Cours 2 - développement de l'enfant Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A

C’est le lien significatif que l’enfant développe envers une personne significative (généralement le parent) et qui s’actualise par plusieurs comportements, et ce, principalement dans des moments de détresse, dans le but d’interagir avec cette personne.

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2
Q

Les comportements qu’actualise l’enfant dans les moments de détresse, envers sa figure d’attachement, ont quel but?

A

Les comportements qu’actualise l’enfant ont pour but principal d’assurer sa survie lorsque le danger fait surface.

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3
Q

L’attachement que développe l’enfant envers une personne significative démontre quoi?

A

L’attachement que développe l’enfant envers une personne significative démontre qu’il a confiance que cette personne est en mesure de le protéger, de le réconforter ou de le consoler.

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4
Q

Comment se produit le processus d’attachement?

A

L’enfant émet des signaux et le parent répond :
OUI - L’enfant se sent aimé, en contrôle et en confiance
Attachement sécurisant et trouve un équilibre entre l’exploration et la proximité.

NON - L’enfant ressent qu’il manque de contrôle et ne se sent pas en confiance
Attachement insécure et se retrouve en déséquilibre entre l’exploration et le besoin de proximité.

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5
Q

Quel pourcentage des enfants présente un attachement de type sécurisant? (classe moyenne et classe économique faible)

A

On estime qu’environ 60 % des enfants issues de la classe moyenne développe un attachement de type sécurisant.

Le nombre est à la baisse dans les milieux économiquement faibles (48 %) ainsi que chez les enfants nés d’une mère adolescente (40 %).

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6
Q

Que permet l’attachement sécurisant pour l’enfant?

A

Puisque l’enfant a acquis un attachement sécurisant avec ses parents, l’enfant se permet d’explorer aisément son environnement, mais en faisant des vérifications auprès de celui-ci.

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7
Q

Nommez des caractéristiques du parent qui amène un attachement sécurisant chez son enfant.

A

Il est disponible.
Il est réconfortant.
Il comprend les besoins.
Il est affectueux.
Il prend plaisir au contact de son enfant.
Il répond rapidement et adéquatement aux besoins.
Il fait preuve de sensibilité.

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8
Q

Nommez des comportements de l’enfant qui présente un attachement sécurisant.

A

Il recherche les contacts physiques.
Il explore son environnement.
Il peut interagir avec son parent à distance.
Il se calme rapidement en présence du parent et reprend l’exploration.

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9
Q

Nommez les croyances présentées par l’enfant qui présente un attachement sécurisant.

A

Mon parent est digne de confiance.
Je mérite d’être aimé.
Mon environnement est un endroit sécuritaire.
Je mérite de voir mes besoins comblés.

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10
Q

Expliquez les caractéristiques de l’attachement ambivalent.

A

L’attachement ambivalent se caractérise par l’incertitude des parents à répondre aux besoins de leurs enfants.

Les parents sont plutôt inconsistants, par moment intrusif ou donne une réponse inadéquate en fonction du besoin.

Par moment, l’enfant se voit également limiter dans son exploration ce qui malheureusement, augmentera son sentiment d’insécurité. L’enfant recherchera donc la proximité avec son parent, bien que ce contact ne permet pas de le réconforter.

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11
Q

Nommez des caractéristiques du parent qui amène un attachement ambivalent chez son enfant.

A

Il a des réactions incohérentes et imprévisibles
Il est parfois sensible, parfois insensible.
Il se montre parfois réceptif aux besoins de l’enfant et à d’autres moments, il les ignore.

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12
Q

Nommez des comportements de l’enfant qui présente un attachement ambivalent.

A

Il cherche le contact du parent mais essaie en même temps de l’éviter.
Il devient extrêmement perturbé s’il est séparé du parent et se calme difficilement au retour de celui-ci.
Il a peur de s’éloigner du parent pour explorer son environnement.

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13
Q

Nommez les croyances présentées par l’enfant qui présente un attachement ambivalent.

A

Mon parent est imprévisible. Il peut être affectueux ou hostile.
Je ne sais jamais à quoi m’attendre. Ça me rend anxieux et colérique.
Je ne peux pas m’éloigner car je risque de manquer un moment d’affection.
Si je découvre comment amener mon parent à s’occuper de moi, je pourrai recevoir de l’affection.

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14
Q

Expliquez les caractéristiques de l’attachement évitant.

A

L’attachement évitant se caractérise par un rejet de la part du donneur de soin alors que l’enfant manifestait du réconfort. Le parent adopte des comportements intrusifs ou aversifs. Les contacts physiques de proximité sont de manière générale non présents. L’enfant explore, mais il ne se soucie guère de son parent.

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15
Q

Nommez des caractéristiques du parent qui amène un attachement évitant chez son enfant.

A

Il n’est pas disponible sur le plan émotif.
Il adopte des comportements de rejet vis-à-vis de l’enfant.
Il ignore les besoins de l’enfant ou y répond avec indifférence ou de manière intrusive.
Il repousse les tentatives de rapprochement de l’enfant dans les moments de détresse qu’il estime injustifiés, mais se comporte de manière sensible quand il considère que la détresse est justifiée.

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16
Q

Nommez des comportements de l’enfant qui présente un attachement évitant.

A

Il a tendance à nier ses propres besoins.
Il évite les interactions avec le parent qui en prend soin.
Il ne veut pas être aidé.
Il se sent forcé de parvenir rapidement à l’autonomie.
Il peut être plus sociable avec les étrangers qu’avec son parent.
Il s’attend à être repoussé ou rejeté de son parent. Dans les moments de détresse, il tente de vivre sans le soutien des autres.

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17
Q

Nommez les croyances présentées par l’enfant qui présente un attachement évitant.

A

Mon parent adopte des comportements punitifs et de rejet.
Je dois faire preuve de vigilance afin de me protéger constamment.
Si j’oublie mes besoins, je ne serai pas blessé ni rejeté.
Si je satisfais les besoins de mon parent, je ne serai pas rejeté.
Si j’oublie mes besoins et prends soin de mon parent, je serai aimé.

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18
Q

Quelle est la cause principale du développement d’un attachement désorganisé?

A

C’est en grande partie l’attitude hostile qui conduit au développement de ce type d’attachement. Les mauvais traitements sont fortement associés au développement de ce type d’attachement.

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19
Q

Nommez des caractéristiques du parent qui amène un attachement désorganisé chez son enfant.

A

Il néglige gravement son enfant ou le violente.
Son comportement a pour effet d’effrayer l’enfant plutôt que de le réconforter.
Il est évitant et rejetant même dans les situations objectivement dangereuses.

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20
Q

Nommez des comportements de l’enfant qui présente un attachement désorganisé.

A

Il rejette le parent ou s’efforce de lui faire plaisir.
Il peut manifester de la colère extrême puis sollicite de l’affection.
Il se montre tour à tour vigilant à tout indice de violence et incapable de réagir.
Il oscille entre des stratégies d’évitement (tentatives de régler lui-même sa détresse) et d’ambivalence (résistance à l’interaction mais recherche de proximité).

21
Q

Nommez les croyances présentées par l’enfant qui présente un attachement désorganisé.

A

Mon parent me néglige ou m’agresse.
Je ne sais pas comment faire pour que l’on réponde à mes besoins, je suis désespéré.
Je dois me protéger mais je ne sais pas comment m’y prendre.
Je dois me créer un monde à moi.

22
Q

Quels types d’attachement sont considérés comme un facteur de protection / facteur de risque?

A

Le lien d’attachement influence de façon considérable le développement futur de l’enfant.

Un lien d’attachement sécurisant laisse entrevoir un facteur de protection chez l’enfant. À l’inverse, un enfant qui construit un lien insécurisant avec son donneur de soin est un élément jugé comme un facteur de risque.

23
Q

À l’enfance, quels sont les aspects favorables d’un attachement sécurisant?

A
  • Exprime plus aisément ses besoins.
  • Plus grand sentiment de sécurité.
  • Relations sociales plus positives.
  • Plus compétent intellectuellement.
24
Q

À l’enfance, quels sont les aspects défavorables d’un attachement insécurisant?

A
  • Image négative de soi.
  • Difficulté dans la gestion des émotions.
  • Moins grande persistance dans les tâches.
  • Difficulté de résolution de problème.
25
Q

À quel point la transmission intergénérationnelle des styles d’attachement est-elle importante?

A

Dans 70 % des cas, il est possible de déterminer l’attachement d’un enfant en fonction du type d’attachement de son parent.

Ceci met de l’avant la transmission intergénérationnelle des styles d’attachement.

26
Q

Le développement suit-il un ordre prévisible chez l’ensemble des enfants?

A

De manière générale, les enfants qui grandissent dans des conditions normales se développent en suivant une séquence qui est la même pour tous. Il est donc possible de la prédire et de connaître les étapes à venir.
(Exemple : prise du crayon, évolution des déplacements - position assise, ramper, marcher à 4 pattes, etc.)

27
Q

Pourquoi les adultes gravitant autour des enfants leur demandent de réaliser des tâches trop complexes pour leur niveau de développement?

A

Parce qu’ils oublient que l’enfant débute par la réalisation d’habiletés simples pour ensuite les transposer vers des habiletés plus complexes.

Bien que ce principe semble plutôt logique, les adultes qui gravitent autour de l’enfant l’oublient fréquemment et demandent à l’enfant de réaliser des tâches pour lesquelles il n’a pas encore acquis les étapes précédentes.
(exemple : découper sur une ligne droite vs découper une forme complexe comme une étoile)

28
Q

Le développement est-il cumulatif ou linéaire?

A

Le développement est cumulatif et non linéaire. Les nouvelles habiletés acquises par l’enfant s’additionnent à celles qui ont été développées auparavant.

Exemple : La préhension de la cuillère s’accumule à l’habileté de la porter à sa bouche. Le raffinement de cette habileté amènera l’enfant ultérieurement à transposer ses acquis par exemple au brossage de dents ou à l’habileté de se coiffer.

29
Q

Le développement de l’enfant suit-il une évolution constante?

A

Non, le développement de l’enfant ne suit pas une évolution constante.

Il se réalise plutôt à petits pas. Des journées, ses progrès sont notables alors qu’à d’autres moments, son développement semble demeurer stable.

D’autre part, lorsqu’une sphère est en développement les autres ont une évolution plus lente.

30
Q

Comment l’unicité de chaque enfant se reflète dans son développement?

A

L’unicité de l’individu se traduit dans un premier temps par son rythme d’acquisition des étapes du développement, mais également par ses préférences. Le tempérament de l’enfant joue également un rôle important dans le développement de ce dernier.

(Par exemple, l’impact de l’intérêt pour les activités faisant référence à l’art plastique sur le développement de la motricité fine.)

31
Q

Quels sont les cinq grands facteurs du tempérament?

A
Extraverti --- Introverti
Accommodant --- Désagréable
Rigoureux --- Insouciant
Stable émotionnellement --- Névrotique
Ouvert à la nouveauté --- Banal
32
Q

Est-ce que les traits de tempérament ont tendance à demeurer stables au cours de la vie?

A

Chez les enfants de moins de 2 ans, les traits de tempérament ont plus tendance à se modifier, comme s’ils n’étaient pas cristallisés.

Les traits de tempéraments semblent plutôt s’ancrer qu’après un certain moment. Après l’âge de deux ans, les chercheurs arrivent à conclure que les traits de tempérament peuvent prédire ceux qui seront présents à plus long terme.

Cette prédiction n’est pas formelle à 100 % puisque les expériences auxquelles est confronté l’individu peuvent apporter des modifications.

33
Q

Quels sont les 5 besoins de base de l’enfant?

A
  • Besoins physiques
  • Besoins affectifs
  • Respect
  • Stimulation et guidance
  • Socialisation

L’enfant a des besoins simples, mais grandement essentiels afin d’être en mesure de bien grandir autant dans sa tête que dans son corps.
Les besoins sont à la base du développement de l’enfant et sont universels chez l’ensemble des enfants.

34
Q

Quel est l’organe le plus important du corps humain?

A

Le cerveau est caractérisé comme l’organe le plus important du corps humain.

Il est considéré comme un organe très complexe qui joue un rôle de la plus haute importance sur l’ensemble des fonctions du corps humain. Sans activité de la part du cerveau, l’humain est considéré en mort clinique.

35
Q

À quel moment s’amorce le développement du cerveau?

A

La maturation du cerveau s’amorce bien avant la naissance (production de plus de 100 milliards de cellules) et se poursuit de manière considérable dans les deux premières années de vie en raison de la croissance continue du volume du cerveau.

36
Q

Comment se nomment les circuits neuronaux qui se forment pour transmettre de l’information?

A

Synapses

Les neurones forment entre eux des synapses qui créent des circuits neuronaux servant à transmettre de l’information.

37
Q

À quoi sert l’élagage synaptique?

A

La multiplication rapide des synapses durant les premières années de vie produit chez l’individu une quantité de synapses beaucoup plus grande qu’il en aura besoin ultérieurement au cours de sa vie.

En ce sens, au fur et à mesure de l’évolution de l’individu, certains circuits neuronaux seront renforcés alors que d’autres seront éliminés. Ce processus permet au cerveau de fonctionner adéquatement.

Ce processus de peaufinage et de réorganisation se réalise à une grande vitesse durant la petite enfance et il se poursuit durant la période de l’adolescence, mais de manière plus lente.

38
Q

Comment les expériences de vie jouent-elles un rôle de dans les formations des réseaux neurologiques du cerveau?

A

Les expériences positives ou négatives jouent un rôle de grande importance dans les formations des réseaux neurologiques du cerveau.

Stimuli de l’environnement —> Circuit neuronal activé de façon répétée —> Le circuit fait partie intégrante du réseau neurologique de l’enfant.

Stimuli de l’environnement —> Circuit neuronal qui n’est pas activé fréquemment et de façon répétée —> Élimination du circuit.

39
Q

Que comprend la sphère de développement physique, sensorielle et motrice?

A

Cette sphère regroupe les besoins physiologiques, physiques, sensoriels et moteurs de l’enfant.

Elle comprend :
-les habiletés motrices (locomotion, agilité, endurance, réflexes, équilibre, latéralité) qui incluent la motricité globale (lever la tête, se tourner, s’asseoir, ramper, marcher, courir, grimper, etc.)

-la motricité fine (la coordination motrice bilatérale, la préhension, la manipulation, le dessin, le découpage, la préécriture, etc.)

40
Q

Expliquez comment le processus de développement physique et moteur suit deux directions.

A

1-Du haut vers le bas (de la tête au pied).
(Extrait vidéo : Évolution de la position assise chez Vincent de 3 à 6 mois)

2-Du centre vers les extrémités.
(Exemple : le dessin, implication de tout le bras vs stabilisation de celui-ci.)

41
Q

À quel âge peut-on savoir si un enfant est droitier ou gaucher?

A

Ce n’est que vers l’âge de 4-5 ans que la latéralité est bien intégrée chez l’enfant.

42
Q

Nommez des composantes du développement physique et moteur se produisant pendant la petite enfance.

A

-La dissociation des mouvements
(Saisie de petits objets de 7 à 11 mois, passage du dos au ventre et du ventre au dos de 4 à 10 mois)

-Augmentation de la dextérité manuelle
(Croisement de la ligne médiane qui mène à la capacité par exemple, de saisir un objet placé à gauche avec la main droite.)
Cette habileté permet de réaliser des activités des plus en plus complexes et d’utiliser chacune des mains pour les actions différentes. Cette composante apparaît autour de 18 mois.

-Utilisation des outils (cuillère, fourchette, couteau, crayon, ciseau).

43
Q

Expliquez en quoi consiste le développement cognitif chez l’enfant.

A

Il s’agit de la capacité de l’enfant à appréhender et à comprendre son milieu.

Selon son âge, cette sphère de développement s’observera à partir de la capacité d’imiter, de se représenter, d’établir des liens de cause à effet, d’anticiper les événements, de catégoriser des éléments selon leur propriété commune, de résoudre des problèmes, d’exprimer sa créativité et enfin de comprendre des concepts de plus en plus complexes tels que les couleurs, les formes, le volume, le poids, l’espace, le temps et la quantité.

44
Q

Quels types d’apprentissage sont regroupés sous la sphère du développement cognitif?

A

Cette sphère inclut l’acquisition des connaissances générales, de la prélittératie et prénumératie, des fonctions exécutives, de la mémoire, de la qualité du jeu et des capacités d’apprentissage.

45
Q

Expliquez en quoi consiste le développement langagier chez l’enfant.

A

L’acquisition de la conscience phonologique et du langage représente un apprentissage fondamental de la petite enfance.

L’enfant passera graduellement de la communication non verbale aux mots isolés, jusqu’à la capacité de créer des énoncés de plus en plus complexes.

Aussi bien les aspects réceptifs qu’expressifs seront appelés à évoluer : l’évocation lexicale, la compréhension des consignes, la reconnaissance des mots, etc.

Selon son âge, il produira des cris et des gestes en réponse aux stimulations et discriminera les contrastes entre les groupes de sons. Plus tard, il devrait pouvoir suivre et entretenir une conversation, s’amuser à des jeux de langage, exprimer des demandes et des justifications avec un vocabulaire varié. Il devrait être en mesure de reproduire la majorité des sons et être compris par un étranger.

46
Q

Expliquez en quoi consiste le développement de la sphère affective chez l’enfant.

A

Chez le jeune enfant, le sentiment de sécurité est au cœur de la sphère affective, laquelle fait référence au tempérament et au développement de la connaissance de soi et des autres.

L’enfant acquiert son estime de lui-même et devient capable de contrôler ses gestes et ses émotions, de même que de gérer les frustrations et les délais.

47
Q

Expliquez en quoi consiste le développement de la sphère sociale chez l’enfant.

A

La sphère sociale renvoie à la qualité des interactions que l’enfant entretient avec son entourage, en débutant par la qualité d’attachement qu’il va établir avec ses parents et sa fratrie, suivie des relations qu’il nouera avec les adultes et avec les pairs.

L’empathie est en plein développement. Sont également en apprentissage les habiletés sociales que sont la résolution des conflits, les comportements prosociaux et la coopération.

48
Q

Expliquez en quoi consiste le développement de l’autonomie chez l’enfant.

A

Cette dernière sphère de développement se rapporte à la capacité qu’a l’enfant de répondre à ses besoins par lui-même, comme par exemple assurer son hygiène personnelle, s’habiller et s’alimenter.

L’entraînement à la propreté est aussi une phase clé dans le développement des tout-petits. Le désir de faire par lui-même est souvent frustré par sa capacité réelle à faire les choses souhaitées. Les risques qui accompagnent ces essais nécessitent un encadrement adéquat qui mène souvent l’enfant à l’inévitable « phase du non ».

49
Q

Nommez les 5 sphères du processus global de développement chez l’enfant.

A
1-Développement physique, moteur et sensoriel
2-Développement affectif et social
3-Développement langagier
4-Développement de l'autonomie
5-Développement cognitif