Cours 13 - Psychologie et éthique Flashcards
Qu’est-ce que la morale?
Un ensemble de croyances relatives au bien vivre
Qu’est-ce que la déontologie?
Un ensemble de règles et de devoirs qui régissent la conduite des membres d’une profession
Qu’est-ce que l’éthique?
Une pratique réflexive sur les principes, les normes et les règles qui dessinent le bien vivre
Quel est le constat de Gadamer sur la santé et le bien vivre?
- Selon Gadamer, le souci de la santé de chacun est un phénomène de l’être humain qui épouse le souci du bien vivre. Être en santé = être en mesure de bien vivre
- Le propre de toutes les thérapies est d’intervenir pour favoriser le bien vivre. Ainsi, la visée de la santé recoupe la visée éthique.
C’est quoi ‘‘bien vivre’’ selon Quintin?
Selon Quintin, bien vivre c’est faire une expérience de bien-être ou l’être humain est ouvert à une présence qui lui accorde toute sa dignité.
Quels sont les changements à opérer pour favoriser le bien vivre ?
Il ne s’agit pas de faire le bien mais plutôt de favoriser les conditions pour que le bien vivre soit possible.
Quel est le constat de Fleury sur l’autonomie?
La vulnérabilité est liée à l’autonomie, elle la densifie, elle la rend viable, humaine; elles sont fondamentalement complémentaires.
En prenant l’exemple de l’autonomie, expliquez les conséquences de prendre les valeurs comme fin versus comme moyen de mieux vivre.
- Si l’autonomie devient la fin, cela peut amener la personne à vouloir à tout prix à être autonome. La personne se sent comme la seule et unique responsable de sa condition
- Garder l’autonomie comme moyen de bien vivre mais prendre aussi en compte la vulnérabilité, l’interdépendance. L’autonomie est partagée par tous les êtres humains. Concilier autonomie et vulnérabilité; elles sont fondamentalement humaines, complémentaires
Qu’est-ce que la stigmatisation?
Elle décrit un signe ou une marque à partir desquels il est permis de reconnaître une blessure, une maladie, une étiquette sociale négative que nous attribuons à des personnes en particulier qui a pour effet de les marginaliser ou de les exclure. Ces pratiques privent des liens qui les rattachent à un monde commun.
Que doit faire un thérapeute face à la stigmatisation de son patient?
Le thérapeute doit en partie se faire un devoir de sortir le patient de cette situation de défection sociale et contribuer à ce qu’il puisse reprendre en main sa vie, dans l’action (dans le contexte thérapeutique et dans son implication citoyenne).
C’est une responsabilité qui incombe aussi à la société
Comment la stigmatisation peut-elle devenir de l’auto-stigmatisation?
Le mécanisme de la stigmatisation est tellement puissant qu’on finit par s’exclure soi-même.
En quoi est-ce que le thérapeute est le défenseur de la singularité du patient?
Les appareils institutionnels, les réalités professionnelles avec leur logique instrumentale laissent souvent pour compte les questions les plus fondamentales…
En ce sens, le thérapeute est le défenseur de la singularité du patient; il va accompagner le patient en tentant de résister au conformisme, de voir au-delà des normes pour favoriser la réémergence de sa subjectivité.
Guérison et adaptation VS soin et puissance créative (remettre la puissance créative de l’individu au centre de son expérience de la souffrance; qu’est-ce que je vais faire, à partir de cet endroit ou je me trouve?)
La psychologie humaniste existentielle est une possibilité du mieux vivre ensemble. Expliquez.
« Il est permis de croire que les thérapeutes, à défaut de guérir les malades, atténuent les effets de la maladie sur les générations futures en améliorant les conditions de vie psychique de chaque individu, à l’intérieur de sa famille et de sa communauté. »
Le soin qui se fait dans la relation thérapeutique va s’étendre à l’extérieur des murs du cabinet
En tant que psychothérapeute, on a une certaine responsabilité sociale. Laquelle?
« Pour soigner la personne, il faut aussi soigner la société qui est très souvent plus malade encore. »
- Multiplier les horizons d’interprétation/de perspective
- Faire place à un discours collectif empreint de dialogue, nuances, ouverture…
La psychologie, tant comme science que comme pratique, a le plus souvent tenté d’éviter…
tout projet politique.
- Posture scientifique comme neutre (TCC, idéal d’objectivité, ne pas laisser transparaître sa subjectivité)
- L’analyste comme écran blanc (psychanalyse. soignant = médiateur des projections du patient)
- Approche centrée sur la personne (humanisme, axé sur la dyade; donc pas de projet politique)