Cours 1/cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la définition de la morphologie ?

A

1- C’est la discipline qui s’occupe de l’études des formes et qui étudie les changements dans ces formes.
2- On peut aussi rencontrer des définitions alternatives qui se base sur la notion de morphèmes

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2
Q

Si on considère le paradigme suivant :
- rêver / rêveur
- fumer / fumeur
- recevoir / receveur

Comment devrait-on l’expliquer dans nos mots ?

A

1- En premier, il y a un changement de forme systématique (V –> V+eur)
2- Donc, on observe un changement de la signification « V » –> « celui qui V »

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3
Q

Pourquoi les modèles basés sur la notion de morphèmes ont de la difficulté à traiter le phénomène de la soustraction ?

A

Parce que dans un sens, ça ne fait pas de sens. Par exemple, si on prend la langue du murle, on peut observer ceci :
- nyoon (mouton) / nyoo (moutons)
- wawoc (héron) / wawo (hérons)

Lorsqu’on parle de la forme du pluriel, on soustrait la dernière consonne au mot. En français, c’est le contraire, on ajoute un « s » pour signifier la pluralité du mot.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un morphème ?

A

C’est la plus petite unité linguistique pourvue de sens.

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5
Q

On dit que les morphèmes sont des unités intermédiaires composées par un ou plusieurs morphèmes, donne-moi 2 exemples qui confirme cette hypothèse.

A

1- « plus » = 1 morphème
2- « in - dé - termin - able » = 4 morphèmes

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6
Q

Est-ce que tous les mots appartiennent à une catégorie grammaticale ?

A

Oui

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7
Q

Est-ce que certains morphèmes peuvent changer la catégorie grammaticale d’un autre morphème ? Si oui, donne-moi un exemple.

A

Oui, par exemple :
- déterminer (verbe)
- détermin-able (adjectif)

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8
Q

Qu’est-ce que l’on peut conclure avec le suffixe -able ?

A

Que c’est un morphème adjectif, car à chaque fois qu’il est ajouté comme suffixe à un verbe, le verbe se transforme en adjectif.

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9
Q

Quels sont les 3 types de morphèmes que l’on peut retrouver ?

A

1- La base
2- La racine
3- L’affixe

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10
Q

Qu’est-ce que le morphème « base » ?

A

C’est un morphème auquel un autre morphème est attaché. Il peut être décomposable et est capable de soutenir de nouveaux préfixes et suffixes.

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11
Q

Qu’est-ce que le morphème « racine » ?

A

C’est une base non décomposable qui doit toujours être grammaticale.

Exemple : maison-s {maison} racine + base

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12
Q

Qu’est-ce que le morphème « affixe » ?

A

C’est un morphème qui s’attache à une base. On retrouve des préfixes, morphème attaché avant la base {anti-} et on retrouve des suffixes, morphème attaché après la base {-ment}

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13
Q

Les préfixes et les suffixes sont des affixes … , on les retrouve avant ou après la racine.

A

concaténatifs (signifie qu’on ajoute simultanément préfixe et suffixe)

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14
Q

Qu’est-ce qu’un affixe non concaténatif ?

A

C’est le fait de changer la base pour comprendre le sens du mot.

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15
Q

Quelles sont les 2 opérations morphologiques ?

A
  • Opérations concaténatives (préfixation, suffixation et composition)
  • Opérations non concaténatives (infixation, alternance de la base, réduplication, soustraction, transfixation, parasynthèse et conversion)
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16
Q

Quelle est la différence entre les opérations concaténatives et non concaténatives ?

A

Les opérations concaténatives peuvent être décrites en termes de linéarité et elles impliquent deux éléments (base/morphème) bien définis (compacts et stables) alors que les O-N-C, l’un des 2 critères n’est pas respecté

17
Q

Donne-moi un exemple d’opération concaténative.

A

blondeur (N)
- blond (A)
- eur (N)
Suffixation, opération linéale

18
Q

Pourquoi la distinction entre concaténative et non-concaténative est importante ?

A
  • Le classement des opérations morphologiques
  • La modélisation de la composante morphologique de la grammaire
19
Q

Explique-moi 3 types d’opération de « composition » à l’aide de trois exemples.

A

La composition qui comporte deux ou plusieurs termes (lexèmes ou racines) qui doivent être identifiables pour le locuteur.

1- colonn- + -ade (dérivation) + -s (flexion)
2- porte + feuille
3- composition subordonnante et coordonnante: lance-missile (missile est subordonné à lance) et aigre-doux

20
Q

Dans les opérations non concaténatives, donne-moi un exemple d’infixation.

A

Par exemple, en chimie, on dit « pipéridine » et le -pe- signifie complètement hydrogéné

21
Q

Dans les opérations non concaténatives, donne-moi un exemple d’alternance de la base et ce que ça signifie.

A

C’est qu’il y a un changement dans les caractéristiques phonologiques de la base associé à un changement de signification.
Par exemple :
win –> won
dig –> dug
hang –> hung

22
Q

Dans les opérations non concaténatives, donne-moi un exemple de transfixation et ce que ça signifie.

A

La transfixation est l’entrecroisement d’un morphème vocalique et d’un morphème consonantique. C’est une opération très caractéristique des langues sémitiques.
Par exemple, en arabe :
k-b-r = taille/quantité
kabir = grand
kubaar = énorme

23
Q

Est-ce que la parasynthèse est une notion non concaténative ?

A

Oui

24
Q

Dans les opérations non concaténatives, donne-moi un exemple de réduplication et ce que ça signifie.

A

La réduplication est la répétition totale ou partielle de la base avec un changement de sens associé, c’est assez répandu.
Par exemple, en malais :
buku « livre » –> bukubuku « livres »

25
Q

Pourquoi la réduplication ferait plus de sens en malais que la flexion (s) en français ?

A

Parce qu’on suit un patron de la réalité, en répétant le mot 2x, ça fait plus de sens que la signification est au pluriel qu’en français on y ajoute seulement un « s », car le « s » veut rien dire en tant que tel.

26
Q

Quel sous-type de réduplication existe-il aussi ?

A

Les duplifixes (mix entre réduplication et affixation)
Par exemple en tzutujil :
- rax « vert » –> rax-roj « verdâtre »
- saq « blanc » –> saq-soj « blanchâtre »

27
Q

Dans les opérations non concaténatives, donne-moi 2 exemples de conversion et ce que ça signifie.

A

La conversion est la dérivation d’une nouvelle base mot sans morphème explicite.
Par exemple en anglais :
- guide « guide »
- (to ) guide « guider »

Le pronom serait alors un morphème zéro de catégorie V

Il y a aussi les morphèmes vides, qui sont explicites mais dépourvus de sens, par exemple le -iss dans finissais.

28
Q

Est-ce que toutes les langues ont les mêmes priorités ?

A

Non, cependant, les langues aiment :
1- conserver la même racine pour exprimer plusieurs mots ayant la même base
2- C.V.

Et ce que les langues aiment moins :
1- avoir une voyelle comme attaque, alors on répète le mot