Cognition Spatiale Flashcards
Cartes mentales
construites en intégrant les signaux des informations visuelles et les informations proprioceptives. Les cartes mentales sont activées pour percevoir, porter attention, imaginer, penser, bouger. = représentation de l’environnement
Cartes égocentriques
basées sur le corps, servent à atteindre les objets
Cartes allocentriques
basées sur des références extérieures, des points de repères (ex: points cardinaux), servent à s’orienter sur des plus grandes distances, servent à prendre différents points de vue
Informations visuelles
proviennent de la rétine
Informations proprioceptives
proviennent des muscles et des joints qui transmettent la position des yeux, de la tête et des membres
Utilité des informations
servent à stabiliser les images du cortex visuel, donner des axes de référence aux cartes mentales, les axes définissent des directions (droite, gauche, haut, bas)
Voie centrale (le quoi)
spécialisée dans la perception des formes et des couleurs, donc dans la reconnaissance visuelle des objets
Voie dorsale (le où et le comment)
mène vers le cortex pariétal postérieur et est spécialisée dans le traitement visuospatial et visuomoteur de l’information
Cortex pariétal inférieur (LPI)
comprends les gyrus angulaires et supramarginaux qui ne sont présents que chez les humains. Impliqué dans les fonctions supérieures comme la cognition spatiale (orientation, attention, rappel d’infos), pour l’action (atteindre, manipuler, se déplacer), le contrôle du regard, de l’attention et des mouvements, ainsi que la manipulation d’images mentales. Fais aussi l’intégration d’informations sensori-motrices, visuelles, somesthésiques, motrice
Héminégligence
Négligence de la moitié de l’espace du côté opposé à la lésion. Ne porte pas attention à l’espace du côté opposé à sa lésion (sauf quand on lui rappelle, pas un problème de vision, ni de mouvements oculaires). Lésion droite (ne remarque pas les objets à gauche, ne les utilise pas, se cogne dedans)
Extinction perceptuelle
Effacement de la conscience du côté opposé de la lésion lorsqu’il y a 2 objets (1 prends toute l’attention) ils “n’explorent” pas à gauche. L’hémisphère intact biaise l’attention d’un côté. Moins sévère mais plus permanent que l’héminégligence
Héminégligence des scènes imaginées
négligence des images recréées dans leur tête. Nomment tous les édifices, seulement les éléments du “bon” côté des cartes mentales sont considérés comme importants. Si on demande de faire un 180o les objets rappelés précédemment seront négligés et ceux négligés seront rappelés
Trouble d’intégration
le lobe pariétal droit reçoit des afférences en provenance de nombreuses régions sensorielle et il est plausible que les dommages pariétaux provoquent des déficits de l’intégration des signaux contribuant aux cartes mentales
Trouble d’attention spatiale
le stimulus serait effectivement perçu et intégré, mais le patient n’y porterait pas attention. La cause serait un problème d’orientation de l’attention à une portion de l’espace
Syndrome de Balin
collection de 3 symptômes apparaissant souvent ensemble, l’ataxie optique, la perte de contrôle volontaire du regard et la simultagnosie
Ataxie optique
(Balin) difficulté à viser (coordination œil-main), pointer vers une cible, mettre une clef dans une serrure, mettre une carte dans une fente, verser un liquide dans un verre
Perte de contrôle volontaire du regard (apraxie du regard)
(Balin) difficulté à contrôler ses mouvements oculaires par la vision. Repérage d’objets-cibles est difficile
Simultagnosie
(Balin) difficulté à voir plus d’une chose simultanément. Attention visuelle en tunnel. Remarque une portion de la scène mais n’intègre pas les différentes portions et n’explore pas la scène du regard. Peut reconnaitre un objet qu’on lui pointe. Copie de dessins fragmentées. Remarquent plus les détails locaux que la forme globale
Syndrome de Gerstmann
- confusion droite-gauche
- acalculie
- agraphie
- agnosie digitale
Confusion droite-gauche
(Gerstmann) fréquent dans la population générale, directions gauche et droite référées au corps (demandent souvent une rotation mentale)
Agraphie
(Gerstmann) apraxie de l’écriture, difficulté de coordination manuelle
Acalculie
(Gerstmann) notion d’ordre et de nombres sont dérivées (des membres, des doigts, des distances, des mouvements, des sons). Difficulté variables (estimes le nombre, opérations arithmétiques). Souvent indépendante des troubles du langage
Agnosie digitale
(Gerstmann) difficulté à distinguer ses doigts, à nommer un doigt touché sans vision, à bouger un doigt sur commande ou à imiter
Dyscalculie développementale
troubles d’apprentissage, difficulté de quantification et de manipulation numérique
Désorientation topographique
difficulté à retracer un chemin, dessiner un plan, localier un lieu sans le voir, localiser un lieu sur une carte, moins de difficulté dans les descriptions verbales. Navigation spatiale dépends des représentations (cartes) allo et égocentriques. Dans le lobe pariétal
Désorientation topographique développementale
difficulté à s’orienter dans un environnement familier, apprendre un nouvel environnement/trajet, utiliser une carte ou un plan, pointer vers un lieu à l’aide d’une carte mentale. Dès l’enfance et peut persister à l’âge adulte
Apraxie idéomotrice
difficulté à mimer des mouvements usuels sur demande. Moins difficile avec imitation, moins difficile avec l’objet (ex. scier du bois). Représentations de mouvements appris moins accessibles. Associée aux lésions pariétales gauches
Apraxie constructive
difficulté à relier ou assembler les parties d’un objet, à construire, assembler ou dessiner des objets complexes
Dyspraxie développementale
trouble de coordination motrice. Enfants maladroits. Motricité globale (difficultés en sports), fine (main, préhension, écriture, dessin), oculaire (tournent la tête pour compenser) et dyspraxie de la parole. Environ 10% des enfants
Dyspraxie intervention
adaptations (réduire les exigences, écriture, clavier, manchons de crayon) ou interventions (ergothérapie, entrainement moteur)
Syndrome de dysfonctions non-verbales
trouble d’apprentissage développemental qui affecte la capacité à traiter les informations non verbales. Difficulté d’apraxie constructive. Traitent peu d’information de manière globale
Attention spatiale et modulation des potentiels électriques cérébraux du cortex pariétal
quand une personne porte attention à un endroit spécifique dans le champ visuel, le potentiel est plus ample lorsque le stimulus est présenté à cet endroit que lorsqu’il est présenté à un endroit inattendu. Confirme le rôle du cortex pariétal postérieur dans l’orientation aux stimuli dans l’espace et dans le guidage des mouvements dans l’espace
Imagerie cérébrale et fonctionnelle
permet d’enregistrer l’activation de différentes régions cérébrales (le flux sanguin ou le métabolisme cérébral) pendant une tâche. On observe généralement une augmentation de l’activation dans le cortex pariétal postérieur lorsque le sujet doit diriger son attention vers une stimulation visuelle