CM2 Flashcards
La stigmatisation, définition d’Herman (2007) :
- La possession d’un attribut est considéré comme une déviance ( la pauvreté). Cet attribut déviant doit être consensuel dans une culture/société, donc contextuel
- ça doit être associé à des stéréotypes négatifs.
- qui du coup doit être associé à une identité sociale négative, c’est une identité que l’individu va négocier avec lui-même ( accepter le stigmate? lutter contre ? )
- finalement il y a un rejet et de la discrimination. Celle-ci peut être négative ou positive ( être sympa avec ou pas) on appel ça de la discrimination personnelle. Elle peut aussi être institutionnalisée ( on ne facilite pas l’accès si y’a le voile par exemple)
résumer :
- discrimination : phénomène nuisible, contre normatif, illégal mais courant
- biais intergroupes trouvent leur fondement dans la catégorisation
- catégorisation : processus cognitif automatique
- simple catégorisation : produit des biais intergroupe comme la discrimination
- discrimination : processus moral, automatique qui remplis des fonctions sociales primordiales.
L’identité stigmatisée :
- négatif
- devient la seule identité de référence admise par le sujet
La théorie de l’identité sociale : ( Tajfel et Turner 1986 )
Tajfel (1972) : “ est liée à la connaissance de son appartenance à certains groupes sociaux et à la signification émotionnelle et évaluatrice qui résulte de cette appartenance
- issue du paradigme des groupes minimaux dont le postulat est:
- -> les individus cherchent à maintenir une identité positive à travers leurs groupes d’appartenance
- -> revaloriser le groupe dans le paradigme des groupes minimaux contribuerait à rehaussez cette identité.
La théorie de la construction identitaire motivée : (Vignoles et al 2006)
- représenté par 6 besoins identitaires
- on doit jongler entre notre besoin fondamental d’être différent et de ressembler aux autres
on s’identifie d’avantage aux identités sociales qui nous permettent de remplir nos besoins identitaire - on ajuste nos comportement pour remplir ces besoins
Les 6 besoins identitaires :
- l’estime de soi
- différenciation par rapport aux autres
- appartenance à des groupes
- sens : catégorie d’appartenance qui donne du sens à notre existence
- continuité : besoin de savoir qu’on reste la même personne peut importe le temps
- efficacité
> > elles sont présentes dans le monde entier mais s’expriment différemment selon les cultures.»_space;Aucune n’est universelle
Complexité identitaire :
- test “twenty statements test” (Kuhn et McPartland 1953) : question qui suis-je ?
Notre soi est composé de plusieurs identité sociale :
- plus ou moins nombreuses
- plus ou moins compatibles/ intégrées
- sollicités avec plus ou moins de flexibilité
Quelle est l’utilité d’avoir plusieurs identités sociales ?
- protège des discours nationaliste
- améliore la diversité cognitive
- améliore les relations intergroupes
- meilleures stratégies de coping
- effet protecteur face aux stigmats
Théorie de l’auto-catégorisation : (Turner, Hogg, Oackes, Reichers, Wetherell 1987 )
3 niveaux :
- supra-ordonnée : les groupes sont plus ou moins gros ( habitant du monde)
- intermédiaire : relation intergroupe
- subordonnée : nous en tant qu’individu
Pourquoi certaines identités sont mobilisées et d’autres non ?
Pour 2 éléments :
- accessibilité : tendance personnelle à mobiliser certaines catégories que d’autres, dépend de la disposition du sujet
- adéquation : accord entre la représentation de la catégorisation et le réel
Que se passe t-il alors dans la stigmatisation :
- frein à la complexité identitaire ( ne peux pas avoir plusieurs identité)
- génère des menaces identitaires : sens continuité..
- flexibilité limitée
Stratégie identitaire face à la stigmatisation :
par exemple pour protéger l’estime de soi :
- fabrication de comparaison intra-groupe
- attribuer un feedback négatif aux préjugées avec leurs groupes
- évitement
- compétition sociale
- individualisation…
> > éléments applicables à d’autre motivation ( appartenance, sens, continuité..)
Modèle du “self-stigma” Corrigan, Larson, Rusch 2009
- modèle pourquoi essayer ?
rôle du psy :
- remettre de la complexité identitaire car c’est très important
- lire les comportements sur un versant identitaire plutôt qu’individuel
exemple de comportement des stigmatisés :
- dissimulation/ refus d’aide : symptôme de la discrimination
- oublis/absence : ne pas se présenter à un examen
- comportement inadaptés : jeux de séduction
- rémission