cours 1 Flashcards
Quels sont les défis liés à l’évaluation et à la mesure de la délinquance sexuelle ?
L’évaluation de la délinquance sexuelle est difficile à cause de son caractère souvent caché, tabou et criminel. De nombreuses victimes ne signalent pas les abus, ce qui rend la prévalence du phénomène difficile à estimer avec précision. De plus, les comportements évoluent avec le temps, comme le montre l’augmentation des abus en ligne, ce qui complique encore l’analyse.
Quelles sont les principales sources des croyances et connaissances populaires sur la délinquance sexuelle ?
Les croyances populaires concernant la délinquance sexuelle proviennent souvent de sources médiatiques, de stéréotypes sociaux, et de perceptions personnelles influencées par des expériences ou des opinions non scientifiques. Ces sources peuvent conduire à des idées erronées et à la propagation de mythes sur les délinquants sexuels.
Quelle est l’idée fausse courante sur la délinquance sexuelle en ce qui concerne la violence physique ?
Une fausse croyance répandue est que la délinquance sexuelle se limite à des actes de viol ou d’agression sexuelle impliquant une violence physique. En réalité, l’agression sexuelle inclut aussi des abus psychologiques, des pressions émotionnelles, ou des formes de coercition non-physique.
Est-ce que la délinquance sexuelle est toujours en augmentation ?
Non. Bien que de nombreuses personnes croient que la délinquance sexuelle est en constante augmentation, la réalité est plus complexe. Les chiffres peuvent fluctuer en fonction de nombreux facteurs, tels que les changements sociétaux, les lois, et l’amélioration de la prise en charge des victimes, sans oublier l’impact de la pandémie et l’émergence de nouveaux types de délinquance (ex. en ligne).
Les délinquants sexuels sont-ils généralement inconnus de leurs victimes ?
Non. Une idée fausse commune est que les délinquants sexuels sont souvent des inconnus pour leurs victimes. En réalité, une grande proportion des agressions sexuelles sont commises par des personnes proches de la victime, comme des membres de la famille, des partenaires, ou des amis.
Est-il possible d’identifier un délinquant sexuel en fonction de son apparence physique ou de sa personnalité ?
Non. Cette idée est un mythe. Il n’existe pas de caractéristiques physiques ou de traits de personnalité spécifiques permettant d’identifier un délinquant sexuel. Ces individus ne présentent pas tous une “apparence suspecte” et les stéréotypes sont dangereux et contre-productifs.
Est-ce que tous les délinquants sexuels ont été victimes d’abus dans leur enfance ?
Non. Bien que certains délinquants sexuels aient été victimes d’abus dans leur enfance, ce n’est pas le cas pour tous. Il n’existe pas de lien direct et exclusif entre victimisation et délinquance. Les causes de la délinquance sexuelle sont multifactorielles et beaucoup plus complexes.
Est-ce que les délinquants sexuels sont tous des récidivistes ?
Non. L’idée que tous les délinquants sexuels sont destinés à récidiver est incorrecte. Si la récidive existe, elle n’est pas systématique. En réalité, une grande majorité des délinquants sexuels ne commettent pas de nouveaux crimes. Les taux de récidive dépendent de nombreux facteurs, notamment du traitement et de la réhabilitation.
Les programmes de traitement pour délinquants sexuels sont-ils efficaces ?
Les résultats des programmes de traitement pour délinquants sexuels varient. Bien qu’il y ait des débats, certains programmes ont montré des résultats positifs, en particulier lorsque ces programmes sont adaptés aux besoins individuels et reposent sur des méthodes fondées sur des recherches scientifiques solides.
Un registre public des délinquants sexuels est-il efficace pour prévenir les crimes sexuels ?
Non, l’efficacité des registres publics de délinquants sexuels est remise en question. Bien que certains croient qu’un tel registre peut aider à prévenir les crimes, les recherches montrent que cela n’a pas d’effet significatif sur la réduction des agressions sexuelles. De plus, ces registres peuvent avoir des effets négatifs sur la réhabilitation des délinquants, augmentant le risque de stigmatisation et d’exclusion sociale.
