CM Flashcards
Langage, Riegel, Pellat & Rioul 1994 :
c’est la faculté, proprement humaine et liée à des aptitudes cognitives biologiquement déterminées, d’apprendre et d’utiliser les systèmes symboliques que sont les langues.
Langage = aptitude à utiliser la langue.
Langue = moyen de communication mais aussi de stabilisation des connaissances ; elle dépend de l’endroit où l’on naît ; 22 000 langues et dialectes.
Ronan Jakobson _ 6 fonctions du langage :
_ Référentielle (cognitive ou dénotative) : permet de désigner les référentiels càd objets, animaux, personnes, idées. le référent en linguistique est l’objet réel. La forme du mot que l’on entend est l’image acoustique du mot ou du signifiant.
_ Métalinguistique : l’objet dont on parle permet d’en parler, ex : je parle des mots avec des mots.
_ Expressive : expression des émotions ou états internes se traduisant par des changements d’intonation.
_ Injonctive (conative) : le langage permet de faire faire des choses à qq’un (lois, mode d’emploi, panneaux, etc.).
_ Phatique : c’est l’établissement du contact avec l’autre (ex : “Allo” qd on décroche un téléphone).
_ Poétique : permet d’avoir une fonction esthétique, ludique, mettant le langage en valeur (ex : jeux de mots, mélodie, rimes,etc.).
Mounin, 1968, différentes caractéristiques aux langues :
_ Changeante : elles évoluent, mais doivent évoluer lentement pour que le groupe puisse s’y adapter.
_ Conventionnelle : elles doivent suivre des règles pour être utilisées et comprises de tous, donc s’appuient sur des conventions.
_ Organisées en un système de signes arbitraires, discrets et linéaires.
_ Articulées
Arbitraires car on n’utilise pas les mêmes signes selon la langue ; discrets signifie que l’on peut séparer ces signes, ils ont un début et une fin ; et linéaires car un texte est une suite de mots ; articulées car c’est la principale caractéristique qui différencie les langues des autres systèmes de communication.
La double articulation des langues, André Martinet :
Monèmes/morphèmes : ont une forme et un sens, ce sont des mots ou les plus petits unités de sens comme les pré-suffixes, etc.
Phonèmes : ont une forme mais plus de sens, ce sont les lettres, les syllabes.
1re articulation : ce sont les signes ! Un signe linguistique est une unité qui est à la fois une forme (un signifié) et un sens (un signifiant). Ces unités ne peuvent être décomposées en une forme et un sens distinct, on appelle ça les morphèmes _ C’est 90% des mots et affixes, etc.
Lorsqu’il y a décomposition de morphème, on obtient les unités de 2e articulation càd les phonèmes à l’oral et les graphèmes à l’écrit, on appelle ça une figure, car ils ont une forme mais pas de sens.
Les phonèmes sont une fonction fondamentale puisque c’est une unité distinctive, càd que si ‘lon change un phonème, on change le mot, permet aussi la formation de nvx mots à l’oral.
Les graphèmes sont une modification d’une ou plusieurs lettres à l’écrit.
Un mot est
une unité appartenant à une classe ouverte, pouvant être créé par l’application de règles morphologiques (combinaison de morphèmes).
Une phrase est
une unité complexe ayant un sens constitué de syntagmes, de mots agencés selon les règles syntaxiques.
Un texte est
un signe linguistique complexe càd un “tissu” organisé de mots qui présente à la fois une cohérence et une cohésion.
Une cohérence est une signification globale et unique càd que si l’on change un élément, on change toute sa signification globale, cela renvoie à une représentation unique.
Une cohésion est formée des différentes unités qui constitue le texte et entretiennent de nombreuses relations mutuelles signalées dans sa structure, elles sont qualifiées de relation de cohésion (cohesive relationships) et confèrent son unité en connectant ses constituants entre eux.
Le texte minimal :
pour les fonctionnalistes : peut être un simple mot (Poussez).
pour les structuralistes : un texte correspond à au moins deux phrases interconnectées avec des relations de cohésion et de cohérence.
La coréférence :
L’anaphore : est un élément du texte qui doit être rattaché à un élément du texte énoncé précédemment, ces deux éléments co.-référent puisqu’ils font référence au même référent
Une cataphore est un élément du texte qui doit être rattaché à un élément de texte qui sera énoncé ultérieurement, ces deux éléments -référent puisqu’ils font référence au même référent.
La psycholinguistique, par Osgood et Sebeok, 1951 et 1953. Programme pluridisciplinaire d’étude du langage (Psychologie, linguistique et anthropologie).
Psycholinguistique = étude de la performance langagière ; pour but d’étudier la langue en action !
Il y a intériorisation de l’individu de la grammaire d’une langue et de son lexique.
La performance dépend de facteurs linguistiques mais aussi cognitifs, situationnels, émotionnels, ou encore extérieurs.
La psycholinguistique, de Mehler et Noizet :
c’est la science des processus d’encodage (càd production de la parole / orale) et de décodage (lecture ou compréhension d’un texte).
Ajd’h c’est la branche de la psychologie cognitive spécialisée dans l’étude scientifique des processus.
Psycholinguistique (actuelle) :
Caron (1989) : c’est l’étude expérimentale des processus psychologiques par lesquels un sujet humain acquiert et met en oeuvre le système d’une langue naturelle.
Kail (1991) : elle articule ses démarches avec celles qui sont à l’oeuvre dans d’autres secteurs d’étude de l’activité mentale : perception, attention, mémoire, résolution de pb.
Psycholinguistique de 1re génération, Osgood et Sebeok et coll. 1951:53 et 1965.
“L’être humain comme une unité de communication” est dotée d’un pôle récepteur et d’un pôle émetteur qui lui permettent d’émettre et de recevoir des messages. L’info circule entre ces deux pôles. Conception de la Théorie mathématique de la communication, Shannon & Weaver, 1949.
La psycholinguistique de 2e génération ; Noam Chomsky :
Compétence = système intériorisé de règles linguistiques.
Performances : résultat de la mise en oeuvre effective de la compétence, qui dépend d’autres facteurs.
La psycholinguistique de 3e génération :
c’est les études comportementales : mvmts oculaires, temps de réaction, temps d’exposition en lecture, etc.