contrôlées,
→ In vivo se réalise directement à l’intérieur des cellules vivantes.