Cognition Spatiale Flashcards

1
Q

Cartes mentales

A

construites en intégrant les signaux des informations visuelles et les informations proprioceptives. Les cartes mentales sont activées pour percevoir, porter attention, imaginer, penser, bouger. = représentation de l’environnement

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2
Q

Cartes égocentriques

A

basées sur le corps, servent à atteindre les objets

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3
Q

Cartes allocentriques

A

basées sur des références extérieures, des points de repères (ex: points cardinaux), servent à s’orienter sur des plus grandes distances, servent à prendre différents points de vue

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4
Q

Informations visuelles

A

proviennent de la rétine

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5
Q

Informations proprioceptives

A

proviennent des muscles et des joints qui transmettent la position des yeux, de la tête et des membres

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6
Q

Utilité des informations

A

servent à stabiliser les images du cortex visuel, donner des axes de référence aux cartes mentales, les axes définissent des directions (droite, gauche, haut, bas)

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7
Q

Voie centrale (le quoi)

A

spécialisée dans la perception des formes et des couleurs, donc dans la reconnaissance visuelle des objets

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8
Q

Voie dorsale (le où et le comment)

A

mène vers le cortex pariétal postérieur et est spécialisée dans le traitement visuospatial et visuomoteur de l’information

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9
Q

Cortex pariétal inférieur (LPI)

A

comprends les gyrus angulaires et supramarginaux qui ne sont présents que chez les humains. Impliqué dans les fonctions supérieures comme la cognition spatiale (orientation, attention, rappel d’infos), pour l’action (atteindre, manipuler, se déplacer), le contrôle du regard, de l’attention et des mouvements, ainsi que la manipulation d’images mentales. Fais aussi l’intégration d’informations sensori-motrices, visuelles, somesthésiques, motrice

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10
Q

Héminégligence

A

Négligence de la moitié de l’espace du côté opposé à la lésion. Ne porte pas attention à l’espace du côté opposé à sa lésion (sauf quand on lui rappelle, pas un problème de vision, ni de mouvements oculaires). Lésion droite (ne remarque pas les objets à gauche, ne les utilise pas, se cogne dedans)

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11
Q

Extinction perceptuelle

A

Effacement de la conscience du côté opposé de la lésion lorsqu’il y a 2 objets (1 prends toute l’attention) ils “n’explorent” pas à gauche. L’hémisphère intact biaise l’attention d’un côté. Moins sévère mais plus permanent que l’héminégligence

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12
Q

Héminégligence des scènes imaginées

A

négligence des images recréées dans leur tête. Nomment tous les édifices, seulement les éléments du “bon” côté des cartes mentales sont considérés comme importants. Si on demande de faire un 180o les objets rappelés précédemment seront négligés et ceux négligés seront rappelés

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13
Q

Trouble d’intégration

A

le lobe pariétal droit reçoit des afférences en provenance de nombreuses régions sensorielle et il est plausible que les dommages pariétaux provoquent des déficits de l’intégration des signaux contribuant aux cartes mentales

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14
Q

Trouble d’attention spatiale

A

le stimulus serait effectivement perçu et intégré, mais le patient n’y porterait pas attention. La cause serait un problème d’orientation de l’attention à une portion de l’espace

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15
Q

Syndrome de Balin

A

collection de 3 symptômes apparaissant souvent ensemble, l’ataxie optique, la perte de contrôle volontaire du regard et la simultagnosie

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16
Q

Ataxie optique

A

(Balin) difficulté à viser (coordination œil-main), pointer vers une cible, mettre une clef dans une serrure, mettre une carte dans une fente, verser un liquide dans un verre

17
Q

Perte de contrôle volontaire du regard (apraxie du regard)

A

(Balin) difficulté à contrôler ses mouvements oculaires par la vision. Repérage d’objets-cibles est difficile

18
Q

Simultagnosie

A

(Balin) difficulté à voir plus d’une chose simultanément. Attention visuelle en tunnel. Remarque une portion de la scène mais n’intègre pas les différentes portions et n’explore pas la scène du regard. Peut reconnaitre un objet qu’on lui pointe. Copie de dessins fragmentées. Remarquent plus les détails locaux que la forme globale

19
Q

Syndrome de Gerstmann

A
  1. confusion droite-gauche
  2. acalculie
  3. agraphie
  4. agnosie digitale
20
Q

Confusion droite-gauche

A

(Gerstmann) fréquent dans la population générale, directions gauche et droite référées au corps (demandent souvent une rotation mentale)

21
Q

Agraphie

A

(Gerstmann) apraxie de l’écriture, difficulté de coordination manuelle

22
Q

Acalculie

A

(Gerstmann) notion d’ordre et de nombres sont dérivées (des membres, des doigts, des distances, des mouvements, des sons). Difficulté variables (estimes le nombre, opérations arithmétiques). Souvent indépendante des troubles du langage

23
Q

Agnosie digitale

A

(Gerstmann) difficulté à distinguer ses doigts, à nommer un doigt touché sans vision, à bouger un doigt sur commande ou à imiter

24
Q

Dyscalculie développementale

A

troubles d’apprentissage, difficulté de quantification et de manipulation numérique

25
Q

Désorientation topographique

A

difficulté à retracer un chemin, dessiner un plan, localier un lieu sans le voir, localiser un lieu sur une carte, moins de difficulté dans les descriptions verbales. Navigation spatiale dépends des représentations (cartes) allo et égocentriques. Dans le lobe pariétal

26
Q

Désorientation topographique développementale

A

difficulté à s’orienter dans un environnement familier, apprendre un nouvel environnement/trajet, utiliser une carte ou un plan, pointer vers un lieu à l’aide d’une carte mentale. Dès l’enfance et peut persister à l’âge adulte

27
Q

Apraxie idéomotrice

A

difficulté à mimer des mouvements usuels sur demande. Moins difficile avec imitation, moins difficile avec l’objet (ex. scier du bois). Représentations de mouvements appris moins accessibles. Associée aux lésions pariétales gauches

28
Q

Apraxie constructive

A

difficulté à relier ou assembler les parties d’un objet, à construire, assembler ou dessiner des objets complexes

29
Q

Dyspraxie développementale

A

trouble de coordination motrice. Enfants maladroits. Motricité globale (difficultés en sports), fine (main, préhension, écriture, dessin), oculaire (tournent la tête pour compenser) et dyspraxie de la parole. Environ 10% des enfants

30
Q

Dyspraxie intervention

A

adaptations (réduire les exigences, écriture, clavier, manchons de crayon) ou interventions (ergothérapie, entrainement moteur)

31
Q

Syndrome de dysfonctions non-verbales

A

trouble d’apprentissage développemental qui affecte la capacité à traiter les informations non verbales. Difficulté d’apraxie constructive. Traitent peu d’information de manière globale

32
Q

Attention spatiale et modulation des potentiels électriques cérébraux du cortex pariétal

A

quand une personne porte attention à un endroit spécifique dans le champ visuel, le potentiel est plus ample lorsque le stimulus est présenté à cet endroit que lorsqu’il est présenté à un endroit inattendu. Confirme le rôle du cortex pariétal postérieur dans l’orientation aux stimuli dans l’espace et dans le guidage des mouvements dans l’espace

33
Q

Imagerie cérébrale et fonctionnelle

A

permet d’enregistrer l’activation de différentes régions cérébrales (le flux sanguin ou le métabolisme cérébral) pendant une tâche. On observe généralement une augmentation de l’activation dans le cortex pariétal postérieur lorsque le sujet doit diriger son attention vers une stimulation visuelle