Cours 2 Flashcards
- THÉORIES PSYCHANALYTIQUES
1.1. CONCEPTS DE BASE
PERVERSION
. La sexualité perverse suppose la notion d’une sexualité « normale » par rapporté laquelle certains actes et choix d’objet sexuel seront considérer comme déviants. (McDougall, 2005)
Perversion - psychanalyse - 3 catégories
- Perversion de l’objet
• Lorsque l’orgasme est obtenu avec d’autres objets sexuels qu’un partenaire de sexe opposé. (Homosexualité, zoophilie, pédophilie…) - Perversion du but
• Lorsque l’orgasme est obtenu par stimulation non génitale (relations anales, EXHIBITIONNISME OU VOYEURISME) - Perversion des conditions extérieures (sadomaso, les circonstances, le type d’échange)
• Lorsque certaines circonstances sont essentielles pour obtenir l’orgasme. Circonstances
Fixations - psychanalyse
- Une partie d’énergie psychique restera attachée, investie ou fixée à chaque stade du développement sexuel.
- Le niveau ou l’intensité de fixation dépendra de la capacité de l’enfant à résoudre un stade pour poursuivre au suivant.
- Les nœuds de fixation sont des points de vulnérabilité et d’ancrage lors de phénomènes régressifs.
Régression - psychanalyse
- Séquence chronologique.
* Si un stade n’est pas résolu, il y a une régression est engendrée vers un stade précédent, considéré moins mature.
1.2. ÉVOLUTION DES CONCEPTS
FIXATIONS ET RÉGRESSIONS
• La théorie Freudienne accorde une grande importance la non résolution du
Complexe d’Œdipe et de l’Angoisse de castration.
• Le pervers aurait régressé à un stade antérieur de son développement. Les mécanismes de fixation et de régression joueraient donc un rôle important.
STOLLER (1924 -1991)- ID sexuelle
• 1ère identification de l’homme est la mère ; donc féminine. (ID masculine est plus fragile que L’ID féminine = donc + de perversions)
• 2ème identification de l’homme est le père ; donc masculine.
• Cela a pour conséquence d’augmenter la vulnérabilité de l’homme au mécanisme de régression.
L’homme cherche à maintenir son identité sexuelle à travers une affirmation sociale de celle-ci.
STOLLER (1924 -1991)- ID sexuelle - perversion ?
• La perversion serait liée à la difficulté de traverser la phase de séparation-individuation à cause d’une symbiose à la mère qui entrainerait un développement inadéquat de l’identité masculine.
• L’acte pervers est donc un acte d’agressivité face à la mère qui doit être «tuée symboliquement», pour éviter une régression fusionnelle et la perte de l’identité sexuelle.
La perversion s’impose ainsi comme une tentative d’affirmation du sentiment de masculinité.
STOLLER (1924 -1991)
RECHERCHE DU TRIOMPHE* pour expliquer les actes «pervers»
• L’enfant aurait vécu un traumatisme initial important. – trauma doit être important
• Position d’humiliation.
• L’acte pervers permet de maîtriser ce traumatisme initial et d’adopter une position de vainqueur.
• La tentative d’annulation du traumatisme est alimentée par une haine érotisée et s’effectue à travers l’acte pervers fantasmé / matérialisé
• Transformation du traumatisme en triomphe qui procure de l’excitation sexuelle.
… L’acte pervers doit être répété car il s’agit d’un triomphe illusoire. –
SOLUTION DU PERVERS – MODE DÉFENSIF stoller
- L’objet menaçant doit être préservé mais contrôlé.
- Un scenario pervers est créé afin d’assurer une maîtrise totale de l’objet et de neutraliser les pulsions agressives à l’endroit de l’objet ou de soi.
- La relation à l’autre est sexualisée.
- La sexualisation est
- Un surinvestissement de la sexualité.
- Un mode défensif : la recherche du triomphe
BOWLBY (1907-1990)
THÉORIE DE L’ATTACHEMENT que c’est mal enseigné,
L’attachement est un concept multidimensionnel qui se rapporte aux comportements typiques de jeunes enfants (dès l’âge de 7 mois) lors de brèves séparations suivies de rapprochements avec la figure d’attachement primaire (habituellement la mère) dans un milieu non familier.
• Procédé biologique permettant d’assurer la survie et sécurité de l’enfant par la proximité avec la figure parentale.
- Le système d’attachement de l’enfant devient actif lorsqu’il se sent menacé ou incapable d’affronter une situation ! (Seulement quand il y a une menace. Dans la vie de tous les jours, ça ne transparait pas tant que ça)
- Situation de détresse = demande de protection et recherche de proximité physique et ce, indépendamment de la réaction de la figure d’attachement.
- Un cmpt de détachement = cmpt d’attachement désactivé (Rich, 2006).
- Les expériences interactives de l’enfant avec sa mère (parent-soignant) sont intégrées en tant que modèles de relations internes (Bowlby, 1969, 1973).
*** Les styles d’attachement chez l’enfant (Ainsworth, 1978) :
- Sécurisant
- Insécure évitant – juste pas activé. Pas d’attachement. L’absence de. EX : Enfant qui n’ira pas rechercher le réconfort. Parent négligent (désinvesti). Garder une distance avec le parent pcq il n’obtient pas de soins.
- Insécure anxieux/ambivalent – Répond partiellement genre besoins vitaux et sécurité, mais affectif non. Ou Incohérent. Genre offrir desfois et d’autre fois non. (SURACTIVÉ) ; l’enfant reste toujours dépendante proche-proche.
- Insécure désorganisé/désorienté – C’est celui qui est pathologique. + TPL. Plus de problème de fonctionnement.
Styles d’attachement insécurise = pas pathologiques… bien que non optimal.
L’attachement désorganisé/désorienté est non-résolu.
Style attachements -probl.matiques, sources
- Les expériences interactives de l’enfant avec sa m.re (parent-soignant) sont intégrées en tant que modèles de relations internes (Bowlby, 1969, 1973).
- Parents des délinquants sexuels sont décrits comme ayant des difficultés :
- Métacommuniquer – communiquer sur le fait de communiquer (sans insulter, etc..)
- Identifier des signaux d’attachement de l’enfant -
- Exprimer et démontrer des compts de réparation et réassurance
- Style d’attachement désorganisé pendant l’enfance implique des cmpts de contrôle et de violence qui se consolident en stratégies de cmpts rigides (Lyons-Ruth,1996).
- Les AS se caractérisent par l’isolement et des difficultés à vivre des relations intimes satisfaisantes avec des adultes consentants (Marshall, 1989, 1994).
- Styles d’attachement adulte moins sécurisants que les ND (Martin & Tardif, 2013; Smallbone & Dadds, 1998
THÉORIE DE L’ATTACHEMENT (BOWLBY)
Limites des études sur l’attachement des AS :
- Taille des échantillons (trop petit)
- Études rétrospectives
- Instruments de mesure simplistes et uniques
- Style d’attachement désorganisé n’est pas toujours considéré.
- Utilisation non standardisée des types d’attachement
LIMITES DES THÉORIES PSYCHANALYTIQUES – à LIRE
- Intérêt surtout pour des cas individuels plut.t que des groupes.
- Intérêt pour la réalité subjective plut.t qu’objective.
- En général, elles n’intègrent pas de données empiriques.
- Le modèle étiologique s’adresse à l’ensemble des perversions sans expliquer la genèse spécifique de chacune.
- Des réserves par rapport au traitement : celles-ci reposent sur les déficits des capacités symboliques, le recours au passage à ;’acte, les failles de la relation objectale et l’égosyntonie des symptômes.
- Il existe différentes motivations qui sous-tendent un acte sexuel.
2.3. MODÈLES CONTEMPORAINS
COERCITION SEXUELLE
• Étude de Malamuth (1984) :
& Benbouriche
- Étude de Malamuth (1984) :
- 50 à 60 % des étudiants masculins ont avoué qu’ils forceraient une femme à accomplir des gestes sexuels contre son gré et la violeraient s’il n’y avait aucune conséquence.
- Étude de Benbouriche (2017)
- « Le rôle de l’alcool et de l’excitation sexuelle en matière de coercition sexuelle : Une étude expérimentale »
- 0,8 g/L (2,22 ml de vodka à 40 % par kg)
- 50 % : Probabilité d’utiliser des stratégies coercitives « non-violentes »
- Près de 30 % : Intention comportementale de commettre un viol