Cours 2 Flashcards
Quel est le rôle des sexologues dans la conception d’outils didactiques comme les dépliants portant sur la sexualité humaine?
Notamment celui de s’assurer de la véracité des informations qui y sont présentées, de s’assurer que l’information y est bien vulgarisée, d’adapter le contenu au type de clientèle/public cible, de proposer la conception d’un certain matériel en fonction des besoins de la population, de s’assurer que les images (par ex.: anatomiques) sont réalistes, appropriées et pertinentes.
Question réellement posée auprès des intervenant.e.s et futur.e.s intervenant.e.s auprès des jeunes de 12 à 17 ans: Dans votre milieu ou dans votre collectivité, quels seraient les obstacles à la mise e à n oeuvre d’une intervention d’éducation à la sexualité pour contrer les phénomènes d’hypersexualisation et de sexualisation précoce chez les jeunes?
En ordre d’importance:
- Manque d’implication et d’ouverture de la part des parents;
- Manque de collaboration voire d’ouverture du milieu et des autres intervenant.e.s;
- Mandat spécifique plus ou moins adapté;
- Banalisation des phénomènes par les jeunes et/ou adultes
- Manque de temps ou de ressources;
- Aucun obstacle constaté;
- Liés à la composition du groupe de jeunes:
- Manque de participation et réticences des jeunes;
- Clientèles spécifiques et besoins particuliers;
- Âge des participant.e.s.
- Autres obstacles anticipés
- Difficulté et malaise des intervenant.e.s à aborder le sujet;
- Accessibilité / présence des phénomènes dans le quotidien des jeunes par le biais de la société et/ou des médias.
AUTRES:
- Vision dominante associée à la protection des enfants envers la sexualité: peut maintenir l’inconfort de certain.e.s intervenant.e.s envers leur mandat d’éducation à la sexualité;
- Manque de formation des intervenant.e.s;
- Craintes/obstacles liées aux communautés multiethniques.
V/F
En Ontario, la majorité des parents croient que l’éducation à la sexualité devrait débuter au primaire.
Faux: 37%.
V/F
En Ontario, près de la moitié des parents croient que l’éducation à la sexualité devrait débuter au début du secondaire.
Vrai: 47%.
V/F
En Ontario, une minorité de parents croit que l’éducation à la sexualité devrait débuter à la fin du secondaire.
Vrai: 14%.
V/F
En Ontario, un très petit pourcentage de parent croit que l’éducation à la sexualité ne devrait pas être dispensée par les écoles.
Vrai: 2%.
Que peut-on penser de parents qui souhaitent que leurs enfants ne reçoivent aucune éducation à la sexualité par désir de préserver l’innocence de leur enfant?
Les maintenir dans l’ignorance, c’est aussi les maintenir dans un état de vulnérabilité (notamment en rapport avec la question des agressions sexuelles).
Que peut-on penser de la crainte des parents que trop d’informations concernant la sexualité accélérerait la maturité des enfants et une expérimentation précoce de la sexualité ou des activités sexuelles à risque?
Il s’agit d’un grand mythe (tenace!). En réalité, c’est plutôt l’inverse, parce qu’on leur a permis de savoir s’iels ont envie de dire oui ou non, et comment.
V/F
La crainte de l’absence de support des parents envers les cours d’éducation à la sexualité et/ou les crainte des réactions possibles des parents (ex.: retrait de leur enfant dans les classe) est très présente.
Vrai!
Les études portant sur les réactions des parents de communautés multiethniques ont majoritairement porté sur les communautés musulmanes. Ces communautés de parents sont-elles plutôt en accord ou en désaccord avec l’éducation à la sexualité dans les écoles? Pourquoi?
Plutôt en désaccord (opposés!). Selon l’Islam, les discussion à l’égard de la sexualité doivent se faire dans un contexte de pudeur, préférablement avec des élèves de même sexe ensemble, et enseigné par un.e enseignant.e de même sexe qu’iels.
Quelles sont les deux principales barrières contribuant à diminuer la volonté des éducateur.rice.s à aborder des sujets liés à la sexualité pendant l’enfance?
- Manque de formations sur la façon d’aborder ces sujets considérés comme sensibles;
- Tensions dans la société par rapport à ce sujet.
V/F
Les parents ne semblent pas être un obstacle à l’éducation à la sexualité pour les jeunes au secondaire.
Vrai!
Quelles sont les craintes/obstacles liées aux communautés multiethniques (musulmanes)?
- Les jeunes de la communauté musulmane considèrent inutile de parler de sexualité, comme par exemple de contraception ou d’ITSS, puisqu’iels n’envisagent pas d’avoir de RS prémaritales;
- L’éducation à la sexualité encourage un style de vie anti-islamique en discutant de relations prémaritales;
- L’éducation à la sexualité présente des comportements comme étant normaux et acceptables, alors que l’Islam les considère un péché. Les jeunes musulman.e.s perçoivent alors que les écoles ne sont pas sensibles aux différences religieuses et culturelles des élèves qui assistent à ces cours, et marginalisent leurs propres expériences en se centrant sur les élèves qui prévoient avoir des RS avant leur graduation;
- Selon l’Islam, les discussions à l’égard de la sexualité doivent se faire dans un contexte de pudeur, préférablement avec des élèves de même sexe ensemble, enseignées par un.e enseignant.e de même sexe qu’iels.
Que démontrent les études qui cherchent à connaître les sources d’information principales des ados à l’égard de la sexualité?
Que les pairs et les médias représentent les sources d’informations les plus communes, contrairement aux parents, qui sont rarement la source primaire d’information.
Lorsque les parents abordent la sexualité avec leurs ados, quelle tendance ont-ils?
Ils ont tendance à éviter les sujets plus difficiles (ex.: comment dire non; où et comment se procurer un moyen de contraception, etc.).