Cours 2 - RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX Flashcards

1
Q

Quels sont les fondements de l’éthique ?

A
  • Réflexive et dialogique;
  • Pragmatique qui répond à des enjeux concrets dans des contextes particuliers;
  • Qui s’appuie sur des valeurs partagées:
    o Sens commun de nos actions;
    o Soutient une prise de décision argumentée;
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2
Q

Quels sont les différents domaines de l’éthique dans une organisation ?

A
  1. Éthique clinique
  2. Éthique organisationnelle
  3. Éthique de la gouvernance
  4. Éthique de la recherche
  5. Éthique de la santé publique
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3
Q

Quels sont les rôles et mandats du conseiller en éthique ?

A
  • Consultation/délibération éthique (ex.: accompagnement et soutien des équipes, stimuler la réflexion, accompagner les acteurs dans la prise de décisions, médiation, clarification des valeurs en tension, etc.)
  • Formation, développement d’outils, rédaction d’avis/rapports, éducation, vulgarisation, etc.
  • Consult/accomp/participation à des groupes de travail concernant l’élaboration de lignes directrices/orientations/politiques au sein de l’organisation.
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4
Q

Quels sont les limites du conseiller en éthique ?

A
  • L’accompagnement éthique ≠ un avis juridique!
  • Le conseiller ≠ de pouvoir décisionnel → accompa, recom, pouvoir d’influence
  • Le conseiller en éthique ne statue pas sur le caractère éthique d’une décision → amène les acteurs à prendre la meilleure décision dans un contexte donné
  • Le conseiller en éthique ≠ un expert clinique, mais un expert du processus réflexif!
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5
Q

Qui sollicite le conseiller en éthique ?

A
  • Médecins
  • Professionnels de la santé
  • Gestionnaires, coordonnateurs cliniques
  • Proches aidants, usagers.

Courriel, Teams, présentiel

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6
Q

Pourquoi solliciter le conseiller en éthique ?

A
  • Naviguer à travers des situations complexes
  • Déterminer ce qu’on “doit faire, pour bien faire”
  • Identifier/expliquer la présence d’un malaise, dilemme ou enjeu éthique
  • Réfléchir à l’acceptabilité d’une pratique, autant clinique qu’organisationnelle
  • Explorer les différentes options, conséquences, le « moindre mal »
  • Réfléchir à l’acceptabilité des normes/règles/oblig/respons.
  • Favoriser l’interdisciplinarité et la collaboration
  • Résoudre des problématiques complexes, atteindre compromis
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7
Q

Quelles sont les thématiques fréquentes abordées par le conseiller en éthique ?

A
  • Soins de fin de vie
  • Qualité de vie/autonomie VS sécurité (clinique)
  • Acharnement thérapeutique, meilleur intérêt
  • Confidentialité, responsabilité professionnelle
  • IA, utilisation de données massives, innovation
  • Allocation de ressources
  • Conflits d’intérêts (CI)
  • Détresse morale des intervenants
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8
Q

Quels sont les défis du conseiller en éthique ?

A
  • Le temps!
  • Les ressources disponibles (ex.: ressources humaines, appui de l’organisation, contraintes organisationnelles)
  • Ratio « coûts-bénéfices » associé à la participation dans un dossier
  • La complexité et l’hétérogénéité des mandats (professions)
  • La sensibilité éthique des acteurs concernés
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9
Q

Quels cadres de références aident à la prise de décision éthique ?

A
  1. Gibson et al. (2005)
  2. Triangle de l’éthique (je-tu-il ; BOLLY, C., 2017)
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10
Q

Quels sont les critères de Gibson et al. (2005) ?

A
  1. Bien-fondé (Décisions cohérentes, raisonnables et participatives - prise par ceux qui détiennent les compétences nécessaires)
  2. Transparence (Décisions transparentes et accessibles)
  3. Réceptivité (Décisions flexibles et ajustables - toutes les parties ont pu s’exprimer)
  4. Reddition (Responsabilité et intégrité - indicateurs de suivi)
  5. Autonomisation (Outiller pour réussir - moyens)
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11
Q

Qui sont Je, Tu et ils ?

A
  • Je : tous les intervenants / gestionnaires (expériences, connaissance, émotions, valeurs, ?)
  • Tu : Client (vécu, valeurs)
  • Ils : ensemble de la société (individus, institutions, cultures, traditions, normes)
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12
Q

Quelles questions on peut poser pour le triangle de l’éthique ?

A
  • Quel est le sens de ma décision et/ou de mon action
  • pour l’usager?
  • pour moi-même ?
  • pour la société ?
  • Comment je définis ce qui ne va pas dans cette situation précise ?
  • Quelles valeurs ne sont pas respectées ?
  • Quelles sont les limites des différentes personnes ?
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13
Q

Décris les situations ou TU domine.

A
  • VS ILS : vise la satisfaction immédiate du client; ne tient pas compte des recom, bonnes pratiques, lois, etc.&raquo_space; Biais de complaisance (penser que nos succès résultent de facteurs perso, et nos échec de facteurs situa indépendants de la volonté.
  • VS JE : pour répondre aux besoins du client, le gestionnaire ou l’intervenant oublie ses propres limites&raquo_space; Épuisement Pro
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14
Q

Décris les situations ou JE domine.

A
  • VS ILS : * L’intervenant fait de son propre désir le moteur de la décision&raquo_space; Faute pro, transgression des normes / lois
  • VS TU : est moins à l’écoute des attentes réelles du client&raquo_space; plaintes, perte relation de confiance
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15
Q

Décris les situations ou ILS domine.

A
  • VS TU : singularité du client pas prise en compte&raquo_space;** Dépersonnalis du soin, - d’investissement dans ses soins et services**
  • VS JE : décision ne fait pas sens pour l’intervenant&raquo_space; pas d’investissement, fuite, réactivité, cynisme
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16
Q

Comment valider une décision éthique selon Legault ?

A

L’exemplarité : peut s’appliquer pour des cas semblables. En dépersonnalisant la décision, elle devient plus universelle, plus transférable et peut créer une forme de bonne pratique.
La réciprocité : quand les pro peuvent s’imaginer à la place de la personne qui subit les cons de la décision
L’impartialité : n’est pas influencée par les intérêts de la personne qui prend la décision.