Cours 1

Question 1

Base de l’éthique?

Answer 1

Philosophie morale

Question 2

Morale?

Answer 2

ensemble de règles, Normes ou principes de conduite provenant de valeurs sociétales, culturelles* (traditions, coutumes) et/ou religieuses permettant de distinguer les bonnes versus mauvaises actions.

*Notamment, le relativisme culturel dicte que différentes cultures ont des codes moraux différents.

Question 3

Éthique?

Answer 3

Dérive d’un processus rationnel de discours qui nous mène vers un choix de conduite basé sur des valeurs.

Question 4

L’Éthique en cours plus précis?

Answer 4

Une réflexion, une discussion à propos des valeurs qui doivent s’appliquer à un contexte particulier impliquant des personnes et des groupes différents. Ces valeurs doivent être identifiées ou peuvent avoir fait l’objet d’un consensus. Elles peuvent se compléter et, parfois, entrer en conflit dans une situation particulière.

Question 5

Qu’est-ce une valeur?

D’ailleurs, qu’est-ce que l’axiologie?

Answer 5

Ensemble de valeurs personnelles, le plus souvent qui ne sont pas organisées de manière systématique, dont nous héritons durant notre développement.
Proviennent de notre milieu familiale, de notre culture, de notre environnement social.

Axiologie = étude philosophique ou science des valeurs.

Question 6

Déontologie?

Answer 6

Ensemble de devoirs et de règles qui s’appuient sur des valeurs communes, reconnues par un groupe de personnes, et qui s’appliquent à une profession, à un milieu de travail particulier (ex. les codes de déontologie des inhalothérapeutes, des travailleurs sociaux, des policiers, etc).

Question 7

Fondements de la bioéthique en tant que «…»

Quel est le mot manquant («…»)?

Answer 7

discipline

Question 8

La bioéthique est une..?

Answer 8

sous-discipline de l’éthique

Question 9

De quoi dérive l’éthique et par quoi?

Answer 9

L’éthique dérive de la philosophie morale par le fait qu’elle discute des «bonnes» actions versus les mauvaises» actions.

Question 10

À quoi fait référence la partie «bio» (dans bioéthique)?

Answer 10

La partie «bio» fait référence à la biologie ou biomédecine, en tant que science du vivant. Les concepts promus par la bioéthique s’appliquent à toutes les formes du vivant.

Question 11

Que font le droit et la religion dans la bioéthique?

Answer 11

Le droit y impose son vécu, en termes de jurisprudence (réglementations et lois), pour aider dans les débats.
La religion lui infuse un aspect divin pour distinguer le bon versus le mal.

Question 12

La bioéthique est-elle transdisciplinaire?

Answer 12

Oui
Discipline fondée sur la philosophie morale et la biomédecine comme éléments de base, auxquels s’ajoutent les idéologies théologiques et juridiques, créant ainsi une transdisciplinarité des idées.

Question 13

Qu’est ce que l’origine de la bioéthique?

Answer 13

L’éthique biomédicale, en tant que discipline, est née lors les années 1960s suite aux interrogations posées par l’usage des «nouvelles» technologies médicales* et aux enjeux sociopolitiques que ces technologies ont suscités.

*ex: la ventilation artificielle, la greffe d’organes, la contraception, etc.

Question 14

Quand fut la première utilisation du mot «bioéthique»? Par qui? Et comment?

Answer 14

Première utilisation du mot «bioéthique» fut en 1971 par Potter van Rensselaer dans son livre «Bioethics: Bridge to the Future».

Question 15

Quand?: Interrogations centrées sur les droits et l’autonomie de la personne

Answer 15

1960-1970

Question 16

Mouvement «…» en médecine, et questionnement au sujet des divers développements en «…» et les «…».

Quels sont les mots manquants («…»)?

Answer 16

1- anti-paternaliste
2- biomédecine
3- technosciences

Question 17

Quand?: création du «Institute of Society, Ethics and the Life Sciences», qui devint le «Hastings Center» (situé dans l’état de NY).

Answer 17

1969

Question 18

Quand?: création du «Kennedy Institute of Ethics» à l’Université Georgetown.

Answer 18

1971

Question 19

L’éthique déontologique?

Answer 19

Théorie éthique qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa conformité ou non-conformité à certains devoirs. Éthique Kantienne

Question 20

L’éthique conséquentialiste?

Answer 20

dicte que les actions humaines sont à juger Uniquement en fonction de leurs conséquences. Cette théorie est englobée dans l’éthique utilitariste qui dicte qu’il faut maximiser les bienfaits au plus grand nombre de personnes.

Question 21

L’éthique communautaire?

Answer 21

Propose l’idée du respect pour le «bien commun» et met en relief les valeurs de la communauté.

Question 22

L’éthique casuiste?

Answer 22

Veut la comparaison d’un dilemme éthique actuel avec d’autres cas similaires, dans le but d’arriver à une résolution du même ordre.

Question 23

L’éthique des droits?

Answer 23

Propose le respect des droits humains comme but ultime de l’éthique.

Question 24

L’éthique de la vertu?

Answer 24

Basée sur le caractère moral de la personne.

Question 25

L’éthique féministe?

Answer 25

Se concerne avec le bien-être des femmes et leur contribution unique à la société.

Question 26

L’éthique religieuse?

Answer 26

se cadre dans la Morale religieuse et/ou divine.

Question 27

Quels sont les 4 principes clés de l’éthique principiste (Tom Beauchamp et James Childress*)

Answer 27

1. Autonomie
2. Bienfaisance
3. Non-malfaisance
4. Justice

Question 28

Précisions sur le principe de l’autonomie?

Answer 28

L’autonomie = respect de la personne

Toute personne a droit à l’autodéterminer (liberté d’action et d’expression).

Question 29

De quel principe est emprunté l’autonomie?

Answer 29

Ce principe est emprunté directement de la philosophie morale. Voir l’impératif catégorique d’Immanuel Kant* (1785): «il faut agir de telle façon de pouvoir traiter l’humanité, aussi bien dans sa personne que dans toute autre, toujours comme fin, jamais simplement comme moyen».

Question 30

Selon Kant, le respect de la personne vient de quoi? Et pourquoi?

Answer 30

Selon Kant, le respect de la personne vient de la valeur intrinsèque (i.e. dignité) de l’humain, puisque les personnes sont des agents rationnels libres et capables de prendre décision par eux-mêmes. Donc, on ne peut jamais manipuler les personnes ou les utiliser simplement comme des instruments.

Question 31

Bienfaisance?

Answer 31

Dicte qu’il faut faire du bien

Question 32

Non-malfaisance?

Answer 32

Principe relié précisant que s’il n’y a pas moyen de faire du bien, alors il faut au moins voir à ne pas faire du tort = maxime d’Hippocrate («do no harm»).

Question 33

La justice distributive?

Answer 33

assure la distribution égale/équitable des biens et des risques

Question 34

La justice procédurale

Answer 34

assure que le processus utilisé suit les normes éthiques

Question 35

3 textes fondateurs?

Answer 35

Le Code de Nuremberg (1947)
La Déclaration d’Helsinki (1964)
La Rapport Belmont (1979)

Question 36

Code de Nuremberg - 1947

Answer 36

Un tribunal fut formé suite à des rapports d’abus au cours d’expériences biomédicales sur des sujets humains emprisonnés dans les camps de concentration lors de la 2e Guerre Mondiale.

Pendant le procès juridique qui a eu lieu à Nuremberg, le Code Nuremberg fut rédigé en un ensemble de 10 règles sur l’expérimentation humaine, permettant de juger les médecins et les scientifiques nazis qui avaient infligé, au nom de la science, des atrocités sur des prisonniers des camps de concentration.

1e règle: fait mention du besoin absolu d’un consentement libre et éclairé des sujets de recherche (ceci oblige le chercheur à fournir des renseignements aux participants par rapport aux risques et bienfaits de l’expérimentation, de faire valoir la proportionnalité entre les risques pour la personne et les bienfaits pour la science/société, etc).

Ce Code est devenu le prototype pour de nombreux codes ultérieurs exigeant que la recherche faisant appel à la participation de sujets humains se déroule de façon éthique.

Question 37

La Déclaration d’Helsinki

Answer 37

Rédigée par l’Association médicale mondiale.
Déclaration des principes éthiques* afin de fournir des recommandations aux médecins qui font la recherche médicale sur les sujets humains.
Première adoption en juin 1964 à Helsinki par la 18e Assemblée générale de l’Association médicale mondiale.
Amendements en oct 1975, oct 1983, sept 1989, oct 1996, oct 2000, oct 2013.
Ajouts de notes explicatives en 2002 et en 2004.

Question 38

Étude de Tuskegee sur la syphilis (revoir infos dans le PowerPoint)

Answer 38

Le Service de santé publique (PHS) a fait une enquête sur la prévalence de la syphilis au É-U. Tuskegee était une des deux villes du sud démontrant le plus haut taux de syphilis. À cette époque l’on croyait que la syphilis affectait différemment les blancs et les noirs*.

Pas de consentement éclairé.
Manque d’information. Les participants savaient seulement que les chercheurs s’intéressaient à eux en raison de leur «mauvais sang».

Cependant, en 1943, suite à la découverte de la pénicilline, ce traitement ne fut pas offert aux participants de l’étude.

Question 39

Le Rapport Belmont (1979)

Answer 39

Rapport de la commission nationale pour la protection des sujets humains dans le cadre de la recherche biomédicale et comportementale.

Principes éthiques et directives concernant la protection des sujets humains dans le cadre de la recherche.

Principes éthiques fondamentaux: 1) respect de la personne, 2) bienfaisance, et 3) justice.