Clinique des infections cutanées Flashcards
Quels sont les deux plus grands pathogènes impliqués dans les infections cutanées :
- Staphylococcus aureus
- Streptococcus pyogène
Quelles sont les deux types de lésions principales survenant suite à des infections cutanées :
- Lésion superficielles : impétigo, infection du follicule pilo-sébacé, intertrigo, hidrosadénite, onyxis et périonyxis.
- Lésions profondes (plus sévères) = lésions dermo-hypodermique : érysipèle, lymphangite, panaris, plaies infectées, abcès, cellulite dont la fasciite nécrosante.
En pratique, utilise-t-on plus le diagnostic biologique ou le diagnostic clinique pour une infection cutanée :
POur les infections cutanées c’est le diagnostic clinique qui prime.
Définition de l’érysipèle :
Infection dermo-hypodermite aigue localisée
Bactéries pouvant causer un érysipèle :
- Strecptoccocus pyogène
- Quelque fois le staphylococcus aureus
Quel élément streptocopique est en cause dans l’érysipèle :
C’est les antigènes du streptocoque qui sont fortement antigéniques et induisent de fortes réaction immunitaires.
Présenter le tableau clinique d’un érysipèle de la face :
- Début brutal
- Fièvre importante + frissons
- Douleur locale au niveau de la face
- malaise général
- Infiltration rouge, chaude, douloureuse, indurée près d’une porte d’entrée qui s’étend rapidement limité par un bourrelet surélevé en périphérie
- Peau recouverte de petites vésicules ou phlyctènes (comme des ampoules)
- Visage œdématié, adénopathies locales (sous la mandibule)
L’érysipèle de la face est-il plus ou moins fréquent que l’érysipèle des membres inférieurs ?
Moins fréquent
Présenter le tableau clinique de l’érysipèle des membres inférieurs :
- Présence d’une porte d’entrée : ulcération chronique, intertrigo des orteils, plaie…
- Début brutal avec fièvre et frissons
- Grosse jambe rouge aiguë fébrile douloureuse
- Œdème, chaleur, peau luisante parsemée de pétéchies
- Pas de limites nettes, pas de bourrelet net en général.
Citer ‘ éléments pouvant favoriser la survenue d’érysipèle :
- stase veineuse (problème de circulation)
- traumatismes
- obésité (avoir des grosses jambes)
- diabète
Existe-t-il d’autres localisations possibles pour un érysipèle, OUI ou NON ?
OUI
Citer 5 complications de l’érysipèle :
- suppurations
- adénophlegmon (=ganglion inflammé)
- septicémie (diabétique)
- glomérulonéphrite
- fasciite nécrosante
- récidives
Pourquoi il ne faut JAMAIS traiter l’érysipèle avec des anti-inflammatoire (comme des AINS ou corticoides par exemple) :
On ne donne jamais d’AINS car cela facilite les complications de type Fasciite nécrosantes
Quels antibiotique donne-t-on pour le traitement de l’érysipèle :
Pénicilline G ou Amoxicilline
Citer 5 situations ou un érysipèle est source d’hospithalisation :
- Présence de signes généraux importants
- Présence d’un fort tableau inflammatoire avec décollement bullo-hémorragique qui fait craindre l’évolution vers la fasciite nécrosante
- Co-morbidité (un immunodéprimé avec un érysipèle sera hospithalisé.
- Selon le contexte social (un individu dont l’observance n’est pas assuré comme un personne agée sera hospithalisé)
Quel élément ne doit-on pas oublier de traiter lors d’un érypisèle ?
- La porte d’entrée, par exemple un individu avec un intertrigo des orteils sera traité par antibiothérapie et par traitement local de l’intertrigo (pour éviter les rechutes).
Les staphylocoques étant résistant aux pénicillines, dans quels cas utilise-t-on un traitement ayant une sensibilité pour le staphylococcus aureus (on rappelle que comparativement au streptococcus pyogène, le staphylococcus aureus donne des érysipèle dans de rares cas) ?
Quel traitement donne-t-on dans ce cas ?
Dans le cas de l’ulcère de la jambe où l’infection est assez souvent cuasée par du staphylococcus aureus.
On donne de l’Amoxicilline associée à de l’acide calvulanique (inhibiteur des pénicillinase). Pour info : Amoxicilline + acide calvulanique = Augmentin