Cours 2 | Mémoire II: Les bases cellulaires Flashcards
Quels sont les avantages des recherches animales sur la mémoire (3)?
- Dommages cérébraux mieux circonscrits
- Meilleur contrôle des informations mémorisées avant et après le dommage
- Mise en évidence des mécanismes cellulaires impliqués dans la mémoire
Quelles sont les 3 appuis au rôle spatial de l’hippocampe?
- Théorie de la carte cognitive
- Labyrinthe de Morris et l’apprentissage de place
- Les cellules de place
Qu’est-ce que la théorie de la carte cognitive?
ROLE EXCLUSIF DE L’HIPPOCAMPE DANS L’ORIENTATION SPATIALE
Représentation mentale et organisée de l’environnement physique sous la forme d’une carte topographique marquée de repères spatiaux.
Quelle expérience/résultats appuient la théorie de la carte cognitive?
Sur des rats:
Lésions à l’hippocampe = Déficits dans grand nombre de tâches d’exploration et d’apprentissage spatial
ET
Lésions à l’hippocampe = Performance intacte dans petit nombre de tâches non spatiales
Explique l’expérience du labyrinthe aquatique de Morris.
On place des rats dans un bassin d’eau opact. Les rats cherchent à sortir (n’aiment pas l’eau) et tombe par hasard sur une plateforme submergée.
Il y a des indices spaciaux visuels dans le bassin.
On remet le rat dans l’eau et il retrouve la plateforme plus directement. Son trajet n’est plus hasardeux: il sait se repérer et où aller.
Qu’est-ce que les résutats de l’expérience du labyrinthe aquatique de Morris suggèrent?
Les rats sans lésions à l’hippocampe peuvent se repérer tandis que les rats avec des lésions à l’hippocampe ne font pas d’apprentissage spatial (trajectoire aléatoire peu-importe le nb d’essais).
AINSI
Déficit post lésion: nager vers la plateforme, soit savoir OÙ aller
Intact post lésion: Nager, soit savoir COMMENT
Qu’est-ce qu’une cellule de place?
Un neurone qui augmente sa fréquence de décharge lorsqu’on se trouve sans un certain secteur de l’environnement, soit un champ localisationnel/ un champ préférentiel
Explique en quoi les cellules de place s’adaptent à leur envrionnement
- Changement de taille: lorsqu’on réduit une arène de taille, les cellules déchargent au même endroit relatif, dans une superficie plus petite
- Indices visuels, ex de la rotation de l’environnement: La cellule de place réagit plus fortement selon un indice visuel, même si il est rotationné (et donc pas au même endroit)
V/F Lorsqu’on place le rat dans un environnement connu, mais en obscurité, les cellules de place s’activent tout de même.
Vrai, bien qu’elle déchargent moins que dans la clarté, elles ont une activité significative.
V/F Une cellule de place peut s’activer sur la base d’une représentation mentale d’un lieu.
Vrai
Quels sont les constats sur les cellules de place (3)?
1) Elles s’adaptent aux changements de taille de l’environnement
2) Elles tiennent compte des indices visuels dans l’environnement
3) Elles ne sont pas dépendantes de la perception directe des indices visuels; elles s’activent aussi sur la base d’une représentation mentale des lieux
Quels sont les deux arguments en faveur d’un rôle spatial exclusif de l’hippocampe?
1- Déficit post-lésion dans l’apprentissage de place (labyrinthes aquatique et terrestres)
#2- Présence de cellules de place dans l’hippocampe
Quels sont les 4 arguments en faveur d’un rôle plus large de l’hippocampe (et de fonctions non-spatiales)?
- Test de symétrie
- Étude DNMS olfactif continu
- Étude McNaughton : les cellules de place et la direction
- Déficits post-lésion et conditionnement de la trace
Explique la théorie de la carte cognitive ou relations S-S
Lorsque le rat se repère, ce serait plutôt dû à un conditionnement classique des repères visuels avec la nourriture. Ainsi, l’hippocampe serait responsable d’associer plusieurs stimuli.
Explique l’expérience des paires d’odeurs associées.
1) On conditionne un rat à gratter pour de la nourriture lorsqu’il reconnaît une odeur particulière.
2) On le conditionne à associer des pairs d’odeurs -> quand il reconnait l’odeur A, il doit aller choisir l’odeur B.
3) De plus, l’odeur B est associée à une odeur C (si on lui montre B, il doit aller chercher C et PAS A).
** Bref, c’est un apprentissage complexe d’association de stimuli
Explique les résultats de l’expérience des paires d’odeurs associées.
Les performances des rats lésés à l’hippocampe sont SIMILAIRES au rat témoins (sans lésions). Les différences ne sont pas significatives.
Explique l’expérience du test de symétrie et les résultats associés
1) On conditionne le rat à comprendre une association B-C comme BIdirectionnelle (si on te montre B, tu creuse C et si on te montre C tu creuses B).
Le groupe de rats lésé à l’hippocampe ont une performance SIGNIFICATIVEMENT plus faible (proche du hasard).
Cela signifie que: les rats sont capables d’apprendre les associations simples, mais ne les comprennent pas.
Suite aux expériences de paires d’odeurs associées et au test de symétrie, quelles sont les deux conclusions sur le rôle de l’hippocampe.
1) Un dommage à l’hippocampe nuit à la compréhension des relations entre stimuli
2) Cette incompréhension pourrait expliquer les déficits observés dans les tâches spatiales de type labyrinthe (au delà de s’orienter dans l’environnement, s’orienter grâce à l’association de stimuli)
Explique l’expérience du DNMS olfactif continu
C’est une tâche de non appariment à l’échantillon. Chaque échantillon présent est celui initial pour le suivant.
3 variables:
- le type d’odeur
- La place du récipient
- Présence de renforcateur (si l’odeur est différente, renforcateur. Si pareil, PAS de renforcateur.
Expérience: mesurer l’activité des cellules de place dans l’hippocampe
Explique les résultats de l’expérience du DNMS olfactif continu
- 15% des cellules « de place» (hippocampique) mesurées s’activent selon une position préférentielle
- 11% des cellules s’activent selon une odeur préférentielle (ne sont donc pas des cellules de « place », mais des cellules « d’odeur »)
- 14% des cellules s’activent de manière préférentielle selon une règle d’appariement (odeurs pareil ou différente). Seraient donc des cellules « d’appariement »).
** Lorsqu’une cellule est d’odeur (pex), elle ne montre aucune différence significative quant à une préférence de place ou d’appariement.
Pourquoi les résultats de l’expérience du DNMS olfactif continu ne donnent-ils pas 100%
Car 91 cellules sur 127 mesurées se sont activées.
Quelle conclusion est tirée des résultats de l’expérience du DNMS olfactif continu
Cellules de place présentes dans l’hippocampe mais non majoritaires (15%); d’autres traitent des informations relatives à la règle de la tâche (14%) ou au stimulus présenté (11%)
Explique le 3ème argument pour un rôle plus large de l’hippocampe (étude de McNaughton)
Lorsqu’un rat est au même endroit, mais se déplace dans une direction différente, les cellules de l’hippocampe ont une activité différente.
Cela signifie qu’elle déchargent aussi en fonction de la DIRECTION (et pas seulement de la localisation)
Explique le 4ème argument pour un rôle plus large de l’hippocampe (déficits post-lésion conditionnement de la trace).
Conditionnement de trace aversif: Stimuli neutre (son) commence et finit avant l’arrivée du stimuli inconditionnel (bouffée d’air dans l’œil) qui provoque une réponse inconditonnelle (fermer la paupière); Stimuli neutre est devenu stimuli conditonné déclenche une réponse conditionnée similaire à la réponse inconditionnelle
Déficit d’acquisition de la réponse conditionnée chez les humains et les lapins avec lésion à l’hippocampe