Cours 10 Flashcards
(90 cards)
Comment se caractérise le concept de soi à l’âge scolaire?
Il se raffine:
- l’enfant organise les observations qu’il fait : dégage des qualificatifs, traits
- ce changement survient entre 8 et 11 ans
l’enfant commence à se comparer à plusieurs autres personnes (comparaisons sociales)
il commence à développer des compétences au lieu de seulement des comportements précis
les enfants sont capables de voir et reconnaitre leurs traits, positifs et négatifs (ils savent reconnaitre qu’ils ont des défauts) et savent nuancer leurs traits
Pourquoi la structure et le contenu du moi changent avec le temps?
À cause que l’enfant se développe cognitivement!
Structure
Grâce à ce développement cognitif, il va se mettre à pouvoir considérer plusieurs aspects de son environnement en même temps! Il va se mettre à combiner, comparer et déduire.
L’enfant d’âge scolaire comprend désormais aussi qu’un trait est associé à des désirs et que ceux-ci sont la cause de comportements.
Contenu
Grâce au développement de la théorie de l’esprit, les enfants d’âge scolaire vont comprendre le point de vue de l’autre et le considérer.
Ils vont inférer ce qu’ils, les autres, pensent, et l’incorporer dans leur “moi”.
Ils vont avoir un soi réel et un soi idéal, et ils vont désormais être capables de différencier les deux –> ils réalisent qu’ils ne sont pas bons au basket, ils rêveraient de l’être…. Cela joue sur l’estime de soi qui prend une débarque à ce moment de la vie
Quelles sont les influences sur le concept de soi à l’âge scolaire?
Les influences socio-culturelles!
Avoir des converseations élaboratives avec les parents fait que l’enfant va développer un “moi” qui est complexe et cohérent
Désormais pas juste les infos qui viennent de l’intérieur de la famille, mais aussi d’autres groupes sociaux et des amis!
Le contenu du concept de soi peut être influencé par la culture
ex. en Chine : référence au groupe, aux relations
vs aux USA : réfère à ses propres attributs (possessions, qualités, accomplissements)
Que se passe-t-il avec l’estime de soi à l’âge scolaire?
À cause des rétroactions et des comparaisons faites avec autrui, l’ES devient plus réaliste (et moins idéale), ce qui fait qu’elle a tendance à baisser, et l’ES se différencie, donc commence à se structurer en une hiérarchie selon les domaines.
À partir de quel âge l’estime de soi se différencie-t-elle en une structure hiérarchique? Que cela signifie-t-il?
Dès 6-7 ans
l’enfant a une estime de soi générale (combinaisons de domaines–>compétence académique, compétence sociale, compétence athlétique, apparence physique)
Les domaines spécifiques n’ont pas tous le même poids
pour les enfants et les ados, l’apparence à un gros poids –> + poids pour apparence = - ES élevé
Vrai ou faux? Les différences individuelles sont plus instables avec le temps.
FAUX
Déjà, même à l’âge scolaire, ces différences sont “setté”
Avec le temps, l’estime de soi, l’auto-évaluation dans un domaine, la valeur accordée aux activités et le succès à ces activités que chaque personne a = différence individuelles qui se figent de plus en plus et restent stables (tjrs possibilités de changer par contre, mais c’est plus rare)
Vrai ou faux? Il y a un lien entre les différences individuelles chez les gens.
VRAI!
Julie aime l’école, elle y accorde donc plus d’importance, de valorisation, de temps, donc elle réussit mieux à l’école. Ses résultats exemplaires la rendent fière, elle se trouve bonne, son estime de soi monte.
À quoi correspond généralement une estime de soi faible? élevée?
Faible :
anxiété, dépression, antisocialité
Élevée :
sociable, ajusté, consciencieux
Qu’est-ce qui influence l’estime de soi?
La culture!
selon ce qui est valorisé par la société, les enfants vont plus ou moins avoir tendance à montrer une haute estime d’eux-mêmes, peu importe leur performance dans le domaine.
ex Asie = modestie valorisée = - ES semble élevée, même si perfo académique plus élevée
USA inverse!!
ex Afro-Américains = ES un peu plus élevé que les caucasiens pcq liens familiaux plus serrés, fierté ethnique plus grande car mieux promue au sein de la famille.
MAISSSS expositions à la télé et aux médias fait effet contraire car bcp de stéréotypes, préjugés etc à leur égard.
Le parentage
DÉMOCRATIQUE : accepté et compétent pour ce qu’on est
CONTROLANT/SURPROTECTEUR : inadéquat –> l’enfant se sent indéquat, inapte
CONTROLANT/CRITIQUES : faible ES, dépend des autres, ce qui représente un risque
PERMISSIF : ES trop élevé, souci constant de ce que les autres pensent d’eux (narcissisme), va mal si défi, problèmes d’ajustement
Selon les genres stéréotypés, à quoi est associé une fille?
Bonne en langues, arts, côté social ++ privilégié et important (acceptation sociale, amitiés proches)
Selon les genres stéréotypés, à quoi est associé un garçon?
bon en math, science, en sports, physique
Vers quel âge les filles commencent à mettre l’accent sur l’apparence? Que se passe-t-il?
5 à 8 ans
accent apparence prend de l’importance et l’estime de soi baisse un an plus tard
Pourquoi voit-on une hausse de l’estime de soi chez les enfants en amérique du nord dans les dernières décennies? Que faire pour remédier à la situation?
Parce qu’on s’est mis à complimenter de façon exagérée et excessive les enfants. Leurs performances académiques ont en général baissées, mais leur estime de soi a monté car ils se font “praise” pour peu.
Solution? Éviter les éloges exagérées et encourager les défis optimaux –> Au lieu de wow t’es le meilleur! dire wow, tu as réussi quelque chose de gros!
Qu’est-ce qu’une attribution, une attribution de maitrise et impuissance acquise?
Attribution : explication des causes d’un comportement/performance (à quoi j’attribue ce qui s’est passé)
Attribution de maîtrise : Attribuer succès aux habiletés –> J’ai réussi car je m’étais vraiment bien préparée!
et attribuer échecs à facteurs pouvant être changé –> J’ai coulé, mais la prochaine fois je vais mettre plus d’efforts et changer ma stratégie d’étude
but d’apprentissage
Cherche à améliorer ses habiletés, faire du progrès, apprendre plus
Montre persistance, efforts, arrive au succès avec le temps
Impuissance acquise : Attribuer échecs aux habiletés perçues comme fixe –> j’ai coulé parce que je suis à chier en maths…
Si l’enfant trouve ça difficile, il se sent impuissant, n’essaie pas
et attribue succès à facteurs hors de son contrôle –> j’ai été bon parce que j’ai eu beaucoup de chance!
but de performance (veut juste une bonne note au final)
anxiété, évitement, échec…
C’est un cercle vicieux… - défis, stratégies, méta-cognition, auto-régulation
Vrai ou faux? Les habiletés devraient être vues comme étant malléables.
VRAI!
“Growth vision”
il faut que l’enfant sache que ses habiletés peuvent devenir meilleures
Expliquez ce qu’est un compliment basé sur le processus et un compliment basé sur la personne. Quel est le meilleur?
Processus : basé sur l’effort
woww mieux que le précédent, tu t’es amélioré
Personne : basé sur le trait de personnalité
woww t’es le meilleur, un vrai artiste
les enfants qui ont un ES plus faible en reçoivent généralement plus ce qui a un effet délétère accentué (les enfants ont plus honte suite à un échec)
Processus est meilleur, car jugements sur la personne et ses traits au lieu de décrire le travail fait, les efforts et les stratégies effectuées mène à une vision fixe des habiletés
C’est néfaste même si les jugements sont positifs (wow t’es mon ptit bollé = étiquette qui peut être anxiogène à porter) –> enfant va craindre les échecs, peur de perdre son titre
Processus communique à l’enfant que les habiletés sont malléables (s’améliore avec le temps)
Les enseignants envoient beaucoup de messages (parfois même sans s’en rendre compte), expliquez.
Ils envoient des messages qui déteignent sur les étudiants.
Formulation de but d’apprentissage (ex attention, ça c’est à l’examen change le but d’apprentissage pour un but de performance)
Quand l’enseignant est soutenant et positif, on voit que sa classe va plus être portée à participer, à réussir, à croire en le fruit de ses efforts, qu’une classe ou le prof est peu soutenant. Dans ce cas, on voit beaucoup d’attribution externes pour succès, du retrait, des échecs
Quels sont les groupes d’enfants les plus à risque des influences sur les attributions d’accomplissement?
- Filles
- Faible SSE
- Minorité ethnique
Expliquez les différences culturelles dans la vision des habiletés malléables.
Asie vs USA
Casse-tête
enfant chinois plus améliorés
mères USA complimentent plus
mères chinoises portent attention à l’échec, font des commentaires sur la tâche, promouvoir l’effort chez l’enfant
Comment intervenir pour diminuer et décourager l’impuissance acquise?
- Entrainement : tâche assez difficile… faire face à l’échec… rétroaction –> “tu peux y arriver en essayant plus fort”–> succès “wow tu as vraiment travaillé fort sur celui-là”
- Focaliser sur la maitrise de la tâche/l’amélioration au lieu de focuser sur les notes et la comparaison aux autres
- Montrer des stratégies efficaces, soutenir l’auto-régulation
il faut essayer de garder l’enfant en défi optimal, valoriser l’effort, donner une rétroaction juste et privée, favoriser la coopération et le scaffolding au lieu de toujours comparer et publiciser le succès (ex employé du mois)
Quels sont les trois aspects du développement émotif qui se font à ll’âge scolaire?
- Émotions liés à la conscience de soi
honte et culpabilité (transgression)
fierté (accomplissement, même si aucun adulte présent)
fierté et culpabilité relient le succès/échec à aspect du soi
honte ressentie surtout si pas de son contrôle ou s’il se fait blamer
suite à une transgression, l’enfant qui ressent culpabilité est souvent bien ajusté, mais celui qui ressent la honte est à plus haut risque de dépression, colère et agression.
- la compréhension des émotions
L’enfant est capable de se nommer les causes de ses émotions internes, dans sa pensée
Il est plus conscient de ses émotions qui sont plus multiples –> je suis contente d’aller en sortie mais triste que mon ami ne puisse pas venir
fierté est la joie d’un succès et la joie d’un succès que quelqu’un d’autre nous reconnait
réconcilie infos, même si elles sont contradictoires
compréhension des émotions contribue à l’empathie, la prosocialité
- Auto-régulation émotive
dès 10 ans
changement de type de coping, façon adaptée!
avec les expériences, on connait mieux des façons appropriées de cope avec nos émotions
stratégies verbales beaucoup utilisées
les enfants vont bcp dire “pour pas être puni” ce qui montre qu’ils ont un souci des émotions de l’autre
de plus en plus les enfants vont avoir une auto-efficacité émotionnelle = se sentir en contrôle de l’expérience émotive (lié à ES et optimisme)
Nommez et expliquez les deux stratégies de coping en état de stress.
Coping centré sur le problème : quand les situation semblent modifiables, on identifie les difficultés et on peut alors décider quoi faire à partir de là –> dire ok je prends de l’avance, je demande à un ami de me poser questions sur la matière
Coping centré sur l’émotion : quand le coping centré sur le problème ne fonctionne pas, les situations nous semblent non-modifiables, c’est une sorte de coping qui se fait à l’interne, en privé, sert à contrôler la détresse –> j’aime pas cette émotion, comment je me sors de ça
Quels sont les déterminants de l’auto-régulation émotive?
Les parents et la culture!
* REVOIR DIAPO 26
Parents : sensibilité, aide
Enfants vont développer une humeur positives, vont être plus empathiques et prosociaux
Culture : selon Népal rural ou USA, réaction à une histoire injuste différente —> hindous vs bouddhistes aussi!
Comment les règles sont-elles intériorisées?
De plus en plus au fil du temps