Cours 1 - Concept de pathologie Flashcards
Quels sont les critères d’un comportement pathologique?
- Dysfonctionnement psychologique;
- Détresse - inconfort personnel (évaluation subjective)
OU - Dégradation fonctionnelle - interfère dans le quotidien;
- Déviation par rapport aux normes - différent, inhabituel, extrême.
Aucun critère unique ne permet de définir l’anormalité.
Quelles sont les trois sphères du dysfonctionnement? Nomme les et donne des exemples pour chacune.
- Émotionnel: dans un party de famille, alors que tout le monde s’amuse, une personne ne se sent pas bien, ou détonne par rapport aux autres, se sent anxieuse sans raison apparente. Bref, ressenti qui diffère de ce que le personne “devrait” normalement ressentir dans ce contexte.
- Cognitif: idées délirantes, hallucinations.
- Comportemental: depuis une agression vécue dans la rue, une personne ne sort plus jamais de chez elle.
V/F
Le normal et l’anormal sont placés sur un continuum.
Vrai.
Le dysfonctionnement uniquement n’indique pas l’anormalité. Donnez un exemple.
Un individu peut avoir une peur excessive des serpents tout en continuant à mener une vie “normale”, car il habite au Québec et n’est pas confronté aux serpents ni à l’éventualité d’y être confronté. Cette personne ne serait donc par considérée comme étant dysfonctionnelle.
Qu’est-ce que la détresse?
Être bouleversé, souffrir, ensemble d’émotions négatives.
La détresse n’implique par nécessairement une pathologie.
À preuve, il existe des gens qui vivent de la détresse mais qui sont tout de même considérés comme “normaux”. L’inverse est aussi vrai. Donnez des exemples pour chacun de ces deux cas de figure.
Vivre de la détresse non pathologique: Une personne qui vit un deuil, une rupture amoureuse, avec des réactions habituelles et donc la durée est limitée dans le temps.
Vivre une pathologie sans être en détresse: personnalités antisociales/sociopathes/psychopathes, narcissisme, certains autres troubles de la personnalité.
Qu’est-ce que la dégradation fonctionnelle?
Altération du fonctionnement habituel.
Définir un trouble psychologique uniquement par l’interférence avec le fonctionnement est insuffisant. À preuve, il existe des personnes dont le fonctionnement est altéré mais qui sont sans pathologie. Donnez des exemples.
Fonctionnement altéré sans pathologie: prendre un coup durant les partys du temps des Fêtes en l’absence de dépendance à l’alcool, femme victime de violence conjugale, etc.
Qu’est-ce que la déviance?
Un comportement inattendu (rare statistiquement), inapproprié ou atypique dans un contexte culturel donné.
Quels sont les critères qui permettent de déterminer que des comportements, pensées et émotions sont déviantes?
Ces comportements, pensées et émotions doivent excéder les normes sociales (règles de conduites explicites et implicites) dans:
1. Une endroit spécifique;
2. Un temps spécifique;
3. Une culture spécifique.
Ainsi, le jugement de la déviance dépend des circonstances spécifiques (contexte social).
Il existe des individus déviants qui sont malgré cela “normaux”. Donnez un exemple.
Les personnes qui ont un QI très élevé (130 et plus) sont déviants de la norme (100) mais elles ne sont pas considérées comme pathologiques.
N.B.: les personnes dont le QI est très faible (70 et moins) sont pour leur part considérées comme pathologiques.
V/F
Aucun critère unique ne permet de définir un comportement pathologique.
Vrai.
Il existe des variations culturelles pouvant être observées dans les présentations cliniques des troubles psychologiques. Donnez un exemple.
En Amérique du Nord, la phobie sociale est définie comme la peur d’être jugé par les autres, alors qu’au Japon, elle est définie davantage comme la peur d’offenser les autres (tajin kyofusho)
Donnez des exemples de syndromes propres à certaines cultures ou ethnies.
Brain Fag: au Nigéria, chez les étudiant.e.s, le Brain fag est la fatigue du cerveau due à une trop grande étude (trop penser).
Donnez un exemple d’un comportement qui pourrait sembler pathologique dans un conteste culturel donné mais pas dans un autre.
Le jeûne du carême, du ramadan ou Taanit peuvent s’approcher d’un Dx de trouble alimentaire, mais comme c’est un comportement jugé normal dans une culture donnée à une époque donnée, ce n’est généralement pas pathologique.