Concept de soi, soi idéal et soi social Flashcards
Le concept de soi
en constante évolution
l Somme des perceptions qu’un individu a de lui-même, de ses caractéristiques personnelles (physique, affectif, créatif, intellectuel)
l Perceptions que l’individu a de ses relations avec les autres et avec différents aspects de sa vie (social)
l Jugements que l’individu porte sur chacune de ses perceptions de lui-même (estime de Soi)
soi idéal
présent chez tous les individus nous aide à nous developper et à nous motiver en autant que l’écart avec le soi réel
si soi idéal exagéré cela va nous paralyser
Correspond que à ce que l’individu aimerait être, et ce, sur divers plans : l Physique l Affectif l Créatif l Intellectuel l Social
soi social
l Ce que l’on croit qu’on montre de soi (et qui serait donc visible aux autres)
l Notre perception de ce que l’on montre peut être plus ou moins juste…
L’expérience (de l’organisme)
l Le potentiel inné qui permet à l’individu d’évaluer si les diverses expériences vécues sont actualisantes ou non se nomme « évaluation organismique »
l Si une expérience est conforme au besoin, elle sera donc jugée positivement; le cas contraire, elle sera jugée négativement
l Un individu peut être plus ou moins connecté à son processus d’évaluation organismique
perspective humaniste
Rogers affirme quon a un sens interne et avec ca on détermine si ce choix est conforme a nous même ou pas
expérience affective et corporelle
Congruence / Incongruence
Entre l’expérience de l’organisme et le soi; entre le soi et le soi idéal; entre le soi et le soi social. si les parents encouragent les bonnes notes (attitude) et que l’enfant percoit cette considération et veut agir et contrôler et faire tout ce quil faut pour en avoir plus il sinscrit alors dans une dynamique favorisant l’incongruence
Congruence : Semblables, vont dans le même sens? positif. lorsquon recoit de la consideration positive inconditionnelle cela va beaucoup aider la congruence ** on est aimé, reconnu apprécié pour qui nous sommes.
son contraire est considération positive conditionnel on est apprécié pour ce quon l’attend de nous cela ne favorise pas la congruence
Incongruence : Dissemblables, écart important? associé à déprime, détresse
quels facteurs pourraient nuire à la congruence ? la pression environnementale (travail, famille ou au sens large comme la société et valeurs du capitalisme
Figure d’autorité
L’autorité peut représenter une cible de contestation, mais aussi une source d’influence importante.
L’autorité peut être :
-une figure parentale
-un leader désigné
-un patron
-un détenteur du « savoir » dont on a besoin
Un bon exemple de situation où le savoir d’autrui est requis : lorsqu’on a besoin d’aide! À qui s’adresse-t-on alors ?
Ami, collègue, membre de la famille… Professionnel, « expert »
Gourou = qqun qui se présente comme un maitre sans avoir de structure qui lencadre dans son travail détient pouvoir dinfluence regit de manière autonome
des expert regit sous un ordre peuvent abuser de leur pouvoir
certains peuvent etre juste
L’obéissance à l’autorité
Exemples réels d’obéissance à l’autorité :
- Massacres commis dans le contexte d’une guerre (p. ex., l’Holocauste)
- Suicides collectifs sous l’ordre d’un gourou (p. ex., Jim Jones talent orateur)
Expériences portant sur l’obéissance à l’autorité :
-Obéissance au médecin : des infirmières administrent une « dose mortelle » de médicaments à des patients
-Obéissance à l’expérimentateur : des participants électrocutent « mortellement » de mauvais élèves (Milgram)
Expérience de Milgram
l Étude menée par Stanley Milgram, entre 1960 et 1963
l But : vérifier et analyser le degré d’obéissance face à une autorité
reconnue légitime alors que les ordres sont contraires à la morale
l Les participants (désignés comme des « enseignants ») devaient administrer des chocs électriques à des « élèves » en cas de mauvaises réponses à un test d’association de mots
l Le degré obéissance observé outrepassa de loin les prévisions de Milgram…
facteurs favorisant l’obeissance
figure d’autorité
cadre universitaire
lorsque la responsabilité est aussumée par l’autorité cela favorise
contact physique = moniteur se rebelle
plus on est proche de la personne moins on obéi plus il y a distance moins on obéit
désaccord et incohérence entre autorité diminue l’obeissance
Variantes de l’expérience de Milgram
1) La proximité de la victime
2) La proximité de l’autorité
3) La différence sexuelle
4) L’effet de l’âge : aucun
5) L’autorité
6) La méthode (responsabilité est renvoyé a l’autorité ou au participant )
Analyse de l’obéissance à l’autorité
Selon Milgram, l’obéissance est un comportement inhérent à la vie en société. Tout individu intégré dans une hiérarchie passe de l’état autonome à l’état agentique. Il existerait ainsi trois stades, chacun rendu possible grâce à divers facteurs facilitateurs :
-Les conditions préalables à l’obéissance (socialisation, éducation reçue , valeurs sociales )
-L’état agentique (= d’obéissance synthonisation)
-Le maintien de l’obeissance (niveau Anxiété, malaise éprouvé , dissonance cognitive)
dissonance cognitive = on n’aime pas ça on ne veut pas d’incohérence on veut conformer
Qui occupe la position d’autorité? Qui abuse de celle-ci?
Psychotique = Mission (délirante) à accomplir, coûte que coûte
Perverse = Plaisir, gratification narcissique à travers l’exercice du pouvoir sur l’autre. abus, instrumentalisation de l’autre, RECHERCHE BENEFICES SECONDAIRE déshumanisation, traite comme des objets et non comme des personnes
contrat dans lequel le pervers a une certaine prise sur l’autorité
État-limite = Recherche d’attention, d’idéalisation
Névrotique = Bien faire son devoir, voir au respect de règles reconnues comme justes
Motivation à obéir à l’autorité selon structures de personnalité
Psychotique = Reconnaît sa mission dans la parole de l’autorité, « fusionne » avec celle-ci Perverse = Recherche un bénéfice secondaire; contrat grâce auquel le pervers a une certaine « prise » sur l’autorité État-limite = Permet de se déresponsabiliser Névrotique = Surmonte le sentiment de ne pas être à la hauteur
Expérience de la prison de Standford
l Étude menée par Philip Zimbardo, en 1971
l But : montrer que la situation (ici le contexte carcéral) induit des
comportements particuliers, non obstant la personnalité des individus
l Attribution aléatoire de rôles de gardiens et de prisonniers
l L’immersion dégénéra rapidement : certains « gardiens » infligèrent des punitions et des mauvais traitements à des « prisonniers » afin de maintenir leur autorité
l La situation expérimentale, qui devait durer 2 semaines, fut interrompue après 6 jours
l Selon Zimbardo, cette étude montre bien l’effet du contexte, notamment la DÉSINDIVIDUATION (lunette fumé), sur le comportement
l Cette conclusion fut vivement critiquée, notamment en raison de la méthodologie employée
La demande et l’alliance thérapeutique
La demande thérapeutique
l Demande consciente vs inconsciente
l La demande varie en fonction de plusieurs facteurs :
l La personne qui la formule l Celle qui la reçoit
l Lenjeu clinique sous-jacent
L’alliance thérapeutique
l Condition sine qua non au travail en thérapie l Principal facteur de changement?
Transfert et contre-transfert
Transfert
l Processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent…
…sur certains objets
…dans le cadre dun certain type de relation (dont la relation thérapeutique)
l Il s’agit, entre autres, d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité prononcé
l Classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique d’une thérapie, son installation, ses modalités, son interprétation et, éventuellement, sa résolution
Contre-transfert
l Ensemble de réactions inconscientes du thérapeute à l’égard de son patient et, plus particulièrement, au transfert de celui-ci
« Le contre-transfert, c’est la passion de l’analyste »
l D’abord compris comme un élément essentiellement négatif, nuisible, le contre-transfert est souvent considéré, à notre époque, comme un précieux outil
Quelle(s) forme(s) prend le contre-transfert?