COURS 10 - mouvements des femmes Flashcards
vrai ou faux: il existe une théorie générale du féminisme?
faux!
pourquoi dit-on qu’il n’y a pas de théorie générale du féminisme?
parce qu’il y a des courants théoriques divers qui cherchent à comprendre comment et pourquoi les femmes ont une position subordonnée dans la société
donnez des exemples qui peuvent définir les visions du féminisme?
- lutte pour l’égalité des genres
- défend les valeurs «femmes»
- action/lutte
- certaines personnes pensent qu’il n’y a pas de subordination d’un sexe/genre (mais que c’est plutôt biologique)
- existe des causes sociales
qu’est-ce qui rassemble la majorité des courants féministes?
plusieurs courants qui se concentrent sur le refus des binarités, sur la promotion de la solidarité entre les femmes (lutte contre tt les systèmes d’oppression [sexisme, classisme, colonisation, etc]), lutte pour une plus grande justice sociale globale
quelles luttes peuvent-être menées par les courants féministes?
- promotion de l’égalité homme-femme
- lutte contre le patriarcat
- promotion du droit des femmes
- recherche de liberté
- émancipation des femmes
- fin de l’oppression et des discriminations envers les femmes
- construction de rapports sociaux plus égalitaires
à quoi sont liées les vagues du féminisme?
à des idéologies, aux formes que prennent les revendications plutôt que les périodes historiques elle-mêmes
qu’est-ce que les féministes revendiquent dans la première vague de féminisme?
- premières grandes revendications pour le droit des femmes (éducation post-secondaire, droit de vote, reconnaissance sur le marché du travail, droits juridiques égaux)
- on ouvre la voie aux grandes luttes qui se poursuivent au cours du 20e et 21e siècle
qui ouvre la voie à la première vague du féminisme? que revendique(nt)-(t)-elle(s)?
- s’amorce avec le mouvement des suffragettes pour le droit de vote (au royaume-uni) en 1860
- veut l’égalité des sexe, reconnaissance des femmes comme citoyennes à part entière, droit à la contraception, reconnaissance en politique, en économie, etc
que revendiquent les féministes de la seconde vague de féminisme?
- destruction du patriarcat
- oppressions spécifiques aux femmes
- lutte pour le droit à l’avortement
pourquoi la 2e vague de féminisme a-t-elle lieu? autrement dit, qu’est-ce qui pousse les féministes à retourner dans la rue?
déception du peu de changement face à la première vague, les femmes se rendent compte qu’elles ne seront pas égales aux hommes au niveau privé et publique tant que le patriarcat n’est pas aboli (on veut changer le système)
sur quoi se concentrent les féministes de la seconde vague?
on se concentre sur les institutions qui alimentent l’oppression (mariage, famille, patriarcat, maternité)
quels acquis ont été faits par les féministes de la seconde vague?
reconnaissance de l’égalité entre sexes (charte canadienne des droits et libertés), accès au post-supérieur, choix ou non d’avoir des enfants, ressources en cas de violence conjugale, services de gardes, meilleurs salaires
au QC, que revendiquent les féministes?
on revendique de participer aux mutations sociales, culturelles et politiques enclanchés par la révolution tranquille
que veut la 3e vague de féminisme?
inclusion de toute la diversité des femmes (moins universalitistes [femmes homogènes avec même opression]), féminisme plus précis (queer, intersectionnel, anticolonialiste, etc) et très critiqué
que critique principalement la 3e vague de féminisme?
les concepts d’identité sexuelle et de genre
quel outil d’action est très utilisé dans la 3eme vague de féminisme?
l’art!
pourquoi hésite-t-on à parler de 4e vague et quand débuterait-elle?
débuterait en 2010, remise en question parce qu’on est encore en plein dedans
par quoi la 4e vague serait-elle influencée?
influence des médias sociaux, de l’internet
qu’est-ce qui caractérise la 4e vague de féminisme?
- idée de pouvoir utiliser les nouvelles technologies pour pouvoir se rassembler
- témoignages personnels partagées en ligne qui sont repartagés
- rapports de pouvoirs reproduits dans les technologies
- tt le contenu n’est pas visible (niche, microcommunautés)
- avec metoo, pouvoir rassembleur où des gens séparés par des barrières écologiques, culturelles, géographiques peuvent quand même communiquer
- plus grande diversité de scénarios érotiques, de genre, etc
- idée que plusieurs femmes dans leur quotidien témoignent et on voit l’aspect systémique (microagressions, mansplanning, etc)
- acceptation plus grande des diversités grâce aux technologies
- rôle des technologies pour se rassembler
- fierté d’être féministe (alors qu’avant on avait peur de le dire)
- utilisation des témoignages personnels diffusées sur les médias qui sont partagés (part du bas vers le haut: expérience des femmes vers de réels chgmts)
- même si on voit que les rapports de pouvoirs existent encore, il est possible de créer des espaces de revendication
pourquoi dit-on que la 4e vague de féminisme vient avec un ressac? qu’est-ce que ce ressac représente réellement?
“on peut plus rien dire/faire” mais c’est un discours où les médias sociaux ont permis la démocratisation de la parole (notre parole peut pas résonner de la même façon, alors plusieurs qui avaient la parole se le font dire, se font faire face à la responsabilisation de leurs propos)
sur quoi divergent habituellement les courants féministes?
sur la question de la sexualité (pornographie, BDSM, travail du sexe, etc)
que revendique le courant féministe libéral/égalitaire?
- principe d’égalité individuelle, la liberté entre les hommes et les femmes
- veut améliorer le système social en donnant aux femmes la place qui leur revient de droit sans s’attaquer au système social
que revendique le courant féministe radical?
- femmes en tant que classe politique dominée par les hommes et rapports de sexes comme rapport de pouvoir
- patriarcat source première d’oppression
- refonte du système, pas égalité de droits individuels, causes systémiques
que revendique le courant féministe marxiste?
- voit le capitalisme comme source de l’oppression des femmes
- organisation économique des sociétés qui engendre l’exploitation des deux sexes, mais surtout des femmes