Concepts Transversaux à balancer sur tous le sujets Flashcards
Définition de la Mondialisation d’Olivier Dolfuss
q
Valérie Niquet
Néo-colonisalisme , Chine dévoreuse en matières premières
Dutch Disease
aa
Consensus de Pékin
q
Nouvelle géopolitique objectale
ss
Edward Luttwakk
s
Pierre Buhler
s
Territoires gagnants / Territoire perdants à toutes les echelles
s
Une verité à une échelle n’est pas forcément vrai à une autre
s
Théorie des Diatopes
s
Horogénèse
ss
Cindynique
s
Croissance inclusive M.Aglietta
s
. LE TPP et le TTIP constituent la colonne vertébrale de la nouvelle stratégie de redéploiement géo-économique des Etats-Unis face à la montée en puissance des économies émergentes , en premier lieu la Chine , et secondairement la Russie.
Nunancer le passage de l’atlantique au pacifique
Zou chuqu Chinois
• « Zou chuqu » est une expression officielle utilisée par le gouvernement chinois . Elle décrit l’invitation faite aux entreprises du pays pour qu’elles se déploient et investissent activement en Afrique , MO et en AL/C. Ce slogan pourrait se traduire pa « aller au-dehors » ou « sortir loin ». Elle revet des dimensions géo-éco , géopo et géoculturelles
Centre d’impulsions
Lieux de concentration des pouvoirs et de décisions, centre de commandement de la mondialisation. Ils polarisent les espaces et l’environnement autour d’eux.
- à petite échelle se sont les pôles de la Triade
- à très grande échelle se sont les quartiers riches
- à échelle continentale, se sont les mégalopoles, les façades portuaires, gateways, régions transfrontalières…
- à l’échelle nationale, la capitale (phénomène de macrocéphalie en France), les villes (métropolisation), les littoraux (littoralisation)
- à l’échelle régionale : Douai
- à l’échelle urbaine : quartier d’affaires d’une ville (CBD)
Dominique Moïsi, Géopolitique de l’émotion, comment les cultures de peur, d’humiliation et d’espoir façonnent le monde
Il fait des émotions un critère d’explication et de classement des grands pôles du monde contemporain. Peur sur l’Occident (États-Unis & UE) avec le déclassement ou l’immigration, l’Asie l’espoir où l’optimisme est de rigueur (sauf Japon). Les passions ont un rôle.
La puissance au XXIème siècle, Pierre Buhler
La puissance se construit dans l’histoire, mais que sa grammaire, fondée sur l’innovation, change dans le temps au bénéfices de ceux qui en ont compris les nouvelles règles. Les critères de la puissance sont donc constamment évolutifs, ce ne sont pas les mêmes qu’au XXème.
Dans cet ouvrage, il essaie justement de dresser une typologie des facteurs de la puissance actuelle :
- l’idée que la puissance est conjointe à la géographie : dans un contexte où la géoéconomie l’emporte sur la géopolitique (Luttwak), il est important pour un Etat d’avoir une « économie spatiale ».
- contrôle des espaces terrestres, mais aujourd’hui aussi maritimes et aériens, dans le cadre d’une économie mondialisée
- la contrainte démographique peut peser : dans le cas des pays développés il y a un vieillissement de la population qui nécessite d’importants budgets sociaux, dans les pays arabes, le nombre de jeunes sans emplois et sans perspectives d’avenir a été un facteur es Révolutions arabes et donc d’instabilité… Pierre Buhler conclut cependant que si le nombre ne fait pas nécessairement la puissance, le nombre transformé par la qualité et la qualité renforcée par le nombre changent la face du monde.
Propose aussi une définition de la puissance :
« La puissance est l’ensemble des atouts économiques, militaires, stratégiques offrant à un Etat une gamme d’instruments - militaire, industriel, financier, technologique, économique, idéologique – lui permettant de projeter son influence au delà de ses frontières. »
Le Temps de la mêlée mondiale (2009-2012), Védrine
Recueil d’articles et de conférences entre 2007 et 2012 : depuis la fin de la guerre froide, on n’assiste pas à la fin de l’histoire, mais à une compétition mondiale multipolaire de tous les instants dans laquelle sont engagés les états, les pouvoirs économiques et les ONG, les médias. Pour Hubert Védrine, cette mêlée mondiale n’est absolument pas gouvernée.
Espaces gagnants de la Mondialisation
Territoires gagnants ont certains critères (SASSEN) : grande accessibilité, qui s’oppose à l’enclavement, bien relié, connectivité, réseaux flux, cognitivité = bassins de connaissances (ex technopôles, clusters, pôle de compétitivité), + nomadité pour Jacques Attali. La matière première est remplacée par la matière grise
Villes globales
Villes de l’archipel mégapolitain mondial
Littoraux car en interface avec le monde = concentration des hommes et des activités éco majeures sur une façade du monde (New York = océan Atlantique)
Métropolisation, Littoralisation = concentration des activités, des richesses sur les littoraux
Frontières (UE = région transfrontalière et programme INTERREG) = zones d’échanges
Hub and spoke = nœud de communication, aéroport pivot ou ports. Car les activités économiques se concentrent autour des nœuds de communication
Plateforme multimodale = lieu précis où se rencontrent TGV, Autoroutes, Ferroviaire Transport multimodal : évite la rupture de charges, transport qui associe plusieurs moyen de transports
Technopôle/Cluster
Paradoxe de + dans la mondialisation : dans une économie mondialisée, l’échelle locale reste PRIMORDIALE
Tout ce qui crée du lien, tout ce qui n’est pas enclavé
Le paradoxe de la mondialisation est le « glocal » (MORITA) : dans un monde globalisé, importance de l’échelle locale où se crée les synergies entre acteurs économiques
Territoires perdants : inverse, rural profond, ville-tunnel, anciennes régions industrielles en difficulté de reconversion.
Technique des diatopes , Yves Lacoste
Raisonnement qui s’appuie sur :
- un raisonnement géographique à différents niveaux d’analyse
- un raisonnement historique qui intègre les différents temps de l’histoire
- une nécessaire prise en compte des représentations plus ou moins subjectives que se font les différents acteurs à propos de chaque territoire, enjeu d’une rivalité de pouvoir.
Retour à la géopolitique objectale en ce début de 21ème siècle
Dans la « géopolitique objectale » le vecteur de puissance passe par l’appropriation indispensable des ressources de toute nature situées n’importe où dans l’espace mondial.
Idée que les ressources deviennent de plus en plus importantes (primarisation des économies qui touche l’Afrique mais aussi l’Amérique du Sud).
A l’inverse d’une géopolitique zonale considérée elle comme en partie dépassée parce que son ressort principal est l’acquisition impérative de lieux ou de positions perçus comme privilégiés
Passage de lé géopolitique à la géoéconomie : Edward Luttwak 1990
On passe d’un monde plutôt géopolitique à un monde plutôt géoéconomique. Eco plus important.
« Soft balancing » Robert PAPE
Pour définir l’opposition au pouvoir hégémonique américain.
Utilisation de moyens de lutte non militaire pour lutter contre un état trop fort militairement. Ce sont ainsi les luttes contre le pouvoir hégémonique américain
Pour Stephen WALT, c’est pour lutter contre la démesure américaine que des structures se sont créées en opposition, sans les Etats-Unis (Alba, Banque du Sud)
Développement
François Perroux, Qu’est-ce que le développement, (1961) : « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une société qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global »
Notion complexe qualitative, peut être défini comme « l’amélioration durable des conditions de vie d’une population » Bernard BRET
Il peut se mesurer à l’aide l’IDH Indice de Développement Humain qui comprend 3 critères, entre 0 et 1, plus on est proche de 1 plus on a développé. IDH= indicateurs sanitaires et sociaux en plus.
- Niveau de santé (Mortalité infantile)
- Niveau d’instruction (taux d’alphabétisation)
- Revenu par hab PNB/hab
Sylvie BRUNEL : le développement est la capacité d’une société à satisfaire les besoins essentiels de sa population et à permettre à cette dernière d’acquérir un mieux-être nécessaire à son épanouissement.
Permet d’appréhender la ≠ entre SUD/NORD
Dutch Disease , Syndrome rentier
Phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l’industrie manufacturière locale.
Le pays vit sur le profit ses ressources en les exportant
Rejoint l’idée de Pierre CHALMIN, « malédiction des matières premières » car non diversification des économies
Avoir des richesses du sous-sol peut donc être néfaste, victime de l’instabilité des matières premières
Pays frotement dépendant du cours des matières premières. L’expression est employé pour la première fois par Juan Pablo Perez (ministre du Vénézuela
Exemples : Qatar, Algérie, Norvège
SYnapse , Brunet
Tout lieu de communication, d’échanges de transbordement, d’échanges de transfert surtout
Pareil qu’interface.
Economie Monde , Fernand Braudel
« Un morceau de la planète économiquement autonome, capable pour l’essentiel de se suffire à lui-même et auquel ses liaisons et ses échanges intérieurs confèrent une certaine unité organique».
Une économie monde possède forcément trois éléments :
- Une ville globale
- Une Division Internationale du Travail DIT
- Des rapports centres-périphéries
Les différentes économies-mondes :
- Économie-monde britannique
- Etats-Unis à partir de la 2nd Gm
- Monde multipolaire depuis la fin de la Guerre-froide
Frederic Martel , Mainstream
Domination de la culture grand public américaine, culture qui plait à tout le monde
- Hégémonie totale des Etats-Unis.
- Essor des pays émergents (Bollywood, Télénovelas au Brésil)
- Déclin de l’Europe car culture élitiste et patrimonial : les peuples européens ont la culture américaine et leur culture
- Il montre les bouleversements de l’industrie culturelle à l’heure du numérique. Et il montre que la grande perdante est l’Europe car pour lui la culture européenne est philosophe et pas accessible à tout le monde.
- Il se demande s’il y a une seule culture européenne et pas plusieurs cultures.
appartheid urbain
“Un Monde nouveau” Federico Mayor
Dynamique endogène et exogène
t