CONCLUSION Flashcards
LA 15
La lettre 48 fait ainsi démonstration de la virtuosité de Laclos et constitue un véritable exercice de style. Cette lettre est à la fois une déclaration d’amour pour Mme de Tourvel et un moyen de rassurer la marquise, qui croit le libertin amoureux de la Présidente. Dans cette lettre, Valmont cherche à pervertir l’âme pure de la présidente et à l’attirer vers les passions charnelles qui seraient selon lui sources de bonheur. Mais en croyant se moquer d’elle et de l’amour que Valmont retourne en fait son arme contre lui même et nous laisse deviner qu’il ne s’appartient plus totalement. Personnage immoral, presque machiavélique, il fascine malgré lui le lecteur qui espère qu’à travers cette lettre, des sentiments plus nobles et plus sincères se découvrent peu à peu.
LA 14
Cette scène, qui reprend le topos de la scène de rencontre amoureuse, est atypique:
Les deux personnages sont séparés d’emblée par un écart social et ethnique dont est empreinte la société coloniale.
Leur rencontre se fait en marge car condamnée par la société indochinoise des années 1930.
Les personnages sont eux mêmes en marge:
-la jeune fille semble très libre. D’ailleurs, elle ne se comporte pas comme les jeunes filles de son âge.
-de même, le chinois est très occidentalisé et il ne prend pas le “car indigène”
LA 13
La querelle entre le père et le fils est intense. Le Chevalier Des Grieux, tout juste libéré, est en proie au désespoir amoureux face à l’exil prononcé contre Manon. Le père, face aux frasques de son fils, tente une dernière fois de le raisonner. Mais l’échange devient impossible et la rupture est progressivement inéluctable. Aussi, l’Abbé Prévost n’hésite pas à reprendre les codes de la tragédie classique, avec un dialogue d’une très grande théâtralité qui pourrait être transposable sur scène. La fin de la relation filiale marque la déchéance inévitable du Chevalier. Ironie tragique, la séparation définitive qu’il entrevoie aura bien lieu, mais c’est la mort de son père et non la sienne qui en sera responsable.
LA 12
Dans cet extrait, le lecteur assiste à une scène hautement romanesque, qui s’accompagne d’une tension dramatique et d’un suspens, bien qu’il pressente l’issue tragique. S’ensuit alors un rtyhme du récit qui s’accèlre jusqu’au geste fatal. Un geste criminel et tragique qui enfonce DG dans la marginalité, sans retour possible. Mais le personnage, cherchant à se disculper dans un récit rétrospectif, le présente comme un dégât collatéral dont il n’est en rien responsable.
LA 11
Cet extrait constitue une scène majeure du roman, dans laquelle on assiste à un topos de la scène de rencontre amoureuse. Il met en scène la transformation de la passion en un destin, celui du jeune chevalier.
D’ailleurs, même s’il décrit son âme en proie au péché, le narrateur porte un regard bienveillant sur les errements de sa jeunesse. Le texte ouvre ainsi un sentimentalisme où la compassion l’emporte sur la condamnation de la passion.
LA 10
Giton incarne de nombreux vices et pollue l’espace social par son arrogance et son mépris. A travers le portrait physique, social et moral du personnage, LB dresse le portrait satirique de la société qui l’entoure. Une société servile car assujettie à la valeur de l’argent
OUVERTURE:
Le portrait de Giton est suivi par celui de Phédon, incarnation de l’homme pauvre. Il apparait presque comme un déchet du corps social, un organe malade et ridicule. Sa pauvreté la condamne dans une société qui fait primer la fortune sur la vertu. Les deux figures antithétiques représentent les deux pôles d’une société où l’argent dicte le destin des individus.
LA 9
Dans ce portrait, LB se révèle être un fin observateur des relations sociales et un moraliste intransigeant. Il peint le portrait de Théodecte, personnage qui aime ce mettre en scène. Il s’emploie à dénoncer cette mise en scène dans un registre ironique, afin de dresser la satire morale de ce type de comportement. Il fait également la critique sans concession de ses propres contemporains et de lui même. Battant en retraite face à ce fléau qu’incarne Théodecte, le moraliste janséniste en se mettant en scène, n’invite t il pas le lecteur à se conduire en sage: càd en se retirant du monde et en opérant un repli sur lui même ?
OUVERTURE: Cette complaisance de la société rappelle “La cour du Lion” dans laquelle La Fontaine dénonce ces nobles transformés en machines à plaire et à flatter, de manière si excessives qu’ils en perdent la raison: le singe paye de sa vie ses comparaisons hyperboliques peu croyables.
