Cours 10 : Soutien/Alliance Thérapeutique, Implication, Contrôle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le soutien ?

A

Il équivaut à tout ce que l’aidant peut dire ou faire pour amener l’aidé à sentir qu’il est là pour l’accompagner de près.

Le fait de se sentir compris par son aidant permet souvent à l’aidé de tenir bon et de continuer d’avancer dans sa démarche.

98% du soutien s’exprime par LA COMPRÉHENSION EMPATHIQUE et LE REFLET

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2
Q

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique ?

A

Lien de confiance mutuelle qu’il revient à l’aidant de susciter et d’accroitre par son accueil, son empathie et son écoute, et auquel l’aidé collabore par son implication.

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3
Q

En 1979, Bordin développe sa théorie sur la relation entre le client et le psychothérapeute qui stimule quoi ?

A

Il les positionnent les deux dans un combat commun pour faire diminuer la souffrance ou pour modifier les comportements du client.

L’alliance thérapeutique est le fruit d’une collaboration et d’une négociation.

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4
Q

Bordin défini l’alliance thérapeutique selon 3 composantes, lesquelles ?

A

1) L’accord sur les buts
Il faut ajuster le but à la perception du client

2) L’accord sur la tâche
S’assurer que la tâche est en lien avec le but

3) Les sentiments positifs développer un envers l’autre dans la relation (confiance, attachement)
Le fait de parler de notre expérience interne, si on se sent à l’aise, permet de développer une confiance et un lien d’attachement

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5
Q

Vrai ou faux : il n’existe pas une forte corrélation entre l’alliance et les résultats obtenus dans l’ensemble de la démarche thérapeutique.

A

Faux, il existe une forte corrélation.

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6
Q

Vrai ou faux : L’alliance thérapeuthique est le facteur commun le mieux corrélé au changement en psychothérapie et ce peu importe le type de traitement offert ?

A

Vrai

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7
Q

Vrai ou faux : les liens sont conservés peu importe qui juge la force de l’alliance, soit le client, le psychothérapeute ou un observateur externe.

A

Vrai.

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8
Q

Vrai ou faux : la causalité des liens de recherche de l’alliance ne sont pas discutés.

A

Faux, ils le sont.

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9
Q

Quelles sont les 4 techniques pour favoriser l’alliance thérapeutique ?

A

1) Rappeler les succès passés
2) Faire des interprétations adéquates sur ce qui est vécu
3) Faciliter l’expression des émotions
4) Être actif et affirmatif dans le processus thérapeutique

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10
Q

Qu’est-ce que le soutien explicite ?

A

Type d’intervention se manifestant par de brèves paroles qui visent à permettre à l’aidé de retrouver son équilibre dans des moments difficiles et à entretenir son espoir.

EX: Tu as déjà fait face à une telle situation

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11
Q

Qu’est-ce que l’implication ?

A

Révélation délibérée d’informations à propos de soi, de façon verbale ou non verbale.

Réaction de l’aidant qui survient au moment où il répond de façon verbale ou non verbale à ce qui se passe dans l’entretien, ou fait référence à son vécu, dans le but de stimuler l’aidé dans son exploration ou de lui apporter du soutien.

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12
Q

Qu’est-ce que l’authenticité ?

A

Capacité à se montrer ouvert et spontané et à exprimer avec bienveillance les sentiments qu’on éprouve ici et maintenant, lorsque c’est approprié.

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13
Q

Quand être authentique et comment le faire sans imposer son propre vécu ?

A

Il faut toujours être authentique.

On peut utiliser ce qu’on ressens présentement dans la situation si ceci est en lien avec le ici et maintenant plutôt q’utiliser son propre vécu et ses valeurs pour intervenir. Tout ce qui est en lien avec ce que l’aidé vit peut être utilisé.

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14
Q

Quels sont les 5 objectifs de l’implication ?

A

1) Bâtir ou resserrer le lien de confiance (alliance)
2) Centrer l’aidé sur ce qui se passe ici et maintenant en parlant de sa propre réaction
3) Rassurer et faire renaître l’espoir
4) Amener l’aidé à entrevoir des pistes de solutions

5) Servir de modèle dans la révélation de soir
(Retourner vers l’aidé par la suite)

*EN CAS DE DOUTE S’ABSTENIR

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15
Q

Qu’est-ce que l’immédiateté (forme d’implication) ?

A

Échange direct de la part de l’aidant sur ce qui se passe ici et maintenant dans le processus d’aide, dans l’échange avec l’aidé.

EX: J’apprécie le fait que vous soyez ouvert et honnête avec moi.

Discuter de la relation , de ce qu’elle apporte (ou pas). À l’aidé, du type de comportement ou d’attitude que l’on tend à avoir avec lui.

Discuter des réactions de l’aidé en séance, en lien avec nos interventions.

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16
Q

Qu’est-ce que le contrôle ?

A

Intervention par laquelle l’aidant tente d’influencer directement le comportement de l’aidé ou le déroulement de l’entretien.

Intervention impérative (être proactif)

17
Q

Quand le contrôle est-il utilisé principalement ?

A

En situation de crise ou pour la gestion de l’entretien.

18
Q

Le soutien explicite est à éviter, mais il peut être utile très occasionnellement, dans quelle situation ?

A

Difficulté chronique sur laquelle l’aidé n’a pas de pouvoir.
EX: maladie chronique, deuil

En général privilégier le soutien implicite : reflet, reformulation, question

18
Q

Quel est le risque du soutien ?

A

Diminuer trop l’anxiété et l’inconfort, enlevant la motivation au changement.

18
Q

Quelles sont les 4 façons de prodiguer du soutien explicite ?

A

1) Valider les ressources de l’aidé
2) Montrer les ressources extérieures possibles
3) Souligner les progrès
4) Encourager l’élaboration de nouveaux projets, de façon précise

18
Q

Qu’est-ce que la surimplication ?

A

Quand on est préoccupé par les difficultés de l’aidé.

18
Q

Comment éviter la surimplication ?

A

Renoncer à la toute-puissance.

Accepter de se sentir impuissant face à la situation de l’aidé.

19
Q

Quelle est la façon adéquate de s’impliquer ?

A

Manifester toute son empathie en rencontre.

20
Q

Qu’est-ce qu’une situation de crise ?

A

État de stress intense et de détresse croissante qui implique un dérangement du fonctionnement normal de la personne et un important potentiel de désorganisation, souvent déclenché par un élément perturbateur.

21
Q

Quoi faire en situation de crise ?

A

Rester calme : comprendre avant d’agir, ne pas paniquer comme la personne panique elle-même.

Assurer la sécurité de soi (en premier) et puis de l’aidé.

Évaluez le risque de passage à l’acte.

22
Q

Quels sont les 5 éléments de contrôle dans l’encadrement de l’entretient ?

A

1) Durée
2) Lieu
3) Contenu (parfois)
4) Contrôle du début et de la fin de l’entretien
5) Gérer une situation particulière hors de l’entretien

23
Q

Quelle est la différence entre le contrôle et la confrontation ?

A

Le contrôle vise à empêcher ou provoquer un comportement dans l’immédiat.

La confrontation invite à reconsidérer une perception, une idée ou un comportement.