Cours 10 (Diapos 3-18) Flashcards

1
Q

Comment peut-on interpréter des scores provenant d’informateurs ou de sources multiples?

A

L’enfant rapporte un niveau élevé de peur lors de situations sociales et rapporte éviter les situations sociales, sur le plan comportemental. Au contraire, les parents du même enfant rapportent des niveaux assez faibles d’anxiété sociale, mais rapportent un niveau élevé de comportements qui sont de nature extériorisée à la maison​.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Que peut-on dire sur l’interprétation des scores provenant de sources multiples?

A

Les problèmes émotionnels et comportementaux peuvent varier d’un contexte à l’autre. Ceci est vrai autant chez les enfants, les adolescents.es que les adultes​.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment différents évaluateurs peuvent influencer l’interprétation des scores?

A

Les différents évaluateurs varient dans leurs capacités de bien observer les émotions et comportements, autant de façon intra-contexte que inter-contexte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Pour tenter de mieux comprendre la complexité de ces différentes présentations cliniques, qu’est-ce que les évaluateurs ont recours?

A

Les évaluatrices ont recours à l’évaluation multi-informateur​.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

En général, de quoi est basée l’évaluation clinique des adolescents ou adultes?

A

L’évaluation clinique des adolescents.es ou adultes est basée sur les autoévaluations, qu’elle se fasse par entrevues ou questionnaires​.

Les autoévaluations sont souvent essentielles, mais non suffisantes​

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Sur quoi la pertinence des évaluations par des informateurs est appuyée?

A

​En fait, la pertinence des évaluations par des informateurs est appuyée par de nombreuses études.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce que les méta-analyse suggèrent?

A

Des méta-analyses suggèrent que les évaluations des informateurs procurent une validité incrémentielle (prédictive) significative au-delà des autoévaluations pour prédire différents critères tels que l’engagement et la performance au travail, différents problèmes d’adaptation, les troubles de personnalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que le modèle compréhensif d’évaluation psychoéducative recommande d’utiliser? Pourquoi?

A

Le modèle recommande l’utilisation de plusieurs méthodes d’évaluation et plusieurs informateurs​ pour aller chercher des informateurs que l’autoévaluation ne rapporte pas.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle est l’étape facile dans l’interprétation des scores?

A

Calculer les scores standardisés et les qualifier en fonction d’une norme pour différents informateurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est l’étape complexe dans l’interprétation des scores? Pourquoi?

A

La chose la plus complexe est l’intégration de toutes les informations cliniques (différentes dimensions, différents contextes, différentes perceptions des informateurs) afin de répondre au motif de référence, porter un jugement clinique et proposer des pistes d’intervention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce qu’on connait sur l’accord inter-juges avec les échelles d’évaluation?

A

L’accord inter-juges est généralement faible avec les échelles d’évaluation comportementale et émotionnelle​.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les 2 schémas (méthodes ou algorithmes) pour établir un statut clinique ou un diagnostic?

A

Le schéma complexe et le schéma simple.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que le schéma complexe?

A

On donne un poids différent aux différents informateurs​. Par exemple, donner plus de poids aux enseignantes pour problèmes d’attention, aux parents pour problèmes extériorisés et plus de poids aux jeunes eux-mêmes pour problèmes intériorisés​.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que le schéma simple?

A

L’information des différents informateurs a le même poids. Un résultat est considéré significatif (on assigne un statut ou un diagnostic) si le critère est obtenu par n’importe quel informateur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quel schéma est le plus utilisé? Pourquoi?

A

Les schémas simples sont généralement plus souvent utilisés pour établir un statut ou un diagnostic parce que les schémas complexes procurent typiquement une « valeur ajoutée » assez limitée​

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Que se passe-t-il si la psychoéducatrice n’a pas une excellente connaissance de la documentation scientifique?

A

Les schémas complexes deviennent aussi davantage influencés par la théorie implicite et l’expérience clinique. Mais, peut être bon ou peut être très négatif​.

17
Q

Qu’est-ce qu’on assume avec les schémas simples?

A

On assume que les faux positifs (i.e., un diagnostic donné par un informateur alors qu’il n’y a pas de trouble en réalité) sont moins dommageables que les faux négatifs (i.e., un résultat d’absence de diagnostic alors qu’il y a un trouble en réalité)​.

18
Q

Que signifient les faux positifs et les faux négatifs?

A

Les faux positifs signifient offrir des interventions non-nécessaires, mais les faux négatifs peuvent vouloir dire ne pas offrir une intervention à une personne qui en a réellement besoin​.

19
Q

Quelles sont les questions de base à poser avant de se poser: Pourquoi l’accord inter-juge est faible?

A

1) Est-ce que les différences sont réelles ?​ Il y a effectivement variabilité situationnelle des comportements, émotions, traits de personnalité, etc.

2) Quel est le niveau d’analyse ?​ L’accord est généralement plus élevé pour les traits généraux (comportements extériorisés) que pour les comportements spécifiques (e.g., opposition à l’école)​.

3) Est-ce que les méthodes d’évaluation sont les mêmes?​
Même avec la même méthode (e.g., questionnaire), les items sont parfois différents (version parent vs enseignant du ASEBA).

20
Q

Quels sont les 3 facteurs clés d’un faible accord inter-juge?

A

1) Le contexte d’observation: attentes différentes mènent à des comportements différents​.

2) Le type de problèmes évalués​:

  • Habituellement meilleur accord pour problèmes de comportements observables (extériorisés) que pour problèmes plus épisodiques (intériorisés) ou difficiles à observer (e.g., pensées suicidaires).
  • Les adultes rapportent davantage de problèmes extériorisés que les enfants/adolescents.es, alors que les enfants rapportent davantage de problèmes intériorisés que les adultes

(les enfants sous-estiment et les adultes qui côtoient l’enfant estiment plus proche à la réalité)

L’évaluation des traits de personnalité avec une moins forte « observabilité » (e.g., liés aux pensées, aux sentiments/affects) est plus valide par autoévaluations, alors que l’évaluation des traits avec une forte « désirabilité sociale » (e.g., Amabilité, Intellect) sera souvent considérée plus valide à l’aide d’informateurs.

3) L’âge des individus évalués​:

  • Le niveau d’accord entre les évaluations des informateurs diminue avec l’augmentation de l’âge des jeunes évalués, pas nécessairement vrai pour âge adulte​.
  • Au contraire, la fidélité des autoévaluations des jeunes augmente avec l’augmentation en âge​. Cela signifie que l’accord inter-juges plus élevé en bas âge est possiblement en partie « contaminé » par la fidélité plus faible, du moins lorsque le jeune est impliqué.​
21
Q

Pour interpréter les convergences/divergences entre informateurs, quelles sont les 4 questions que l’évaluateur doit poser?

A

1) Est-ce qu’il y a des variations réelles du comportement en raison des différents contextes ?​

2) Est-ce qu’il y a une variation de la sévérité clinique ?​

3) Que sont les spécificités de l’informateur?

4) Quelles sont les erreurs de mesure?

22
Q

Que veut-on dire lorsqu’on pose la question: ‘‘Est-ce qu’il y a des variations réelles du comportement en raison des différents contextes ?​’’

A

Est-ce qu’il est possible et explicable sur le plan conceptuel/théorique que le contexte cause des comportements différents ?

Devraient idéalement être confirmées à l’aide de différentes méthodes d’évaluation​.

23
Q

Qu’est-ce qu’on conclue lorsqu’on pose la question : ‘‘Est-ce qu’il y a une variation de la sévérité clinique ?​”

A

Donc, plus il y a convergence entre informateurs, plus cela suggère la présence de sévérité du problème (pour scores élevés)​.

24
Q

Quelles sont des exemples de spécificités de l’informateur?

A

Cela peut inclure plusieurs éléments dont la familiarité (côtoyer fréquemment l’enfant ou pas?), sa perception de la problématique du ou de la cliente​, ses motivations​, ses théories implicites sur la problématique​, ses biais socio-culturels, ses styles de réponses​, ses problèmes d’adaptation / psychopathologies, etc.

25
Q

Quelles sont les erreurs de mesures?

A

1) Erreurs aléatoires associées à l’instrument de mesure​

2) Erreurs systématiques / biais documentés par des recherches​

3) Autres erreurs liées aux conditions d’administration (e.g., environnement physique inadéquat, fatigue du client due à une entrevue trop longue, des consignes non respectées, des caractéristiques de l’évaluateur, etc.)​