Cours 13 Flashcards
Par quoi se caractérisent les troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments?
perturbation persistante des comportements alimentaires résultant en une absorption de nourriture altérée, qui affectent la santé physique et le fonctionnement psychosocial d’une personne
Vrai ou faux : il existe des troubles des conduites alimentaires qui ne sont pas spécifiquement liés à une perturbation de l’image du corps.
Vrai
p. ex. pica, mérycisme, restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments
Qu’est-ce que le pica?
Ingestion répétée d’une ou de plusieurs substances non nutritives ou non comestibles pendant au moins un mois
Qu’est-ce que le mérycisme?
Régurgitation répétée de la nourriture, pendant au moins un mois, avec ou sans remâchage, avalage ou recrachage
Qu’est-ce que la restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments?
Évitement ou restriction de l’ingestion de nourriture qui mène à une incapacité à atteindre les besoins nutritionnels ou à une insuffisance des apports énergétiques par voie orale
Qu’est-ce que l’anorexie mentale?
Restriction de la consommation d’aliments qui conduit à un poids nettement inférieur au poids santé, accompagné d’une peur de prendre du poids.
Qu’est-ce que la boulimie?
Ingestion d’une grande quantité de nourriture en peu de temps accompagné d’un sentiment de perte de contrôle, suivis de comportements compensatoires inappropriés.
Qu’est-ce que l’accès hyperphagiques (binge-eating disorder)
Consommation récurrente de grandes quantités d’aliments, accompagnée d’une
sensation de perte de contrôle.
Quels sont les 5 domaines
à évaluer pour conclure en un trouble des conduites alimentaires?
0 Indice de masse corporelle (IMC)
- Fréquence et ampleur des épisodes de perte de contrôle sur l’alimentation
- Fréquence et nature de comportements compensatoires inappropriés
- Degré de préoccupation par rapport au poids et à la silhouette
- Degré de détresse/dysfonction associés aux symptômes alimentaires problématiques
Qu’est-ce qu’un comportement compensatoire?
Comportement adopté pour prévenir la prise de poids et/ou atténuer le sentiment de culpabilité généré par une crise boulimique.
Ex: Vomissements auto-induits, abus de laxatifs, jeûnes, diurétiques, exercices physiques excessifs
Qu’est-ce qu’une crise boulimique / accès hyperphagique?
- Absorption, en une période de temps limitée (p. ex., moins de 2 heures), d’une quantité de
nourriture largement supérieure à ce que la plupart des personnes absorberaient - Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise de (p. ex., sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange)
Vrai ou faux : les crises boulimiques ou accès hyperphagiques sont en lien avec la malbouffe.
Faux
pas en lien avec la malbouffe nécessairement
pourrait être : j’ai mangé 24 pommes
Chez quel trouble alimentaire il y a un risque de mortalité considérable (10 X plus élevé que pour population générale)?
Anorexie mentale
Décès par complications ou suicide
Quels sont les critères diagnostiques de l’anorexie mentale? 3 éléments de réponse
A. Restriction alimentaire, conduisant à un poids corporel significativement bas (en fonction de l’âge, du sexe, du développement de la santé physique).
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportements persistants interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas.
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque persistant de reconnaître la gravité relative à la maigreur actuelle.
Quels sont les deux sous-types d’anorexie mentale?
- Restrictif
- Accès hyperphagiques/purgatif
Attention
- Appuis empiriques restreints
- Chevauchement entre les deux sous-types
Expliquez l’étiologie et le maintien de l’anorexie mentale.
- Surévaluation accordée à la minceur, au poids et à la silhouette
- Diète stricte/privation
*Possibilité : crises
boulimiques et/ou
comportements
compensatoires (type
hyperphagique/ purge) - Perte de poids significative
*Rigidité, obsessions
*Retrait social
*Impression d’être
plein(e)
*Préoccupation pour
la nourriture - (retour au #1)
Jamais satisfait(e) de sa perte de poids
Vrai ou faux : en anorexie mentale, les comportements de diètes apparaissent généralement avant les
premiers accès hyperphagiques et comportements compensatoires.
Vrai
Quels sont les critères diagnostiques pour la boulimie? 5 éléments de réponse
A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (absorption d’une grande quantité de nourriture + sentiment de perte de contrôle)
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments; jeûne; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques et les comportements compensatoires inappropriés surviennent
tous deux, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale.
Expliquez l’étiologie et le maintien de la boulimie.
- Préoccupation face au poids et à la silhouette
- Diète stricte/privation
- Perte de contrôle:
Accès hyperphagique + Comportements compensatoires - (retour au #1)
Émotions négatives/faible estime de soi
(p. ex. culpabilité, anxiété, colère)
Vrai ou faux : en boulimie, les comportements de diètes apparaissent généralement après les premiers accès hyperphagiques et comportements compensatoires.
Faux
Les comportements de diètes apparaissent généralement avant les premiers accès hyperphagiques et comportements compensatoires
Quels sont les critères diagnostiques de l’accès hyperphagique?
A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (absorption d’une grande quantité de nourriture + sentiment de perte de contrôle)
B. Les accès hyperphagiques sont associées à au moins trois des caractéristiques suivantes:
1.Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
3. Manger de grandes quantités de nourritures en l’absence d’une sensation physique de faim.
4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
5. Se sentir dégouté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.
C. Entraînent une souffrance marquée
D. Surviennent en moyenne au moins une fois / semaine pendant 3 mois.
E. Ne sont pas associé au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés
Vrai ou faux : le grignotage continu de petites quantités d’aliments toute la journée est un exemple d’accès hyperphagique.
Vrai
Expliquez l’étiologie et le maintient des accès hyperphagiques.
- Perte de contrôle : Accès hyperphagique
- Émotions négatives/faible estime de soi (p.ex. culpabilité, anxiété, colère)
- Préoccupation face au poids et à la silhouette
- Diète stricte/privation
- (retour au #1)
Vrai ou faux : en accès hyperphagique, les comportements de diètes apparaissent généralement après les premières crises.
Vrai
Comment faire le diagnostic différentiel entre anorexie mentale, boulimie et accès hyperphagique : niveau du poids?
Anorexie : sous-poids
Boulimie : santé/surpoids
Accès hyperphagique : surpoids/obésité
Comment faire le diagnostic différentiel entre anorexie mentale, boulimie et accès hyperphagique : niveau des accès hyperphagiques?
Anorexie : possible (sous-type accès hyperphagique/purgatif)
Boulimie : oui
Accès hyperphagique : oui
Comment faire le diagnostic différentiel entre anorexie mentale, boulimie et accès hyperphagique : comportements compensatoires?
Anorexie : possible (sous-type accès hyperphagique/purgatif)
Boulimie : oui
Accès hyperphagique : non
Normalement, l’alimentation est gérée automatiquement par la __ et la __ dans le but de maintenir l’___ du corps humain.
Normalement, l’alimentation est gérée automatiquement par la faim et la satiété dans le but de maintenir l’équilibre du corps humain.
Expliquez le cycle de l’étiologie des troubles des conduites alimentaires.
Préoccupation face au poids et à la silhouette –>
Efforts ++ pour essayer de le contrôler –>
Diètes strictes, privation de nourriture, règles alimentaires strictes –>
Écoute de moins en moins sa faim et sa satiété et vient à ne plus percevoir ces signaux –>
Rupture de l’équilibre naturel de la faim et de la satiété –>
Quels sont les différents facteurs à considérer dans l’étiologie des troubles des conduites alimentaires?
- biologiques
- sociaux
- familiaux
- psychologiques
Expliquez les facteurs biologiques des troubles des conduites alimentaires.
- Études sur les jumelles appuient l’hypothèse de
causes génétiques - Dérèglement de la sérotonine
- Hypothèses au niveau de la dopamine et de la noradrénaline
- Tempérament / traits de personnalité (anxiété, impulsivité)
Expliquez les facteurs sociaux des troubles des conduites alimentaires.
- Médias et modèles de minceur (culture/pression social à la minceur)
- Objectifs de performance élevés chez la femme
- Industrialisation
- Deuils, pertes, séparation
- Négligence, abus physique, sexuel et psychologique
- Influence des pairs
Expliquez les facteurs familiaux des troubles des conduites alimentaires.
- Peu de place à l’expression des émotions, à l’autonomie et à l’individualisation
- Contrôle rigide
- Difficulté à aborder la séparation
- Enjeux en lien aux limites
- Isolement relationnel
- Surprotection parentale
Expliquez les facteurs psychologiques des troubles des conduites alimentaires.
- Image distordue du corps, anxiété sur l’apparence et le regard des autres
- Sentiment d’inefficacité
- Identité diffuse
- Faible estime de soi
- Insatisfactions corporelles
- Personnalité fragile et angoissée
Quel est le traitement idéal pour les troubles des conduites alimentaires?
approche multidisciplinaire
Quels sont les traitements possibles pour les troubles des conduites alimentaires?
- Médication
- Approche nutritionnelle
- Groupes d’entraide
- Psychothérapie (interpersonnelle, TCC, familiale, de groupe)
- Hospitalisation
Vrai ou faux : il est estimé que près de 50% des gens qui souffrent d’un trouble lié à l’alcool et près de 75% de ceux qui souffrent d’un trouble lié à une drogue ont au moins un autre trouble mental.
Vrai
Environ __% de la population canadienne souffrirait d’un trouble lié à une substance.
11%
Quels sont les changements apportés dans le DSM-5 quant aux troubles liés à une substance / troubles addictifs?
- Ajout du critère de fort désir de consommer (craving)
- Retrait du critère de problèmes légaux récurrents
- Seuil pour le diagnostic fixé à 2/11 critères (vs. 1 dans DSM-4)
Vrai ou faux : les troubles de l’usage d’une substance sont sur un continuum de sévérité basé sur le nombre de critères rencontrés.
Vrai
* 2-3 critères = trouble léger
* 4-5 critères = trouble modéré
* 6 ou plus = trouble sévère
Les troubles liés à une
substance et troubles addictifs se divisent en deux catégories. Lesquelles?
- Troubles liés à une substance
- Troubles non liés à une substance
Les troubles liés à une substance sont divisés en deux catégories. Lesquelles?
- Troubles de l’usage d’une substance
- Troubles induits par une substance
Donnez des exemples de troubles non liés à une substance.
Jeux d’argent pathologique
Donnez des exemples de troubles induits par une substance.
- Intoxication
- Sevrage
- Troubles mentaux induits par une substance
Qu’est-ce que l’usage de substance?
Ingestion d’un produit psychoactif en quantité modérée n’interférant pas significativement avec le fonctionnement de la personne
* P.ex. boire un café pour être réveillé, consommer du cannabis pour dormir
Qu’est-ce que l’intoxication?
Changements mentaux et comportementaux problématiques à la suite d’une consommation récente
- P.ex. altération de la perception et du jugement, altération des fonctions physiques et sociales
- Syndrome réversible
Qu’est-ce que le sevrage?
Réactions physiologiques désagréables suite à l’arrêt ou à la réduction d’une consommation massive et prolongée de la substance
Qu’est-ce que la tolérance?
- Diminution des effets de la substance avec l’utilisation continue d’une même dose
- Besoin d’augmenter progressivement les doses des substances pour reproduire l’intoxication ou l’effet désiré
Quelles sont les 10 classes de substances qui résultent en l’activation directe du circuit neuronale de la récompense?
Alcool
Caféine
Cannabis
Hallucinogènes (p.ex. LSD)
Inhalants
Opioïdes
Sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques
Stimulants
Tabac
Autres substances ou substances inconnues
Quelles sont les manifestations cliniques des troubles de l’usage d’une substance?
-
Difficulté à contrôler sa consommation:
P.ex. Craving, ou désir irrésistible de consommer
P.ex. Quantité de temps importante à obtenir la substance ou consommer -
Altération sociale:
P.ex. Difficultés à remplir ses obligations professionnelles, scolaires ou familiales dues à la consommation répétée
P.ex. Poursuite de la consommation malgré des problèmes relationnels / sociaux causés/exacerbés par la substance -
Usage à risque:
P.ex. Consommation répétée dans des situations potentiellement dangereuses -
Symptômes physiologiques:
P.ex. tolérance et/ou sevrage
Comment distinguer le trouble de l’usage de substance des troubles induits par une substance?
Troubles de l’usage d’une substance :
Ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques indiquant que la personne continue à consommer malgré les problèmes significatifs (p.ex. trouble de l’usage de l’alcool, trouble de l’usage du cannabis)
Troubles induits par une substance :
Troubles induits par les effets directs d’une substance, ce qui comprend:
* Intoxication
* Sevrage
* Troubles mentaux induits par une substance