cours 2 : Musculosquelettiques du rachis cervical et dorsal Flashcards
vrai ou faux : Il n’y a pas d’évidence qui supporte que des changements dégénératifs discaux sont un risque de douleur cervicale sans radiculopathie.
vrai
Vrai ou faux : Une pauvre santé psychologique est un facteur de risque pour les douleurs cervicales et est souvent associée aux douleurs cervicales.
vrai
vrai ou faux : les patho thoraciques sont commune et bcp de gens consulte pour ce genre de douleur
Faux : Il est estimé qie seulement 5% des patients qui sont référés dans des cliniques externes de la douleur le sont pour des douleurs thoraciques.
vrai ou faux : Le patients avec des douleurs thoraciques devraient toujours être évalués attentivement en raison des pathologies sous-jacentes pouvant être la cause des symptômes.
vrai
quelle est la classification des pathologies thoraciques
1.Douleur thoracique peut être d’origine cardiaque ou non-cardiaque
2. Si non-cardiaque alors c’est viscérale ou musculosquelettique
3. Si viscéral peut être : Péricardique, Œsophagite, Embolie pulmonaire, Indigestion,
Tumeur (tous ce qui peut affecter les organes de la région thoracique
4. Si MSK peut être : Douleur osseuse (fracture ou ostéoporose)
Déficit de mobilité, Déficit de contrôle moteur, Douleur radiculaire
**Voir schéma diapo 6
Quelles sont les 3 désordres mécanique
*Déficit de mobilité (cervical et thoracique)
*Déficit de contrôle moteur (cervical et thoracique)
*Céphalée cervicogénique
quelles peuvent être les problème de déficit de mobilité a/n cervical et thoracique (3)
- Pathologie discale
- Dysfonction facettaire
- Dégénérescence segmentaire (spondylarthrose)
quel est le problème si déficit de contrôle moteur a/n cervical et thoracique
- Instabilité, mvt anormal du rachis, sans nécessairement avoir des évidences radiologiques
quel est la classification des types d’hernies discales
A, Protrusion.
B, Prolapse.
C, Extrusion.
D, Sequestration.
**voir diapo 10 pour image
comment évolue la présence d’hernie avant 40 ans et après 40 ans
10% de la population asymptomatique plus jeune que 40 ans présente une hernie discale à l’IRM. Diminue à 5% chez les plus de 40 ans.
Les hernies sont généralement secondaires à quoi
des stress prolongés et rarement reliées à un épisode traumatique unique, pas de moment précis où la douleur survient, davantage stress progressif en cervical
Vrai ou faux : Les hernies discales cervicales sont beaucoup plus fréquentes que celles à la région lombaire.
faux bcp moins fréquente
quelle âge est le plus affecté par les hernies discales
Les hernies discales cervicales semblent affectées particulièrement la population âgée dans la trentaine.
ressemble à la région lombaire, noyau plus maléable à cette âge donc plus fréquent dans ces âge là
à quels niveaux de la colonne cervical le disque est plus souvent affectés
Le disque est plus souvent affecté à C5-C6 et C6-C7
pourquoi les hernies à la région cervicale sont plus rares
*Des charges de compression moins grandes sur le disque cervical,
*La présence des processus unciformes qui renforcent la partie postéro-latérale des disques, Présentes de C2-C3 à C6-C7 et plus développées à la région supérieure.
*La constitution du disque (plus fibreux) à la région cervicale
caractéristiques du disques cervical et différence avec lombaire
*Différent de celui lombaire
*L’annulus n’est pas formé de lamelle
concentrique
*À la naissance, le nucléus compose 25% du disque (50% en lombaire).
*Avec le vieillissement, le nucléus se fibrose. À 30 ans le matériel nucléaire est difficile à distinguer
quelles racines sont principalement affecté avec les hernies postéro-latérales et pourquoi
- Affectent principalement les racines à C5/6, C6/7 et C7/Dl.
- Les hernies postéro latérales aux niveaux cervicaux supérieurs à C5 seraient plus rares en raison de la présence de processus unciformes plus développés dans le haut de la colonne cervicale.
Progression dans le temps des pathologies discales cervicales selon Cyriax chez les jeunes
Chez le jeune:
* Crises de torticolis
* Souvent au lever
* Dlr cervicale unilatérale forte pendant quelques jours
* Se résorbe sans traitement en 2 à 3 jours
Progression dans le temps des pathologies discales cervicales selon Cyriax vers la trentaine
Vers la trentaine:
* Douleur diffuse à la région cervicale irradie vers les régions interscapulaire et scapulaire. Parfois vers l’épaule et le bras
* Position antalgique (flexion latérale contra-latérale à l’hernie)
Progression dans le temps des pathologies discales cervicales selon Cyriax vers la cinquantaine
Vers la cinquantaine:
* Cervico-brachialgie associée plus sévère
* Pire dans les positions couchées
* Engourdissements et picottements dans dermatome
* Position antalgique moins apparente
quelle est l’hypothèse du disque intervertébral comme cause du torticolis
-La présence des articulations uncovertébrales et les stress imposés au disque par les mouvements cervicaux entrainent le développement de fissures horizontales dans le prolongement des articulations uncovertébrales
1. Le maintien d’une position de flexion latérale entraine une migration contralatérale à la flexion latérale de contenu discal (noyau) vers une fissure de l’anneau fibreux dans le prolongement de l’articulation uncovertébrale. (exemple quand on dort)
2. En voulant redresser la colonne cervicale, la partie du noyau qui est prise dans la fissure se retrouve pincée et poussée contre l’anneau ce qui entraine une douleur et une limitation. (Exemple quand on se réveille). Dans cette situation la personne va avoir tendance à garder la tête pencher pour moins de douleur
quel est la présentation clinique des hernies discales cervicales centrales
Douleur scapulaire bilatérale et des membres supérieurs
Signes possibles de compression de la moelle spinale :
* Paresthésies multi segmentaires des membres (surtout les mains et plus tard les pieds)
* La flexion du cou reproduit les paresthésies
Caractéristique de l’hernie discales cervicales centrales?
-âge
-localisation
-ce qu’elle fait sur le canal vertébral
*Âge > 45 ans
* L’hernie est postérieure
* Fait protrusion dans le canal vertébral pouvant ainsi réduire sont diamètre antéropostérieur.
vrau ou faux : Jusqu’à T9-T10, le disque thoracique a des similitudes avec le disque cervical.
vrai
vrai ou faux : Des fissures semblables à celles observées dans le disque cervical sont présentes dans la portion postéro-latérale du disque thoracique.
vrai
qu’est-ce qui protège la partie postéro-latérale des disques thoracique?
les côtes : Les têtes des côtes et leurs articulations avec les disques et les corps vertébraux tiendraient un rôle de protection semblable aux uncovertébrales pour la partie postéro-latérale des disques .
disque thoracique en inférieur adopte quelle morphologie
Aux niveaux inférieurs, le disque adopte une morphologie semblable à celle du disque lombaire.
ici pas d’élément protecteur, pas de cote qui protège le disque donc plus souvent des hernies en inférieurs
vrai ou faux : le diagnostic d’hernie discale thoracique est plus facile et évident
Faux : le type de symptômes pouvant largement varier, cette condition peut souvent ne pas être reconnue, par contre avec l’avancement des techniques d’imagerie, le diagnostic peut être fait de façon plus précoce et fréquente.
vrai ou faux : les diagnostics d’hernie discale thoracique sont plutôt rares parmi les problèmes vertébraux
vrai : Rapportée comme la région présentant le plus rarement des hernies discales (0,25% à 5% de l’ensemble des hernies discales).
quelle âge est affecté par les hernies discale thoracique
Les hernies discales thoraciques affectent principalement les individus d’âge moyen (80% entre 40 et 60 ans).
où (à quel niveau) sont principalement les hernies discales thoracique
3⁄4 des hernies thoraciques se produisent entre T8 et L1 avec le niveau T11-T12 le plus affecté (26%). Probablement relié à une augmentation du stress sur la colonne vertébrale à la région thoraco-lombaire ainsi qu’à l’anatomie du disque thoracique de la colonne thoracique basse qui ressemble à celle de la colonne lombaire.
vrai ou faux : les hernies thoracique sont plus souvent la cause d’un trauma aigu isolé que des changement dégénératif
faux : Les hernies thoraciques sont généralement secondaires à des changements dégénératifs. Elles sont rarement le résultat d’un traumatisme aigu isolé.
quelles hernies en thoracique est la plus prévalente :
-hernie central
-hernie postéro-latérale
Hernie centrale dans 68% des cas : puisque côtes protègent
pourquoi les patho discales thoracique demeurent un problème significatif
- Cette condition présente tout de même un problème significatif parce que souvent non diagnostiquées et qu’elles peuvent être source d’une morbidité élevée.
- 74% des cas non diagnostiqués au départ de l’urgence sont diagnostiqués plus tard suite à une IRM.
quelle est le symptômes physique ressenti le plus d’une hernie thoracique
Faiblesse, quand faiblesse suspecter qqchose de central
Présentation clinique d’une patho discale thoracique:
- Douleur intense qui peut être aux régions postérieure, antérieure ou radiculaire (bilatérale ou unilatérale) du tronc, pelvis et/ou des jambes et elle peut être si intense que plusieurs de ces patients sont hospitalisés parce qu’on soupçonne un infarctus cardiaque.
- Tous les mouvements sont très limités et extrêmement douloureux et peuvent ou non reproduire une douleur radiculaire.
- Douleur à la toux.
- Signes et symptômes de la moelle possibles (hernie discale le
plus souvent centrale et foramen vertébral de petit diamètre).
Quelles peuvent être les diagnostic différentielles en lien avec une patho discale thoracique
- Syndrome de Teitzes
- Costochondrite
- Traumatisme costal
- Arthrite costovertébrale, sternoclaviculaire et manubriosternal
- Traumatisme musculaire
- Spondylarthrite ankylosante
- Fracture vertébrale
- Angine
- Tumeur
- Pleurésies
*….
Caractéristique des articulations zygapophysaires cervicales :
-plan des articulations
-force de compression appliqué
-stress lors de quel mvt
- À partir de C2-C3, le plan des articulations est à approximativement 45° par rapport à la verticale.
- En position debout le disque et les articulations zygapophysaires prennent respectivement 50% de la force de compression. Une diminution de la hauteur du disque augmente la force de compression sur les articulations zygapophysaires.
- Les articulations zygapophysaires avec les uncovertébrales, s’opposent aux torsions. Les stress en torsion augmentent donc la force de compression sur les articulations zygapophysaires.
- L’extension augmentera également les forces de compression sur les articulations facettaires.
vrai ou faux : la prévalence de douleur provenant des facettes chez un patient souffrant de douleur cervicale peut s’élevée jusqu’à 65%.
vrai : donc souvent des douleurs au cou associé à un syndrome facettaire
vrai ou faux : La douleur provenant des facettes chez des patients
se présentant en clinique pour de la douleur cervicale est plus fréquente que pour la région lombaire.
vrai
Présentation clinique d’un syndrome facettaire
- Douleur cervicale axiale (dépasse rarement les épaules)
- Douleur à la pression sur l’aspect dorsal de la colonne cervicale au niveau des articulations facettaires.
- Douleur et limitations en extension et rotation.
- Absence de symptômes neurologiques.
quelle est l’algorithme d’évaluation d’un syndrome facettaire
***voir diapo 37
Résumé :
-si pas de symptôme neuro avec présentation clinique normal d’un syndrome facettaire et qu’une injection vient diminué de plus de 50% la douleur alors sa confirme un problème facettaire
quels sont le 2 types de blocages facettaire
1- Blocage articulaire traumatique
2- Blocage articulaire non-traumatique et soudain
comment arrive un blocage articulaire traumatique
- Causé par mouvement rapide de rotation ou un trauma sur le visage
- Peut avoir ressenti craquement
- Atteinte plus fréquente des segments C0-C1, C1-C2 ou C2-C3
présentation clinique d’un blocage articulaire traumatique
- Douleur crânio-vertébrale (problème de mobilité, désordre mécanique)
- Position antalgique (à la région crânio-vertébrale: rotation cervicale avec une flexion latérale contralatérale à la rotation)
- Spasme musculaire
- Autres symptômes possibles (E/P territoire de C2, nausée, vomissements, IVB, déséquilibre)
présentation clinique d’un blocage articulaire non traumatique et soudain
- Le plus fréquent en clinique
- C2-C3 et C5-C6 surtout
- Apparaît le matin au lever après avoir maintenue une flexion latérale.
- Activité ou position anormale quelques jours auparavant
- Difficulté ++ à se lever du lit
- Épisodes antérieurs
- Douleur principalement au niveau cervical et scapulaire
- Position antalgique (rotation et flexion latérale dans une même direction avec légère flexion
quel est l’hypothèse de l’inclusion méniscoïde pour expliquer le blocage articulaire non traumatique et soudain
Une position extrême et soutenue de l’articulation zygapophysaire peut entrainer une subluxation d’une structure méniscoïde qui dépassera ainsi le rebord antérieur de la facette de la vertèbre inférieure.
Lorsque le patient redresse rapidement la
tête, la structure méniscoïde peut rester
prise en avant du rebord de la facette
articulaire. Il s’exerce alors une pression
excessive sur les structures environnantes qui sont richement innervées.
comment la prévalence d’une douleur d’origine facettaire varie quant à la localisation des douleurs a/n thoracique, cervical et lombaire
Dans une population avec une douleur thoracique localisée, la prévalence d’une douleur d’origine facettaire est de 42%. En comparaison, les facettes cervicales contribuent à 55% et celles lombaires à 30% des douleurs spinales de leur région.
vrai ou faux : Les lésions des articulations zygapophysaires de la colonne thoracique présentent des douleurs très localisées.
vrai
vrai ou faux : La flexion lat est généralement le principal mouvement limité dans les lésions des articulations zygapophysaires.
faux : la rotation
vrai ou faux : les problèmes aux articulations des côtes sont plus rare
vrai
pourquoi les problèmes au côtes sont plus rare
Hypothèse:
*Ces dysfonctions sont souvent dues à la facilitation segmentaire et si on s’occupe du problème spinal en premier, la majorité de ces dysfonctions vont disparaître et seront absentes à l’évaluation.
comment se passe les lésion aux articulations des côtes
- Ces lésions suivent habituellement un traumatisme (accident de véhicule moteur, toux, éternuement, coup direct).
- Sauf la 1re côte qui se fixe en supérieur, les autres côtes ont tendance à se fixer en antérieur ou postérieur.
Le processus dégénératif d’un segment vertébral entraine généralement quoi
une hypomobilité articulaire.
quelle est la patron capsulaire a/n des segments vertébral
L’extension, les flexions latérales et les rotations seront diminuées et la flexion peut être affectée mais moins que l’extension.
comment distinguer la dégénérescence segmentaire et le problème facettaire
la dégénérescence suit un patron capsulaire
caractéristique de la dégénérescence segmentaire cervicale (j’ai juste mis ceux surligner mais il en a vrm bcp)
- Processus dégénératif, fissures discales
- Protrusion de l’annulus ou du nucléus
- Diminution de l’espace intervertébral
- Augmentation de la force de compression sur les articulations uncovertébrales et facettaires
- Laxité capsulaire, subluxation
- Étape d’instabilité
- Augmentation de la grosseur des ostéophytes
- Fibrose discale
- Stabilisation segmentaire
- Sténose spinale centrale et/ou latérale
**page 46 pour tout
prévalence des changments dégénératif selon l’âge (45 ans et 65 ans)
Les changements dégénératifs de la colonne cervicale s’observent chez 60% des sujets de 45 ans et plus et chez 85% des sujets de 65 ans et plus.
quelles son t les segments affecté en premier lors de la dégénérescence
C5-C6>C6-C7>C3-C4 et C4-C5>C7-T1, atteinte de C2-C3 plus rare.
vrai ou faux : 25% de la population asymptomatique de moins de 40 ans présente des signes radiologiques de dégénérescence cervicale lors d’imagerie
vrai
vrai ou faux : 60% de la population asymptomatique de plus de 40 ans présente des signes radiologiques de dégénérescence cervicale lors d’imagerie
vrai
vrai ou faux : Les changements dégénératifs de la partie antérieure sont deux fois plus sévères que ceux de l’arthrose zygapophysaire
vrai
que montre la radiographie chez les personnes âgées ayant une spondylarthrose thoracique
- Écrasement des vertèbres avec bombements horizontaux des
disques - Production d’ostéophytes antérieurs et latéraux
- Changement antérieurs plus importants en raison de la cyphose
quelles sont les articulations zygapophysaires le plus souvent touchées lors d’une spondylarthrose thoracique
- T4-T5
- T11-T12
- T12-L1
où est l’arthrose costo-vertébrale la plus communes
Plus commune aux côtes 6, 7 et 8
où débutent les arthrites à la région dorsale
Les arthrites à la région dorsale débutent aux articulations costo-vertébrales (précaution / contre- indication à la thérapie manuelle)
quelles sont les 2 formes d’instabilité vertébrale liée à un déficit de contrôle moteur
1.Instabilité suite à lésion ligamentaire (instabilité
ligamentaire).
2.Instabilité secondaire au processus dégénératif des articulations (instabilité articulaire).
quelle instabilité est plus fréquente aux régions vertébrales
Aux régions vertébrales, l’instabilité articulaire est un
phénomène plus fréquent que l’instabilité ligamentaire.
comment se manifeste l’instabilité ligamentaire
Les instabilités ligamentaires de la colonne vertébrale se présentent exclusivement à la région crânio-vertébrale.
Elles sont principalement liées aux ligaments occipito- odondoïtiens latéraux (Alaires) et au ligament transverse.
Elles sont secondaires à un traumatisme (accident de voiture, chute…) ou à un processus dégénératif (polyarthrite rhumatoïde…)
Définition de l’instabilité articulaire
Diminution significative de la capacité du système de stabilisation à maintenir la zone neutre intervertébrale à l’intérieur des limites physiologiques, résultant en de l’incapacité et de la douleur. L’augmentation de la zone neutre crée une instabilité
***voir diapo 55 pour image
vrai ou faux : L’amincissement du cartilage secondaire au phénomène dégénératif produit une laxité capsulaire relative en raison du rapprochement des surfaces articulaires.
vrai
quelles sont les autres systèmes contribuant à la stabilité autre que les changement articulaire
Outre les changements articulaires pouvant être responsables d’une diminution de la stabilité, le système musculaire et le contrôle neurologique sont des facteurs importants contribuant à la stabilité.
L’instabilité articulaire résulte en: (3)
- Une perte de la rigidité articulaire
- Une augmentation de la mobilité et/ou présence d’un
mouvement anormal à la fin de l’amplitude de mouvement. - Un changement dans le ratio de rotation segmentaire et de translation (translation augmente en situation d’instabilité articulaire)
présentation clinique de l’instabilité cervicale articulaire
- Plus fréquente aux régions C4-C5, C5-C6 et C6-C7
- Sensation de blocage fréquent
- Fatigue cervicale dans les positions soutenues
- Épisodes de douleur d’origine non-traumatique
- Sensation d’instabilité
- Épisodes récidivant d’inflammation
- Bruits articulaires en relation avec l’apparition des douleurs
présentation clinique de l’instabilité thoracique
*T4-T5 / T7-T8 /T9-T10 /T11-T12
* Douleur centrale (peut suivre côte ou ressentie au sternum)
* En aiguë: aucune posture confortable, se réveille la nuit
* Sensation de raideur aux mouvements
* Plus fréquent chez les 20 à 35 ans
* Condition difficile à soulager, récidives fréquentes
* PPA centrale: résistance moindre que normale
* Mouvements actifs et passifs douloureux peuvent être changeants
D’où provient la douleur neurogène (radiculaire)
La douleur neurogène provient de l’irritation ou de la compression d’un nerf.
comment se manifeste la douleur neurogène (radiculaire)
- Douleur et/ou paresthésie ou anesthésie dans le dermatome ou le long du nerf.
- La douleur radiculaire est de type brûlure ou crampe, vive, fulgurante et lancinante.
- Le mouvement qui mobilise, qui met entension ou qui comprime le nerf provoquera de la douleur.
- Une douleur nociceptive locale peut provenir des structures causant l’irritation ou la compression.
Causes d’atteinte radiculaire:
- Hernie discale
- Fragment discal libre ou séquestré
- Ostéophytes des articulations unco-vertébrales
- Spondylolysthésis dégénératif
- Hypermobilité segmentaire
- Rétrolysthésis
- Épaississement capsulaire des articulations zygapophysaires
- Fibrose et épaississement de la gaine durale
- Ostéophytes facettaires
- Ostéophytes aux corps vertébraux (uncovertébrales)
- Épaississement du ligament jaune
- Obstruction veineuse
quelles sont les mécanismes de production des signes et symptômes en lien avec la douleur neurogène (radiculaire)
- Compression seule ne produira pas de douleur.
- Compression entrainera des engourdissements,des
picottements, des paresthésies et des faiblesses. - La douleur radiculaire se produira lorsque les compressions se feront sur une racine inflammée (sauf pour le ganglion postérieur = douleur immédiate).
comment une racine peut devenir inflammée
- Les stress mécaniques répétés sur une racine mèneront à une inflammation intra-neurale.
- Le contact des constituants du nucléus ou des produits de dégradation provenant du disque et des facettes avec les tissus périradiculaires produira une réaction inflammatoire périradiculaire.
comment se comporte la douleur lors d’une atteinte durale (neuroméningée)
- Le tissu neuroméningé non-sensibilisé ne produit pas de douleur.
- Le tissu neuroméningé peut être sensibilisé par l’irritation chimique ou mécanique.
- La douleur est généralement non-segmentaire (ne suit pas un dermatome)
quelles sont les causes possibles de sensibilisation:
- hernies discales
- traumatisme
- inflammation des articulations zygapophysaires * immobilité prolongée
- instabilité
quelles peuvent être les différents termes pour décrire la douleur
*rampante / vague
*serrement / étranglement
*pénétrante / profonde
d’étirement / corde raide
**termes bizarres parfois
comment se comporte les symptômes lors d’une atteinte durale (neuroméningée)
- Douleur augmentée par les positions de grande tension et soulagée par les positions anti-tension
- Douleur posturale
- Relation comportementale des douleurs :
- Douleur ne correspond pas aux signes articulaires
- Douleur saute d’une place à l’autre
qu’est-ce que la douleur référé
- La douleur référée est une douleur ressentie à distance de la structure lésée en raison des mécanismes de convergence segmentaire ou centrale. Le stimulus peut provenir d’un tissu local ou éloigné, d’un tissu innervé par plusieurs segments ou d’une viscère.
- La douleur référée viscérale est aïgue tandis que la douleur référée somatique est généralement profonde, diffuse et persistante.
comment peut arriver une cervico-brachialgies
- Par compression type molle (hernie discale)
- Par compression de type dur
cervico-brachialgie : 1. Par compression type molle (hernie discale) comment sa se passe?
L’hernie peut se localiser:
* Dans le canal vertébral (centrale ou postéro- latérale)
* Dans le foramen intervertebral (foraminale
Cervico-brachialgie : 2. Par compression de type dur, comment sa se passe?
- Compression provenant d’ostéophytes
- Se produit exclusivement au niveau du foramen intervertébral
localisation des cervico-brachialgies
C5-C6: 36,1%
C6-C7: 34,6%
C7-T1: 25,2%
Présentation clinique cervico-brachialgies
Type molle
- Âge: 30 à 45ans
- Histoire:
- Épisodes antérieurs de dlr cervicale aigue avec dlr à l’épaule
-Apparition subite, traumatique (éternuement, accident d’auto, soulever une charge, au lever)
Présentation clinique cervico-brachialgies
Type dure
*Âge: 50 à 65 ans
* Histoire:
- Apparition graduelle
- Peut devenir aigue après trauma ou micro- traumatisme
-La racine a le temps de s’adapter
Comportement de la douleur type molle
-Primaire: symptômes distaux
-Secondaire: symptômes proximaux et progressivement distaux
-Dlr très importante
-Irradie dans le dermatome
-Augmentée par: valsalva, flexion cervicale, mouvement augmentant la tension neurale
-Difficulté à dormir en décubitus
-Position antalgique en flexion latérale et soutient MS
Comportement de la douleur type dure
-Suit le trajet du dermatome
-Présente la nuit
-Augmentée par: positions et mouvements diminuant le foramen ou augmentant la tension sur la racine
-Dlr dans le MS moins importante et moins persistante que le type molle
quels sont les signes neuro type molle
-Engourdissements et paresthésie si racine sensitive touchée
-Lors d’hernie foraminale
-Déficit: triceps 37%
biceps 28%
deltoïde 1,2%
aucun 32%
-Réflexe: 71%
bicipital: 35% et tricipital: 36%
* Étourdissement/vertige: Aucun
quels sont les signes neuro type dure
-Atteinte principalement
sensitive
-Atteintes motrices et des
réflexes moins fréquentes
* Étourdissement/vertige :
-Origine articulaire
-La proximité des ostéophytes uncovertébraux de l’artère vertébrale peut compromettre la circulation sanguine (IVB)
comment est affecté la mobilité type molle
-Flexion et flexion latérale contra latérale reproduisent la douleur
-L’extension et la flexion latérale ipsilatérale douloureuses si l’hernie est foraminale
comment est affecté la mobilité type dure
-diminuée de façon
générale
-flexion latérale ipsilatérale et extension les plus affectées
qu’est-ce qu’on voit lors d’une radiologie type molle
-Aucun signe dégénératif
-Redressement de la lordose
-Taco/MRI/discographie sont positif pour une hernie
qu’est-ce qu’on voit lors d’une radiologie type dure
-Ostéophytes uncovertébral et/ou inter- apophysaire
-Diminution de l’espace intervertébral et du foramen intervertébral
-Diminution de lordose
Définition défilé thoracique
Syndrome neurovasculaire portant atteinte dans certaines circonstances au plexus brachial, à l’artère subclavière et à la veine subclavière, causant des faiblesses et atrophies musculaires, de la douleur et des symptômes vasculaires dans le bras et la main. Il est suggéré que la cause du défilé thoracique est la présence d’une anomalie osseuse ou fibromusculaire à laquelle s’ajoute une forme de traumatisme.
quels sont les régions les plus susceptible d’avoir ce syndrome (défilé thoracique)
Les régions les plus susceptibles de produire ce type de syndrome sont la région des muscles scalènes, la région costo-claviculaire et la région sous coracoïdienne (petit pectoral). Les deux dernières régions sont celles les plus communes comme zone de production des signes et symptômes.
où sont ressenti les symptômes douloureux lors d’un défilé thoracique
Les symptômes douloureux peuvent être ressentis à l’hémi thorax postérieur, à la région pectorale et au membre supérieur.
quelles sont les sites anatomiques fréquents de défilé thoracique
- Entre le scalène antérieur et le scalène moyen,
- Entre la clavicule et la première côte
- Sous le processus coracoïde et le petit pectoral
quelles sont les facteurs anatomiques prédisposant de défilé thoracique
- Côte cervicale (0,5% de la population, 10% à 20% avec symptômes)
- Anormalités claviculaires (traumatique ou congénitale)
- Anomalies des tissus mous (variations des insertions des muscles scalènes,
présence de bandes fibromusculaires, raccourcissement du petit pectoral…) - Variation dans le trajet du plexus brachial dans la région
- Tumeur du lobe supérieur du poumon (Pancoast)
quelles sont les mécanismes de production de défilé thoracique
- Mauvaises postures de repos et de travail
- Stress répétés et prolongés lors d’activités avec le membre supérieur (activités
en élévation du membre supérieur, transport d’objets lourds, sac à dos lourd - Whiplash
- Traumatisme direct dans la région (hématome, fibrose…)
sous quelles formes peuvent se présenter les S&S et quelle forme est la plus fréquente
Les signes et symptômes peuvent être d’origine vasculaire et/ou neurologique. La forme la plus fréquente est toutefois le syndrome neurologique (plus de 90% des cas).
différence entre syndrome neurologique vrai vs non-spécifique (ou classique)
Le syndrome neurologique peut être classé comme un « vrai » syndrome lors de la présence de signes neurologiques tandis qu’il sera classé comme «non-spécifique» ou «classique» lorsque la douleur est le principal symptôme et que les signes neurologiques sont absents.
quelles sont les S&S du syndrome neurologique lors de défilé thoracique
– Douleur au cou, tête, thorax, scapula, épaule, bras et la main (territoire dépend de la partie du plexus qui est atteint).
– Engourdissement et paresthésies au bras et à la main (territoire dépend de la partie du plexus qui est atteint).
– Lourdeur et engourdissement de l’ensemble du bras en élévation du bras.
– Augmentation de la sensibilité au froid.
– Maladresse pour les activités de motricité fine avec la main.
– Faiblesse à la préhension.
– Atrophie et faiblesse des muscles hypothénar, interosseux, adducteur du pouce et fléchisseur profond du 4e et 5e doigts lors d’une atteinte du la partie inférieure du plexus (C8-T1).
vrai ou faux : concernant le syndrome vasculaire, les symptômes seront produits par la compression des artères et/ou des veines à la région subclavière ou axillaire.
vrai
quelle sont les S&S d’une compression artérielle:
– Ischémie du membre (complication: gangrène, embolie)
– Syndrome de Raynaud unilatéral, «brittle nails», et ulcérations au bout des
doigts sont des trouvailles diagnostiques importantes
quelle sont les S&S d’une compression veineuse:
– Décoloration du bras
– Distension veineuse
– Œdème
– Thrombose veineuse possible après exercices prolongés
quelles sont les mécanismes, facteurs impliqué dans les céphalées cervicogéniques
Dysfonctionnement articulaire → Restriction de mouvement ou instabilité des facettes articulaires cervicales.
Tensions musculaires → Contractions prolongées des muscles cervicaux, particulièrement ceux du haut du cou et des épaules.
Compression nerveuse → Irritation des nerfs cervicaux supérieurs contribuant à la douleur référée.
Altérations vasculaires → Diminution du flux sanguin vers certaines structures crâniennes et cervicales.
quelles sont les facteurs de risque et causes des céphalées cervicogéniques
-Mauvaise posture et ergonomie : exemple quand on dort
-Traumatisme cervical : comme un whiplash, ou ATCD de fracture, entorses cervicales
-Stress et tensions musculaires : stress chronique peut entraîner une hypertonicité des muscles cervicaux et trapéziens, augmentant ainsi la douleur.
Selon la Classification Internationale des Céphalées, comment sont caractérisées les céphalées cervicogéniques
-Une douleur unilatérale, souvent dans la région occipitale et temporale.
-Une exacerbation de la douleur avec le mouvement cervical ou une pression sur certaines structures du cou.
-Une diminution de la douleur après une injection anesthésique locale dans la colonne cervicale.
que comprend l’examen physique pour les céphalée cervicogénique
Palpation des vertèbres cervicales → Détection de zones sensibles ou de restrictions de mouvement.
Tests de mobilité cervicale → Recherche de douleurs provoquées par certains mouvements (rotation, flexion, extension).
Tests musculaires → Vérification de la tension des muscles sous-occipitaux et du trapèze supérieur.
En quoi l’imagerie et les blocs anesthétique peuvent être utile lors de céphalée cervicogénique
Imagerie (IRM, radiographie) → Peut être utilisée pour exclure d’autres causes comme une hernie discale ou une arthrose cervicale.
Bloc anesthésique diagnostique → Injection d’un anesthésique local dans les facettes articulaires pour confirmer l’origine cervicale de la douleur.
quelle est le traitement en physio pour les céphalée cervicogénique
Thérapie manuelle → Mobilisations et manipulations articulaires pour améliorer la mobilité cervicale.
Exercices de stabilisation → Renforcement des muscles profonds du cou pour limiter les récidives.
Techniques de relâchement musculaire → Étirements, massage des muscles sous-occipitaux, dry needling.
Correction posturale → Ajustements ergonomiques (position de l’ordinateur, oreiller adapté).
quelle est le traitement avec médicament pour les céphalée cervicogénique
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) → Réduction de l’inflammation.
Relaxants musculaires → Utilisés en cas de spasmes musculaires sévères.
Injections de corticoïdes ou d’anesthésiques locaux → Si la douleur persiste malgré un traitement conservateur.
quelles sont les approches complémentaire comme traitement pour les céphalée cervicogénique
Acupuncture → Peut aider à moduler la douleur.
Biofeedback et gestion du stress → Réduction des tensions musculaires liées au stress.
Hydrothérapie et thermothérapie → Application de chaud/froid pour détendre les muscles.
comment prévenir les céphalée cervicogénique
🔸 Optimiser l’ergonomie au travail → Ajustement du poste de travail pour limiter la tension cervicale.
🔸 Améliorer l’hygiène du sommeil → Oreiller cervical adapté, bonne position de sommeil.
🔸 Exercices réguliers → Mobilisation douce et renforcement musculaire du cou.
🔸 Gestion du stress → Techniques de relaxation (yoga, respiration profonde).
pourquoi les céphalées cervicogéniques sont difficile à diagnostiquer
La céphalée cervicogénique (CCG) est un type de céphalée secondaire, c’est-à-dire causée par un trouble du cou. Cependant, elle partage des symptômes avec d’autres types de céphalées (migraine, céphalée de tension, névralgie d’Arnold), ce qui complique son identification et son traitement.
quelles sont les deux catégories de céphalées associées aux douleurs cervicale
-Céphalées primaires (sans cause structurelle identifiable) : migraine, céphalée de tension
-Céphalées secondaires (liées à un trouble cervical sous-jacent) : céphalée cervicogénique
Définition de la Classification Internationale des Céphalées (ICHD-3)
-Céphalée causée par un trouble cervical identifiable (lésion articulaire, discale, ou musculaire).
-Amélioration de la douleur après traitement du problème cervical.
-Exacerbation de la douleur par des mouvements du cou.
-Soulagement après un bloc anesthésique cervical.
Migraine vs CCG (céphalée cervicogénique)
La migraine peut être déclenchée par des tensions cervicales mais n’a pas de cause cervicale directe.
Les migraines répondent mieux aux triptans que les céphalées cervicogéniques.
Céphalée de tension vs CCG
La céphalée de tension est bilatérale, non pulsatile, et associée à une tension musculaire généralisée.
La CCG est unilatérale et déclenchée par des mouvements du cou.