Cours 2 Flashcards

1
Q

Prévalence de la consommation - Les grands constats

A

Les substances moins communes, les gens ont moins tendance à le mentionner
Fort possible que la prévalence soit plus élevé

  • 10,2% (15 ans et plus) de la population canadienne consomment du cannabis dans les 12 mois précédant l’enquête
  • La consommation d’autres substances illicites telles que la cocaïne, sous toutes ses formes, l’ecstasy et les hallucinogènes étaient d’environ 1% pour chacun des substances
  • 78,4% des Canadiens (+ de 15 ans) ont consommé de l’alcool dans les 12 mois précédant l’enquête.
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2
Q

Typologie d’usage de SPA

A

La consommation est un continuum.

Consommation bénéfique à consommation problématique

Consommation bénéfique Consommation récréative, qui n’entraîne pas de complication pour la santé, de trouble de comportement, de problématique. Expérimentation . Motiver par la curiosité. Pas une consommation qui va aller vers l’escalade.

Non problématique consommation sociale (pas d’impact pour la personne qui consomme)

Potentiellement dangereuse peu avoir un impact dans la vie de la personne, plan social également plus que seulement des conséquences personnelles Consommation excessive (Caller) Lorsqu’on commence par l’injection

DSM V Trouble de l’usage d’une substance On peut se positionner n’importe ou sur le continuum. Dépend de plusieurs circonstances.

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3
Q

qu’est-ce qu’une consommation problématique

DSM-IV

A
Abus 
Dépendance
Physique et psychologique
Tolérance
Sevrage
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4
Q

qu’est-ce qu’une consommation problématique

DSM-V

A

Trouble liés à l’utilisation d’une substance
Pas de distinction entre les deux états
Fusion de dx.

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5
Q

Qu’est-ce que l’abus? (DSM-IV)

A

Utilisation exagérée ou incontrôlée d’une substance qui peut comporter des dangers comme la surdose .

Selon le DSM-IV:
Présence d’au moins une manifestation au cours d’une période de 12 mois:
Utilisation répétée d’une substance conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures; Financier, travail, école, s’occuper des enfants
Utilisation répétée dans des situations physiquement dangereuses; conduite avec facultés affaiblies, conduire un bateau, machinerie lourde si état altéré
Problèmes judiciaires répétés liés à l’usage de drogues; arrestation à l’incarcération
Utilisation de la substance malgré les problèmes persistants et récurrents causés ou augmentés par l’utilisation de drogues; La personne voit les problèmes et continu de consommer

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6
Q

Qu’est-ce que la dépendance? (DSM-IV)

A

Renvoie à une consommation incontrôlée et compulsive et peut s’appliquer à des comportements répétitifs.

Selon le DSM-IV:
Présence d’au moins trois manifestations suivantes au cours d’une période continue de 12 mois:
Tolérance
Sevrage
Durée et quantité plus importantes que prévues; consomme de plus longue durée et des quantité plus grande que prévu.
Désir persistant de limiter l’usage ou efforts infructueux; elle veut arrêter, mais elle incapable, elle n’y arrive pas, mais prend conscience des impacts.
Consacrer beaucoup de temps pour obtenir la substance, pour consommer ou pour récupérer de ses effets; à différent moment, pour obtenir sa consommation, pour consommer et pour récupérer des effets de la substance.
Activités importantes abandonnées ou réduites à cause de l’usage;
Utilisation continue malgré la conscience des problèmes qu’elle encoure.

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7
Q

Qu’est-ce que la tolérance

A

diminution progressive de l’effet de la substance lorsqu’elle est consommée à la même dose.

Augmentation possible de la dose requise

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8
Q

Qu’est-ce que le sevrage

A

groupe de symptômes qui surviennent après la prise de substances psychoactives.
Privation

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9
Q

Qu’est-ce que le delirium tremens

A

Syndrome grave observé chez une personne en sevrage d’alcool (idées délirantes, confusion, hallucinations, symptômes physiques, etc.).

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10
Q

Qu’est-ce que l’intoxication

A

Réaction spécifique associée à la consommation récente d’une substance psychotrope (ex. État d’ébriété).

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11
Q

Quels sont les deux types de dépendances

A

1) Psychologique

2) Physique

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12
Q

Qu’est-ce que la dépendance psychologique

A

état impliquant que l’arrêt ou la réduction brusque de la consommation d’une SPA produit des symptômes psychologiques caractérisés par une préoccupation émotionnelle et mentale reliée aux effets de la drogue et par un désir obsédant d’en reprendre.

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13
Q

Qu’est-ce que la dépendance physique

A

état résultant de l’usage répété et excessif d’une SPA au cours duquel l’organisme s’est adapté à la présence continue de la spa à une certaine concentration.
Angoisse, tremblement, anxiété,

Lorsqu’on est dépendant ils ont du plaisir. (lorsqu’ils ont découvert la substance)

La dépendance psychologique: peut durer toute ta vie, elle peut toujours te ramener à la dépendance même si tu n’as plus de symptôme physique.

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14
Q

Trouble liés à l’utilisation d’une substance (DSM-V)

A

Mode d’usage problématique conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois:
- La substance est consommée en plus grande quantité ou sur une plus longue période que prévue (critère de l’abus)

  • La personne exprime le désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation de la substance
  • Beaucoup de temps est consacré à des activités pour obtenir, consommer er récupérer des effets de la substance
  • Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer la substance (sentiment de faim ou de soif)
  • Consommation répétée de la substance conduisant à des incapacités de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison
  • Consommation continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la substance.
  • Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de la substance.
  • Consommation répétée de la substance dans des situations où cela peut être physiquement dangereux
  • L’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance. (La personne voit les impacts sur leur corps. Je voie problème physique et psychologique et pas suffisant pour que la personne arrête) (consommer dans des lieux non-sécuritaire)
  • Tolérance
  • Sevrage
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15
Q

Particularités du DSM-V

A
Les substances 
Alcool
Caféine
Cannabis
Hallucinogènes
Inhalants
Opioïdes
Sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques
Stimulants
Tabac
Autres substances ou substances inconnues
  • 2 critères ou plus sur une période d’au moins 12 mois
  • Continuum de sévérité
    Trouble léger: 2-3 critères
    Trouble modéré: 4-5 critères
    Troubles sévère: 6 critères ou plus
  • Retrait des problèmes judiciaires:
    Pas nécessaire pour poser un diagnostic
  • Ajout du craving
    Permet de différencier les niveaux de sévérité
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16
Q

Les troubles liés à l’usage d’une substance: prévalence – grands constats

A
  • 18,6% de la population canadienne ont une consommation excessive régulière (5 verres ou plus à une même occasion au moins une fois par semaine)
  • 17,5 % de la population québécoise âgée de 15 ans et plus a déjà présenté un trouble lié à une substance au cours de sa vie (alcool, cannabis et autres drogues) (ESCC, 2012)
  • Un peu plus de 1 % de la population québécoise présente des troubles liés à l’usage à la fois d’alcool, de cannabis et d’une autre drogue (ESCC, 2012)
  • L’alcool est la substance pour laquelle les troubles liés à son usage sont les plus fréquent
  • Les hommes sont plus touchés par les troubles liés à l’usage d’une substance
17
Q

La dépendance selon Stanton Peele

A
  • Psychologue américain très influent
  • Dépendance:
    Existe quand l’attachement d’un individu à une sensation, un objet, une substance est tel que cela diminue sa faculté et son habilité à composer avec lui-même ou avec son environnement, de telle façon qu’il devient dépendant de cette expérience comme seule source de gratification.
  • Pas une question de substance, de quantité ou de fréquence

Mais liée à l’expérience…

18
Q

La dépendance selon Stanton Peele

A
  • L’assuétude est un continuum; pas un comportement oui/non. Dépendant un jour ensuite non
  • Une assuétude détourne la personne de tous les autres centres d’intérêt
  • L’assuétude n’est pas une expérience agréable
  • L’assuétude est l’incapacité de choisir de ne pas faire quelque chose
19
Q

Des liens avec la criminalité

A
  • 80 % des détenus canadiens fédéraux ont mentionnés que la consommation de SPA le jour du délit a nuit à leurs jugements
  • 30% affirmaient que la SPA les avaient rendus querelleurs
20
Q

Délits en lien avec les SPA

A

Criminalité expressive

  • Voies de fait (sans son consentement, employer la force)
    Simple (cracher), armé ou graves, avec lésions
  • Agressions sexuelles
  • Meurtres
    Premier (lorsque prémédité) et deuxième degré (accident, négligence criminelle)
    Homicide involontaire
Alcool
Cocaïne 
Crystal Meth 
Méphédrone
PCP
Etc.
21
Q

Délits en lien avec les SPA

A
  • Criminalité lucrative
    Consensuelle: prostitution ou trafic de SPA
    Acquisitive:
    Vols (simples, à l’étalage, par effraction, qualifié)
    Fraudes,
    Recel
  • POSSESSION:
    Judiciarisation fréquente en lien avec le cannabis
    Nouvelle législation: 30 grammes (17 octobre 2018)

Pas de SPA nécessairement associées: dépendance