Concepts CLI2 Flashcards

1
Q

Le Dessin

A

Jusqu’à 2 ans: Le gribouillage. L’enfant transforme de façon ludique une activité motrice impulsive en une certain maîtrise gestuelle.

De 2-3 Ans: Réalisme Fortuit.
L’enfant découvre de manière fortuite un ses à ses tracés qu’il a exécutés initialement sans désir de signification.

De 3-4 ans: Réalisme Manqué.
L’enfant réalise des tracés à visée significate, sans succès systématique.

A partir de 4 ans: Réalisme Intellectuel.
L’enfant va reproduire ce qu’il connait du monde, mais pas de façon visuelle. Il va représenter ce qu’il sait des choses.

A partir de 8 ans: Réalisme Visuel.
L’enfant représente les objets en essayant de se conformer aux critères de l’adulte. Il y a alors respect des proportions, un certain souci de détail et apparition de perspectives vraies.

La valeur du significant du dessin est soulignée, et non sa qualité esthétique. Le dessin renseigne sur la façon dont l’enfant investit l’espace, perçoit son corps et celui des autres(apprécier l’image du corps, le niveau intellectuel, les conflits intrapsychiques, les effets de la thérapie)

Le dessin du bonhomme, épreuve conçue en 1926 par Florence Goodenough ayant pour consigne: “désigne un bonhomme, du mieux que tu peux” –> Le dessin est ensuite coté en fonction de la présence ou non de différents items précis(ex: tete, des jambes etc.) ce qui établit les tranches d’âges qui correspondent aux différentes compétences observées sur les dessins.

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2
Q

Le Jeu

A

En observant son petit-fils de 18 mois, Sigmund Freud décrit le jeu de la bobine, une activité ludique répétitive dans Au-delà du principe de plaisir (1920).
Il y avance que ce jeu permet à l’enfant de mettre en scène le départ
et le retour de sa mère (donc de tolérer l’angoisse de séparation maternelle) et de maîtriser une situation que jusqu’alors il ne faisait que subir.

M.K pose le jeu comme le mode d’expression principal des mécanismes de défenses les plus primitifs contre l’angoisse pour l’enfant. Pour elle, le jeu est l’équivalent de l’association libre chez l’adulte, et plus que le rêve, la voie royale vers l’inconscient. Tout acte ludique a une signification symbolique, et le choix des jouets symbolise le processus affectif du choix de l’objet en révélant les fixations libidinales de l’enfant (lorsque la libido s’attache fortement à des personnes ou des imagos, pour reproduire tel mode de satisfaction, et rester organisée selon la structure caractéristique d’un des stades évolutifs).

Anna Freud s’oppose à Mélanie Klein (divergences de POV notamment sur l’interprétation symbolique du jeu de l’enfant) en avançant que le jeu ne serait pas la corolaire de l’association libre chez l’adulte. Pour elle, l’enfant imite, à travers le jeu, la réalité extérieure quotidienne qu’il observe et qu’il vit.

Pour Donald Winnicot, le jeu est un phénomène transitionnel qui se déroule dans une aire intermédiaire. Il permet à l’enfant d’accéder à la symbolisation, à l’imagination de faire face et de tolérer la frustration liée à l’absence de l’objet, et participe ainsi au développement de la créativité. Le jeu a également pour fonction de permettre à l’enfant de trouver un échappatoire et faire sienne les contraintes de la réalité extérieure auxquelles il doit s’adapter. C’est une expérience vitale, essentielle au sentiment continu d’exister à l’intégration de la personnalité, à la construction du Self. Il distingue le jeu (game) à et le jouer (playing). Le jeu est organisé socialement (les jeux de société ou éducatif). Au contraire, le joueur est un acte créateur, dimension active, inventive de l’individu qui permet une infinité de variations.

Didier Houzel se saisit du jeu comme un moyen de communication lui
permettant d’adopter une posture plus active et participante, de repérer les fixations libidinales, l’intensité des pulsions agressives et libidinales, la nature et la violence des angoisses, l’organisation des fantasmes et des principaux mécanismes de défense de l’enfant.

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3
Q

Pourquoi jouet et/ou dessiner avec l’enfant?

A
  1. Favorisent la communication en créant un climat de confiance et d’intérêt
  2. Sont des modes d’expression naturels et plaisants

La capacité de jouer et ou de dessiner fournissent un matériel analysable sous prédateurs (qui ne prend son ses que dans le contexte de la relation établie, et à ce moment exclusivement)

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4
Q

Symptôme

A

Le signe caractéristique d’une maladie porté par le corps d’un part, et comme la trace de quelque chose, d’autre part.

  1. Envisager le symptôme comme un ensemble de causalités et non comme une unique partie causale, précaution entre le manifeste et latent.
  2. Questionner la part identitaire du symptôme dans la construction d’un individu, ainsi que la part fonctionnelle de ce symptôme dans l’économie familiale: Un véritable “travail de la maladie” est nécessaire, en particulier auprès des enfants et des adolescents(Pedinielli, 1996)
  3. Le symptôme comme le résultat d’un défaut dynamique entre les modalités d’expression de la pulsion et les différents mécanismes de défense
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5
Q

Nécessite d’un Examen Somatique

A

Indispensable car l’enfant a tendance à somatiser son angoisse, il est
très important de s’affranchir de possibles causes somatiques pouvant également être à la source de conflits psychiques.

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6
Q

Test Projectif

A

Un surface de projection( ex: Rorschach) qui induit la narration des problématiques que patient projette sur le contenu latent des planches(étalonné et validé)

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7
Q

Bilan Psychométrique

A

Donne des évaluations chiffrées, soit du fonctionnement global (test cognitifs) de “l’intelligence”(WAIS, WISC) soit d’une compétence particulière (test logico-mathématique)

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8
Q

Les conflits

A

Le conflit se déclare lorsque s’opposent pour le sujet des exigences internes contraires. Le conflit peut être manigeste(entre un désir et une exigence morale, entre 2 sentiments contradictoires) ou latent, ce dernier pouvant s’exprimer de façon déformée dans le conflit manifeste et se traduire par la formation de symptômes, de désordres de la conduire, des troubles du caractère etc…

Le conflit est constitutif de l’être humain: conflits désirs/défenses, conflits entre instances, entre pulsions…(entre Mou et Ça/Surmoi, entre pulsion de vie/mort etc.)

Didier Houzel décrit des conflits de différents types (référence à Anna Freud) :

1) Conflits extérieurs entre l’enfant et son entourage

2) Conflits intériorisés : l’opposition aux réalisations pulsionnelles de l’enfant à l’attitude de l’entourage (peur du Surmoi, sentiment de culpabilité associé)

3) Conflits intérieurs entre le Ça et le Moi (en rapport direct/indirect à
l’entourage, liés à la dualité pulsionnelle amour/haine, activité/passivité)

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9
Q

Alliance de travail

A

Il s’agit de la collaboration mutuelle, le partenariat, un contrat, un engagement réciproque entre le patient et le thérapeute dans le but d’accomplir des objectifs fixés ensemble en thérapie.

Didier Houzel avance que « Pour qu’il y ait des effets thérapeutiques
significatifs et durables, il faut que l’enfant s’engage avec conviction dans le traitement proposé et déjà éprouvé au cours des entretiens psychiatriques et des bilans, la nature et l’intérêt du traitement. Il faut également que les parents aient compris la nature du traitement et donnent leur accord. »
Une telle alliance devrait pouvoir, pour lui, se faire avant le début du
traitement et se traduit comme une collaboration avec l’analyste de la partie adulte du self de l’enfant.

De la « bonne » et « suffisante » installation de cette alliance dépend la genèse du transfert, le patient se sentant autorisé à actualiser sur son
thérapeute ses pulsions libidinales et agressives (la temporalité psychique et des résistances défensives sont évidemment à considérer et à respecter).

“L’enjeu, écrit Favreau, n’est pas le traitement de conflit psychique chez les parents, mais la possibilité de leur faire prendre conscience de leur projection sur leur enfant et de l’impact que cela a dans leurs attitudes éducatives.”

L’enfant et son entourage peuvent se trouver extrêmement démunis et
anéantis. Ils subissent cette situation dans un état de passivation, de
détresse et de désarroi absolu qui s’apparente au vécu d’impuissance du nouveau-né humain, l’« Hilflosigkeit » ainsi nommé par Sigmund Freud
Une prise en charge et un travail d’élaboration sont nécessaires pour
surmonter cette crise qui les a amener à consulter.
L’exercice clinique demande de rassembler avec “tact” an ayant pour perspective l’épanouissement de l’enfant.”

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10
Q

Exercice Clinique

A
  1. Adapter l’entretien, le laisser polymorphe dans ses enjeux diagnostiques et thérapeutiques (selon la situation, le patient, son âge, sa disponibilité, la
    présence et/ou l’absence d’un/ou des parent(s)…)
  2. Diriger son attention vers les événements de la vie de l’enfant
    (l’alimentation, l’acquisition de la propreté et de la marche renseignent sur sa construction psychique) et d’avant sa naissance, mais également vers les événements de vie propres à chacun des deux parents, pour tenter de repérer la place que l’enfant occupe au sein de la dynamique familiale.
  3. L’entretien se veut avant tout soutenant, contenant (être étayant pour l’enfant et pour les parents)
  4. Penser à recourir à des médiations, comme le dessin et/ou le jeu, pour communiquer plus aisément lorsque le patient est un enfant
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11
Q

Travail avec l’Enfant

A

Le soin psychique appelle à exercer de façon inaliénable, et particulièrement auprès des enfants et des adolescents, en offrant de façon constante un cadre sécurisant et une présence soutenante:
1. Appel à l’humilité
2. Appel à la rigeur
3. Appel à la souplesse(termes utilisés, à moduler et à adapter)

Face à la vulnérabilité des patients, il est requis de s’affranchir en conscience de son contre-transfert (dont sa relation au narcissisme et aux questions de séduction, de suggestion, de réparation, de volonté de secourir, de soulager face à la souffrance et à la détresse).

De ceci dépendent, de façon sine qua non pour les patients, leurs possibilités d’intégration de nouvelles ressources, leur autonomisation et leur construction subjective.

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12
Q

Sommaire de Théorie M.K

A

Position schizo-paranoide:
1. Type de relation d’objet:
Partielle(séparation entre le bon et le mauvais objet)

  1. Type d’angoisse:
    Persécutive (d’où le nom de paranoïde)
  2. Mécanismes de défense:
    Clivage(schiz- = scinder l’esprit = un aspect de la schizophrénie)
    Deni
    Omnipotence
    Idéalisation

Position dépressive:
1. Type de relation d’objet:
Total(la mère est perçue comme un objet unifié et unique)

  1. Type d’angoisse:
    Dépressive(liée à l’angoisse de perte d’objet)
  2. Mécanismes de Défense:
    Maniaque(pas au sens obsessionnel)
    Réparation(culpabilité)
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13
Q

6 Lignes de Développement(Anna Freud)

A
  1. De l’état de dépendance à l’autonomie affective et aux relations d’objet de type adulte
  2. De l’allaitement à l’alimentation rationnelle
  3. De l’incontinence au contrôle des sphincters urétral et anal
  4. De l’insouciance au sens des responsabilités en ce qui concerne la manière de traiter son propre corps
  5. De l’égocentrisme à la camaraderie
  6. Du corps au jouet et du jeu au travail
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14
Q

Quel est l’un des apports d’Anna Freud concernant la conception du normal et du pathologique

A

Les dysharmonies modérées amènent aux variantes de la normalité; la régression peut être considérée sous l’angle inhabituel de la normalité.

Dans le développement physique, on assiste à de la régression et de la fixation à certains moments du développement. Le développement psychique est non-linéaire. Il n’est pas possible que le progrès soit constant. Des pas en avant sont suivis de retours en arrière; les régressions passagères vers les stades plus archaïques sont normales, du moment qu’elles ne durent pas. “Pour elle les points de fixation sont dus à des expériences traumatiques par excès ou par défaut, gratifications ou frustrations excessives”

A. Freud met en avant qu’on observe chez la plupart des enfants des «dysharmonies modérées» : être en avance sur certains plans et être en retard sur d’autres.
Ces dysharmonies
sont dues à l’interaction entre les aptitudes innées et les influences du milieu, de l’environnement.
Le déséquilibre entre les lignes de développement n’est pas pathologique en soi : ça se traduit par les nombreuses variantes de la normalité

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15
Q

Apportes d’Anna Freud à la clinique contemporaine

A
  1. L’intérêt d’une observation psychanalytique participante, réunions de synthèses (vision
    plurimodale)
  2. Le développement harmonieux est une utopie que la clinique dément. Pour comprendre un fonctionnement psychique, il ne faut pas s’en tenir à la description mais amener à une compréhension dynamique qui implique articulation dynamique pulsionnelle,
    organisation psychique défensive et investissements identificatoires et libidinaux.
  3. Seul facteur à retenir : l’altération du développement lui-même et non l’altération d’une des lignes du développement, c à d qu’il faut prendre en compte le développement global de l’enfant en prenant en compte ces éléments :

A. L’aspect dynamique (les pulsions et leurs forces, leur mise en conflit).

B. La différenciation moi/surmoi
C. Le point de vue économique (le poids d’un symptôme ou d’une dysharmonie au quotidien)

D. Le passage des processus primaires aux processus secondaires

E. L’intégration progressive du principe de réalité par rapport au principe de plaisir (apprendre qu’on ne peut pas satisfaire tous ses désirs conscient ou inconscient, qu’il
faut prendre en compte la réalité).

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16
Q

Signes Cliniques des Personnalités schizoïdes

A

Persistance des angoisses schizoparanoïdes et des mécanismes de défense qui leur correspondent.

Sentiment d’être étranger à soi-même.

Pas d’affect envers soi et les autres.

Possible alternance de moments dépressifs et schizoïdes.

17
Q

Double Dépendance dont Winnicot parle:

A

Dans “La premier année de la vie” Winnicott parlera de la “double dépendance absolue à l’égard du milieu physique et affectif” au stade le plus précoce du nourrisson.

On pourrait parler de cette dépendance absolue, comme une double dépendance, car le nourrisson y est absolument dépendant, et en plus, il n’y a “aucune trace de prise de conscience” de cette situation de dépendance. Or, aucune passage entre la dépendance et l’indépendance pourrais se fair sans que: “Peu à peu l’enfant apprend dans une certaine mesure qu’il est dépendant et il acquiert en conséquence la capacité de faire savoir à l’entourage le moment où il a besoin d’attention”

Ceci dit, même s’il parle des processus généraux, Winnicot ne perd jamais vue l’interaction de l’enfant avec son entourage, les adaptations de l’un à l’autre, les allers-retours dans le développement, et la variabilité des facteurs présents à chaque fois, dans chaque cas.

18
Q

Intégration Psyché-soma

A

Le chemin de la perception d’objet partiels vers d’objet total s’effectue au cour de la 1ère année(theorie Kleinien).

D’après Winnicot, il ne peut se faire que si les conditions sont suffisamment bonnes, tandis que pour K. il faut arriver à pouvoir élaborer la position schizo-paranoïde pour accéder à la position dépressive. Normalement, vers 1 an l’enfant pourrait garder vivance en lui l’idée de sa mère et l’idée des soins auxquels il est habitué(introjection de l’objet total)

Pour Winnicott, l’intégration de la personnalité c’est quand vers un an, l’enfant atteint l’état d’individu. C’est à dire qu’il peut se percevoir comme “une personne totale”

C’est aussi qu’il y a un bon accordage entre psyché et soma: Le bébé a un bon tonus corporel et une bonne coordination. Néanmoins, cet état d’intégration n’est pas acquis une bonne fois pour toutes, sinon seulement à certains moment, ou dans certaines relations. Il peut y avoir un recours à des régressions.

Exemple: Le temps du repos “retour à un état non-intégré”. Différence entre l’état de désignation(très douloureux, sentiment de tomber en morceau, un peu comme Klein décrivait le morcellement “in bits”) et de non-intégration(indolore). Sur ce dernier point, on pourrait dire que, vu qu’il n’a pas encore une moi complètement intégré, l’enfant “ne s’en rend pas compte” entièrement de la situation.

19
Q

Différence entre Corps et Soma

A

Le corps n’est pas le soma, il est double:
Une objet matériel et sujet relationnel, les expériences relationnelles et/de la machinerie corporelle. Le corps serait le mélange entre les vécus corporels/somatique qui prendraient un sens dans la relation à autrui, ce qui viendrai dessiner notre propre investissement corporel.

20
Q

Que veut dire habiter son corps

A

Habitation corporelle serait le processus psychique qui permet de dire Moi/Je malgré les modifications et changements corporels. Les expériences sensorielles transformées, symbolisées permettent la construction identitaire dans l’espace même de ce corps.

La vie du corps est essentielle à la psychique et la psychique est essentielle à la vie corporelle. Ces deux aspects sont intriqués et se nourrissent l’un l’autre en permanence.

21
Q

Comment une fonction se déploie harmonieusement pour devenir pleinement opérante ou se trouve en difficulté de réalisation?

A

Mésestime de l’importance des enjeux fonctionnels, développementaux et d’équipements génético-biologique si on s’arrête uniquement sur une lecture psychanalytique. Mésestime des enjeux psychiques qui se traduisent dans le corps par les difficultés instrumentaux si uniquement une lecture développementale, neurocognitive.

Soultion = Lecture psycho-moteur
Lecture avec le lien corps/psyché –> Intégration des 2 faces: du corps et de la psyché et leur articulations, les deux registres de la fonction et ses avatars, le fonctionnement affecté et historicité de la fonction corporelle dans le lien à l’autre.

La lecture psycho-moteur permet un éclairage des troubles et guide la prise en charge:
1. Prise en compte de l’équipement de base

  1. Développement et déploiement des fonctions en lien avec l’investissement et les interactions précoces
  2. Prise en compte des potentialités génético-biologique, du développement, des
    conditions environnementaux, des conditions psychiques internes propre au sujet
    mais aussi intersubjectifs (dans le lien).
22
Q

Situation continue de rencontre Physco-psychique

A
  1. Prendre en soi/rejeter hors soi, transformer/métaboliser ce qui a été pris en soi pour le transformer en matériau psychique(travail de symbolisation primaire)
  2. Création/mise en place des pictogrammes débute avec et par le corps(sensorialité, perception, etc.) puis ce matériel ce transforme en pensée primaire dans un travail psychique de mise en lien, puis ce matériel psychique lié se met en mot(mise ne sens par les mots)
  3. Travail de symbolisation (secondaire)
  4. Subjectivation du matériel psychique par un Jeu qui éprouve, énonce, historicise.

Tout ce travail de mise en pictogramme, de symbolisation primaire, de symbolisation secondaire ne peut se faire qu’avec et dans le lien avec l’autre (l’objet) qui accueille ce matériel psychique brut projeté par le sujet, le transforme grâce à son psychisme construit (secondarisé),
grâce à son appareil à penser les pensée (la rêverie maternelle, la fonction alpha de Bion).
Ainsi, ce matériel est affecté, transformé et peut être introjecté par le sujet.

Haag: “la psyché pour se construire va passer par le corps et ses perceptions diverses, va commencer à réguler peu à peu l’énergie psychique liée au plaisir/déplaisir, va investir et
affecter ces perceptions venues du corps pour créer une continuité de boucle retours entre le
corps et la psyché”

23
Q

2 conditions nécessaires pour la construction de le Corps Psychique

A
  1. Un corps éprouvant plongé dans le monde réel perçu
  2. Un discours énoncé sur ce corps

Ce qui donnera la possibilité pour le Je de se construire l’histoire de son propre corps, dans ce “deux corps en relation”, d’habiter son corps
–> Le processus psycho-corporel de subjectivation des vécus corporels, en relation, constitue la base de la construction identitaire, d’“être au monde”

24
Q

Une double contrainte du circuit pulsionnel

A

Signifie:

  1. deux corps liés, pas une seule source somatique
  2. Non seulement l’inconscient de l’autre implanté en soi (Laplanche) mais deux psychés dans un lien dyssymétrique.
    psychismes dans un lien dyssymétrique

= Les liens entre corps et psyché s’inscrivent donc dans cette double relation d’engendrement qui est :

  1. Sur le plan psychique, le corps érotique (investi libidinalement, c’est-à-dire investi dans le lien à l’autre)est détaché du corps biologique (processus libidinal de Dejours).
  2. Dans le même temps , sur le plan corporel, l’investissement et le fonctionnement des différentes strates corporelles (s(soma, psychomotricité, image du corps, enveloppes) vont être le produit des enjeux psychiques (enjeux inconscients,
    affectifs, pulsionnels).
25
Q

Pratiques thérapeutiques à médiations corporelles

A

But: “Transformer, métaboliser la pulsion en rythme, en forme en jeu, ou en scène pourrait être génétiquement l’essence de ces pratiques” (Lefevère).

26
Q

Conclusion sur le Corps et Psychie

A

Quelles que soient nos positions théoriques, nos objets de travail ne jamais oublier le fondement
corporel de notre être.

Ne pas faire fi :
1. De l’équipement, du potentiel et de la réalité somatique, du développement, des
enjeux cognitifs et instrumentaux
2. De l’affect, de la dynamique émotionnelle du lien à l’autre, des logiques
inconscientes et de la qualité psychique spécifique de l’homme.

La réalité corporelle active, vivante, dans le quotidien en lien avec les diverses sensations et actions est toujours en mouvement et jamais totalement le même.

Le soma sans la psyché est une mécanique informatique, un soma « cadavérique » et la psyché ne peut être appréhendée seule mais comme corps-en-relation.

« Notre corps n’est rien sans le cops de l’autre » Ajuriaguerra (1962).

Pour finir :
- Notre psyché n’est rien sans notre corps
- Notre corps n’est rien sans le corps et sans la psyché de l’autre
- Notre corps n’est rien sans notre psyché