Communication persuasive Flashcards
Méthodes pour évaluer la persuasion
- 2 temps de mesure (tests identiques avant et après)
- ou groupe contrôle
Phases de la persuasion selon Hovland (1959)
Modèle "apprentissage" : - Attention - Compréhension - Acceptation (Apprentissage de nouvelle croyance)
Phases selon McGuire (1968, 1972)
- Exposition
- Attention
- Compréhension
- Acceptation
- Rétention
- Comportement
Def Communication (Hovland)
Processus par lequel un individu (l’émetteur) émet un stimulus (habituellement verbal) pour modifier le comportement d’autres individus (récepteurs). (Hovland, 1959)
Facteurs liés à la source
- Crédibilité (mais assoupissement)
- Attractivité
Expérience de Hovland & Weiss sur la crédibilité et l’assoupissement.
(1951) Même information présentée comme venant d’Oppenheimer ou de la Pravda.
- Même taux d’info retenu,
- Changement d’attitude de 36% vs 0%
- 4 semaine après, le taux devient 16% vs 13,9%.
Conclusion : on oublie plus vite la source que le message, et on dissocie le message de l’émetteur.
Deux ordres de persuasion
- Radicalisation
- Changement de polarité
Crédibilité de la source
“La crédibilité de la source renvoie à un ensemble de jugements complexes que l’on porte à la source du message concernant la compétence de l’émetteur et la confiance que nous lui accordons.” (Hovland, Janis & Kelley, 1953)
Expérience attractivité
Exposés par une étudiante apprêtée vs moins attirante (Mills et Aronson, 1965)
Effets de crédibilité et d’attractivité
Attractivité -> identification à la source. Les arguments du message n’importent que peu.
Crédibilité -> arguments internalisés.
Facteurs liés à la construction du message
Forme du message
Conclusion explicite vs implicite
Appel à la peur
Expérience sur les effets de la forme du message
Hovland (1949) 2 discours aux soldats : - unilatéral - thèse antithèse synthèse. Résultat total équivalent mais différence selon le niveau d'études.
Expérience sur effet d’une conclusion implicite vs explicite
Hovland et Mandel (1952)
Plus efficace si explicite, mais les sujets instruits et/ou motivés sont davantage persuadés par une conclusion implicite.
Expériences sur l’effet d’un appel à la peur
Janis et Feshbach (1953) Brossage de dents. Appel à la peur contre-productif : il augmente la résistance au message. Janis et Terwilliger (1962) Fumer. Mêmes résultats
Modèle de réduction du Drive
Janis (1967)
Face à la peur, il s’agit de réduire la tension (drive), que cela passe par l’attitude ou par le déni.
Janis préconise d’associer peur à recommandations.
Mais peur élevée -> risque élevé de déni