Cours 2 Flashcards
Qui sont les 3 précurseurs de l’école positiviste ?
Johann Kaspar Lavater, Franz Joseph Gall et les chercheurs européens
Quels sont les quatre types de criminels (contributions de Lombroso) ?
Criminels nés, fous, d’occasion et passionnels
Définition de criminels nés
Individus biologiquement prédisposés au crime
Définition de criminels fous
Ceux dont le crime est lié à un trouble mental. Incluant les « idiots », « imbéciles », « paranoïaques », ainsi que les épileptiques et les alcooliques
Définition de criminels d’occasion
Ceux qui deviennent criminels en raison de circonstances particulières. Crimes expliqués par l’opportunisme ; mais également traits innés prédisposant à la criminalité.
Définition de criminels passionnels
Motivés par des émotions intenses, comme la jalousie ou la colère. Crimes causés par des forces irrésistibles (colère, amour, honneur…)
3 critiques de Lombroso
- Déterminisme biologique : Postulat réductionniste : considérer que la criminalité est uniquement d’origine génétique.
Risque : Exclut les facteurs sociaux et environnementaux. - Biais et risques d’eugénisme : Idées utilisées au XXe siècle pour justifier la stérilisation des “criminels”. Problème éthique : Peut-on vraiment dépister les “futurs criminels” ?
- Critiques des études sur les jumeaux : Postulat des environnements égaux souvent mis en doute. Certains jumeaux monozygotes sont socialisés de manière différente.
Étude sur les jumeaux
Monozygotes = 100 % du même ADN
Dizygotes = 50 % du même ADN
Distinctions entre les comportements antisociaux (à lire)
Comportement antisocial non-agressif = 48% héréditaire VS Comportement agressif = 65% héréditaire
Agression réactive = 38% héréditaire VS Agression proactive = 50% héréditaire
Plus fortes pour les carrières criminelles qui commencent tôt, se produisent dans de nombreux milieux, sont persistantes et graves.
L’héritabilité de la criminalité était de 41 % pour les enfants et 28 % pour les adultes.
Ces résultats suggèrent une influence génétique forte chez les jeunes, qui diminue avec l’âge en raison des expériences de vie et de l’éducation.
Les études sur l’adoption permettent d’évaluer la transmission intergénérationnelle du crime (à lire)
Les enfants de parents biologiques criminels élevés dans des familles adoptives non criminelles présentent un risque plus élevé de commettre des infractions.
Inversement, les enfants adoptés par des parents criminels mais issus de familles biologiques non criminelles montrent un risque moindre.
Ces résultats montrent qu’il existe une interaction forte entre génétique et environnement
Quels sont les 4 axes étudiés maintenant ?
Génétique comportementale, biologie moléculaire, approches neurochimiques et imagerie cérébrale
Définition de génétique comportementale
Étude des gènes impliqués dans les comportements antisociaux.
Définition de biologie moléculaire
Recherche des marqueurs biologiques associés aux tendances criminelles.
Définition d’approches neurochimiques
Étude des neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine.
Définition d’imagerie cérébrale
Analyse des anomalies dans les structures cérébrales des individus présentant des comportements antisociaux.
Quels sont les 3 domaines essentiels pour analyser le fonctionnement du cerveau en crimino ?
Neurobiologie, anatomie cérébrale et activité cérébrale
Qu’est-ce que la neurobiologie étudie ?
- C’est l’étude des cellules nerveuses (neurones) et de leurs interactions.
- Elle permet de comprendre comment les neurones communiquent, comment ils influencent le comportement et comment des anomalies dans ces circuits peuvent être liées à l’impulsivité et à l’agression.
- C’est en étudiant les neurones et leurs messagers chimiques (neurotransmetteurs) qu’on comprend comment le cerveau contrôle ou non les comportements violents.
Qu’est-ce que l’anatomie cérébrale étudie ?
- L’anatomie cérébrale s’intéresse aux structures physiques du cerveau et à leur rôle.
- Nous allons voir dans la prochaine diapositive quelles régions spécifiques du cerveau sont impliquées dans la régulation des comportements criminels.
- Les techniques d’imagerie cérébrale comme l’IRM fonctionnelle ont permis d’identifier des différences dans certaines parties du cerveau des criminels, notamment dans le cortex préfrontal et l’amygdale.
Qu’est-ce que l’activité cérébrale étudie ?
- L’activité cérébrale mesure les schémas d’activation des neurones, notamment lorsqu’une personne prend une décision ou contrôle ses émotions.
- Grâce à l’imagerie fonctionnelle, on peut voir comment certaines zones du cerveau sont plus ou moins actives chez les individus agressifs ou psychopathes.
- Par exemple, chez les criminels violents, on observe souvent une faible activité dans le cortex préfrontal (responsable du contrôle des impulsions) et une hyperactivité de l’amygdale (liée aux émotions et à la peur).
Qu’est ce que des neurotransmetteurs ?
Des messagers chimiques qui assurent la communication entre les neurones.Ils jouent un rôle fondamental dans la régulation des émotions et du comportement. Ce mécanisme est essentiel car des déséquilibres dans certains neurotransmetteurs sont fortement associés aux comportements criminels.
Quelles sont les 3 étapes du fonctionnement des neurotransmetteurs ?
- Les neurones présynaptiques (expéditeurs) libèrent des neurotransmetteurs dans la synapse.
- Les neurones postsynaptiques (récepteurs) reçoivent ces messages chimiques et transmettent l’information.
- L’impulsion électrique se propage, permettant au signal de circuler dans le cerveau.
Quelle est la fonction principale des gènes ?
Les gènes produisent des protéines composées d’acides aminés, éléments de base de la vie.
Définition d’expression phénotypique
Les protéines sont responsables de l’expression des traits observables de notre patrimoine héréditaire. Certains traits comportementaux sont hérités génétiquement, mais leur expression dépend aussi de l’environnement.
Quel est le lien entre les gènes et le comportement criminel ?
Des mutations dans certains gènes influençant la dopamine et la sérotonine qui peuvent favoriser l’impulsivité et l’agressivité.
Ex : gène MAOA