Connectivité fonctionnelle Flashcards

1
Q

Les parcelles d’un réseau sont fortement corrélées entre elles et forment donc un _______________________ du connectome, si on a correctement ordonné les régions.

A

“carré sur la diagonale”

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2
Q

Qu’est-ce qu’un connectome ?

A

Matrice qui représente toutes les connexions (fonctionnelles) du cerveau. Chaque ligne et chaque colonne représente une région du cerveau. Les valeurs r que l’on retrouve dans la matrice correspondent à la corrélation de l’activité temporelle entre deux parcelles.

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3
Q

Que représentent les carrés diagonaux sur un connectome ?

A

Ce sont des groupes de régions dont l’activité corrèlent fortement entre elles, et peu avec le reste du cerveau.

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4
Q

Définis la connectivité fonctionnelle

A

La mesure des dépendances spatiales de l’activité de l’activité cérébrale

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5
Q

En quoi consiste (en gros) la connectivité fonctionnelle ?

A

Extraire décours temporels de 2 régions et déterminer la corrélation entre les deux. Une corrélation élevée = les 2 régions sont impliquées dans des processus cognitifs similaires

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6
Q

Définis l’intégration fonctionnelle

A

Différentes régions du cerveau interagissent ensemble pour effectuer une tâche

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7
Q

Une observation clé de Biswal et collègues par rapport au signal BOLD ?

A

Le signal BOLD au repos est dominé par des fluctuations lentes, avec des bouffées d’activité d’une durée de 20 à 30 secondes

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8
Q

L’activité BOLD au repos corrèle avec quoi (selon Shmuel) ? Qu’est-ce que cela démontre et en quoi ça confirme les résultats de Biswal ?

A

Les fluctuations spontanées d’activité neuronales dans le cortex visuel d’un macaque anesthésié. Cela démontre que la connectivité fonctionnelle reflète au moins partiellement la synchronie de l’activité neuronale, et pas simplement du bruit physiologique (cardiaque, respiration).

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9
Q

Une des critiques majeures de l’étude de Biswal et al. qui consistait à comparer l’activité d’une région cible avec le reste du cerveau au repos.

A

Ces patrons d’activité fonctionnelle corrélée auraient pu refléter du bruit cardiaque ou respiratoire.

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10
Q

L’étude de Biswal analysait des régions impliquées dans quel réseau ?

A

Moteur

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11
Q

Quelle a été la région utilisée pour la découverte du réseau de mode par défaut ?

A

PCC (cortex cingulaire postérieur)

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12
Q

Les réseaux de connectivité sont-ils stables ?

A

Non, les cartes de connectivité varient beaucoup au cours du temps, c’est-à-dire en regardant différentes fenêtres d’activité pour un même individu, et également entre individus. Les coordonnées d’une région cible peuvent aussi être partiellement inexactes même si on procède au recalage des images.

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13
Q

Si l’on génère une carte de connectivité dans un paradigme auditif, dans quelles régions observe-t-on une déactivation ? Pourquoi ?

A

Une déactivation modérée est identifiée dans différentes régions du cerveau, incluant le cortex cingulaire postérieur (PCC) et le cortex préfrontal médian (mPFC). Le PCC et le mPFC sont des régions clés du réseau du mode par défaut.

Il s’agit d’une tâche cognitivement demandante. Les auteurs démontrent qu’un ensemble de régions sont systématiquement plus impliquées au repos que durant des des tâches variées mais cognitivement demandantes.

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14
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse du mode par défaut ?

A

Il existe un certain nombre de processus cognitifs d’introspection systématiquement présents dans un état de repos, et il existerait un réseau fonctionnel qui soutiendrait cette activité “par défaut”.

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15
Q

Comment est habituellement sélectionné le seuil de significativité dans les études de connectivité ?

A

De manière libérale

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16
Q

Qu’est-ce que le DAN ? À quoi sert-il ?

A

Réseau attentionnel dorsal, comprenant notamment les sillons intra-pariétaux supérieurs et les champs oculaires frontaux. Il est activé lors de tâches cognitivement demandantes en IRMf.

17
Q

Il existe une corrélation _________ entre le DAN et le réseau de mode par défaut. Quelle notion cela peut-il refléter ?

A

Négative. Cette analyse renforce la notion de transitions spontanées entre un état mental dirigé vers les stimuli extérieurs, et un état introspectif, reflétant la compétition entre deux réseaux distribués.

18
Q

Est-ce que les corrélations négatives font l’unanimité ? Pourquoi ?

A

Non. Les corrélations négatives sont fortes uniquement quand on applique certaines étapes de débruitage des données, et notamment la régression du signal global. Une controverse importante est née autour des connexions négatives, car certains chercheurs pensent qu’il s’agit d’un artefact lié à cette étape de prétraitement.

19
Q

Les corrélations négatives peuvent être observées de manière robuste pour les sujets __________________, et dont le signal est donc particulièrement ________ mais leur _____________ est faible

A

qui bougent très peu, propre, amplitude

20
Q

De quoi parle-t-on plutôt que de parler d’activité de repos vs tâche ? Ces activités peuvent-elles interagir entre elles ?

A

Activité intrinsèque vs extrinsèque.

Oui

21
Q

Définis une activité intrinsèque

A

l’activité cérébrale qui émerge spontanément, et est indépendante des stimuli extérieurs.

22
Q

Définis une activité extrinsèque

A

L’activité évoquée par une tâche, la manière dont l’environnement influence l’activité cérébrale.

23
Q

Qu’est-ce qu’un réseau fonctionnel ?

A

Ensemble des régions apparaissant lorsqu’on effectue une carte de connectivité, soit les régions connectées à notre région cible.

Groupe de régions dont l’activité spontanée présente une forte connectivité fonctionnelle intra-réseau, et une faible connectivité avec le reste du cerveau.

24
Q

Pourquoi introduire l’idée de connectome fonctionnel ?

A

Il est intuitif que toutes les cartes de connectivité utilisant des cibles dans le même réseau vont se ressembler. Pour formaliser cette intuition, nous avons besoin d’introduire de regarder la connectivité de toutes les paires de régions en même temps, d’où la notion de connectome fonctionnel

25
Q

Parle-moi des deux étapes de génération d’un connectome

A
  1. Sélectionner une parcellisation cérébrale en régions
  2. Calculer la corrélation de l’activité temporelle pour toutes les paires de parcelles dans le cerveau.
26
Q

Quelle est la limite de l’atlas de Yeo, Krienen et collègues ?

A

Il ne représente pas les réseaux sous-corticaux

27
Q

Définis la ségrégation fontionnelle

A

Exploration de l’activité évoquée pour une tâche. On cherche à isoler des régions ayant des processus cognitifs spécifiques

28
Q

Est-ce que la connectivité fonctionnelle donne une idée de la direction de la corrélation ?

A

Non

29
Q

Comment détermine-t-on une région cible ?

A

Par une carte d’activation