Cours 1 - Stratification du risque Flashcards
Nommez les 6 étapes de SOAPIE ainsi que ce qu’elles représentent.
Subjective - Établir le profil du client
Objective - Évaluation (première)
Analyse - Analyse
Plan - Conseil
Intervention - Intervention
Évaluation - Ré-évaluation (deuxième)
Quelle activités sont liées à l’étape « subjective »?
-Accueil et établissement de la relation
-Collecte de renseignements
-Stratification du risque
Quelle activités sont liées à l’étape « objective »?
-Niveau de pratique d’AP
-Anthropométrie
-Aptitude aérobie
-Qualités musculaires
Quelles activités sont liées à l’étape « analyse »?
-Analyse des résultats
-Compte-rendu
Quelle activité est lié à l’étape « plan »?
-Stratégie de mise en action
Quelle activité est liée à l’étape « intervention »?
Planification, supervision et suivi
Quelle activité est liée à l’étape « évaluation » ?
-Déterminer si l’intervention est efficace et ajuster au besoin
Nommez différentes façons de collecter des renseignements et faire une stratification du risque d’un patient lors de l’établissement du profil du client.
lettre de bienvenue/consentement éclairé,
le questionnaire « Menez une vie plus active »,
notes d’entretien avec le client,
X-AAP pour les femmes enceintes, etc.
Nommez différentes formes d’évaluations utiles lors de l’étape objective.
-questionnaire sur l’AP et le comportement sédentaire,
-évaluation des habitudes de sommeil,
-questionnaire sur les stades de changement,
-fiche de collecte et de consignation de données pour le protocole de test de la capacité aérobie sélectionnée,
-un tableau de perception de l’effort, etc.
Pourquoi évalue-t-on la condition physique d’un individu?
Adapter les intensités du programme: Personnaliser l’intervention. Préciser l’objectif pour l’individu.
Identifier les lacunes: on peut facilement trouver les éléments limitants.
Détecter le talent. Plus rare, mais les tests de classement pour évaluer ceux qui ont plus de potentiel dans un sport précis.
Visée diagnostique/pronostique. Limite cardiaque est-elle présente?
Vérifier l’efficacité d’une intervention: Possibilité de voir si le programme est bien adapté et si les résultats voulus sont observés ou pas (sous ou sur-performance). Est-ce que l’individu est plus fonctionnel après l’adoption du programme dans sa vie
De quelle façon peut-on choisir l’outil optimal pour l’évaluation.
Validité: Est-ce que l’objet mesure ce qu’il prétend mesurer. Est-ce que ce test mesure bel et bien le construit qu’on veut mesurer. Est-ce que l’information est utilisable par le kinésiologue (validité externe?. Est-ce que cette information sera utile pour la prescription du programme/exercise, etc. Pour ce faire, nous utilisons généralement des études qui permettent de vérifier s’il y a eu une bonne corrélation entre le test et la mesure directe. Pour tester la validité, il faut se baser sur une valeur de référence.
Fiabilité (fidélité): Mesure répétable dans les mêmes conditions. Les mesures se ressemblent, mais si on refait le test après quelques heures ou le jour suivant. Par exemple, la balance est fiable si elle affiche le même poids après 24 heures (si mon but est le maintien du poids).
Précision (résolution). À quel point l’échelle de mesure est précise. Ex: cm/mm sur une règle.
Coût, disponibilité du matériel, temps. Pas nécessairement accessible ou pas nécessairement utile d’avoir une machine aussi précise? Pas parce qu’il est le plus performant, qu’il est le plus pertinent!
Comment pouvons-nous interpréter un résultat?
Comparé à des valeurs de référence. Est-ce que la personne est à risque, est-ce qu’elle performe dans un sport à quel niveau se situe-t-elle?
Catégorie de risque. Obésité niveau 1, 2, etc. On évalue quelle est la « quantité » de risque. Par exemple: IMC. De x à y IMC, des études épidémiologiques indiquent qu’il y a x% de risque.
Critères de décision cliniques, critères d’embauche. Si la valeur est au dessus ou en dessous, on peut prescrire des médicaments et autres. Des fois, certains métiers exigent des tests physiques.
Comparer aux autres athlètes évalués (sélections).
Le risque de mort subite ou d’infarctus est très faible pour le sujet sain durant l’exercice ______. On observe une augmentation transitoire du risque de mort subite et d’infarctus chez le sujet avec maladie CV (connue ou pas) pendant l’effort _____.
à intensité modérée; à intensité élevée
Quels risques observons-nous associés à l’infarctus et les personnes sédentaires.
Le niveau basal de risque d’infarctus est plus élevée chez les sédentaires.
Le risque d’infarctus durant l’AP est augmentée chez les sédentaires (comparé à n’importe quelle classe de personne active)
Quel est le lien que nous observons entre le risque d’infarctus et les personnes actives?
Plus on est actif, plus le risque d’infarctus durant l’AP est diminué. Le niveau basal de risque d’infarctus reste le même d’une classe active à l’autre.
Décrivez les différentes étapes d’un démarche pré-test (SCPE)
-Obtenir le consentement éclairé
-Procéder à l’évaluation de la santé préalable à la participation
-En apprendre davantage sur les objectifs du.de la client.e
-Expliquer les options du processus SPAP-SCPE
-Mesurer la fréquence cardiaque de repos
-Mesurer la pression artérielle de repos
-Confirmer la portée de l’évaluation
Qu’est-ce que la trousse de bienvenue (SCPE) devrait contenir? Quelles sont les obligations légales liées à cette trousse?
lettre de bienvenue, document de consentement, Q-MVPA, Q-AVA
Aucune obligation légale, mais elle permet de gagner du temps pendant l’évaluation
Qu’est-ce qu’un patient devrait éviter de faire avant l’évaluation complète (incluant des tests physiques)?
éviter le tabac/caféine et de manger 2h avant le rendez-vous
ainsi que de ne pas boire d’alcool ou faire de l’exercice intensif dans les 6h avant le rendez-vous.
Qu’est-ce qu’un patient devrait éviter de faire avant une évalution isolée de la pression artérielle?
éviter le tabac, caféine et exercice dans les 30 minutes précédant la mesure
Pourquoi le questionnaire MVPA (Menez une vie plus active) a remplacé le Q-APP. De quelle façon diffère-t-il?
Anciennement, un Q-APP pouvait être utilisé pour cette étape, mais celui-ci était restrictif et recommandait trop facilement de contacter un médecin (parfois non nécessaire) ce qui décourageait la population à entreprendre un mode de vie actif. La rencontre avec le médecin pouvait être dans plusieurs mois, une demande d’un billet du médecin, et autres, sont des raisons qui alourdissent la démarche pour un nouveau programme d’entraînement
Le Q-MVPA laisse plus de marge au kinésiologue, mais aussi au client, car ce questionnaire tient compte du faible risque associés à des complications lors d’un ajout d’AP. Il laisse aussi la liberté au patient de choisir s’il désire consulter un médecin avant d’entreprendre le programme, malgré leur problématique associée à sa santé
Qu’est-ce qui compose le Q-MVPA?
Sur la feuille, une maladie du cœur/AVC, haute pression, vertiges ou étourdissement, essoufflement au repos, évanouissement et une commotion sont toutes des situations où les répondant devraient (dans le meilleur des mondes) avoir consulter un médecin avant d’entreprendre de l’AP. Aussi, le document de référence amène des informations supplémentaires si jamais ils ont répondu « oui » à une/des situation(s). Il permet également d’identifier les femmes enceintes à risque et de les encourager à consulter le médecin qui suit la grossesse.
Qu’est-ce qui compose le questionnaire Aptitude à la Vie Active?
Identifier une situation de handicap ou autre limitation au préalable pour que le kinésiologue puisse adapter son protocole d’évaluation.
À partir de quelle valeur devrions-nous éviter de faire des évaluations aérobies ou musculaires (et demander une autorisation pour faire de l’AP)?
Si durant la deuxième lecture (5 minutes après la première lecture) la fréquence est encore au-dessus de 100 bpm, il est recommandé de consulter un médecin en plus de fournir une autorisation du médecin concernant l’aptitude à l’AP.
Décrivez les 5 bruits de Korotkoff. Lequel représente la pression diastolique et systolique?
Le premier bruit est un claquement correspondant à la pression systolique.
Le deuxième bruit est un murmure doux, plus ou moins prolongé, audible entre la pression systolique et la pression diastolique.
Le troisième bruit est décrit comme un bruit de coulée brève et intense.
Le quatrième bruit, environ 10 mmHg au-dessus de la pression diastolique, est décrit comme sourd et doux.
Le cinquième bruit est le silence auscultatoire quand la pression du brassard atteint la pression diastolique.