COURS 1 - ANATOMIE Flashcards
Décrivez l’anatomie des extrémités de l’oesophage.
L’extrémité supérieure de l’œsophage commence au niveau du cartilage cricoïde (C6) et est fermée par le sphincter œsophagien supérieur (muscle cricopharyngien). L’extrémité inférieure traverse le diaphragme au hiatus œsophagien (D10) et se termine par le sphincter œsophagien inférieur (D11), qui prévient le reflux gastro-œsophagien.
L’oesophage est divisé en trois partie anatomiquement distinctes, décrivez-les.
L’œsophage se divise en trois parties : cervicale, de C6 à la base du cou, traversant la trachée et le muscle cricopharyngien ; thoracique, du thorax à la traversée diaphragmatique au niveau T10 ; et abdominale, de la traversée du diaphragme à la jonction gastro-œsophagienne.
Décrivez les structures anatomiques avoisinant l’oesophage cervical.
L’œsophage cervical est situé derrière la trachée et devant la colonne vertébrale. De chaque côté, on trouve les artères carotides, les nerfs récurrents laryngés, et la glande thyroïde. Il est entouré par les muscles cricopharyngien et pharyngo-œsophagien, qui forment le sphincter supérieur.
Au niveau du hiatus diaphragmatique, les branches droites et gauche du nerfs vague se trouve en quelle position par rapport à l’oesophage ?
Au niveau du hiatus diaphragmatique, le nerf vague gauche se situe antérieurement par rapport à l’œsophage, tandis que le nerf vague droit se trouve postérieurement. Ils forment le plexus œsophagien, contribuant à l’innervation parasympathique.
La rotation est due à la rotation de l’estomac durant le développement foetal.
Quel muscle compose le sphincter oesophagien supérieur (SOS) ?
Le sphincter œsophagien supérieur (SOS) est principalement composé du muscle cricopharyngien, qui fait partie du muscle constricteur inférieur du pharynx. Il joue un rôle clé en fermant l’œsophage au repos et en s’ouvrant lors de la déglutition.
Lors d’hyperpression du SOS, une zone de faiblesse existe à proximité du muscle crico-pharyngé pouvant donner lieux à une pathologie. Nommer la zone de faiblesse et la pathologie associée.
La zone de faiblesse à proximité du muscle cricopharyngien est appelée triangle de Killian. Une hyperpression du sphincter œsophagien supérieur (SOS) peut entraîner la formation d’un diverticule de Zenker, une poche muqueuse qui se forme dans cette zone et peut causer dysphagie, régurgitation et toux.
Le sphyncter oesophagien inférieur (SOI) est composé de deux section. Nommez ses sections, les muscles qui les composes et leurs fonction.
Le sphincter œsophagien inférieur (SOI) se compose de deux sections :
- Section intrinsèque : Formée par les fibres musculaires circulaires lisses de l’œsophage distal. Elle maintient une pression de repos pour empêcher le reflux gastro-œsophagien.
- Section extrinsèque : Formée par les fibres musculaires du diaphragme (piliers du diaphragme) entourant le hiatus œsophagien. Elle agit comme un soutien mécanique, renforçant le SOI lors de la respiration et des efforts.
Décrivez la position du SOS par rapport au pharynx et au larynx
Le sphincter œsophagien supérieur (SOS) est situé juste en dessous du pharynx, à la jonction entre le pharynx et l’œsophage. Il se trouve en arrière du larynx, au niveau du bord inférieur du cartilage cricoïde (C6). Cette position permet au SOS de séparer les voies respiratoires des voies digestives.
Décrivez les artères qui irriguent l’oesophage.
- Segment cervical : Irrigué par les artères thyroïdiennes inférieures, branches de l’artère sous-clavière.
- Segment thoracique : Irrigué par les artères œsophagiennes, branches directes de l’aorte thoracique, ainsi que par les artères bronchiques.
- Segment abdominal : Irrigué par les artères gastriques gauches (branche du tronc cœliaque) et les artères phréniques inférieures.
Décrivez les veines qui drainent l’oesophage.
- Segment cervical : Les veines se drainent vers les veines thyroïdiennes inférieures, qui rejoignent la veine brachiocéphalique.
- Segment thoracique : Le drainage s’effectue via les veines œsophagiennes, qui se jettent dans les veines azygos (droite) et hémi-azygos (gauche).
- Segment abdominal : Les veines se drainent vers les veines gastriques gauches, qui rejoignent le système porte.
Il y a potentiel de shunt porto-cave par dilatation du plexus capillaire. Ce sont des varices oesophagiennes.
Décrivez le drainage lymphatique de l’oesophage.
- Segment cervical : Draine vers les ganglions cervicaux profonds.
- Segment thoracique : Draine vers les ganglions médiastinaux supérieurs, postérieurs et trachéobronchiques.
- Segment abdominal : Draine vers les ganglions cœliaques et gastriques gauches.
Bref le 2/3 supérieur draine vers le haut alors que les 1/3 inférieurs drainent vers le bas.
L’oesophage est innervé de deux manières, quelles sont-elles ?
- Innervation intrinsèque : Assurée par le plexus myentérique d’Auerbach et le plexus sous-muqueux de Meissner, qui coordonnent les mouvements péristaltiques et la sécrétion glandulaire.
- Innervation extrinsèque : Fournie par les nerfs vagues (innervation parasympathique) et les fibres sympathiques provenant des ganglions sympathiques thoraciques. Cette innervation régule le tonus et l’activité motrice.
Quels nerfs exercent une innervation motrice et sensitive tout le long de l’oesophage ?
Les ganglions cervicaux sympthique cervicaux et thoraciques.
Quels nerfs exerce une innervation parasympatiques dans la partie supérieure de l’oesophage ?
Le nerfs vague.
Quels nerfs sont responsables de l’innervation buccopharyngé de l’oesophage et quelles sont leurs fonctions respectives ?
- Nerf vague (X) : Fournit l’innervation motrice des muscles striés de la partie supérieure de l’œsophage et coordonne le péristaltisme initial.
- Nerf glossopharyngien (IX) : Assure l’innervation sensitive du pharynx, déclenchant le réflexe de déglutition en détectant le bolus alimentaire.
- Nerf hypoglosse (XII) : Responsable de l’innervation motrice des muscles de la langue, essentiels pour propulser les aliments vers l’arrière de la cavité buccale et faciliter leur transfert vers le pharynx.
Quels est le rôle et la composition du plexus nerveux oesophagien ?
Le plexus nerveux œsophagien a pour rôle de coordonner la motricité et les sécrétions de l’œsophage. Il contrôle les mouvements péristaltiques et régule la fonction des sphincters œsophagiens pour assurer un transit fluide des aliments.
- Fibres parasympathiques : Issues des nerfs vagues (X), elles stimulent les contractions péristaltiques et la sécrétion des glandes œsophagiennes.
- Fibres sympathiques : Provenant des ganglions sympathiques thoraciques, elles modulent le tonus musculaire et réduisent les sécrétions.
- Fibres afférentes sensitives : Transmettent des informations sur la distension et la douleur de l’œsophage vers le système nerveux central.
Ces fibres s’entrelacent pour former un réseau autour de l’œsophage, permettant une coordination précise des fonctions motrices et sensorielles.
Décrivez l’anatomie de l’estomac.
1. **Cardia** : Zone d’entrée reliant l'œsophage à l’estomac, contrôlée par le sphincter œsophagien inférieur.
2. **Fundus** : Partie supérieure en forme de dôme, située au-dessus du cardia, qui stocke temporairement les gaz.
3. **Corps** : La partie principale où se produit la digestion mécanique et chimique grâce aux contractions et aux sécrétions gastriques.
4. **Antre pylorique** : Zone terminale où le bol alimentaire est mélangé et broyé avant de passer dans le duodénum.
5. **Pylore** : Jonction avec le duodénum, régulée par le sphincter pylorique, qui contrôle la vidange gastrique.
## Footnote
La **trituration** est le mécanisme par lequel se mélange le bol alimentaire avec les sécretions gastrique.
L’estomac à 2 incisure et deux courbure. Nommez les et décrivez les.
L’estomac présente deux incisures et deux courbures anatomiques principales :
Incisures :
1. Incisure cardiale : Située entre l’œsophage et le fundus, formant un angle aigu appelé angle de His. Elle joue un rôle dans la prévention du reflux gastro-œsophagien.
2. Incisure angulaire : Située sur la petite courbure, marquant la transition entre le corps et l’antre pylorique.
Courbures :
1. Petite courbure : Bord concave de l’estomac, orienté vers le foie, s’étendant du cardia au pylore. Elle est le siège d’insertion des vaisseaux gastriques gauches et droits.
2. Grande courbure : Bord convexe de l’estomac, orienté vers la gauche et le bas, reliant le fundus au pylore. Elle sert de point d’attache pour les omentums gastro-colique et gastro-splénique.
Ces structures définissent la forme caractéristique de l’estomac et ses relations anatomiques.
Quelle structure sépare la cardia et l’oesophage inférieur ?
Le sphyncter oesophagien inférieur (SOI).
Quelle est cette structure ?
Une poche remonantant sous le diaphragme gauche acceuillant la nourriture par un mécanisme de relaxation et et accomodation.
Le fundus.
Quelle est cette structure ?
Première structure de l’estomac à la jonction entre le SOI et le fundus.
La cardia.
Quelle est cette structure ?
Lieux de sécretion de l’acide chlorhydrique. Zone verticale de l’estomac s’étendant jusqu’au pli angulaire.
Le corps gastrique.
Zone entre le pli angulaire et le pylore.
L’antre gastrique.
Quelle est cette structure ?
Organe touchant le petit angle de l’estomac.
L’organe qui touche le petit angle de l’estomac (petite courbure) est le lobe gauche du foie. Celui-ci est situé juste au-dessus et en avant de l’estomac, dans l’hypochondre gauche, et il est en contact direct avec la petite courbure, participant à la protection de cette région.
L’estomac est fixé dans l’abomen à deux niveau, quels sont-ils.
L'estomac est fixé dans l'abdomen à deux niveaux principaux :
1. **Au niveau du cardia** : L'estomac est fixé à l'œsophage par le **sphincter œsophagien inférieur** et maintenu en place par les fibres musculaires du **hiatus œsophagien** du diaphragme.
2. **Au niveau du pylore** : L'estomac est fixé au duodénum par le **sphincter pylorique**, stabilisé par les structures duodéno-pancréatiques et le ligament suspenseur du duodénum (**ligament de Treitz**).
Ces fixations permettent une certaine mobilité pour les fonctions digestives tout en maintenant l’estomac en position.
Décrivez le réseau artériel de l’estomac.
L’estomac est irrigué par un réseau artériel riche et anastomotique, principalement issu du tronc cœliaque. Les principales artères sont :
- Artère gastrique gauche (coronaire stomachique) : Branche directe du tronc cœliaque, elle irrigue la partie supérieure de la petite courbure.
- Artère gastrique droite (pylorique) : Généralement issue de l’artère hépatique propre, elle vascularise la partie inférieure de la petite courbure.
- Artère gastro-épiploïque droite : Provenant de l’artère gastroduodénale (branche de l’artère hépatique commune), elle irrigue la partie droite de la grande courbure.
- Artère gastro-épiploïque gauche : Dérivée de l’artère splénique, elle alimente la partie gauche de la grande courbure.
- Artères gastriques courtes : Également issues de l’artère splénique, elles vascularisent le fundus gastrique.
Ces artères forment deux arcades principales le long des courbures de l’estomac :
- Arcade de la petite courbure : Formée par l’anastomose des artères gastriques gauche et droite.
- Arcade de la grande courbure : Constituée par l’anastomose des artères gastro-épiploïques droite et gauche.
Décrivez le réseau veineux de l’estomac.
Le réseau veineux de l'estomac est constitué de plusieurs veines qui drainent le sang désoxygéné vers le système porte hépatique, permettant ainsi son passage par le foie avant de rejoindre la circulation systémique. Les principales veines sont :
1. **Veine gastrique gauche (veine coronaire stomachique)** : Elle draine la partie supérieure de la petite courbure de l'estomac et se jette directement dans la veine porte.
2. **Veine gastrique droite** : Elle draine la partie inférieure de la petite courbure et rejoint également la veine porte.
3. **Veine gastro-épiploïque droite** : Elle draine la partie droite de la grande courbure et se déverse dans la veine mésentérique supérieure, qui contribue à la formation de la veine porte.
4. **Veine gastro-épiploïque gauche** : Elle draine la partie gauche de la grande courbure et se jette dans la veine splénique, laquelle fusionne avec la veine mésentérique supérieure pour former la veine porte.
5. **Veines gastriques courtes** : Elles drainent le fundus gastrique et se déversent dans la veine splénique.
Décrivez l’innervation de l’estomac.
L’innervation de l’estomac est assurée par deux systèmes principaux :
-
Innervation extrinsèque :
- Parasympathique : Fournie par les nerfs vagues (X), elle stimule la motilité gastrique et la sécrétion d’acide.
- Sympathique : Assurée par les fibres nerveuses issues du plexus cœliaque, elle inhibe la motilité et les sécrétions gastriques.
-
Innervation intrinsèque :
- Composée du système nerveux entérique, incluant le plexus myentérique (d’Auerbach) et le plexus sous-muqueux (de Meissner), elle régule localement les mouvements péristaltiques et les sécrétions de l’estomac.
Ces systèmes travaillent en synergie pour coordonner les fonctions digestives de l’estomac, notamment la motilité, la sécrétion et la régulation du flux sanguin.
Quels sont les rôles principaux du nerfs vagues au niveau de l’estomac ?
Sécrétion de HCl, contractilité gastrique, relaxation et accomodation fundique et relaxation pylorique.
Decrivez le rôle du nerfs de Latarjet.
Le nerf de Latarjet, aussi appelé branche terminale du nerf vague, joue un rôle clé dans l’innervation parasympathique de l’estomac.
- Stimulation des sécrétions gastriques : Il favorise la production d’acide chlorhydrique par les cellules pariétales de l’estomac.
- Augmentation de la motilité gastrique : Il stimule les contractions musculaires de l’estomac, facilitant le brassage des aliments et leur progression vers le duodénum.
- Régulation des sphincters : Il intervient dans le relâchement du sphincter pylorique, facilitant la vidange gastrique.
Le nerf de Latarjet est une branche descendante qui court le long de la petite courbure de l’estomac, innervant principalement l’antre gastrique.
Quels organes sont innervé par les branches gauche et droite du nerfs vague ?
Les branches gauche et droite du nerf vague (X) innervent plusieurs organes, principalement dans le thorax et l’abdomen.
Branche gauche (nerf vague antérieur) :
1. Œsophage (portion abdominale) : Contribue au plexus œsophagien antérieur.
2. Estomac : Fournit l’innervation parasympathique de la partie antérieure (via le nerf de Latarjet).
3. Foie et vésicule biliaire : Régule certaines fonctions via des fibres parasympathiques.
Branche droite (nerf vague postérieur) :
1. Œsophage : Participe au plexus œsophagien postérieur.
2. Estomac : Innerve la partie postérieure et contribue également au nerf de Latarjet postérieur.
3. Pancréas : Régule les sécrétions pancréatiques par des fibres parasympathiques.
4. Reins et glandes surrénales : Participe à l’innervation parasympathique via le plexus rénal.
Ces branches forment des plexus nerveux qui se prolongent pour innerver les organes abdominaux et thoraciques, jouant un rôle dans la motricité, la sécrétion et la régulation des fonctions viscérales.
Quels pourcentage du nerfs vagues est efférent ?
Seulement 10%, en effet, c’est 90% des du nerfs vagues qui est afférent.
Quels nerfs procure l’innervation sympathique de l’estomac ?
L’innervation sympathique de l’estomac est assurée par les nerfs splanchniques, qui transmettent des fibres nerveuses sympathiques depuis la moelle épinière thoracique vers le plexus cœliaque. Ces fibres modulent les fonctions gastriques en inhibant la motilité et en réduisant les sécrétions.
Principaux nerfs impliqués :
-
Nerf grand splanchnique :
- Origine : Provient des segments thoraciques T6 à T9 de la moelle épinière.
- Trajet : Transporte des fibres préganglionnaires vers le plexus cœliaque.
- Fonction : Ses fibres postganglionnaires innervent l’estomac, entraînant une diminution de la motilité et des sécrétions gastriques.
-
Nerf petit splanchnique :
- Origine : Issu des segments thoraciques T10 à T11.
- Trajet : Rejoint également le plexus cœliaque.
- Fonction : Participe à l’innervation sympathique de l’estomac, renforçant l’action inhibitrice sur les fonctions gastriques.
-
Nerf splanchnique inférieur (ou imus) :
- Origine : Émerge du segment thoracique T12.
- Trajet : Se dirige vers le plexus cœliaque.
- Fonction : Contribue à l’innervation sympathique de l’estomac, modulant ses activités sécrétoires et motrices.
Ces nerfs forment des synapses dans le plexus cœliaque, d’où partent les fibres postganglionnaires qui accompagnent les artères gastriques pour atteindre l’estomac. L’activation de ces fibres sympathiques entraîne une diminution de la motilité gastrique, une réduction des sécrétions et une vasoconstriction des vaisseaux sanguins de l’estomac.
Quel est l’origine (symphatique ou parasympathique) des douleurs à l’estomac ?
Sympathique afférente.
Est-ce que les communication synaptique extrinsèques des système sympathique et parasympathique sont en contact direct avec les organes digestifs ?
Non, les communications synaptiques extrinsèques des systèmes sympathique et parasympathique ne sont pas en contact direct avec les organes digestifs. Elles agissent plutot sur le système nerveux entérique.
Fonctionnement :
1. Système sympathique : Les fibres préganglionnaires sympathiques font synapse dans les ganglions prévertébraux (comme le plexus cœliaque), et les fibres postganglionnaires issues de ces ganglions innervent ensuite les organes digestifs.
- Système parasympathique : Les fibres préganglionnaires parasympathiques (principalement issues des nerfs vagues) atteignent les plexus nerveux intrinsèques des organes digestifs (plexus myentérique d’Auerbach et plexus sous-muqueux de Meissner). Les synapses se produisent à ce niveau avec les neurones des plexus, qui agissent ensuite sur les organes.
Quel est le diamètre et la longueur de l’intestin grêle ?
2-4 cm des diamètre et 3-6 m des longueur.
Quels sont les trois segments de l’intestin grêle ?
- Duodénum : Première portion, en forme de C, longue d’environ 25 cm. Il reçoit le chyme gastrique, la bile, et les sécrétions pancréatiques, jouant un rôle dans la digestion chimique initiale.
- Jéjunum : Partie moyenne, située principalement dans le quadrant supérieur gauche de l’abdomen. Il est spécialisé dans l’absorption des nutriments grâce à ses nombreuses villosités.
- Iléon : Partie terminale, plus longue, située dans le quadrant inférieur droit. Il absorbe des nutriments spécifiques, tels que la vitamine B12 et les sels biliaires, avant de se connecter au cæcum via la valve iléo-cæcale.
Décrivez l’anatomie du duodénum.
Le duodénum est la première portion de l’intestin grêle, mesurant environ 25 cm de long, et il a une forme de C. Situé principalement dans la région rétro-péritonéale, il s’étend du pylore de l’estomac au jéjunum, où il est relié par l’angle duodéno-jéjunal maintenu par le ligament de Treitz. Il est divisé en quatre parties : la portion supérieure (D1), horizontale et intrapéritonéale ; la portion descendante (D2), où s’ouvrent le canal cholédoque et le canal pancréatique principal dans l’ampoule hépatopancréatique ; la portion horizontale inférieure (D3), croisant les vaisseaux mésentériques supérieurs ; et la portion ascendante (D4), rejoignant le jéjunum.
Quelle partie du duodénum et rétropéritonéale ?
Trois parties du duodénum sont rétropéritonéales :
- Partie descendante (D2) : Située le long du flanc droit des vertèbres L1 à L3.
- Partie horizontale inférieure (D3) : Croise les vaisseaux mésentériques supérieurs devant la colonne vertébrale.
- Partie ascendante (D4) : S’élève vers l’angle duodéno-jéjunal, soutenue par le ligament de Treitz.
Ces segments sont accolés à la paroi postérieure de l’abdomen et recouverts de péritoine uniquement sur leur face antérieure, sans traverser la cavité péritonéale.
Seule la partie supérieure (D1) est en grande partie intrapéritonéale, reliée au foie par le ligament hépato-duodénal.
Décrivez le ligament de Treitz.
Le ligament de Treitz, également appelé ligament suspenseur du duodénum, est une structure fibreuse et musculaire située à la jonction entre le duodénum et le jéjunum. Il s’attache à la partie ascendante du duodénum (D4) et au pilier droit du diaphragme, près de l’orifice œsophagien.
Notez que l’angle de Treitz délimite l’hémorragie GI haute ou basse.
Dans quelle partie du duodénum se trouve la plus grande partie des ulcère peptique ?
Le bulbe.
Quel est le rôle du bulble du duodénum ?
Le bulbe du duodénum (ou ampoule duodénale) est la première portion dilatée du duodénum, située juste après le pylore. Il joue plusieurs rôles clés dans la digestion :
- Neutralisation du chyme acide : Le bulbe reçoit le chyme acide provenant de l’estomac. Grâce aux sécrétions alcalines des glandes de Brunner, il contribue à neutraliser l’acidité pour protéger les muqueuses intestinales.
- Zone de mélange : Le bulbe mélange le chyme avec la bile et les sécrétions pancréatiques, qui arrivent dans la partie descendante (D2) via l’ampoule de Vater, favorisant ainsi la digestion des lipides, glucides et protéines.
- Transition anatomique : Il marque la transition entre le milieu acide de l’estomac et le milieu alcalin de l’intestin grêle.
Le bulbe est la seule partie du duodénum qui est intrapéritonéale, ce qui la rend plus mobile et exposée à des pathologies comme l’ulcère duodénal.
Quels est la zone de déversement des sécretion vésicale et pancréatique dans le duodénum ?
Dans le segment D2.
Quelle est la longeurs et les zone de délimitation du duodénum ?
De 25-30 cm, il est délimité par le pylore de l’estomac et se termine au ligament de Treitz, ou comment le jéjunume.
Comment sont délimité le jéjunum de l’iléon ?
Il n’y a pas de délimitation claire, le jéjunum compose le premier tier et l’iléon le dernier deux tiers.
Le jéjunum et l’iléum sont péritonéal ou rétropéritonéal ?
Le jéjunum et l’iléum sont des organes intrapéritonéaux. Ils sont entièrement enveloppés par le péritoine viscéral, ce qui les rend mobiles. Ils sont suspendus à la paroi abdominale postérieure par le mésentère, une structure péritonéale riche en vaisseaux sanguins, nerfs et lymphatiques, qui permet leur vascularisation et innervation. Contrairement au duodénum, le jéjunum et l’iléum ne sont pas fixés à la paroi postérieure, ce qui leur confère une grande mobilité dans la cavité abdominale.
Quelle sont les longeurs du jéjunum et de l’iléon ?
1m et 2m approximativement. Il s’allonge après la mort à cause de la perte de tonus.
Décrivez la vascularisation de l’instestin grêle et du duodénum.
L’intestin grêle et le duodénum sont vascularisés principalement par les artères mésentériques. Le duodénum reçoit des branches de l’artère gastroduodénale (provenant de l’artère hépatique commune) et de l’artère pancréaticoduodénale.
L’intestin grêle est principalement alimenté par l’artère mésentérique supérieure, qui se divise en artères jejunales et iléales, irriguant les segments respectifs. Ces artères forment un réseau de vaisseaux sanguins, notamment des arcades artérielles, qui assurent une circulation sanguine riche et régulière pour garantir l’absorption des nutriments. Le retour veineux se fait par les veines mésentériques, qui se drainent dans la veine porte.
Décrivez les systèmes veineux de l’intestin grêle et du duodénum.
Quelles artère irrigue le duodénum ?
Le duodénum est vascularisé en sa partie proximale par l’artère gastroduodénale (venant de l’artère hépatique) et par les branches pancréaticoduodénale.
Distalement, il est irrigué par les branches pancréatoduodénale venant de l’artère mésentérique supérieure.