Compression médullaire non traumatique Flashcards

1
Q

Généralités sur les compressions médullaires non traumatiques :

A

Définitions :
Moelle épinière dans canal rachidien en arrière du corps vertébral, s’étend du trou occipital à L1

Sac dural = méninges autour de la moelle épinière (pie-mère / arachnoïde / dure-mère) :

  • Leptoméninges : pie mère et arachnoïde
  • Pachyméninge : dure mère

Espace épidural = espace extra-dural (en dehors de la dure-mere)

Cône terminal = partie terminale de la moelle épinière : en regard de L1

Queue de cheval = dernières racines dans le sac dural : de L2 à S5

Myélomalacie = infarctus médullaire par compression d’un tronc artériel

  • → lésions irréversibles : toute compression médullaire = urgence thérapeutique +++
  • *Organisation fonctionnelle :**
  • *Substance blanche** (SB) = voies verticales :
  • Faisceau pyramidal : voie motrice principale / cordons postéro-latéraux
  • Voie lemniscale : sensibilité profonde et discriminative / cordons postérieurs
  • Voie spinothalamique (EL) : sensibilité thermoalgique et grossière / cordons antéro-latéraux
  • Réflexe = connaître le lieu de décussation des 3 voies +++
  • voie pyramidale : moëlle allongée (bulbe)
  • voie lemniscale : moëlle allongée (bulbe)
  • voie extralemniscale : niveau métamérique (moëlle)

Substance grise = voies horizontales :

  • Corne et racine antérieure : motrice
  • Corne et racine postérieure : sensitive

!! Ne pas confondre niveau lésionnel (périphérique) et niveau sensitif (central) :

  • Niveau lésionnel = atteinte de la racine = Sd lésionnel. Donne avec certitude le niveau
  • Niveau sensitif = initialement plus bas que niveau lésionnel (cf fibres périphériques = distales)
  • Exemple : compression médullaire en T9 pourra donner :
    • Un Sd lésionnel en T9 (hypoesthésie unilatérale en hémiceinture) = atteinte de la racine T9
    • Un niveau sensitif (partie supérieure du déficit sensitif sous lésionnel) en T10 (plus bas)
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Q

Etiologies des compressions medullaires non traumatiques :

A

Causes tumorales :

  • Tumeurs secondaires : métastases osseuses (prostate / poumon / sein / rein / thyroïde)
  • Tumeurs primitives : schwanomme / méningiome / fracture pathologique sur myélome

Causes mécaniques :

  • Arthrose : myélopathie cervico-arthrosique / spondylisthésis dégénératif
  • Hernie discale : au niveau thoracique ou cervical (!! pas lombaire: plus de moelle)

Causes infectieuses :

  • Spondylodiscite avec épidurite : à pyogènes ou tuberculeuse

Causes hémorragiques :

  • Hématome épidural : sur surdosage en AVK +++
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3
Q

Etiologies des compressions medullaires non traumatiques :

A

Causes tumorales :

  • Tumeurs secondaires : métastases osseuses (prostate / poumon / sein / rein / thyroïde)
  • Tumeurs primitives : schwanomme / méningiome / fracture pathologique sur myélome

Causes mécaniques :

  • Arthrose : myélopathie cervico-arthrosique / spondylisthésis dégénératif
  • Hernie discale : au niveau thoracique ou cervical (!! pas lombaire: plus de moelle)

Causes infectieuses :

  • Spondylodiscite avec épidurite : à pyogènes ou tuberculeuse

Causes hémorragiques :

  • Hématome épidural : sur surdosage en AVK +++
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4
Q

Démarche diagnostic devant une suspicion d’une compression medullaire non traumatique :

A

Syndrome de compression médullaire +++ :
= association de 3 syndromes [lésionnel + sous-lésionnel (médullaire) + rachidien] :

Syndrome lésionnel :

  • = atteinte des racines/SG → syndrome neurogène périphérique
  • !! Le syndrome lésionnel correspond au niveau de la lésion compressive : il permet de définir le niveau
  • Signes positifs d’atteinte périphérique :
    • Abolition des ROT +++
    • Déficit sensitivo-moteur : hypoesthésie en bande / déficit moteur en territoire radiculaire
    • Douleurs radiculaires (neurogènes) : suit le dermatome / en éclairs / impulsives / nocturne ++
    • Amyotrophie à terme (axonopathie)
  • Diagnostic topologique +++ :
    • C5 :
      • Topographie sensitive : Moignon/ face externe de l’épaule
      • Action motrice : Abduction de l’épaule (muscle deltoïde)
      • ROT étudié : Bicipital
    • C6 :
      • Topographie sensitive : Face externe du bras et avant bras / Doigt 1
      • Action motrice : Flexion du coude (muscle biceps)
      • ROT étudié : Stylo-radial
    • C7 :
      • Topographie sensitive : Face postérieure du bras / Doigt 2 et 3
      • Action motrice : Extension du coude/ poignets/ doigts (Muscles extenseurs)
      • ROT étudié : Tricipital
    • C8/T1 :
      • Topographie sensitive : Face interne du bras et de l’avant bras/ doigt 4 et 5/ Ne pas oublier le syndrome de Claude Bernard Horner
      • Action motrice : Adduction et Abduction des doigts (muscles interosseux)/ Flexion des doigts
      • ROT étudié : Ulno-pronateur
    • T4 :
      • Topographie sensitive : Mammelons
    • T10 :
      • Topographie sensitive : Ombilic
    • L4 :
      • Topographie sensitive : Face antérieure de cuisse et antéro-interne de jambe / coup du pied
      • Action motrice : Extension de genou/ Flexion de la hanche (muscle quadriceps)
      • ROT étudié : Rotulien
    • L5 :
      • Topographie sensitive : Face postéro-externe de cuisse et externe de jambe / Dos du pieds / gros orteil
      • Action motrice : Flexion dorsale du pieds (muscles extenseurs et tibial antérieur)
      • ROT étudié : Pas de ROT pour L5
    • S1 :
      • Topographie sensitive : Face postérieure de fesse-cuisse-jambe/ plante du pieds / petit orteil
      • Action motrice : Flexion plantaire du pieds et flexion des orteils (muscles triceps et muscles fléchisseurs des orteils)
      • ROT étudié : Achiléens

Syndrome sous-lésionnel (= médullaire) :

  • = atteinte des voies verticales (Substance Blanche) → déficit clinique de type central
  • !! Atteinte au point de la lésion compressive et tout ce qui est en aval +++
  • Atteinte du faisceau pyramidal = syndrome pyramidal :
    • ROT vifs / polycinétiques / diffus
    • Réflexe cutanéo-plantaire en extension = signe de Babinski
    • Rigidité spastique (« en coup de canif »)
    • Déficit moteur (tétraplegie, paraplégie) : de simple gêne à paralysie totale
    • Claudication médullaire : fatigabilité à la marche non douloureuse !!
  • Atteinte de la voie lemniscale = syndrome cordonnal postérieur :
    • = en cas de compression postérieure +++ / nive au sensitif (à savoir)
    • Déficit de la sensibilité discriminative et profonde (proprioception): « marche sur du coton »
    • Signe de Lhermitte (décharge électrique rachidienne lors de la flexion du cou)
    • Paresthésies : fourmillements, striction
  • Atteinte de la voie extra-lemniscale (spino-thalamique) :
    • = en cas de compression antérieure +++
    • Déficit de la sensibilité thermoalgique et grossière
  • Atteinte du Système nerveux autonome / végétative :
    • Centres : sympathique = dorso-lombaire / para-sympathique = sacré
    • Troubles sphinctériens : incontinence / dysurie (asynergie-hyperactivité)
    • Troubles du transit : constipation / diarrhée
    • Troubles sexuels : dysfonction érectile

Syndrome rachidien :

  • Raideur segmentaire et contractures paravertébrales (peu sensibles aux antalgiques)
  • Douleur à la pression des épineuses en regard (signe de la sonnette)
  • En pédiatrie : rechercher la déformation +++ (cypho-scoliose précoce)

Evaluation de la gravité : Signes de gavité :

  • Signes de gravité hémodynamiques : hypoTA / signes de choc (neurogénique)
  • Signes de gravité respiratoire : signes d’hypoxie / d’hypercapnie / de détresse respiratoire
  • Signes de gravité neurologiques : troubles de la conscience

Orientation diagnostique: rechercher des signes en faveur :

  • D’une métastase : AEG / Adénopathies / atcd néoplasiques / TR si homme…
  • D’une spondylodiscite : fièvre +++ / porte d’entrée infectieuse
  • D’une tumeur intradurale : douleurs nocturnes / antécédents de Neurofibromatose (schwanomme)
  • *Examens complémentaires :**
  • *Pour diagnostic positif :**
  • IRM du rachis avec injection de gadolinium +++ :
    • !! Réflexe: suspicion de compression médullaire = IRM en urgence en 1° (à savoir)
    • Souffrance médullaire = hype rsignal T2 central de la moelle
    • Réhaussement par injection gado = évoquer une origine inflammatoire
    • PL formellement contre-indiquée sans IRM préalable: risque de décompensation brutale !!

Pour diagnostic étiologique (+/- en complément de l’IRM) :

  • Radiographies du rachis :
    • Signes tardifs : érosion / pincement / ostéolyse ou ostéocondensation…
  • TDM du rachis sans et avec injection ++ :
    • Plus performant que IRM pour étude de l’os (mais moins pour la moelle)
    • Idem radio : recherche signes d’arthrose / de métastase / de spondylodiscite…
    • Possible injection intradurale de produit de contraste (myéloscanner) : rapports moëlle-rachis
  • Potentiels évoqués (PES/PEM) :
    • Appréciation de l’état fonctionnel des voies (Pyramidal/L/EL): rarement fait
  • Scintigraphie osseuse corps entier :
    • Systématique si métastases osseuses : recherche autres localisations
  • Bilan biologique :
    • EPP-VS (myélome) / PSA (prostate) / NFS (hémopathie)…
  • Pour bilan pré-thérapeutique :
    • Bilan pré-op : Gpe-Rh-RAI / TP-TCA / ECG-RTx / Cs anesthésie

Formes cliniques particulières :

  • Syndrome de Brown-Séquard :
    • Anatomie : Atteinte de l’hémimoëlle (cf les 3 faisceaux pyramidal/L/EL et leur décussation !!)
    • Clinique:
      • Homolatéralement : Syndrome cordonal postérieur (épicritique + proprioceptive) et Sd pyramidal
      • Controlatéralement : Déficit spino-thalamique (sensibilité thermo-algique)
  • Myélopathie cervico-arthrosique :
    • Sd sous-lésionnel : Claudication médullaire = spasticité + faiblesse des MI à l’effort (indolore)
    • Sd lésionnel : Névralgie cervico-brachiale (NCB): syndrome neurogène périphérique
  • Syndrome syringomyélique (= processus cavitaire intramédullaire expansif) :
    • Sd lésionnel bilatérale et suspendu en cape (épaule, tronc, haut)
    • Clinique : Douleurs en étau, déficit moteur MS, aréflexie, hypoesthésie thermo-algique
    • !! pas de syndrome sous-lésionnel (car atteinte centro-médullaire )
    • Rechercher : scoliose (1/3 cas) / malformation d’Arnold-Chiari (ptose amygdales cerebelleuses)
  • Choc spinal :
    • = à la phase aiguë d’une compression médullaire brutale
    • → paralysie flasque (≠ spastique) + abolition de tous les ROT

Diagnostics différentiels

  • Etiologies à savoir évoquer :
    • Sclérose en plaque : devant tout femme jeune / rechercher épisodes antérieurs
    • Ischémie médullaire (= infarctus = myélomalacie) : devant tout patient polyvasculaire
    • Polyradiculonrévrite aiguë : devant paraparésie subaiguë avec aréflexie
  • Etiologies plus rares :
    • Myélite / infection (syphilis / HTLV-1)
    • Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : absence des signes sensitifs et sphinctériens
    • Sclérose combinée de la moelle (carence en B12) : macrocytose et déficit en B12
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Q

Description du syndrome de compression medullaire :

A

Syndrome de compression médullaire +++ :
= association de 3 syndromes [lésionnel + sous-lésionnel (médullaire) + rachidien] :

Syndrome lésionnel :

  • = atteinte des racines/SG → syndrome neurogène périphérique
  • !! Le syndrome lésionnel correspond au niveau de la lésion compressive : il permet de définir le niveau
  • Signes positifs d’atteinte périphérique :
    • Abolition des ROT +++
    • Déficit sensitivo-moteur : hypoesthésie en bande / déficit moteur en territoire radiculaire
    • Douleurs radiculaires (neurogènes) : suit le dermatome / en éclairs / impulsives / nocturne ++
    • Amyotrophie à terme (axonopathie)
  • Diagnostic topologique +++ :
    • C5 :
      • Topographie sensitive : Moignon/ face externe de l’épaule
      • Action motrice : Abduction de l’épaule (muscle deltoïde)
      • ROT étudié : Bicipital
    • C6 :
      • Topographie sensitive : Face externe du bras et avant bras / Doigt 1
      • Action motrice : Flexion du coude (muscle biceps)
      • ROT étudié : Stylo-radial
    • C7 :
      • Topographie sensitive : Face postérieure du bras / Doigt 2 et 3
      • Action motrice : Extension du coude/ poignets/ doigts (Muscles extenseurs)
      • ROT étudié : Tricipital
    • C8/T1 :
      • Topographie sensitive : Face interne du bras et de l’avant bras/ doigt 4 et 5/ Ne pas oublier le syndrome de Claude Bernard Horner
      • Action motrice : Adduction et Abduction des doigts (muscles interosseux)/ Flexion des doigts
      • ROT étudié : Ulno-pronateur
    • T4 :
      • Topographie sensitive : Mammelons
    • T10 :
      • Topographie sensitive : Ombilic
    • L4 :
      • Topographie sensitive : Face antérieure de cuisse et antéro-interne de jambe / coup du pied
      • Action motrice : Extension de genou/ Flexion de la hanche (muscle quadriceps)
      • ROT étudié : Rotulien
    • L5 :
      • Topographie sensitive : Face postéro-externe de cuisse et externe de jambe / Dos du pieds / gros orteil
      • Action motrice : Flexion dorsale du pieds (muscles extenseurs et tibial antérieur)
      • ROT étudié : Pas de ROT pour L5
    • S1 :
      • Topographie sensitive : Face postérieure de fesse-cuisse-jambe/ plante du pieds / petit orteil
      • Action motrice : Flexion plantaire du pieds et flexion des orteils (muscles triceps et muscles fléchisseurs des orteils)
      • ROT étudié : Achiléens

Syndrome sous-lésionnel (= médullaire) :

  • = atteinte des voies verticales (Substance Blanche) → déficit clinique de type central
  • !! Atteinte au point de la lésion compressive et tout ce qui est en aval +++
  • Atteinte du faisceau pyramidal = syndrome pyramidal :
    • ROT vifs / polycinétiques / diffus
    • Réflexe cutanéo-plantaire en extension = signe de Babinski
    • Rigidité spastique (« en coup de canif »)
    • Déficit moteur (tétraplegie, paraplégie) : de simple gêne à paralysie totale
    • Claudication médullaire : fatigabilité à la marche non douloureuse !!
  • Atteinte de la voie lemniscale = syndrome cordonnal postérieur :
    • = en cas de compression postérieure +++ / nive au sensitif (à savoir)
    • Déficit de la sensibilité discriminative et profonde (proprioception): « marche sur du coton »
    • Signe de Lhermitte (décharge électrique rachidienne lors de la flexion du cou)
    • Paresthésies : fourmillements, striction
  • Atteinte de la voie extra-lemniscale (spino-thalamique) :
    • = en cas de compression antérieure +++
    • Déficit de la sensibilité thermoalgique et grossière
  • Atteinte du Système nerveux autonome / végétative :
    • Centres : sympathique = dorso-lombaire / para-sympathique = sacré
    • Troubles sphinctériens : incontinence / dysurie (asynergie-hyperactivité)
    • Troubles du transit : constipation / diarrhée
    • Troubles sexuels : dysfonction érectile

Syndrome rachidien :

  • Raideur segmentaire et contractures paravertébrales (peu sensibles aux antalgiques)
  • Douleur à la pression des épineuses en regard (signe de la sonnette)
  • En pédiatrie : rechercher la déformation +++ (cypho-scoliose précoce)
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Q

Signes de gravités à rechercher devant un syndrome de compression medullaire :

A

Evaluation de la gravité : Signes de gavité :

  • Signes de gravité hémodynamiques : hypoTA / signes de choc (neurogénique)
  • Signes de gravité respiratoire : signes d’hypoxie / d’hypercapnie / de détresse respiratoire
  • Signes de gravité neurologiques : troubles de la conscience
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7
Q

Signes cliniques à rechercher à visée étiologique devant un syndrome de compression medullaire :

A

Orientation diagnostique : rechercher des signes en faveur :

  • D’une métastase : AEG / Adénopathies / atcd néoplasiques / TR si homme…
  • D’une spondylodiscite : fièvre +++ / porte d’entrée infectieuse
  • D’une tumeur intradurale : douleurs nocturnes / antécédents de Neurofibromatose (schwanomme)
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8
Q

Examens complémentaires devant une suspicion de syndrome de compression medullaire :

A

Examens complémentaires :

Pour diagnostic positif :

  • IRM du rachis avec injection de gadolinium +++ :
    • !! Réflexe: suspicion de compression médullaire = IRM en urgence en 1° (à savoir)
    • Souffrance médullaire = hype rsignal T2 central de la moelle
    • Réhaussement par injection gado = évoquer une origine inflammatoire
    • PL formellement contre-indiquée sans IRM préalable: risque de décompensation brutale !!

Pour diagnostic étiologique (+/- en complément de l’IRM) :

  • Radiographies du rachis :
    • Signes tardifs : érosion / pincement / ostéolyse ou ostéocondensation…
  • TDM du rachis sans et avec injection ++ :
    • Plus performant que IRM pour étude de l’os (mais moins pour la moelle)
    • Idem radio : recherche signes d’arthrose / de métastase / de spondylodiscite…
    • Possible injection intradurale de produit de contraste (myéloscanner) : rapports moëlle-rachis
  • Potentiels évoqués (PES/PEM) :
    • Appréciation de l’état fonctionnel des voies (Pyramidal/L/EL): rarement fait
  • Scintigraphie osseuse corps entier :
    • Systématique si métastases osseuses : recherche autres localisations
  • Bilan biologique :
    • EPP-VS (myélome) / PSA (prostate) / NFS (hémopathie)…
  • Pour bilan pré-thérapeutique :
    • Bilan pré-op : Gpe-Rh-RAI / TP-TCA / ECG-RTx / Cs anesthésie
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Formes cliniques particulières que l’on peut retrouver dans certains syndromes de compression medullaire non traumatique :

A

Formes cliniques particulières :

  • Syndrome de Brown-Séquard :
    • Anatomie : Atteinte de l’hémimoëlle (cf les 3 faisceaux pyramidal/L/EL et leur décussation !!)
    • Clinique:
      • Homolatéralement : Syndrome cordonal postérieur (épicritique + proprioceptive) et Sd pyramidal
      • Controlatéralement : Déficit spino-thalamique (sensibilité thermo-algique)
  • Myélopathie cervico-arthrosique :
    • Sd sous-lésionnel : Claudication médullaire = spasticité + faiblesse des MI à l’effort (indolore)
    • Sd lésionnel : Névralgie cervico-brachiale (NCB): syndrome neurogène périphérique
  • Syndrome syringomyélique (= processus cavitaire intramédullaire expansif) :
    • Sd lésionnel bilatérale et suspendu en cape (épaule, tronc, haut)
    • Clinique : Douleurs en étau, déficit moteur MS, aréflexie, hypoesthésie thermo-algique
    • !! pas de syndrome sous-lésionnel (car atteinte centro-médullaire )
    • Rechercher : scoliose (1/3 cas) / malformation d’Arnold-Chiari (ptose amygdales cerebelleuses)
  • Choc spinal :
    • = à la phase aiguë d’une compression médullaire brutale
    • → paralysie flasque (≠ spastique) + abolition de tous les ROT
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Q

Diagnostics différentiels à évoquer devant un syndrome de compresion médullaire :

A

Diagnostics différentiels

  • Etiologies à savoir évoquer :
    • Sclérose en plaque : devant tout femme jeune / rechercher épisodes antérieurs
    • Ischémie médullaire (= infarctus = myélomalacie) : devant tout patient polyvasculaire
    • Polyradiculonrévrite aiguë : devant paraparésie subaiguë avec aréflexie
  • Etiologies plus rares :
    • Myélite / infection (syphilis / HTLV-1)
    • Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : absence des signes sensitifs et sphinctériens
    • Sclérose combinée de la moelle (carence en B12) : macrocytose et déficit en B12
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Q

Démarche diagnostic devant une suspicion d’une compression medullaire non traumatique :

A

Syndrome de compression médullaire +++ :
= association de 3 syndromes [lésionnel + sous-lésionnel (médullaire) + rachidien] :

Syndrome lésionnel :

  • = atteinte des racines/SG → syndrome neurogène périphérique
  • !! Le syndrome lésionnel correspond au niveau de la lésion compressive : il permet de définir le niveau
  • Signes positifs d’atteinte périphérique :
    • Abolition des ROT +++
    • Déficit sensitivo-moteur : hypoesthésie en bande / déficit moteur en territoire radiculaire
    • Douleurs radiculaires (neurogènes) : suit le dermatome / en éclairs / impulsives / nocturne ++
    • Amyotrophie à terme (axonopathie)
  • Diagnostic topologique +++ :
    • C5 :
      • Topographie sensitive : Moignon/ face externe de l’épaule
      • Action motrice : Abduction de l’épaule (muscle deltoïde)
      • ROT étudié : Bicipital
    • C6 :
      • Topographie sensitive : Face externe du bras et avant bras / Doigt 1
      • Action motrice : Flexion du coude (muscle biceps)
      • ROT étudié : Stylo-radial
    • C7 :
      • Topographie sensitive : Face postérieure du bras / Doigt 2 et 3
      • Action motrice : Extension du coude/ poignets/ doigts (Muscles extenseurs)
      • ROT étudié : Tricipital
    • C8/T1 :
      • Topographie sensitive : Face interne du bras et de l’avant bras/ doigt 4 et 5/ Ne pas oublier le syndrome de Claude Bernard Horner
      • Action motrice : Adduction et Abduction des doigts (muscles interosseux)/ Flexion des doigts
      • ROT étudié : Ulno-pronateur
    • T4 :
      • Topographie sensitive : Mammelons
    • T10 :
      • Topographie sensitive : Ombilic
    • L4 :
      • Topographie sensitive : Face antérieure de cuisse et antéro-interne de jambe / coup du pied
      • Action motrice : Extension de genou/ Flexion de la hanche (muscle quadriceps)
      • ROT étudié : Rotulien
    • L5 :
      • Topographie sensitive : Face postéro-externe de cuisse et externe de jambe / Dos du pieds / gros orteil
      • Action motrice : Flexion dorsale du pieds (muscles extenseurs et tibial antérieur)
      • ROT étudié : Pas de ROT pour L5
    • S1 :
      • Topographie sensitive : Face postérieure de fesse-cuisse-jambe/ plante du pieds / petit orteil
      • Action motrice : Flexion plantaire du pieds et flexion des orteils (muscles triceps et muscles fléchisseurs des orteils)
      • ROT étudié : Achiléens

Syndrome sous-lésionnel (= médullaire) :

  • = atteinte des voies verticales (Substance Blanche) → déficit clinique de type central
  • !! Atteinte au point de la lésion compressive et tout ce qui est en aval +++
  • Atteinte du faisceau pyramidal = syndrome pyramidal :
    • ROT vifs / polycinétiques / diffus
    • Réflexe cutanéo-plantaire en extension = signe de Babinski
    • Rigidité spastique (« en coup de canif »)
    • Déficit moteur (tétraplegie, paraplégie) : de simple gêne à paralysie totale
    • Claudication médullaire : fatigabilité à la marche non douloureuse !!
  • Atteinte de la voie lemniscale = syndrome cordonnal postérieur :
    • = en cas de compression postérieure +++ / nive au sensitif (à savoir)
    • Déficit de la sensibilité discriminative et profonde (proprioception): « marche sur du coton »
    • Signe de Lhermitte (décharge électrique rachidienne lors de la flexion du cou)
    • Paresthésies : fourmillements, striction
  • Atteinte de la voie extra-lemniscale (spino-thalamique) :
    • = en cas de compression antérieure +++
    • Déficit de la sensibilité thermoalgique et grossière
  • Atteinte du Système nerveux autonome / végétative :
    • Centres : sympathique = dorso-lombaire / para-sympathique = sacré
    • Troubles sphinctériens : incontinence / dysurie (asynergie-hyperactivité)
    • Troubles du transit : constipation / diarrhée
    • Troubles sexuels : dysfonction érectile

Syndrome rachidien :

  • Raideur segmentaire et contractures paravertébrales (peu sensibles aux antalgiques)
  • Douleur à la pression des épineuses en regard (signe de la sonnette)
  • En pédiatrie : rechercher la déformation +++ (cypho-scoliose précoce)

Evaluation de la gravité : Signes de gavité :

  • Signes de gravité hémodynamiques : hypoTA / signes de choc (neurogénique)
  • Signes de gravité respiratoire : signes d’hypoxie / d’hypercapnie / de détresse respiratoire
  • Signes de gravité neurologiques : troubles de la conscience

Orientation diagnostique: rechercher des signes en faveur :

  • D’une métastase : AEG / Adénopathies / atcd néoplasiques / TR si homme…
  • D’une spondylodiscite : fièvre +++ / porte d’entrée infectieuse
  • D’une tumeur intradurale : douleurs nocturnes / antécédents de Neurofibromatose (schwanomme)
  • *Examens complémentaires :**
  • *Pour diagnostic positif :**
  • IRM du rachis avec injection de gadolinium +++ :
    • !! Réflexe: suspicion de compression médullaire = IRM en urgence en 1° (à savoir)
    • Souffrance médullaire = hype rsignal T2 central de la moelle
    • Réhaussement par injection gado = évoquer une origine inflammatoire
    • PL formellement contre-indiquée sans IRM préalable: risque de décompensation brutale !!

Pour diagnostic étiologique (+/- en complément de l’IRM) :

  • Radiographies du rachis :
    • Signes tardifs : érosion / pincement / ostéolyse ou ostéocondensation…
  • TDM du rachis sans et avec injection ++ :
    • Plus performant que IRM pour étude de l’os (mais moins pour la moelle)
    • Idem radio : recherche signes d’arthrose / de métastase / de spondylodiscite…
    • Possible injection intradurale de produit de contraste (myéloscanner) : rapports moëlle-rachis
  • Potentiels évoqués (PES/PEM) :
    • Appréciation de l’état fonctionnel des voies (Pyramidal/L/EL): rarement fait
  • Scintigraphie osseuse corps entier :
    • Systématique si métastases osseuses : recherche autres localisations
  • Bilan biologique :
    • EPP-VS (myélome) / PSA (prostate) / NFS (hémopathie)…
  • Pour bilan pré-thérapeutique :
    • Bilan pré-op : Gpe-Rh-RAI / TP-TCA / ECG-RTx / Cs anesthésie

Formes cliniques particulières :

  • Syndrome de Brown-Séquard :
    • Anatomie : Atteinte de l’hémimoëlle (cf les 3 faisceaux pyramidal/L/EL et leur décussation !!)
    • Clinique:
      • Homolatéralement : Syndrome cordonal postérieur (épicritique + proprioceptive) et Sd pyramidal
      • Controlatéralement : Déficit spino-thalamique (sensibilité thermo-algique)
  • Myélopathie cervico-arthrosique :
    • Sd sous-lésionnel : Claudication médullaire = spasticité + faiblesse des MI à l’effort (indolore)
    • Sd lésionnel : Névralgie cervico-brachiale (NCB): syndrome neurogène périphérique
  • Syndrome syringomyélique (= processus cavitaire intramédullaire expansif) :
    • Sd lésionnel bilatérale et suspendu en cape (épaule, tronc, haut)
    • Clinique : Douleurs en étau, déficit moteur MS, aréflexie, hypoesthésie thermo-algique
    • !! pas de syndrome sous-lésionnel (car atteinte centro-médullaire )
    • Rechercher : scoliose (1/3 cas) / malformation d’Arnold-Chiari (ptose amygdales cerebelleuses)
  • Choc spinal :
    • = à la phase aiguë d’une compression médullaire brutale
    • → paralysie flasque (≠ spastique) + abolition de tous les ROT

Diagnostics différentiels

  • Etiologies à savoir évoquer :
    • Sclérose en plaque : devant tout femme jeune / rechercher épisodes antérieurs
    • Ischémie médullaire (= infarctus = myélomalacie) : devant tout patient polyvasculaire
    • Polyradiculonrévrite aiguë : devant paraparésie subaiguë avec aréflexie
  • Etiologies plus rares :
    • Myélite / infection (syphilis / HTLV-1)
    • Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : absence des signes sensitifs et sphinctériens
    • Sclérose combinée de la moelle (carence en B12) : macrocytose et déficit en B12
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Q

Etiologies tumorales responsables de syndromes de compresion medullaire non traumatique et démarche diagnostic :

A
  • *Tumeurs secondaires** (cf Myélome multiple des os)
  • *= métastases** (épidurale ou vertébrale) / hémopathies (myélome ++) :
  • !! Principaux cancers ostéophiles : poumon / prostate / rein / sein / thyroïde
  • Examen clinique
    • Terrain : sujet agé / AEG / Atcd de cancer/hémopathie connus
    • Douleurs rachidiennes ++ (dorsales le plus souvent)
  • Examens complémentaires :
  • Biologie : hypercalcémie + VS + EPP (myélome) + PSA
  • Radio/TDM : lésions ostéocondensantes (prostate/sein) ou lytiques
  • Scintigraphie systématique (sauf myélome): recherche d’autres métastases

Tumeurs primitives :

  • Schwannome (ex-neurinome) :
    • Localisation : cervicale (1/2 cas) ++
    • Clinique : SR = 1 /Sd médullaire progressif / Sd radiculaire marqué (douleurs nocturnes ++)
    • IRM: isosignal T1 / hypersignal T2 / réhaussement intense et homogène sur la racine spinale
    • Réflexe : neurinome à l’ECNi = penser à la neurofibromatose de Recklinghausen (type 1) :
      • Maladie génétique à transmission autosomique dominante : (gène NF1)
      • Clinique : taches “café au lait” (≥ 6), neurofibromes cutanés, lentigines, nodules iriens
      • Complications : malformation vertébrale, gliome du nerf optique
  • Méningiome :
    • Localisation : thoracique (2/3 cas) ++
    • Clinique : femme > 50ans / Sd médullaire progressif / Sd radiculaire modeste et tardif
    • IRM : isosignal ovoïde T1-T2 / réhaussement intense et homogène
  • Tumeurs intramédullaire :
    • = épendymome ou astrocytome / étiologies rares
    • Clinique : installation progressive +/- syndrome syringomyélique
    • Diagnostic étiologique
    • IRM : élargissement de la moelle avec expansion intramédullaire
  • Tumeurs et malformations vasculaires médullaires :
    • = cavernome / angiome / fistule durale
    • Clinique : installation progressive / risque décompensation hémorragique ou ischémique
    • Artériographie médullaire : permet le diagnostic et oriente le traitement
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Etiologies tumorales secondaires responsables de syndromes de compresion medullaire non traumatique et démarche diagnostic :

A
  • *Tumeurs secondaires** (cf Myélome multiple des os)
  • *= métastases** (épidurale ou vertébrale) / hémopathies (myélome ++) :
  • !! Principaux cancers ostéophiles : poumon / prostate / rein / sein / thyroïde
  • Examen clinique
    • Terrain : sujet agé / AEG / Atcd de cancer/hémopathie connus
    • Douleurs rachidiennes ++ (dorsales le plus souvent)
  • Examens complémentaires :
  • Biologie : hypercalcémie + VS + EPP (myélome) + PSA
  • Radio/TDM : lésions ostéocondensantes (prostate/sein) ou lytiques
  • Scintigraphie systématique (sauf myélome): recherche d’autres métastases
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Q

Etiologies tumorales primitives responsables de syndromes de compresion medullaire non traumatique et démarche diagnostic :

A
  • *Tumeurs secondaires** (cf Myélome multiple des os)
  • *= métastases** (épidurale ou vertébrale) / hémopathies (myélome ++) :
  • !! Principaux cancers ostéophiles : poumon / prostate / rein / sein / thyroïde
  • Examen clinique
    • Terrain : sujet agé / AEG / Atcd de cancer/hémopathie connus
    • Douleurs rachidiennes ++ (dorsales le plus souvent)
  • Examens complémentaires :
  • Biologie : hypercalcémie + VS + EPP (myélome) + PSA
  • Radio/TDM : lésions ostéocondensantes (prostate/sein) ou lytiques
  • Scintigraphie systématique (sauf myélome): recherche d’autres métastases

Tumeurs primitives :

  • Schwannome (ex-neurinome) :
    • Localisation : cervicale (1/2 cas) ++
    • Clinique : SR = 1 /Sd médullaire progressif / Sd radiculaire marqué (douleurs nocturnes ++)
    • IRM: isosignal T1 / hypersignal T2 / réhaussement intense et homogène sur la racine spinale
    • Réflexe : neurinome à l’ECNi = penser à la neurofibromatose de Recklinghausen (type 1) :
      • Maladie génétique à transmission autosomique dominante : (gène NF1)
      • Clinique : taches “café au lait” (≥ 6), neurofibromes cutanés, lentigines, nodules iriens
      • Complications : malformation vertébrale, gliome du nerf optique
  • Méningiome :
    • Localisation : thoracique (2/3 cas) ++
    • Clinique : femme > 50ans / Sd médullaire progressif / Sd radiculaire modeste et tardif
    • IRM : isosignal ovoïde T1-T2 / réhaussement intense et homogène
  • Tumeurs intramédullaire :
    • = épendymome ou astrocytome / étiologies rares
    • Clinique : installation progressive +/- syndrome syringomyélique
    • Diagnostic étiologique
    • IRM : élargissement de la moelle avec expansion intramédullaire
  • Tumeurs et malformations vasculaires médullaires :
    • = cavernome / angiome / fistule durale
    • Clinique : installation progressive / risque décompensation hémorragique ou ischémique
    • Artériographie médullaire : permet le diagnostic et oriente le traitement
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Etiologies mécaniques de compressions medullaires non traumatiques et démarche diagnostic :

A

Myélopathie cervico-arthrosique (cf Arthrose) :
= rétrecissement progressif du canal par arthrose des disques/articulaires postérieurs

  • Examen clinique :
    • Terrain = H > 50ans / atcd traumatisme cervical ou efforts répétés
    • Syndrome lésionnel = névralgie cervico-brachiale +++ (cf Radiculalgie et syndrome canalaire.)
    • Syndrome sous-lésionnel médullaire : lentement progressif / complication
    • Signe de Lhermitte (idem Sclérose en plaques.) : présent chez 20% des patients
  • Examens complémentaires :
    • IRM : signes d’arthrose prédomine en cervical inférieur / rechercher souffrance médullaire
    • Radios : signes d’arthrose: pincement / condensation / ostéophytes +/- géodes
    • TDM : réducation du diamètre du canal / hypertrophie des ligaments jaunes

Hernie discale (cf Radiculalgie et syndrome canalaire.)
= saillie du disque inter-vertébral comprimant la moelle / classiquement en dorso-lombaire

  • Examen clinique :
    • Terrain : atcd de traumatisme ou efforts physiques répétés
    • Sd médullaire rapidement progressif / Sd rachidien ++
  • Examens complémentaires :
    • Radios/TDM : pincement discal + saillie du disque
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Q

Etiologies infectieuses/inflammatoires des syndromes de compression médullaire non traumatique, avec démarche diagnostic :

A

Spondylodiscite infectieuse avec épidurite (cf Infections ostéo articulaires (IOA) de l’enfant et de l’adulte.) :

  • Examen clinique :
    • Atcd de tuberculose connue (mal de Pott) / porte d’entrée pour pyogènes
    • Prise de la température : recherche une fièvre (à savoir)
  • Examens complémentaires
    • Hémocultures : en 1ère intention devant tout Sd médullaire fébrile +++
    • IRM : érosions / images en miroir / réhaussement du disque / oedème vertébral
    • Ponction-biopsie discovertébrale : si hémocultures négatives / anapath+bactério

Arachnoïdites :

  • Réaction inflammatoire engainante des leptoméninges post-méningite
17
Q

Synthèse des étiologies des compressions médullaires lentes à l’ECNi :

A

Causes extradurales :

  1. Métastases
  2. Hémopathies
  3. Myélopathies cervicoarthrosiques
  4. Hernie discale
  5. Spondylodiscite infectieuse
  6. Hématome

Causes intradurale-extramedullaire :

  1. Méningiome
  2. Neurinome
  3. Arachnoïdite

Causes intradurales-intramedullaires :

  1. Ependymomes
  2. Astrocytomes
  3. Malformations vasculaires
18
Q

Traitement des compressions medullaires non traumatiques :

A

Mise en condition :

  • !! Toute compression médullaire est une urgence (à savoir): risque d’aggravation rapide
  • → hospitalisation / en urgence / en chirurgie (neuro ou orthopédie)

Traitement étiologique :

  • Traitement chirurgical +++ :
    • Si hernie discale = cure chirurgicale (car SdG)
    • Si métastase = exérèse +/- radio-chimiothérapie
  • Traitement médicamenteux :
    • ABT+ immobilisation si spondylodiscite
  • Rééducation + Kiné si hernie discale compressive…

Surveillance :
Clinique et radiologique / toujours au long cours