Cours 10: Le soutien sociale et l'adaptation parentale Flashcards

1
Q

Que suggèrent les études portant sur la résilience chez les enfants?

A

• Les études portant sur la résilience chez les enfants suggèrent que le soutien social est un facteur de protection
– Parmi les diverses sources de soutien, on souligne les figures parentales substitut pouvant agir comme soutien dans des circonstances de risque.

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2
Q

Vrai ou faux? Il semble y avoir un lien étroit entre l’isolation au plan social (par conséquent, le manque de soutien social) et les problèmes d’adaptation?

A

Vrai.

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3
Q

Dans une perspective d’intervention préventive, qu’est-ce que pourrait constituer l’isolation sociale ?

A

Dans une perspective d’intervention préventive, l’isolation sociale pourrait constituer un risque psychosocial pour les problèmes d’adaptation au rôle parental, notamment en ce qui a trait aux interactions parent-enfant.

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4
Q

Quelle est la définition du soutien social?

A

L’ensemble des actions – verbales ou comportementales – qu’une personne manifeste en réponse aux besoins d’une autre personne et qui visent à la réconforter, la rassurer, l’encourager et l’aider à résoudre des problèmes, des difficultés.

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5
Q

Vrai ou faux? Le soutien reçu constitue un aspect important.

A

Faux! La perception du soutien constitue un aspect important; le soutien effectivement reçu n’en constitue qu’une dimension

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6
Q

Quels sont les 3 dimensions des perceptions du soutien social?

A

– Le réseau : les personnes perçues comme pouvant être d’une aide
– Le soutien reçu : les actions déployées à l’égard d’un individu
– L’appréciation du soutien : la perception que le soutien a été réellement aidant.

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7
Q

Vrai ou faux? En général, il y a un décalage entre le soutien reçu et la perception de soutien.

A

Vrai. La perception de soutien semble être associé de façon plus importante avec l’adaptation que le soutien reçu et le besoin de soutien.

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8
Q

Quels sont différents aspects de la perception de soutien?

A
  1. Type de soutien

2. Source de soutien

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9
Q

Quels sont les types de soutien?

A

– Le soutien instrumental consiste à la résolution active d’un problème. Ce type de soutien est particulièrement aidant lorsqu’une perception de contrôle est présente, autrement dit, lorsqu’on peut améliorer la situation à l’aide d’une action concrète. Ex : examens, déménagement.
– Le soutien émotionnel consiste à favoriser l’adaptation à des situations perçues comme étant hors de contrôle. Ex : décès, rupture amoureuse

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques des sources de soutien?

A

– Dans des situations de risque, les personnes soutenantes ne sont pas toujours similaires que dans des situations à faible risque.
– Certaines sources de soutien sont plus favorables (p.ex., parents) que d’autres (p. ex., proxénète), notamment en raison de possibles conflits

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11
Q

Donner un exemple qui demande une grande adaptation qui nécessite souvent d’utiliser le réseau de soutien social

A

La transition à la parentalité constitue une étape de la vie qui demande une grande adaptation qui nécessite souvent d’utiliser le réseau de soutien social

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12
Q

Thoits (1982) publie sur les sources de soutien social

chez les nouveaux parents. Que démontre ce travail?

A

– Ce travail fait la démonstration que le conjoint est souvent nommé comme étant la principale source de soutien. Ceci est la norme pour les familles à faible risque au plan psychosocial

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13
Q

Vrai ou faux ? La présence du père est toujours positive dans les familles de mères adolescentes?

A

La présence du père n’est pas toujours positive. S’il est lui-même à risque au plan psychosocial, ces risques peuvent s’ajouter aux risques de la mère.
• Par exemple : problèmes de comportement, dépendance à des substances, criminalité

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14
Q

Que conclut l’étude de Spieker & Bensely (1994) sur la présence du père dans les familles de mères adolescentes?

A
  • La mère (la grand-mère du bébé) comme source principale de soutien mais qui ne vit pas avec la mère adolescente ET le père présent semble constituer un environnement favorable pour l’enfant.
  • Whitman et al. (2001). Reproduction de ces résultats.
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15
Q

Que conclut l’étude de Roy (en cours) sur la présence du père dans les familles de mères adolescentes?

A

• Les mères rapportent beaucoup de soutien provient du conjoint, mais:
– Il ne reste pas longtemps dans la famille.
– Il est également associé à la présence de conflit élevé.

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16
Q

Que soulève comme inquiétudes les études sur la présence du père dans les familles de mères adolescentes?

A

Dans un contexte de risque psychosocial, l’identification du père comme source principale de soutien peut parfois être préoccupant.

17
Q

Pourquoi le soutien est-il favorable pour l’adaptation?

A

– Manque de ressources, de connaissances, difficultés d’adaptation

18
Q

Que permet donner du soutien lors de la transition à la parentalité permet, chez
les parents de milieux à risque?

A

– D’augmenter les connaissances de la grossesse et du développement de l’enfant (Omar & Schiffman, 1995)
– D’améliorer les symptômes liés aux problèmes d’adaptation, à la dépression et aux difficultés liées à l’estime de soi (Jacobsen & Jacobsen, 1991; Cochran & Brassard, 1979).
– Diminuer l’expérience subjective de stress parental, d’augmenter les soins médicaux pendant la grossesse, de diminuer les problèmes périnataux (Keenan et al., 2007).

19
Q

En quoi la perception du soutien social est importante?

A

Le soutien social fait aussi référence à la capacité d’une personne de penser qu’elle a besoin d’aide, que de l’aide est disponible et qu’elle « mérite » d’avoir cette aide.
– La question des perception de l’environnement est donc importante

20
Q

Vrai ou faux? La disposition à rechercher de l’aide est associé à la sécurité d’attachement.

A

Vrai.
– Ce n’est pas tout le monde qui a la même tendance à aller l’aide dont ils ont besoin.
– Offrir une aide structurée aux familles dans le besoin peut aider à compenser cette tendance

21
Q

À quoi rappelle les idées que la disposition à rechercher de l’aide est associé à la sécurité d’attachement?

A

Ces idées rappelle la disponibilité de l’environnement à être sensible à ses besoins tel que discuté dans la théorie de Bowlby.
– L’attachement, chez les adultes, est associé à la recherche d’aide pour lorsqu’il y a un besoin.

22
Q

Quels sont les deux outils principaux sont utilisés pour mesurer le soutien social?

A

• Sarason et al., 1987.
– Mesure surtout la perception de soutien social: Réseau et satisfaction avec soutien reçu.

• Barrera, 1981.
– Mesure surtout le soutien social ayant été reçu

Ces outils mesurent trois dimensions du soutien social, c’est pourquoi le cours utilise une combinaison de ces outils

23
Q

Quelles sont les questions qui permettent d’orienter l’intervention afin d’évaluer le soutien ?

A

• Est-ce qu’il y a suffisamment de ressources présentes pour la famille (la réponse peut être différente selon si on considère le père, la mère, l’enfant).
• Est-ce que ces ressources sont aidantes? Peuvent-elles être interpellées dans un contexte d’intervention?
• Doit-on ajouter à la disponibilité de ces ressources? (réponse peut être différente selon le père, la mère ou l’enfant)
• Si des ressources sont disponibles (ou rendues disponibles), sont-elles utilisées? Si non, pourquoi?
– Des ressources peuvent ne pas être utilisées pour des raisons personnelles (adaptation, distorsions) ou pour des raisons en lien avec l’aide réelle qu’elle peuvent offrir en temps de besoin.
– Cette question est importante dans un contexte d’aide à la famille.

24
Q

È quoi peut aider une compréhension du soutien?

A

– Comprendre les besoins immédiat d’une famille.
– Cerner les personnes aidantes et moins aidantes dans une perspective d’intervention.
– Avoir un aperçu des attributions que peut avoir l’individu concernant son environnement.

25
Q

Var ou faux? Le soutien peut être fondamentale et rationnel.

A

Faux. Le soutien peut être instrumental et émotionnel.

26
Q

Quelle est la prévalence de la dépression parentale dans des circonstances de risque social?

A

– Prévalence de la dépression (au cours de la vie?) est le double en contexte de risque par rapport à ceux qui sont dans des contextes de faible risque

27
Q

Que montre l’étude de Gaudin et al. (1993) auprès de parents négligeants et maltraitants?

A

• 60% des parents suivis pour maltraitance obtenaient des cotes « cliniques » pour la dépression.

28
Q

La procédure du visage impassible, au cours de laquelle le parent arrête soudainement d’intéragir avec son enfant, démontre le rôle du contact visuel et de l’engagement du parent dans l’interaction parent-enfant
et, par conséquent, le rôle potentiel de la dépression. Quels sont les réactions des bébés face à des parents déprimés?

A

Face à des parents déprimés, les bébés tendent moins à rétablir l’interaction

29
Q

Vra ou faux ? Bien que la dépression soit associée avec la qualité des interactions parent-enfant, il est important de ne pas équivaloir dépression et maltraitance

A

Vrai. Toutefois, il y a un lien entre les problématiques de dépression et le
risque social.

30
Q

Qu’est-ce qu’implique la dépression dans les caractéristiques de l’écologie familiale des familles à risque?

A

– En plus des risques psychosociaux, les risques génétiques peuvent contribuer aux problèmes dépressifs
– Critique de mesurer régulièrement dans un contexte d’intervention car :
• La diminution des symptômes dépressifs peut aider à évaluer l’amélioration associée avec une intervention
• La dépression constitue un marqueur de risque.

31
Q

Les constats pour la dépression sont généralement applicables à d’autres difficultés. Lesquels?

A

– Les troubles anxieux
• Difficultés dans les interactions, moins de prévisibilité

– Les troubles de la conduites
• Possibilité pour les interactions d’être plus agressives ou hostiles
• Le parent peut avoir appris à attribuer des intentions hostiles à autrui en raison du contexte dans lequel il a grandit. Cependant, ces attributions peuvent être problématiques si elles sont utilisées pour interpréter les comportements de l’enfant. Il pourra percevoir l’enfant comme manipulateur, ce qui peut être particulièrement problématique pour les bébés (0-2 ou 0-3 ans)
• Ceci peut aussi encourager des apprentissages chez l’enfant.

32
Q

Les troubles étant le plus souvent en lien avec des traumas (abus, viol, violence conjugale) se retrouve dans quel Axe du DSM?

A

Trouble de l’Axe II du DSM IV: les troubles de la personnalité et le retard mental.

33
Q

Décrivez le phénomène des troubles de la personnalité ?

A

– Fragmentation de la personnalité: dissociation, pertes de mémoire, exagération de la contextualisation des réponses émotionnelles.

– Comportement défensif extrême, rejetant souvent le blâme sur l’intervenant social.

– Perception de soi et attentes envers les autres (incluant l’enfant) irréalistes.
• Il ne s’agit pas seulement d’un manque de compréhension ou d’information mais plutôt en lien avec un état d’esprit.
• Souvent associé à des traumatismes d’enfance mais aussi en lien avec des risques au plan génétique.

34
Q

En ce qui concerne le soutien social instrumental et le soutien social émotionnel…

A. Les deux types de soutien peuvent être offerts lors de situations qui sont hors du contrôle de l’individu.
B. Le soutien instrumental est davantage offert dans des situations hors du contrôle de l’individu, alors que le soutien émotionnel est offert dans des situations où l’individu peut exercer un certain contrôle.
C. Le soutien instrumental est davantage offert dans des situations où l’individu peut exercer un certain contrôle, alors que le soutien émotionnel est offert dans des situations hors du contrôle de l’individu.
D. Le soutien instrumental comme le soutien émotionnel peuvent être offerts autant dans des situations où l’individu peut avoir le contrôle que dans celles hors de son contrôle.

A

C

35
Q

Vrai ou faux? La présence du père comme source de soutien social dans la famille constitue toujours un facteur de protection pour le développement de l’enfant.

A. Vrai
B. Faux

A

B

36
Q

Au cours du troisième épisode de la procédure du visage impassible, lorsque la mère cesse abruptement d’interagir avec son enfant selon les consignes de l’examinateur, les enfants de mères dépressives tendent à…

A. Pleurer de façon exagérée afin d’attirer l’attention de leur mère.
B. Ne pas manifester de détresse, ne pas tenter de rétablir l’interaction.
C. Rire et sourire afin d’attirer l’attention de leur mère.
D. Il n’y a pas de tendance claire qui se dégage chez les enfants de mères dépressives.

A

B

37
Q

es troubles de la personnalité chez les parents peuvent avoir un impact sur le développement de l’enfant car…

A. Ils sont associés à de moins bonnes connaissances du développement de l’enfant et donc à une difficulté chez les parents à prendre soin de l’enfant.
B. Ils sont associés à la présence de plus hauts taux de divorce chez les parents.
C. Ils sont associés à un état d’esprit qui crée des interprétations erronées des comportements de l’enfant, et donc des réponses parfois inadéquates de la part des parents.
D. B et C

A

C

38
Q

En ce qui concerne la dépression parentale dans un contexte de risque social…

A. Elle touche jusqu’à 60% des parents.
B. Elle est présente particulièrement chez les parents dont les enfants ont un tempérament qualifié de « difficile ».
C. Elle est aussi présente que dans les familles à faible risque.
D. Elle apparaît surtout à partir du moment où les enfants sont âgés de 4 ou 5 ans.

A

A