Cours 1 Flashcards

1
Q

PREMIÈRE SCISSION APA-DSM/

OMS-CIM DEPUIS 50 ANS !

A
Troubles de la sexualité et
du genre
• Dysfonctions sexuelles
• Dysphorie de genre
• Troubles paraphiliques
VS
Conditions reliées à la santé sexuelle
• Dysfonctions sexuelles
• Troubles sexuel douloureux
• Incongruence du genre
Troubles mentaux, comportementaux
et neurodéveloppementaux
• Troubles paraphiliques
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2
Q

EN THÉORIE :
COMMENT UN MANUEL DIAGNOSTIQUE EST FAIT?
L’UTILITE CLINIQUE … en quoi la classification permet d’orienter le clinicien dans ses différentes
tâches (First et al., 2004):

A
  1. Conceptualiser le diagnostic,
  2. Communiquer des information aux patients, familles, collègues et institutions
  3. Utiliser les critères pour ses entrevues cliniques
  4. Choisir une intervention adaptée
  5. Prédire les besoins futurs dans le suivi de la situation

• LES EVIDENCE SCIENTIFIQUE RÉCENTES
+ PROCESSUS DE RÉVISION = consultation d’experts internationaux + groupes de travail de
spécialistes ET SI POSSIBLE consultation des représentants de personnes concernées

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3
Q

COMMENT PENSER/PANSER

LES ÉROTISMES

A
Différencier:
•Jeux sexuels
•Identités
•Troubles
paraphilique et
ce qui les
caractérise
•Enjeux
éthiques et
dimensions de
l’érotisme
Normophiles – Paraphiles ?
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4
Q

2 courants de pensé lorsque le parle de trans-identité

A
PARADIGME
DICHOTOMIEMALADIE
=
transexualisme
VS
PARADIGME
DIVERSITE IDENTITÉ
=
personnes trans
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5
Q

PARADIGME
DICHOTOMIEMALADIE
=
transexualisme

A

• ÉTIOLOGIES BIOLOGIQUES (problèmes hormonaux ou
génétiques)
• ÉTIOLOGIES PSYCHODEVELOPPEMENTALES
(problèmes relationnels, traumatiques, familiaux)
• ÉTIOLOGIES ÉROTIQUES (motivations sexuelles,
paraphilies)

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6
Q

PARADIGME
DIVERSITE IDENTITÉ
=
personnes trans

A

• PROCESSUS DE CONSTRUCTION des IDENTITES et
SUBJECTIVITÉS TRANS
• FACTEURS BIEN ÊTRE/SOUFFRANCE
• STANDARDS DE SOIN : WPATH, 7ème et 8ème edition
bientôt

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7
Q
HISTOIRE DU
CONCEPT
MÉDICAL DE
TRANSSEXUALITÉ
Phase 1
A
FIN 19ÈME-DÉBUT 20ÈME
DÉJUDICIARISER LE
TRANSVESTISME ET
L’HOMOSEXUALITÉ
MASCULINE

Karl Ulrichs – juriste et militant allemand (1864)
lance la théorie d’un troisième sexe biologique
(idée qu’un homme qui aime les hommes serait
une femme dans un corps d’homme)
• Magnus Hirschfeld – médecin allemand transpose
cette théorie aux personnes vivant dans l’autre
“sexe”, il les appelle “transvestis” (1910).
• Premier traitement sur Dora, mastectomie
en 1918 et pénectomie en 1921
• «N’avons-nous pas à faire à un phénomène
indépendant (de l’homosexualité),
complexe, et qui ne pourrait pas être
ordonné en fonction des modèles reconnus
de notre temps?» extrait de The
Transvestites, the erotic drive to cross dress
(1925).

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8
Q

PHASE 2 ANNÉES 50-60:

A

HARRY BENJAMIN
NOMMER ET MÉDICALISER
Publication en 1966 The transsexual
phenomenon
• Distingue complètement de l’homosexualité
(Kinsey le dit aussi la même année)
• Uniquement dans une perspective MtF
• Propose l’endocrinologie et la sexologie au
lieu de la psychothérapie et psychanalyse et dit
que « la testosterone ne fait pas oublier le désir
de féminité »
Propose une forme de gradation, pour les hommes:
1. Manque de masculinité, se sent relaxé et
confortable vêtu en femme
2. Idem mais plus prononcé et avec peu de chance
de réussite des traitements psychanalytiques
3. Transsexuel

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9
Q

PHASE 2 : suite

A
NOMMER ET
MÉDICALISER
JOHN MONEY ET LES PIONNIERS
NORD AMÉRICAINS DE LA
SEXOLOGIE
• John Money
• psychologue néozélandais travaillant aux
USA introduit le terme de «rôle de
genre” en 1955
• Les suicides des jumeaux David & Brian
Reimer
• Procédures chirurgicales/éducatives pour
enfants intersexués fortement controversées
aujourd’hui
• Les droits des personnes
intersexuées à l’intégrité corporelle, à
ne pas être mutilées et assignées à des
genres qui ne leur correspondent pas
• Lovemaps, Normophiles et Paraphiles
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10
Q

PHASE 3 1970-1990 :

A

ASSEOIR LA MÉDECINE COMME
EXPERTE ET
ÉTABLIR DES SOUS-TYPES POUR
EFFECTUER LE GATEKEEPING DES
TRANSITIONS EN PSYCHIATRIE
ET SEXOLOGIE
Développement de typologies pour effectuer le
gatekeeping
• Robert STOLLER : typologies primaires et secondaires
• Richard GREEN : the sissy boy syndrome
• Ray BLANCHARD : théorie de l’autogynéphilie
• La catégorie de « transsexuelle primaire », aussi
appelée « core transexual » ou « transsexuelle vraie
» par les cliniciens, correspond à une narrationtype
dite « transexual narrative » ;
• Les personnes transsexuelles primaires sont vues
comme souffrant d’un « trouble » qui se
manifesterait par des écarts à l’expression normée
du genre et serait le signe de quelque pathologie
ou accident dans le processus d’hétérosexualisation
et de construction du genre.

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11
Q

TRANSSEXUEL.LE.S PRIMAIRES,

DÉFINITION DE ROBERT STOLLER

A

« Transsexuels primaires mâles […] Dans leur comportement quotidien, on ne peut
les distinguer des filles et femmes jugées féminines par notre société. […] Ils
racontent une histoire, confirmée par la famille et par d’autres, selon laquelle ils ont
été depuis le début de tout comportement que l’on peut qualifier de masculin ou de
féminin (ce qui peut être dès un an) et sans épisodes de masculinité ou même
d’engagements transitoires dans des rôles typiquement masculins (tels que mariage,
profession masculine, service dans l’armée, comportement érotique hétérosexuel).
D’où « primaires ». Ils savent qu’ils sont biologiquement mâles, mais dès le début de
leur vie, ils ont dit ouvertement souhaiter que leur corps soit changé en femelle.
Depuis leur petite enfance, ils ont souhaité s’habiller et vivre uniquement comme
des femelles. Ils ne tirent pas de plaisir érotique de mettre des vêtements de
femelles. Ils ne se considèrent pas homosexuels… » (Stoller, 1989a : 45)

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12
Q

REMARQUE DE STOLLER SUR SA PROPRE
CATÉGORISATION DE TRANSSEXUEL.LE
SECONDAIRE

A

« Actuellement, la plupart des médecins savent bien que « transsexualisme », utilisé
comme diagnostic, est un problème. […] À coup sûr, lorsque l’on est familier d’un
certain nombre de ces gens, on reconnaît que le terme transsexualisme, tel qu’il est
utilisé couramment, ne renvoie même pas à un syndrome mais plutôt à un mélange
de différents syndromes, symptômes, signes, désirs, proclamations. Et si un
diagnostic est une étiquette pour un ensemble de signes et de symptômes
(syndromes) indépendants, de dynamiques sous-jacentes (physiologiques et / ou
psychologiques) ayant une étiologie commune, alors « transsexualisme » manque
son but tout autant que le feraient des descriptions telles que « toux », « douleur
abdominale », « avidité », « collectionner des timbres » ou « désir d’être
psychanalyste ». Les individus qui éprouvent l’un quelconque de ces états ont moins
en commun qu’ils ne diffèrent. » (Stoller, 1989 : 43-44, première édition 1985)

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13
Q

“TRANSEXUAL NARRATIVE” MTF:

A

Les indicateurs cliniques pour porter un diagnostic de transsexualité primaire se
basaient essentiellement sur quatre types d’indicateurs anamnestiques :
1. les parcours de vie,
2. la théorie de l’erreur sur le corps,
3. l’adhésion aux stéréotypes de genre
4. la sexualité (idéalement absence et hétérosexualité).
Les récits de vie, attendus par les cliniciens, doivent relater l’histoire de personnes qui,
depuis toujours, ont désiré être des femmes et se sont senties femmes. Ces personnes
auraient un esprit féminin captif dans un corps d’homme. Elles ont demandé
assez tôt dans leur vie une réassignation chirurgicale de leur sexe génital/confirmation
chirugicale (CRS) et un changement d’identité sociale du genre. Elles sont également
perçues comme n’ayant pas ou peu investi leur génitalité masculine, voire ayant
ressenti du dégoût pour leur sexe. Elles se sentiraient être des femmes depuis
l’enfance et endosseraient tous les attributs sociaux et esthétiques de la féminité. Elles
seraient le plus souvent hétérosexuelles (soit sexuellement attirées par des hommes).

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14
Q

EXEMPLE DE CONTROVERSE ET D’IDÉOLOGIE:

LA THÉORIE DE L’AUTOGYNÉPHILIE

A

demandant une transition médicale de genre et rapportant des « fantasme de soi en
femme ».
Ce terme est associé à une sexualité de type paraphilie fétichiste dans laquelle la
personne s’excite sexuellement en s’imaginant être une femme. Ce fantasme serait le
propre des transsexuelles non primaires qui ne seraient pas attirés sexuellement par les
hommes (donc pas hétérosexuelles).
Il permet de ne pas dignostiquer de dysphorie de genre mais plutôt un trouble
paraphilique fétichiste…et donc de ne pas donner accès aux traitements médicaux de
transition.
• Confusion entre orientation sexuelle, subjectivité de genre, rôle social,
paraphilie…

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15
Q

PHASE 4

DEPUIS ANNÉES 90-2010

A

REMISE EN QUESTION DU
PARADIGME MÉDICAL ET
POSTURES CRITIQUES
• Travaux de santé publique ont montré les
besoins en santé et situation d’oppression
alarmantes
• Voix des communautés se font entendre et
s’organisent
• Dénonciation de situations de maltraitance
par personnes concernées
• Travaux critiques en sociologie et
psychologie, premiers cliniciens ont dénoncé
la situation de maltraitance
De nouveaux travaux de
recherche avec nouveaux
présupposés donnent de
nouveaux résultats et de
nouvelles pratiques
sociales et de santé

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16
Q

PHASE 5:

A
VERS UNE
APPROCHE
TRANSAFFIRMATIVE
DEPUIS 2010/2011
• Changement du vocabulaire et des concepts
• Changements importants dans l’expression
de genre des personnes trans
• Non binarité, agenralité…
• Jeunes trans de plus en plus visibles
• Entre 0,7 et 2.7 % des 13-18 ans s’identifient
«trans»
• Révisions importantes des pratiques en
santé trans
17
Q

Qui décide de ce qu’est une identité, trouble, maladie, normes, ce qui en dévie, ce qu’est la sexualité, le genre, de ce que les individus peuvent faire de leur corps.

A

Ceux qui décide, c’est la médecine.

18
Q

Consensus DSM équivaux a

A

Consensus DSM équivaux a des jeux de pouvoirs

19
Q

CIM-11 Mai 2019 Nouvelle catégorie :

A

CIM-11 Mai 2019 Nouvelle catégorie : condition reliés à la santé sexuelle (plus de la santé mentale)

20
Q

DSM : santé x

CIM : santé x

A

DSM : santé mentale

CIM : De la grippe a la santé mentale

21
Q

Pk encore médical?

A

Enjeux d’assurance de remboursement

Enjeu trans reste dans le manuel pour permettre le remboursement

22
Q

Présence de x pour avoir un diagnostique

A

Présence de souffrance pour avoir un diagnostique

23
Q

Penser érotisme à aussi un aspect x

A

Penser érotisme à aussi un aspect identitaire

24
Q

Normophilie ?

A

Normophilie : a quel point on se s’en obliger.

25
Q

Transsexualisme : Ce n’est pas une identité au départ, ça vient de la x

A

Transsexualisme : Ce n’est pas une identité au départ, ça vient de la médecine.

26
Q

Paradigme dichotomie-maladie

A

= binaire, maladie, une étiologie (cause) BIOLOGIQUE (hypothese du cerveau est très populaire, cerveau de femme et d’homme), PSYCHODEVELOPPEMENTALES (grande hypothèse était la symbiose= très proche de sa mère donc garçon se féminise), ÉROTIQUE (extrêmement forte pour faire du gatekeeping : vrai trans et d’autres perversion sexuel pour être leur propre objet sexuel (appelé l’autogynéphilie, une paraphilie, trouble de sexualité de type neuro, qui expliquerait pk une personne ferait une demande de transition medical, vient de l’auteur Ray Blanchard, c’est l’éditrice d’Archive of Sexual Behavior, il est de Toronto dans un trouble de l’identité de genre, chef ami et formateur de Keneth Zucker lui le président d’archive of sexual behavior et président du centre de toronto. Ils sont les coachers qui font les révisions du DSM sur l’identité de genre. Ils sont réussi à rerentré le terme d’autogynéphilie dans la section fétichisme AouB. Donc un-e évaluateur-trice peut décidé de placer quelqu’un de trans dans la catégorie fétichisme.)).

27
Q

Paradigme de la diversité identité =

A

prends bcp de plus de place, plus difficile pour les enfants, WPATH,

28
Q

Premier traitement de masectomie et penectomie ?

A

Premier traitement de masectomie et penectomie 1918 et 1921

29
Q

Après guerre (phase 2) HARRY BENJAMIN

A

Le moment où on met un nom sur une idée, c’est un endocrynologue, savoir qui va prendre en charge les personnes trans, il donne le terme transsexualité

30
Q

John Money =

A

devient une question de medecine, avant sa touchait plus de le droit/l’église/les mœurs. La médecine commence a faire des expérimentations, on réduit ça à la modification de la généralité.
(on ne parle que de femme trans avant les années 2000, les MTF c’était très peu discuté avant)

31
Q

PHASE 3 :

A

70-90 Grande phase de gloire dans la medecine du transsexualisme
Psychéatrie c’est emprise de la problématique. Créer des typologies pour comprendre, créer des gatekeeping.
STOLLER : primaire (trans depuis tjr) secondaire (après les 20, four tout)
GREEN : the sissy boy syndrome (jeune garcon que l’on prédit qu’ils vont devenir homosexuel), a permis comme argument de venir masculinité ce type de garçon
Transexual narrative ; Narration type que l’on s’attends d’eux
Logique de Bailey
Femme trans attiré par un homme : normal (vrai trans)
Femme trans attiré par une femme, trans, autre, tous = pathologique (fausse trans, secondaire)
Theorie de l’erreur sur le corps : J’ai tjr su, jamais eu un doute, je veux pu de mon penis, j’aime homme pcq je suis une femme, je veux être hyper féminine.
Produit du gatekeeping pour les personnes trans (2 ans de thérapie avant de pouvoir commencer)

32
Q

PHASE 4

A

Dès 1990 publication de Judith Butler, les début d’internet, premier ouvrage qui on commencer à remettre en question le médical, mobilisation
3e genre qui ont démontrer que le phénomène de transexualité n’est pas nouveau, être en dehors de nos catégories de genre
Commencer a avoir un intérêt pour la question trans : urgence sanitaire majeure en santé publique, Baral démontre de la séroposité chez les femmes trans, on se rends compte que c’est une population extrêmement vulnérable.
Vivianne Nanaste 2000 publie Invisible Lives : on ne peut pas se penser

33
Q

PHASE 5

A

On passe d’un transsexuel à une personne trans, femme trans, MTF, FTM