cours 11 Flashcards

1
Q

Nommer les 4 concepts de la polyvictimisation.

A
  • évènements d’adversité (durant l’enfance)
  • revictimisation
  • polyvictimisation
  • trauma cumulatif
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2
Q

Expliquer ce que sont des évènements d’adversité.

A
  • ACEs (adverse childhood expériences) donc durant l’enfance
  • concept généralement plus large
  • maltraitance + évènements abusifs + évènements stressants
  • comme un checklist
  • les ACEs sont comptabilisés de manière quantitative
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3
Q

Nommer un exemple d’évènements d’adversité

A

enfant a vécu divorce de ses parents, il a des difficultés à l’école et il a été victime de AS par son oncle

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4
Q

Expliquer le concept de revictimisation

A
  • avoir vécu 2 situations de victimisation ou plus par 2 agresseurs différents
  • même type de victimisation (ex.: 2x AS) à deux moments différents (ex.: enfance et adolescence)
  • REVIVRE MÊME FORME DE VIOLENCE À UN ÂGE DIFFÉRENT
  • une personne revictimiser peut aussi être polyvictimiser
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5
Q

Selon la méta-analyse de Walker et al., quel est le pourcentage de victimes qui ont été revictimiser à l’âge adulte?

A

47.9%, donc 1/2 ont vécu de violence pendant enfance qui l’ont revécu à l’âge adulte. Majorité était des femmes.

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6
Q

Nommer un exemple de revictimisation

A

à l’âge de 5 ans, oncle demande à enfant de faire fellation, puis plus tard son gardien fait une AS

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7
Q

Qu’Est-ce que la polyvictimisation?

A
  • avoir vécu plusieurs types de victimisation de nature différente par des perpétrateurs différents. (plusieurs types de violence faites par des personnes différentes)
  • violence interpersonnelle
  • le nombre de types de violences différents vécus est habituellement 4
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8
Q

Nommer un exemple de polyvictimisation

A

victime d’AS par son voisin, témoin de violence entre ses parents et est victime d’intimidation à l’école

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9
Q

VRAI OU FAUX: Les victimes d’évènements d’adversité vivent plus de symptômes que les autres.

A

FAUX, ce sont les victimes de polyvictimisation qui vivent plus de symptômes. La polyvictimisation est associée à plus de difficultés.

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10
Q

Expliquer le trauma cumulatif.

A
  • cumul des évènements traumatiques vécus par la personne
  • traumas ne se limitent pas nécessairement aux traumas interpersonnels (ex.: accident de voiture)
  • trauma ne veut pas dire PTSD
  • utiliser à l’âge adulte
  • on compte les évènements comme une checklist pcq si on travaille sur un seul trauma on peut en manquer d’autres.
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11
Q

Nommer un exemple de trauma cumulatif

A

personne a vécu accident de voiture sérieux, témoin de violence conjugale entre ses parents, était en Haiti lors du tremblement de terre en 2010, il obtient 3 sur échelle de trauma cumulatif

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12
Q

Nommer des exemple de traumas

A

victime de vol à main armée, à survécu fusillade, a participé à une guerre, a été pris dans le feu en Californie, a vécu catastrophe naturelle

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13
Q

VRAI OU FAUX: La violence en répartie équitablement dans la population.

A

FAUX, elle n’est pas répartie équitablement

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14
Q

VRAI OU FAUX: Les personnes ayant vécu des victimisations multiples ne sont pas l’exception.

A

VRAI, c’est la norme.

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15
Q

VRAI OU FAUX: Les concepts d’évènements d’adversité, de revictimisation, de polyvictimisation et et trauma cumulatif sont associés à plus de difficultés, tant dans le nombre de symptômes que dans leur intensité.

A

VRAI

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16
Q

dans quelles situations se produit un trauma complexe?

A
  • lorsque personne a vécu plusieurs traumas interpersonnels
  • lorsque plusieurs sphères de son fonctionnement sont atteintes
  • lorsque les difficultés surpassent les symptômes du TSPT
17
Q

VRAI OU FAUX: Le trauma complexe est un diagnostic dans le DSM.

A

FAUX

18
Q

dans quelle situation une personne peut recevoir le diagnostic de PTSD?

A

lorsqu’une personne vit un évènement traumatique isolé, elle peut tenter d’éviter les pensées associées au trauma, avoir l’impression que ce dernier ce reproduit et être parfois en état d’hypervigilance.

19
Q

Nommer les critères du trauma complexe (4)

A

trauma se définit par des expériences:

  • interpersonnelles comportant souvent de la trahison
  • répétées ou prolongée, chroniques
  • qui surviennent à des périodes charnières ou vulnérables du développement (petite enfance ou enfance)
  • engendrent un tort direct au moyen de différentes formes d’abus, de négligence ou d’abandon de personnes responsables des soins, de la protection ou de l’encadrement des victimes (perpétré par personne significative)
20
Q

VRAI OU FAUX: Les personnes lesbiennes sont plus à risque que les personnes gais et bisexuelles de subir de la violence.

A

FAUX, les personnes lesbiennes sont autant à risque de subir de la violence que les femmes blanches hétéros, mais les personnes gais et bisexuelles sont plus à risque de subir de la violence.

21
Q

VRAI OU FAUX: Les personnes trans seraient beaucoup plus à risque de subir de la violence.

A

VRAI

22
Q

Quels groupes des minorités sexuelles sont plus à risque de vivre de la violence conjugale?

A
  • les femmes bisexuelles
  • les personnes trans
  • les femmes lesbiennes ou bisexuelles afro-américaines
23
Q

VRAI OU FAUX: il est importante de faire des programmes de prévention et des campagnes de sensibilisation adaptés à aux populations de minorités sexuelles et sensibles aux enjeux intersectionnels.

A

VRAI

24
Q

Selon l’enquête ESSIMU faite sur la violence sexuelle en milieu universitaire, quels groupes sont plus à risque que les femmes hétérosexuelles de subir de la violence?

A

femmes cis bisexuelles, pansexuelles et queer

25
Q

Selon l’enquête ESSIMU faite sur la violence sexuelle en milieu universitaire, quels groupes sont plus à risque que les hommes hétéro de subir de la violence?

A

hommes cis gais

26
Q

Selon l’enquête ESSIMU faite sur la violence sexuelle en milieu universitaire, quels groupes sont plus à risque que les personnes cis de subir de la violence?

A

personnes trans et non-binaires

27
Q

Nommer des facteurs de vulnérabilité qui peuvent expliquer que les personnes LGBT sont plus à risque d’être victime de violence dans les relations intimes. (7)

A
  • isolement social: partenaire est habituellement principale source de soutien
  • pressions sociales: désir de faire bien paraitre la communauté
  • homonégativité intériorisée: honte
  • contrôle hétérosexiste (plus ado): menaces de révéler orientation sexualle
  • présence de VIH (plus adulte): blâmer le statut séropositif, menacer de le dévoiler, empêcher d’avoir accès à des services médicaux
  • manque de modèles LGBT: peu de modèles de personnes LGBT survivantes de violence
  • ressources insuffisantes: peu de ressources adaptées aux personnes LGBT
28
Q

nommer les sphères qui sont toucher par le trauma complexe.

A
  • problemes cognitifs/d’apprentissage
  • problèmes relationnels et attachement
  • identité et concept de soi altéré
  • alexithymie et dysrégulation émotionnelle
  • dissociation et évitement
  • physiologie/biologie
  • comportements dysfonctionnels
29
Q

comment peut-on intervenir avec les personnes ayant un trauma complexe?

A
  1. Importance d’évaluer les autres types de victimisation
  2. Préparer et apaiser le stress pouvant être lié au dévoilement
  3. Avoir un souci particulier de créer un environnement sécuritaire (physique, émotionnel, relationnel)
  4. Favoriser la régulation des affects en premier, jusqu’à développer le concept de soi (miser sur la régulation des émotions)
  5. Pour les enfants, impliquer les parents et le milieu scolaire 6. Prévenir la victimisation future
  6. recommender une psychothérapie