Cours 2- Introduction : évolution de la prévention Flashcards

1
Q

Quels sont des exemples de registres américains promouvant la prévention du crime?

A

Blueprints, Office of Juvenile Justice & Delinquency Prevention’ Model Programs Guide, Crime Solutions, Substance Abuse and Mental Health Services Administration’s National Registry of Evidence-based programs and practices.

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2
Q

Quels sont les critères pour des pratiques de prévention efficaces?

A

La crédibilité et l’efficacité de la preuve.

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3
Q

Quels sont les premières initiatives de prévention du crime, aux UK, aux US…

A

Home Office

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4
Q

Quelle initiative/ registre le SAMHSA a-t-il mit sur pied et quel est son champ d’intérêt?

A

Le SAMHSA National Registry of Evidence-based Programs and Practices, qui a pour champ d’intérêt la santé mentale et la dépendance.

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5
Q

En quelle année et où fut créé le Home Office et dans quoi oeuvre l’organisation? Quel est son type de prévention

A

Le Home Office fut créé en 1782 , au Royaume-Uni dans une tentative de limiter les opportunités criminelles. L’organisme fait donc de la prévention situationnelle.

Le Home Office fait de la prévention en matière de drogue et d’alcool, de terrorisme, d’immigration, de prévention du crime dans les communautés, de contrôle des frontières, des passeports et des Visa.

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6
Q

Qu’est-ce sont des synthèses systématiques?

A

Stratégie de recherche qui permet de conclure quant à l’efficacité d’un programme
- Repérer l’ensemble de la littérature sur le sujet (avec mots-clés, bases de données…)

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7
Q

Dans quoi oeuvre la Cochrane Collaboration?

A

En santé, santé publique- alcool au volant, violence en milieu hospitalier, violence conjugale

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8
Q

Dans quoi oeuvre la Campbell Collaboration?

A

Dans les Crime and Justice Group (variétés de crimes, crimes plus spécifiques-traitement des jeunes en difficulté

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9
Q

Dresser un bref portrait du Centre national de prévention du crime au Canada.

A

Le CNPC fut créé en 1998 suite à la mise sur pied de la Stratégie nationale en prévention du crime. En 2008, 63 millions sont consacrés à la prévention du crime. Le CNPC a pour mission de faire preuve de leadership à l’échelle nationale quant aux moyens efficaces de prévenir et de réduire la criminalité en s’attaquant aux facteurs de risque connus chez les populations les plus vulnérables et dans les milieux à risque élevé.

Le CNPC tente de developper un registre des meilleures pratiques.

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10
Q

Dans quelle démographie intervient le CNPC?

A

Dans la prévention chez les jeunes à risque de développer des comportements antisociaux. L’organisme intervent suite à un signalement
- Programme SNAP (250/500 jeunes sur 5 ans)

Réduire la criminalité parmi les groupes vulnérables en agissant sur les facteurs de risque de la délinquance
- Facteurs individuels
- Familiaux
- Liés aux pairs
- Liés au milieu de vie
- Liés à l’école
Le CNPC soutient des interventions basées sur les données.

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11
Q

Pourquoi la prévention a gagné en popularité?

A

90% des crimes demeurent inconnus.

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12
Q

Il est généralement admis que les victimes ont tendance à éviter à dénoncer les crimes. Quelles sont quelques raisons qui pourraient expliquer cela?

A

La police élucide environ 20 % des crimes qui lui sont rapportés

Il y a beaucoup de peines insignifiantes et d’acquittement

Les victimes sont aussi conscientes du pouvoir limité des instances pénales faire reculer la criminalité

Aussi, l’efficacité et la légitimité de l’action policière sévèrement remise en question

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13
Q

L’image de la police est remise en question par les victimes. Le modèle traditionnel de la police est donc remis en question par les autorités policières. Suite à ces constats, 3 séries de résultats scientifiques sont mises de l’avant. Quelle est la première prémisse?

A

Première prémisse : la patrouille “ préventive “ permet de faire reculer la criminalité

  • Visibilité des forces de l’ordre aurait un pouvoir dissuasif
  • Présence accrue aurait un plus grand pouvoir de détection

Des milliards sont dépensées aux USA pour la patrouille policière sans vérification empirique avant celle de 1974 a Kansas City.
o Vérification empirique (patrouilles policières)
1-Est-ce que les citoyens vont prendre connaissance du changement dans les niveaux de patrouille?
2-Est-ce qu’il y a une baisse de la criminalité?
3-Est-ce que le sentiment d’insécurité et les comportements d’autoprotection changent?
4-Est-ce que les citoyens sont plus satisfaits dans les quarts proactifs?

Constats
1- Les citoyens n’ont pas eu connaissance du changement dans l’intensité des patrouilles
2- Aucun changement dans la criminalité
3- Aucun changement dans les taux de crimes rapportés, sondages de victimisation
4- Aucun changement dans le sentiment de sécurité
5- Aucun changement dans le niveau de satisfaction

Donc, la première prémisse est fortement remise en question

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14
Q

L’image de la police est remise en question par les victimes. Le modèle traditionnel de la police est donc remis en question par les autorités policières. Suite à ces constats, 3 séries de résultats scientifiques sont mises de l’avant. Quelle est la deuxième prémisse?

A

Deuxième prémisse : la patrouille permet d’intervenir rapidement sur les lieux du crime

  • Plus on intervient rapidement, plus on a de chance d’interpeller le sujet
  • Dissuasion des délinquants potentiels

Résultats
- Quand le crime est en cours, le temps de réponse n’a aucune incidence sur les chances d’arrêter le suspect
- La vitesse à laquelle on contacte pet être efficace
o Immédiatement après que le crime débute
o Moins de 10% des appels sont fait immédiatement après que le crime débute

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15
Q

L’image de la police est remise en question par les victimes. Le modèle traditionnel de la police est donc remis en question par les autorités policières. Suite à ces constats, 3 séries de résultats scientifiques sont mises de l’avant. Quelle est la troisième prémisse?

A

Troisième prémisse : le nombre de policiers est inversement lié au taux de criminalité

  • Plus d’effectifs, plus de visibilité= dissuasion générale
  • Ressources nécessaires pour faire face à la hausse de la criminalité

o Pas de relation ou relation positive (donc, les forces policières sont réactives)

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16
Q

Que montre la vérification empirique de Kelling et coll. sur les patrouilles de Kansas City?

A

Première recherche qui montre que l’on peut manipuler le «dosage» dans le niveau de la patrouille policière et vérifier scientifiquement l’effet de ce «dosage» sur différents indicateurs d’efficacité policière. (+ cours 2 diapo 10)

17
Q

Quelles sont les deux séries d’évènements qui ont déclenchés la remise en question de la prévention en matière de prévention du crime?

A

1- Violence policière à l’endroit des minorités visibles

2- Scandales de corruption

18
Q

Quels sont quelques exemples de prévention du crime?

A

Écoles : éducateurs, spectacles de marionnettes

Surveillance des endroits publics (policiers et caméras)

Agence de sécurité : contrôles d’accès, alarmes, gardes du corps, gardiennage, etc.

19
Q

Quelle est la définition du dictionnaire Robert de la prévention du crime?

A

“aller au-devant pour faire obstacle; empêcher par des précautions”

(Il s’agit d’une définition basée sur le résultat)

20
Q

Quels sont les problèmes d’une définition de la prévention du crime basée sur l’effet?

A

Une telle définition:

Inclut les sanctions pénales qui produisent la dissuasion

Vide le concept de sa spécificité : prévention vs répression

Ne précise pas le but et les cibles de l’action

21
Q

Quelle définition, qui est aussi la plus généralement acceptée, donne Cusson à la prévention du crime?

A

” Ensemble des actions non coercitives sur les causes des délits dans le but spécifique d’en réduire la probabilité ou la gravité “ (Cusson, 2002)

22
Q

Quels sont les quatre points de à clarifier de la définition de Cusson?

A
  1. Prévention vs répression
    a. Pas imposées contre le gré des individus
    b. Pas de mesures pénales
  2. Prévention comme objectif
    a. But explicit de faire reculer la délinquance
    b. L’effet est documenté à l’aide d’évaluations et la prévention peut ainsi être reconnu comme un “ effet inattendu “ de la mesure
    i. Tentative de limiter les effets occasionnés
    ii. Tentative de limiter les effets sur l’environnement
  3. Mesures qui visent à prévenir l’acte, da fréquence et/ ou la gravité des conséquences
    a. Actions proactives (et parfois réactives)
  4. Prévention comme une action contre les causes de la criminalité
    a. Facteurs de risque qui prédisposent certains individus à verser dans la délinquance
    b. Raisons pour lesquelles un individu passe à l’acte dans une situation précise - opportunité, environnement (lieu, facilitateurs et tierces parties)
23
Q

Qu’est-ce qu’une vision de la prévention du crime comme théorie de la délinquance exclut?

A

Exclut une conception de la prévention basée sur l’effet

Exclut une conception de la prévention axée sur la population cible

24
Q

Quels sont les trois niveaux de prévention et que visent-ils?

A

Ce sont des typologies de prévention basées sur la clientèle:

Prévention primaire
- Population générale

Prévention secondaire

  • Population à risque
  • Milieu à risque, aide aux familles

Prévention tertiaire

  • Services offerts à des populations qui affichent déjà les comportements proscrits
  • Prévention innovatrice?
25
Q

Quels sont trois écoles de pensée en criminologie?

A

L’école classique–> Choix libre et éclairé

L’école positiviste–> Comportement est le résultat de causes

L’école de la réaction sociale/critique –> Crime comme construit social/résultat des lois

26
Q

En prévention du crime, l’école du positivisme, du déterminisme part de principes par rapport au développement de l’enfant. Lesquels?

A
  • La violence atteint un sommet vers 2 ans
  • Délinquants provient de familles dysfonctionnelles, mauvais encadrement
  • Prédispositions biologiques (alcool, grossesse)
  • Enfants mal préparés pour l’école
  • Éducation inadéquate= délinquance
  • Intervention= amener l’enfant à contrôler ses pulsions
27
Q

Comment le déterminisme, le positivisme peut-il explqiuer l’émergence de comportements délinquants?

A

Un individu possèdent des facteurs de risque et de protection qui agissent en interaction avec des prédispositions biologiques et l’environnement de l’individus. C’est du côté de l’environnement que sont mis en place des programmes de prévention et tous ces multiples facteurs peuvent influencer l’extériorisation de comportements déliqnuants.

28
Q

Certaines circonstances sont plus propices à la commission de crimes que d’autres. Lesquelles?

A

o Crimes se concentrent à certains endroits (débits de boisson, quartiers malfamés)

o Vols dans les magasins sans surveillance

o Véhicules volés dans des stationnements sans surveillances et près des autoroutes

Modifier les circonstances dans lesquelles les crimes sont commis peut diminier certains types de crimes.

29
Q

Quel est le triangle de la criminalité et quels autre éléments peuvent influencer la commission de crimes?

A

La présence ou l’absence de gardien, la présence de victimes potentielles en présence d’un déliqnuant potentiel. À cela peut s’ajouter le contexte, l’implication de dorgue/alcool, de surveillance, d’un environnement physique. Tous ces facteurs s’incrivent dans un environnement socio-politique/législatif.

30
Q

Quels sont deux types de prévention développés, à partir de quoi sont-ils créés et quelles approches en découlent?

A

Les deux types de préventions (qui agissent en complémentarité) sont la prévention générale et la prévention spécifique. Les but sont de développer la sociabilité chez les jeunes à risque et d’agir sur les situations propices à l’apparition des comportements violents et d’appropriation. Ces deux types donnent naissance à l’approche en santé publique (qui combine les deux types) et la prévention communautaire vise à «stimuler» les initiatives en prévention (et la cohésion sociale). Autres approches de prévention cours 2 diapo 1