Cours 1 Flashcards

1
Q

Quels aspects peuvent qualifier un comportement d’anormal?

A
  • Excès ou insuffisance sur le plan de la fréquence ou de l’intensité. (Écart par rapport à la normale)
  • Retard ou décalage développemental
  • Enfreintes aux normes. (Ne répondent pas aux attentes familiales, sociales ou culturelles)
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Q

VRAI OU FAUX
Il ne faut qu’un seul critère (excès de fréquence, retard développemental ou enfreint aux normes) afin de qualifier un comportement d’anormal.

A

FAUX

Ses critères sont souvent insuffisants et peuvent varier selon les contextes.

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3
Q

Il y a présence d’un trouble lorsque l’affect ou le comportement entraîne :
1) __________________________________________
et/ou
2) __________________________________________

A

1) une détresse psychologique concomitante
et/ou
2) une altération dans un ou plusieurs domaines de fonctionnement (scolaire, professionnel, social ou relationnel)

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4
Q

VRAI OU FAUX

La normalité est un concept aux limites floues.

A

VRAI
«Qui dans un arc-en-ciel, peut tracer une ligne qui marque la fin de la teinte violette et le commencement de la teinte orange? La différence de couleur est très claire, mais qui peut dire l’endroit précis où l’une devient l’autre? Il en va de même de la raison et de la folie. Les cas graves ne font aucun doute. Mais dans certains cas apparemment moins graves, rares sont ceux qui sont prêts à tirer une ligne de démarcation, si ce n’est quelques experts moyennant paiement…»

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5
Q

À partir des données d’études longitudinales et épidémiologiques, on estime que dans les pays industrialisés, environ __% des enfants et adolescents répondent aux critères diagnostiques d’au moins un trouble psychopathologique plus ou moins chronique.

Un autre __ à __% d’enfants ont des difficultés affectives, cognitives ou sociales sans pour autant être atteints d’un trouble au sens strict du terme.

Ces pourcentages sont __________ dans certaines populations (ex.: milieux défavorisés)

A

À partir des données d’études longitudinales et épidémiologiques, on estime que dans les pays industrialisés, environ 10% des enfants et adolescents répondent aux critères diagnostiques d’au moins un trouble psychopathologique plus ou moins chronique.

Un autre 10 à 15% d’enfants ont des difficultés affectives, cognitives ou sociales sans pour autant être atteints d’un trouble au sens strict du terme.

Ces pourcentages sont plus élevés dans certaines populations (ex.: milieux défavorisés)

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6
Q

VRAI OU FAUX
Les problèmes d’adaptation à l’enfance ou à l’adolescence sont les meilleurs prédicteurs des problèmes d’adaptation ultérieurs.

A

VRAI
50% des troubles de santé mentale à l’âge adulte ont fait leur apparition à l’adolescence (Kessler et al., 2005). Il en va de même à l’enfance…

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7
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie du développement?

A

Approche scientifique qui cherche à rendre compte de l’origine des différences individuelles relatives au développement de l’inadaptation psychosociale

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8
Q

Nommez les 3 perspectives en psychopathologie du développement, sans les décrire

A
  • perspective descriptive
  • perspective développementale
  • perspective relationnelle
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9
Q

Qu’est-ce que la perspective descriptive?

A

Approche à la base de toute démarche scientifique. Tous les individus avec le même diagnostique n’ont cependant pas la même histoire (trajectoire développementale) et le même pronostic.

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10
Q

VRAI OU FAUX

Chaque enfant ou adolescent a sa réalité propre et individuelle.

A

VRAI

Il existe cependant des similarités importantes dans la façon dont les difficultés d’adaptation se manifestent.

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11
Q

Pourquoi est-il important d’utiliser le DSM et/ou le CIM dans la perspective descriptive?

A

Importance d’une classification précise comme celle du DSM ou du CIM afin de documenter de façon détaillée la manifestation des différents troubles psychopathologiques.

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12
Q

Qu’est-ce qu’une perspective développementale?

A

Une compréhension approfondie des processus normatifs de développement est essentielle à toute compréhension des phénomènes psychopathologiques.

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13
Q

Pourquoi l’utilisation de la perspective développementale est-elle essentielle?

A

Car on a longtemps considéré que bon nombre de difficultés d’adaptation des enfants représentaient des phases de développement normal, donc vouées à disparaître d’elles-mêmes. Tandis que, dans les faits, les difficultés d’adaptation des enfants sont relativement stables, même si les symptômes et leurs manifestations peuvent évoluer (ex : Hyperactivité > Trouble d’opposition > Délinquance / Anxiété de séparation > Phobie sociale > Dépression)

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14
Q

VRAI OU FAUX
Les troubles psychopathologiques s’inscrivent toujours dans un contexte développemental qui influence leurs manifestations

A

VRAI

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15
Q

VRAI OU FAUX

Le DSM prend toujours en compte l’âge et le sexe dans les critères diagnostiques

A

FAUX
Bien que le DSM mentionne régulièrement que les manifestations des troubles qu’ils décrivent peuvent varier selon le sexe et l’âge des individus, les critères diagnostiques en tiennent rarement compte.

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16
Q

L’enfant présentant un trouble psychopathologique développe un ____________________________ dans lequel les symptômes de ce trouble deviennent de plus en plus _____________ de son comportement et évoluent en fonction des ___________________________ qu’ils entraînent .

A

L’enfant présentant un trouble psychopathologique développe un MODE DE FONCTIONNEMENT dans lequel les symptômes de ce trouble deviennent de plus en plus CARACTÉRISTIQUES de son comportement et évoluent en fonction des CONSÉQUENCES multiples qu’ils entraînent .

17
Q

Qu’est-ce qu’une trajectoire développementale?

A

Les troubles psychopathologiques correspondent à des déviations développementale en évolution constante.

18
Q

Qu’est-ce que la perspective relationnelle?

A

Dans cette perspective, le développement de l’enfant est conçu comme le produit des transactions qui s’exercent quotidiennement entre l’enfant, ses parents et son environnement extrafamilial. Les caractéristiques de chacun de ces sous-systèmes contribuent de façon dynamique et réciproque au développement de l’enfant.

L’enfant n’est pas «victime» ou «atteint» d’un problème d’adaptation, comme il est atteint d’une maladie physique. L’enfant joue un rôle actif dans le développement de ses difficultés. Comme il est influencé par son entourage, il façonne aussi celui-ci.

19
Q

VRAI OU FAUX

La psychopathologie s’inscrit toujours dans un contexte relationnel.

A

VRAI

Elle n’est pas tant «à l’intérieur» de l’enfant lui-même que dans ses relations avec son entourage.

20
Q

Qu’est-ce que la continuité des troubles d’adaptation reflète?

A

La continuité des troubles d’adaptation reflète le maintien à travers le temps d’un fonctionnement non adéquat dans les transactions qui s’exercent entre l’enfant et son environnement interpersonnel.

21
Q

VRAI OU FAUX

Les phénomènes pathologiques obéissent à des relations de causalité directes et linéaires.

A

FAUX
Les phénomènes pathologiques n’obéissent pas à des relations de causalité directes et linéaires : ils dérivent d’une spirale de transactions entre les caractéristiques de l’individu et celles de son environnement, qui se transforment mutuellement dans le temps.

22
Q

Que veulent dire les lettres D…S…M…?

A

Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders

23
Q

Le DSM-l (1952) et le DSM-II (1968) contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de _______. Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche ______________ (se prête mal à un diagnostic valide et fiable).

A

Le DSM-l (1952) et le DSM-II (1968) contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de L’ENFANT. Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche PSYCHODYNAMIQUE (se prête mal à un diagnostic valide et fiable).

24
Q

Quels sont les changements majeurs entre les 2 premiers DSM et le DSM-III et DSM-III-R?

A
  • Basé sur de nombreuses observations cliniques et sur des recherches cliniques systématiques.
  • Décrit plus de troubles qui se manifestent pendant l’enfance et l’adolescence.
  • L’approche descriptive se veut «athéorique» (langage commun pour chercheurs et cliniciens)
  • Présente une approche multiaxiale.
25
Q

Quels sont les 5 axes du DSM?

A
  • Axe I: Troubles mentaux
  • Axe II: Troubles de personnalité/Retard mental
  • Axe III: Affections médicales
  • Axe IV: Problèmes psychosociaux & environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants)
  • Axe V: Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple évaluation en cours de traitement.
26
Q

Quels sont les avantages d’une évaluation multiaxiale?

A
  • Facilite la communication des informations cliniques
  • Permet de saisir leur complexité
  • Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostique
  • Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial
27
Q

Quelles sont les 2 raisons principales qui expliquent pourquoi le DSM-IV a été entièrement remanié?

A
  • présenter des critères diagnostiques de plus en plus précis
  • s’harmoniser avec le CIM-10
28
Q

Quels sont les changements amenés par le DSM-5?

A
  • Approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la personnalité)
  • Disparition du système multiaxial
  • Nombreux changements spécifiques pour certains diagnostics
29
Q

Pourquoi le système multiaxial a-t-il été abandonnée?

A
  • Peu de professionnels documentaient les cinq axes. Le DSM-5 combine ainsi les axes I, II et III et supprime les axes IV et V.
  • Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le fonctionnement.
30
Q

Quels sont les controverses liées au DSM-5?

A
  • Craintes de surdiagnostic: les minimums de certains critères ont diminués pour plusieurs troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme);
  • De nouveaux troubles ont été introduits. Moins de fondements scientifiques pour ces nouveaux diagnostics.
31
Q

Quelles sont les contraintes et les limites du DSM?

A
  • Troubles jugés absents ou présents (catégories nosologiques)
  • Les définitions d’un certains nombre de troubles se recoupent et les critères diagnostiques ne sont pas mutuellement exclusifs (phénomène de comorbidité)
  • Il y a une grande hétérogénéité à l’intérieur de chaque catégorie diagnostique.
  • Critères diagnostiques tiennent rarement compte du sexe et de l’âge des enfants ou des différents informateurs
  • Procédures non standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information.
  • Ignore le contexte social et culturel dans lequel les troubles émergent et évoluent.
32
Q

VRAI OU FAUX
Le DSM agit davantage comme une construction sociale n’échappant pas aux jugements de valeur et non pas de l’expression formelle d’une réalité objective.

A

VRAI
Ce n’est pas parce qu’un trouble est décrit aujourd’hui dans le DSM qu’il existe réellement (il peut disparaître) et ce n’est pas parce qu’un trouble n’y est pas décrit qu’il n’existe pas.

33
Q

Comment pouvons-nous distinguer le DSM des paradigmes à base empirique?

A

DSM :
1. Problèmes jugés absents ou présents
2. Critères diagnostiques indifférenciés selon le sexe, l’âge et les différents informateurs
3. Le clinicien choisit la source d’information, les données à obtenir et les procédures d’évaluation
Base empirique :
1. Problèmes mesurés quantitativement à partir d’une approche dimensionnelle
2. Critères d’évaluation varient selon le genre, l’âge et l’informateur
3. Procédures standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information