Cours 2 Flashcards

1
Q

Identité Définition

A

Ensemble de croyances (croyances subjectives, pas des connaissances) sur soi construites et partagées socialement qui sous-tendent le besoin humain d’être à la fois semblable (besoin d’intégration sociale) et différent (besoin de différenciation) des autres.

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2
Q

Hypothèse psycho-évolutive : besoin d’intégration, besoin de différenciation

A

Besoin d’intégration sociale : Une des manière de survivre = s’intégrer = ressembler aux autres

Besoin de différenciation : ressentir le besoin de se particulariser, on ne veut pas le sentiment d’être remplaçable. On veut être intégré, mais différent : augmente chance de survie → je suis intéressante pour le groupe, on ne va pas m’abandonner

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3
Q

Comparaison interpersonnelle

A

Compare avec un autre individu

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4
Q

Comparaison intercatégorielle

A

Compare catégories sociales auxquelles j’appartiens et celles auxquelles je n’appartient pas

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5
Q

Quel type de comparaison à le plus d’importance?

A

Les comparaisons intercatégorielles. L’appartenance à un groupe aurait + d’importance qu’une caractéristiques personnelle.

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6
Q

La “machine” à croyance

A

L’être humain est un être de croyance. L’esprit ou le cerveau humain est une “machine” à fabriquer (ou adopter) et défendre des croyances.

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7
Q

Croyance définition

A

Conviction relative à un objet psychologique

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8
Q

Objet psychologique définition

A

N’importe quel morceau de réalité sur lequel on peut développer une perception, sur lequel on va/peut s’interroger.

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9
Q

Révolution cognitive

A

Le cerveau humain s’est mis un moment donné à fonctionner davantage, à poser davantage de questions.
Toute question demande minimalement une réponse et celle-ci a besoin d’être UTILE, pas nécessairement vrai.
Quand la solution ne fonctionne plus, on essaye de l’améliorer, d’en trouver une meilleure, jusqu’à temps que celle-ci ne fonctionne plus aussi, et ainsi de suite.
Tout ce processus nous rapproche de la connaissance, mais reste tout de même une croyance.

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10
Q

Rapport des êtres humains avec la réalité

A

Les êtres humains que nous sommes ont un rapport utilitaire avec la réalité, et non objectif. On réagit selon nos besoins.

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11
Q

3 grand niveaux de besoins

A

1- Matériel
2- Social
3- Psychologique
(Mes croyances vont être établies selon ces besoins)

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12
Q

Besoins matériel

A

Amélioration des conditions matérielles de vie.
Je vais essayer de trouver des réponses qui vont augmenter mon bien-être, mon confort matériel. Ceci va influencer mes croyances.
Exemple de l’hydro électricité au Québec : pour nous c’est une électricité verte, mais ce ne serait pas comme ça partout dans le monde.
Si c’est bien pour mon propre confort matériel, mes croyances risquent d’aller dans le même sens : lien à voir avec la dissonance cognitive).

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13
Q

Besoin social

A

Facilitation de l’intégration et de la socialisation.
Je vais avoir tendance à adhérer avec les croyances qui sont dominantes dans mon environnement social : cela va faciliter mon intégration sociale.
Besoin de s’intégrer et de lutter contre la solitude.

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14
Q

Besoin psychologique

A
  • Protection de l’équilibre psychologique, de la cohérence cognitive
    tendance à adhérer aux croyances qui sont en accord avec les autres croyances que j’ai déjà parce que je veux une cohérence
  • Défense de l’estime de soi :
    tendance à adopter des croyances qui vont m’amener à avoir une estime positive de moi. Quand j’ai une croyance qui va me démontrer un côté négatif de moi : je vais essayer de me convaincre que ce n’est pas si pire que ça : once again dans le but de réduire la dissonance cognitive.
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15
Q

Exemple de la terre ronde et Eratosthène : besoins

A

D’un point de vue psychologique :
croire que la terre est ronde quand on a toujours pensé qu’elle était plate : peut affecter l’estime de soi (“je suis ben con de pas avoir su + tôt”)

D’un point de vue social :
Les gens vont me trouver weird parce que ce n’est pas une idée populaire, alors ce n’est pas vraiment intéressant de changer ma croyance

D’un point de vue matériel :
Je ne vais pas me faire de l’argent avec ça, ça ne va rien m’amener.

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16
Q

Rapport de l’individu avec l’information et le monde qui l’entoure

A

L’individu présente un rapport utilitaire (satisfaction des besoins) et non objectif avec l’information et le monde qui l’entoure.

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17
Q

Développement et utilité des biais cognitifs et autres mécanismes psychologiques non-conscients.

A

Les biais cognitifs les plus populaires sont généralement de deux ordres :
1- Favoriser l’intégration sociale
2- Défendre notre estime de soi ou encore notre cohérence cognitive
Les biais cognitifs on un peu les mêmes buts que nos croyances

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18
Q

Neuromythe définition

A

Fausses croyances sur le fonctionnement du cerveau

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19
Q

Développement de neuromythes : l’un des + répandues et exemple

A

L’un des plus répandu est celui défendant l’objectivité de la perception humaine : on aime croire que nos perceptions de la réalité et de nous-mêmes sont justes et objectives : sinon on remettrait en question plein de chose de notre vie.
Exemple : notre capacité de détection de la tromperie ne s’en remet qu’au hasard, mais on aime croire qu’on a plus de pouvoir de détection que de la simple chance.

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20
Q

Conséquence du développement des biais cognitifs et des neuromythes

A
  • Tendance de l’esprit (de notre cerveau) humain à la simplification et la cristallisation des croyances.
  • Tout cela contribue à façonner la “grille d’analyse” utilisée par l’être humain pour se connaitre et s’évaluer, connaitre et évaluer le monde (y compris autrui) qui l’entoure et interagir avec lui
  • Ces mêmes processus sont à l’œuvre dans le développement et le fonctionnement de l’identité
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21
Q

Développement des biais cognitifs et des neuromythes : exemple de la théorie de l’évolution de Darwin.

A

Différente théories de l’évolution qui existent.
1 fois qu’on a appris l’une ou l’autre des théories de l’évolution : ça devient difficile de changer notre définition de celle-ci.

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22
Q

Développement des biais cognitifs et des neuromythes : exemple de la fiabilité des témoins occulaires

A

Lorsqu’il y a un crime : on sépare les témoins parce que l’être humain a tendance à vouloir compléter ses souvenirs.
Ma version de l’histoire est incomplète (j’ai juste les infos de ma perspective), ma tendance est de vouloir compléter les souvenirs. Si je suis en présence de ceux qui ont vu d’un point de vue différents, je vais entendre leur version et donc compléter mon histoire avec la leur : je l’ajoutes à mon script et je deviens convaincu de l’avoir vu moi-même.

Mémoire humaine : on s’invente ben des affaires, encore plus dans un context émotionnel chargé.

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23
Q

L’identité sociale se définit, se construit à travers quoi?

A

À travers la perception qu’à l’individu de son appartenance à des groupes sociaux (catégories sociales d’appartenance)

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24
Q

Exemple de catégories sociales d’appartenance

A

Catégories comme l’origine ethnique, la religion, la langue maternelle, le genre, les origines socio-économiques.

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25
Q

Idée centrale de la théorie de l’identité sociale

A

Implique que l’appartenance groupale représente un élément fondamental (possiblement le plus important) de l’identité de tout individu.

26
Q

Selon la TIS, comment l’estime de soi se renforce?

A

Elle se renforce en comparant ses groupes d’appartenance (endogroupes) aux groupes dont on ne fait pas partie (exogroupes).
Tendance à se connaître et s’évaluer en partie en se comparant aux autres, catégories d’appartenance nous donne des points de comparaison.
Donc estime dépend davantage des catégories auxquelles on s’identifie que nos caractéristiques personnelles (mais on croit le contraire)

27
Q

Catégories auxquelles on appartient VS celles auxquelles on s’identifie

A

Les catégories auxquelles on appartient et auxquelles on s’identifie = pas nécessairement les mêmes (je peux appartenir à un groupe sans m’y identifier).

27
Q

Le processus impliquant l’estime de soi et les catégories d’appartenance peut favoriser quoi?

A

Ce processus peut favoriser des biais perceptuels et des comportements discriminatoires.

28
Q

Selon la TIS, le membre de l’endogroupe aura tendance à développer quoi?

A

Il aura tendance à développer des stratégies destinées à maintenir une image positive de son endogroupe (et ainsi de lui-même, entre autres des comportements discriminatoires envers l’exogroupe pour marquer les frontières entre les deux groupes.

29
Q

Selon la TIS, pour qu’un groupe acquière une forte identité, il doit exister quoi?

A

Il doit exister une dynamique de discrimination envers l’exogroupe, ce qui conduit à réduire la perméabilité des frontières entre les groupes.
La discrimination serait le produit de la façon dont l’évolution sociale nous à façonner. De façon non-consciente, pour protéger notre identité, on aurait développer comme réflexe de mettre de l’avant et favoriser les catégories auxquelles on appartient : se développe donc des dynamiques de discrimination.
On veut que no catégories d’appartenance soient mieux placées que les autres : privilèges.
Cercle : on se croit meilleur alors on mérite +, mérite privilège.
Tout ça de manière non-consciente.
+ les groupes des catégories sociales se considèrent comme ayant un statut élevé, + ils ont tendance à reproduire et à vouloir maintenir les règles de discrimination systémique.

30
Q

Défi TIS

A

Les frontières du groupe social doivent donc être continuellement “gérées” pour ne pas devenir figées (risque d’isolement, de repli identitaire) ni trop perméables (risque de perte d’identité collective).

31
Q

Selon G. Allport (théorie de la catégorisation sociale), qu’est ce que la catégorisation?

A

La catégorisation (pas seulement la catégorisation sociale) constitue une tendance inévitable de l’esprit humain. L’être humain, pour connaître, doit créer/utiliser des catégories.

32
Q

À quoi la catégorisation répondrait-elle?

A

Elle répondrait au besoin fondamental de tout être humain de mieux composer (en la simplifiant) avec la complexité du monde.
Principe d’économie du temps de réflexion : prendre le - de temps possible pour penser à quelque chose, se faire une opinion : donc penser en catégories parce que + facile pour moins de temps.

33
Q

L’une des caractéristiques fondamentales de la perception humaine et de sa capacité de catégorisation serait de?

A

Serait de réagir à la première information significative et de l’utiliser pour catégoriser les informations subséquentes.

34
Q

QU’est-ce qui joue aussi un rôle dans le processus de catégorisation?

A

La saillance de l’information disponible et l’importance qu’on lui accorde. (Entre autres : l’utilité : on veut que ce soit le + efficace possible).

35
Q

De quoi serait le produit des groupes psychologiques “eux” et “nous”?

A

Les groupes psychologiques évoqués par les termes “eux” (exogroupes) et “nous” (endogroupe) seraient le produit d’un des processus les plus fondamentaux de l’être humain : la catégorisation.

36
Q

La théorie de la catégorisation sociale suppose que l’individu va adapter son self de quelle manière? et par quel processus?

A

La théorie de la catégorisation sociale suppose alors que par un processus de comparaison sociales (comparaison des groupes ou des individus), l’individu va adapter son Self (sa manière d’être) de façon à tendre vers le prototype (représentation idéale) du groupe auquel il s’identifie, réduisant ainsi son incertitude face à son environnement social.

37
Q

Théorie de la catégorisation sociale : expliqué en bref

A

Les individus utiliseraient les mécanismes de la catégorisation pour se définir et définir les autres afin de maintenir leur estime d’eux-mêmes (fonction d’évaluation) et de réduire leur sentiment d’incertitude (fonction de connaissance).
Donc : catégorisation sociale = fondement de notre cerveau : pour sauver du temps.

38
Q

Stéréotypes définition

A

Éléments d’informations que l’on croit vrai et qu’on associe spontanément à une catégorie d’individu (un groupe).
Lorsque nous catégorisons des personnes, nous ne nous limitons pas à les regrouper dans une catégorie, nous leur associons également (de manière plus ou moins consciente ou automatique) des attributs que nous croyons être des caractéristiques des membres de cette catégorie (stéréotypes).

39
Q

Stéréotypisation

A

Processus d’attribution de caractéristiques à des personnes sur la base de leur appartenance à des groupes.
Rend les individus +/- interchangeables avec tous les membres de leur catégorie.
Finir par faire correspondre tous les membres du groupe, sans prendre en compte les caractéristiques de l’individu.
Exemple : si je classe quelqu’un comme un étudiant, je vais automatiquement lui attribuer toutes les caractéristiques que je connais de ce groupe, sans connaître la personne individuellement.

40
Q

Homogénéisation de l’exogroupe

A

Eux sont semblables alors que nous sommes tous différents.
Surgénéralisation, processus de déshumanisation, de désindividualisation.
Les gens dans un exogroupe deviennent complètement interchangeables, donc moins humain que moi.

41
Q

Homogénéisation de l’endogroupe

A

Augmente la cohésion interne et la force des autostéréotypes.
Obliger de s’apprécier, de croire qu’on est tous extraordinaire : parce que j’ai besoin de voir cette catégorie-là comme positive pour augmenter mon estime, mais + difficile de les déshumaniser, désindividualiser.

42
Q

Qu’amène la rencontre d’un cas exceptionnel (individu qui ne cadre pas avec les stéréotypes associés ç son groupe)?

A

Amène la construction d’un sous-groupe exceptionnel : donc pas de modification des stéréotypes.
Le simple contact avec quelqu’un de différent ne vas pas changer nos stéréotypes : ceux-ci sont très difficile à modifier.

43
Q

Le paradigme des groupes minimaux

A

La simple répartition d’individus en deux groupes sur une base arbitraire (au hasard) serait suffisante pour susciter le préjugé et la discrimination.
Suffisant pour créer déjà un sentiment d’appartenance (capacité non consciente à se diviser en endo/exo gorupe)

44
Q

Le biais proendogroupe

A

tendance à favoriser les membres de son propre groupe (endogroupe) par rapport à ceux de l’exogroupe

45
Q

Concept de différenciation maximale

A

Développer grâce aux expériences associées au PGM.
Forme de favoritisme proendogroupe.
Rend compte du fait qu’un individu serait prêt à se contenter de moins de ressource pour son endogroupe afin de s’assurer que son endogroupe en ait tout de même plus que l’exogroupe.
Objectif principal : maximiser l’écart entre les deux groupes.
L’objectif n’est pas de maximiser ce qu’on a, mais plutôt l’écart entre ce que l’on a et ce que les autres possèdent.
Pas la réalité qui est importante, mais plutôt l’écart.
(Exemple : important n’est pas que j’ai 100$ dans mon compte, mais que l’autre a 120$ et qu’il en a plus que moi)

46
Q

Le PGM s’inspire de la théorie de la catégorisation sociale

A

C’est par l’intermédiaire de comparaisons sociales favorables à l’endogroupe qu’une identité sociale positive peut être établie.
Estime de soi + affectée par catégories sociales auxquelles on s’associe que caractéristiques individuelles.
Par contre, les comparaisons défavorables aux membres de l’endogroupe génèrent une identité sociale négative qui peut avoir un effet néfaste sur l’estime de soi des individus.

47
Q

La théorie de l’équité

A

Le sentiment d’équité refléterait nos croyances dans un monde juste et dans la justice sociale et, à ce titre, contribuerait à forger l’explication idéologique des relations intergroupes.

48
Q

Qu’est-ce que provoquerait la perception de l’injustice sociale?

A

La perception de l’injustice sociale provoque un malaise psychologique qui nous porte à vouloir rétablir l’équité soit de manière matérielle ou psychologique (déclanchement automatique de mécanismes de réduction de la dissonance cognitive).
Quand je perçois quelque chose d’injuste : je cherche à le justifier d’une certaine manière : réduire dissonance

49
Q

Selon le biais proendogroupe, quand est-ce qu’une relation intergroupe serait perçue comme équitable et juste?

A

Lorsque le rapport entre la contribution et les résultats de l’endogroupe est jugé au moins équivalent à celui de l’exogroupe.
Exemple procès : si tu trouves que la justice correspond à ta vision des choses initiales : tu vas trouver que c’est juste, si non, tu vas trouver que c’est injuste.

50
Q

La TIS et la TCS sont aussi utilisées par certains chercheurs qui présentent l’identité comme?

A

Comme un construit social négocié au cours d’interactions complexes.

51
Q

Construit social négocié

A

Mouvement de comparaison pour/contre.
Négociation au niveau appartenir à un groupe VS intégrer le groupe, il faut être accepté à l’intérieur du groupe, sinon “outsider”. mécanisme de reconnaissance dans le développement identitaire

52
Q

La vision qui présente l’identité comme un construit social négocié insiste sur la nature potentiellement?

A

Nature potentiellement dynamique (reproche de ne pas en tenir compe assez, = pas statique et toute déterminé à la naissance) de l’identité et de l’identification.

53
Q

Selon Deaux et Martin, en psychologie sociale, la TIS et la TCS mettent l’emphase sur quoi? et n’accorderait pas suffisamment d’attention à?

A

Sur l’influence des catégories sociales d’appartenance sur le développement identitaire et n’accorderaient pas suffisamment d’attention aux contextes relationnels à travers lesquels ces influences identitaires se négocient (se construisent)

54
Q

Que propose Deaux et Martin dans leur article?

A

Ils proposent d’intégrer les deux niveaux d’analyse de la réalité sociale (les catégories et les interactions) afin de mieux comprendre comment les individus adoptent et maintiennent leur identité, décident d’en changer et éventuellement d’en adopter une autre.
Ils proposent une vision intégrative des processus de construction identitaire des individus qui font interagir les deux niveaux de la réalité sociale : les catégories sociales d’appartenance et les réseaux interpersonnels

55
Q

Qu’est-ce qui augmente ou diminue la sollicitation des mécanismes de mobilité identitaire?

A

+ on va interagir dans un environnement diversifié (exogroupes) en termes de catégorie d’appartenance potentielle, + les mécanismes de mobilité identitaire pourront être sollicités. Une société rigide d’un point de vue identitaire : les mécanismes de mobilité auront bcp moins d’espace pour agir

56
Q

Selon Deaux et Martin : modèle en trois actes

A

La construction de l’identité (développement, maintien, changement) constitue une démarche en trois temps

57
Q

Modèle en trois actes : Temps 1

A

Les catégories sociales d’appartenance initiales (ethnie, langue maternelle, genre, etc.) vont orienter les premiers réseaux interpersonnels.
Ces réseaux homogènes vont offrir un support social +/- importants à leurs membres qui, en retour, vont développer un sentiment d’identification +/- important à ces catégories
+ jme sens à ma place, + jvais midentifier

58
Q

Modèle en trois actes : Temps 2

A

Les comparaisons sociales (basées sur les catégories sociales d’appartenance) et les possibilités (ou non) de mobilité sociale vont déclencher des processus de négociation de l’identité pas lesquels les individus vont rechercher à intégrer des réseaux sociaux dont ils ne font pas partie, mais qui pourraient leur permettre de modifier leur identité (changer de catégorie sociale d’appartenance) et leur fournir le soutien social dont ils ont besoin.
Appartenir à la nouvelle catégorie me permettrait de me sentir mieux, + à ma place, À possibilités de me développer que dans ma catégorie d’origine.

59
Q

Modèle en trois actes : Temps 3

A

Une personne qui se déplace d’un réseau social à un autre sera motivé par le degré de support que peut lui fournir son “nouveau” réseau social. Plus le support (opportunités) offert sera important, plus l’identification se renforcera (modifiant ainsi l’identité de l’individu).

60
Q

Modèle en trois actes : pour rentrer dans un nouveau groupe + degré de difficulté (risque)

A

Pour rentrer dans un nouveau groupe : doit se désidentifier à notre catégorie initiale.
Abandonner perceptions/croyances/comportements de notre catégorie 1 pour remplacer tout ça par ceux de catégorie 2.
Système de croyance, d’aptitudes et de comportement qui s’éloigne d’un modèle original vers un modèle souhaité.
Risque : que ça ne fonctionne pas et qu’on soit donc exclu partout → devra travailler fort pour revenir dans la catégorie originale (pour qu’ils t’acceptent) : grand impact sur estime de soi.
Alors si on évalue tout au début : + de chance que l’on reste comme on est.
Pas impossible de changer de catégorie, mais difficile : + difficile de s’entendre avec qqun qui a une origine identitaire différente de la notre.