Cours 11 - Contexte institutionnel Flashcards
Les attitudes négatives des professionnels dans les milieux institutionnels ont des impacts sur les résident.e.s âgées. Nomme-en 3.
- Peur d’être critiqué = anxiété, essaient de se cacher
- Sentiment de honte
- Doute sur leur droit à l’expression sexuelle
Nomme 4 origines des attitudes négatives des professionnels envers la sexualité des résidents.
- Manque de formation = s’appuient sur leurs valeurs personnelles
- Influence de la profession = doivent être le plus efficace possible
- Influence de l’âge et de l’ancienneté professionnelle (plus d’ancienneté = plus ouvert)
- Influence de la culture institutionnelle
Par rapport à la sexualité des résidents, quelles sont les 4 modalités de réponse des structures et du personnel ? Décrit les.
- Monter la garde (structure fermée à la sexualité, personnel fermé à la sexualité)
- Protection réactive (structure ouverte, mais personnel fermé)
- Garder les gardiens (structure fermée, personnel ouvert)
- Protection proactive (structure ouverte, personnel ouvert)
Nomme 3 problèmes du rôle important de la famille dans les hébergements de soin, en lien avec la sexualité dans les hébergements.
- Préjugés des enfants sur la sexualité des personnes âgées
- Paternalisme (désir de protection devient surprotection)
- Méconnaissance des valeurs de leurs parents
Nomme 3 motifs des réactions négatives d’un enfant dont le parent en hébergement a une expression sexuelle.
- Malaise ou déni face à la sexualité du parent
- Loyauté envers l’autre parent
- Volonté de protection (abus de toutes sortes)
Nomme 3 paradoxes et impacts de la chambre d’intimité au niveau de la sexualité.
Espace intime mais violation de l’intimité (doit le réserver, les gens savent qu’on va l’utiliser)
Enjeu de préservation du désir malgré la planification
Droit à la sexualité mais en lieu et temps convenus
Risque de devenir le seul espace où l’expression sexuelle est permise
Droit à l’intimité risque d’exister au détriment du droit à la liberté et à l’autonomie (donc, comme un faux droit à la sexualité)
Vrai ou faux : souvent, bien que les activités sexuelles diminuent chez qqn qui a une démence, des besoins d’intimité et sexuels demeurent.
Vrai.
Vrai ou faux : il n’est pas rare qu’une personne atteinte de démente devienne hypersexuelle.
Faux, c’est plus rare.
Pour évaluer si les personnes atteintes de démence sont en mesure de consentir à une activité sexuelle, Lichtenberg propose d’évaluer 3 éléments. Quels sont-ils ?
- Conscience de la relation
- Capacité d’éviter l’exploitation (dire non, mettre ses limites)
- Conscience des risques potentiels
Pour évaluer si les personnes atteintes de démence sont en mesure de consentir à une activité sexuelle, Hillman propose d’évaluer 3 éléments. Quels sont-ils ?
- Connaissances
- Raisonnement
- Volontarisme
Pour l’évaluation de la capacité de consentement sexuel au Québec, le Conseil national d’éthique sur le vieillissement distingue 2 concepts. Quels sont-ils ?
- Relations affectives (gestes affectueux comme bisou, caresse sur la joue)
- Activités sexuels (activité corporelle ou contact physique visant à stimuler ou satisfaire le plaisir sexuel)
Pour le Conseil national d’éthique sur le vieillissement, quand une personne atteinte de démence est au moment 3 (où son autonomie décisionnelle est très limitée), comment évalue-t-on son activité à consentir ?
On ne l’évalue pas : on considère directement qu’elle est inapte à consentir, donc qu’elle ne devrait pas avoir d’activité sexuelle.
Vrai ou faux : Pour le Conseil national d’éthique sur le vieillissement, quand une personne atteinte de démence est au moment 3 (où son autonomie décisionnelle est très limitée), elle ne devrait pas avoir d’activité sexuelle ou de relations affectives.
Faux : on considère que les relations affectives restent toujours acceptables.
Vrai ou faux : légalement, le consentement doit se manifester de manière verbale.
Faux, il peut se manifester de manière verbale ou non-verbale.
Quand une personne atteinte de démence s’engage dans une relation avec un nouveau ou nouvelle partenaire, les hébergements vont souvent mettre un terme à la relation ou laisser la famille décider. Quelle stratégie pourrait-on mettre en place pour ne pas que cela arrive ?
Donner des directives anticipées concernant notre sexualité et notre vie intime, dès qu’on voit les premiers signes de la démence.