Communauté d'apprentissage Flashcards

1
Q

Nommez les 6 hypothèses expliquant la diminution graduelle des taux de décès par suicide chez les jeunes depuis les années 2000

A
  1. Hausse de la prescription des antidépresseurs
  2. Meilleur contrôle des moyens de se suicider
  3. Diminution de certains facteurs de risque (chômage, divorces)
  4. Amélioration des services offerts
  5. Implantation d’une ligne téléphonique
  6. Meilleure formation des intervenants
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2
Q

Mythe ou réalité, le taux de décès par suicide chez les jeunes québécois âgés de 15 à 19 ans est en constante augmentation depuis les années 1970.

A

Mythe

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3
Q

Tous les comportements suicidaires des adolescents sont des gestes impulsifs.

A

Mythe

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4
Q

Les adolescents qui parlent de suicide ne passeront pas à l’acte.

A

Mythe

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5
Q

Un adolescent qui fait des tentatives de suicide à répétition ne veut pas vraiment mourir.

A

Mythe

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6
Q

La létalité de la méthode utilisée par un adolescent pour s’enlever la vie est toujours associée à son désir de mourir.

A

Mythe

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7
Q

Les adolescents qui se suicident n’ont pas nécessairement fait de tentative de suicide par le passé. .

A

Réalité

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8
Q

Qu’est‐ce qui peut contribuer à mal estimer le nombre de suicides chez les jeunes âgés de 10 à 24 ans?

A

Le suicide se range au 3ème rang des causes de décès. Les deux autres importantes causes de mortalité chez cette catégorie d’âge sont les accidents de la route et le meurtre, causes de mortalité qui peuvent être confondues avec le suicide. Ainsi, il n’est pas aisé d’estimer correctement le nombre de suicide chez les jeunes de ces âges.

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9
Q

Expliquez brièvement ce que démonter « l’effet Velten ».

A

Cet effet démontre que la valence émotionnelle du contenu de la pensée est un déterminant important de l’affect/humeur et qu’une humeur négative (ou positive) peut être induite expérimentalement. Il est donc possible de moduler l’humeur de façon expérimentale.

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10
Q

Quelques études ont étudié le rôle cathartique de l’écoute de la musique heavy metal. Expliquez brièvement en quoi ce rôle peut avoir des effets positifs et négatifs.

A

À court terme, écouter du heavy metal aurait un impact positif en diminuant les pensées suicidaires et les émotions négatives grâce à un effet libératoire indirect des tensions psychiques et l’écoute cathartique serait inversement corrélée au risque suicidaire pour les filles.
À long terme, l’écoute cathartique de cette musique est considérée par certains comme une stratégie d’évitement face aux difficultés, potentiellement inefficace.

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11
Q

Le vocable […] regroupe deux concepts centraux en prévention du suicide : le/l’ […] qui réfère à la probabilité qu’une personne se suicide dans les 48 prochaines heures, et le/l’ […] qui est un pronostic qui concerne les deux prochaines années.

A

Le potentiel suicidaire
L’urgence suicidaire
Le risque suicidaire

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12
Q

A. Prédit qu’il n’y aura pas de suicide, suicide complété
B. Prédit qu’il y aura un suicide, suicide complété
C. Prédit qu’il n’y aura pas de suicide, pas de suicide complété
D. Prédit qu’il y aura un suicide, pas de suicide complété

A

A. Faux négatif
B. Vrai positif
C. Vrai négatif
D. Faux positif

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13
Q

Donnez 4 exemples de situation où l’utilisation du contrat de non‐suicide est contre‐indiquée.

A
  1. État mental: jugement
  2. Tentatives de suicides antérieures
  3. Contexte d’urgence
  4. Culture autre que nord-américaine
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14
Q

Classez ces populations selon leur risque suicidaire en commençant par la population la moins à risque selon l’étude de Farand et coll. (2004).

A
  1. Les jeunes de la population générale
  2. Les jeunes pris en charge par les centres jeunesse
  3. Les jeunes hébergés en raison de troubles de comportements
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15
Q

Identifiez les trois devenirs possibles pour un jeune contrevenant aux prises avec la dynamique des facteurs de risque telle que présentée par les auteurs.

A

A. Aggravation du risque suicidaire
B. Persistance dans la délinquance
C. Réhabilitation

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16
Q

Présentez brièvement les deux hypothèses présentées dans le texte, et permettant d’expliquer le taux de suicide peu élevé chez les aînés du Québec.

A
  1. Les ainées ont généralement une vie active et heureuse.

2. Ceux à risque de se suicider l’aurait déjà fait.

17
Q

Qu’est‐ce qui distingue les modèles de comportements suicidaires des aînés de ceux des personnes plus jeunes?

A

Le ratio de tentatives de suicide est beaucoup plus bas chez les personnes âgées. Il y a entre 50 et 100 tentatives chez les jeunes tandis que chez les ainées les tentatives tournent autour de 3 ou 4.
Les personnes âgées sont souvent plus convaincues lorsqu’il est temps de passer à l’acte.
Une tentative mineure peut aboutir au même résultat que plusieurs tentatives chez un jeunes : les vieux sont plus fragiles.

18
Q

Nommez 4 façons de prévenir le suicide chez les personnes aînées.

A
  1. Éducation des médecins
  2. Lignes téléphoniques disponibles en tout temps
  3. Briser l’isolement social
  4. Bien s’occuper d’eux
19
Q

Expliquez brièvement ce que signifie la « fragmentation sociale » et comment elle a été mesurée par les auteurs.

A

Un accroissement de différences préexistantes entre groupes socio-économiques ou ethniques.
Mesure cette dernière par les variables :
le nombre de ménages privés loués,
les ménages d’une seule personne,
le nombre de personnes non mariées
et le nombre de personnes ayant changée de FSA dans l’année (le territoire couvert par les trois premiers chiffres du code postal).

Des scores plus élevés de l’indice indiquent le plus haut degré de fragmentation sociale.

20
Q

Pour quelle raison les auteurs ont‐ils réalisé des analyses de genre ?

A

Les auteurs ont réalisés des analyses de genre parce qu’ils ont remarqués une grande différence entre le nombre de suicide chez les hommes et les femmes (les hommes âgée se suicident 9x plus que les femmes âgées).

21
Q

Groupe de suicides et/ou de tentatives de suicide se produisant de façon rapprochée dans le temps et l’espace, et dont la survenue dans une communauté excède les probabilités.

A

Grappe de suicide

22
Q

Série de suicides associées à la médiatisation d’une histoire de cas de suicide.

A

Grappe de masse

23
Q

Entente conclue entre plusieurs personnes à l’effet de s’enlever la vie par suicide.

A

Pacte de suicide

24
Q

Série de suicides au sein d’un même milieu ou d’un même groupe de personnes.

A

Grappe localisée

25
Q

Nommez et expliquez brièvement les trois hypothèses principales permettant d’expliquer le phénomène des suicides en grappes de masse.

A

L’imitation
Amorçage
Vulnérabilité préalable

26
Q

Nommez 8 caractéristiques des traitements médiatiques d’histoire de suicides qui sont empiriquement associées au phénomène des grappes de masse

A
  1. Histoire traité drastiquement, sensationnelle, romantique
  2. Personne célèbre
  3. Cas réel
  4. Couverture médiatique importante et répétée
  5. Appartenance envers le suicidé
  6. Explication simple
  7. Publication dans la presse écrite
  8. Histoire détaillée
27
Q

Nommez 6 recommandations pour le traitement responsable des histoires de suicide dans les médias.

A
  1. Éviter les couvertures excessives
  2. Éviter les explications simplistes
  3. Offrir les coordonnées des centres d’aide
  4. Pas de détails
  5. Pas mettre la nouvelle en première page dans la presse écrite
  6. Souligner les conséquences négatives
28
Q

L’analyse des rapports du bureau du coroner indique que le suicide de Gaétan Girouard aurait eu une influence sur 13 % des 79 rapports datés entre le 15 janvier et le 6 février 1999. Vrai ou faux. Dans tous les cas, les personnes suicidées présentaient certains facteurs de risque de suicide.

A

Vrai, ils présentaient des facteurs de risque habituels comme :

  • Problèmes de santé mental
  • Perte récente
  • Avoir déjà essayer de se suicider